1 8 f c VO -e'en. 'ntfa 11,1 1 1 J J' -■ t t JJ Prys derGR ANEN op de merkt van Veurnevan 26 Novt,rl !ater Ten iclven dage waren tc merkt i3g5 hectolitres Tcrwc. 31 Rogge.12(5 id. Sucrioeu. 33 id. Haver. 221' Tcrweperhecto. fr. i3 - 28 Rogge,10 - o3 Sucrioen,8 - 25 DE PRYZEN VAN BROODEN.ALS -VOORE^ (1) Lei je parle des speclatciirs uisi/s. de plus pres; j’etoufle 1c sentiment de la peur, et je la brav<{ la pensee des desordres de ma vie s’c’vanouit, et Dieu me sa« par tin accident qui n’entre pas dans une montre de sentHS^ moment solcmnelj’oubliais 1’objd ma créatton pour m'occupcr de mon cxistance présente. Ma fqi, voila un sei mon qui vaut bien quelques passage5 time dira quelque critique alarmé de son portrait que je sans doutc le peril est passé^et Fintérèt de revenu r--1-a.mu r- ma conscience alarnine qui reel uuait contre mi tranqnillite ct quo dans ma position moralo, condamunt mon action meme. (’1 pendant le danger augmantela mort sc montre devant fflC* et Ie dédain de la vie que l’idée de mes revers scmblait nourri( s'evanouit coninie uno ombre legére. Envain je voulais eluder h force des raisoniicmens de ma conscience, le courage m,«bandon<) ct uno sorte de téniérité me poussa en avantj’abaisS?is enco1’ les yens stir le peoplequelle dilfércncc tel que les amoup d’Ayiide, je vis rotnpre le charme, je me trouvais moi-metf' et je rccounus le people; jc lus la jalousie sur le visage de I’11’ tandis que 1’autre aurait voulu ajouler au spectacle par ma chu>( je vis clairement que mon orgtieil blessait le leur, «t que y livres qui proclamaicnt ma louange élaient bordees du veuin 1’cnvie. (t) Je levais les ycux ct proinenais les regards sur l(l faites de ces bltimcns gotluquesonfans du génie et de l’opu( lance do cctle ancienne et belle ville, que 1’incendie convoite 1 que les soins disputent au temps qui ravage tout. Je vis cescloclicl superbes dont les tètes orgticilletiscs mcnacent les orages que to11' ces grandeurs me parurent insignifiantes en coinparaison d’tifr w-i vertu ignorée: une scule chose me parut grande, c’clait le in°“ vcinent prodigicux de cctte masse qui arracbait 1’auguste temp1' jrj a la fureur d’uue étincellcque l’oxigène qui nous fail viv1*’ ly avail fait croitre et rendUL formidable. Eufin la mort se pixse". OOsJ tin accident qui n’entre pas dans une montre de sentirD^ i>Oor moraux. Ainsidans cc moment solcmnel, j’oubliais 1’objel post. création pour m’occupcr de mon cxistance présente. ^de a «U CTV.W.VU .UU. J pater Abraham de santa Clara, surtout dans une Feuille public0’fRedr. me dira quelque critique alarmé de son portrait que jc de dessiner jt, \-B orgucil qui est revenu avecle calme ,-vcms ajrcngage al’indein"1’^ Ge de la pertc que lui fit éprouver ce peril. Ainsi on pourrait r f sooner si )e faisais le détail d’uno pronesse; mais e’est aV<> S que la bravoure n’entre pas dans mon caractcree’est avouer dans les actions, je serais assez mauyais soldat quand j’a'ir vécu militairemeut. 3’ id. Boon'^j Haver, fr. 6 Xa Fp Boonen,I» 4 C

HISTORISCHE KRANTEN

Het Advertentieblad (1825-1914) | 1834 | | pagina 8