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SOUVENIRS DE VOYAGE.
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Vertrek-Uhen van den Yser-tueg,.
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OOSTENDE.
Ten 6 ur. 3o tnurg,ten i 3 ur. 3o min.
nae Gen l, Brussel, Koi ttyk,
PRYS DER GRANEN
Ter Merit van Keurne van t3 ivlf-
Er waren temerkt6vo beet. Terwe. ■»- 7
Rogge.- 4>5 it/.Sucrioeu. - at Haver, a Boom
Terweper hectoliterfr.
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Sucriocn
Haver,
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VERTREK DER BARGIE
van Nieuport op tirugge.
PRYZFN DER BBOODEN van dito.
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Bruy» uieww a8 --
11 y .1 eu de tout temps et pour chaque lieu
du globe oil 11 existe uue certuiue agglomération
d’bommes des époques de prospérité et de
decadence; en u> mot la nature et tout ce
qu’elle coutiint est sujet aux vicissitudes. La
re'putatiou d’uo peuple, d’une Villed’un in
dividu e»t parfois' ilctrie, puis réhabihtée ct
portée pour des motifs reels, sue les aiies de
la réaotmuée entom ce de splendeur et de gloire
souvent le caprice, lacalomnie, foul et défuut
les réputations.
Atnsi la ville de Fumes, oil je viens de sé-
journer pendant quclque temps et oil je compte
retourner pour assister a la réumon musicale a
dans certains endroits, sous 1c rapport de la
salubrité, one réputation qui fait tort a ses
intéréts ma ériels et qui cepeudaot n’est fundee
sir nen moins tie sur la vérité.
Que Fumes ait été jadis un sejour de fièvres
e’est tine vérité que nous n'essayerons pas de
de'truire, nuts qu’aujourd’hui la mcmemiladie
y régie encore avec beaucoup plus dïntensité
que pai tout oil leurs, e’est la utie erreur palpable.
Dunkerque, Bergues, Hoodscboote el autres
villes et villages qui avoistnent les Moeres, out
dié longtemps peoples de fièvreux aussi bicu
que Fumes, tn a is aujourd’bui plus rien de tool
cela n’existe. Avec les causes de ficvre, la ficvre
a dispaiu bieu entendu la ficvre eudemique
et idtopalliique, car la fièvie lutermilteute or
dinaire y attaque, coniine parlout ailleurs, les
indiv idus ebez qui la prédtsposition ii cc ma I
existe.
Depuisle drssècbemeat des Moeres fraujaises
ct bclg.-s, plaine* fettiles, entre Fumes ct
Duukerqneoü s’était forme un vaste marais,
par suite du couibleinenl du pott de eelte der-
nière ville lots du desastreux traité enlic 1'An-
gleterre et Louis xtv, i’étal sanitaire de Furues
a toujours été en s’amcliorantct aujourd’bui
que les anciens fossés qui entouraieut Futnes
du temps qu’elle ctait ville fortifice ont égale-
tneot etc comblésToo peut dire que les Furnois
Ont envoyé la ficvre en exilceseante causd
cessat rff'.ctus. J’ajouterai que je u’ai len-
eontré aulle part une administration municipale
vcillanl avec plus de soin A la proprelc ue la
ville et par suite a la santé publique, que la
régeuce de Furues. Si done, sous le rapport de
la salobritcFumes nc laisse tien a dcsircr,
ne doit-on pis avoir des motifs légilimes d'es-
pcrer 011 pint 4 nc doit-011 pas avoir la convic
tion quo le temps n’est pas éloigné oil pendant
la saison des bains il y aura a Fumes affluence
d’élrangers Vtcnncnl les voyageurs et Fumes
leur ollrira bieutót lous les agremens des villes
de bains; car a Tcxception de certaiucs res
sources qui naitraient le cas échéaut, commo
par eucbailtementil me semble que pour
beaucoup de personnes Furnes ollie des avan-
tages quo d'autres localiics n’ont pal. Furues
n’étant point une cite populcuse doit plaire
aux personnes qui cbuisisscut un sejour de bains
pour y savourcr un agréable r<pos, pour
s’adonner a quelques occupations litlcraircs et
jouir de ce laisser aller en fait de toilette et
d’babitu les qu'on nc sc permet pas i Ostende
•t a Boulogne.
Furnes a aussi des promenades qui ne soct
pas a dédaignér; san» parler de l’alléc aux
tillenls que Von nomine cmmuiiémcut drive
large avenue p'antc d.1 cinq rangées d’arbies
dont la coUronne est si touflue qil’ils forment
«n été le plus riant dóme de verdure que i’ccil
puis»e dcsircr ct ollreut aux proineneurs pen
dant les plus fortes cbaleurs, de I’ombfre et de
la fiaicheur sans parler d’autres jobs sites qui
entourent la villed est vratuienl ctpieux du
parcourir ces vaste.» plaiues aux rues inécs an
cordeau el bordées d’ai bres pat faitement alignes,
ces superbes p!lines qu I’on apnellc Moeres,
couvertes, en etc, <le nebes moi»sonset eu-
tourées de niotilin» a 'ent destinés h refouler
le trop d’eau des fosse» dans le canal de Furues
eu Viydag
Brrgues, rreiué lans le temps tout expres
poor opérer le desseebrnn-nt des Moeres. Il y
existe de plus depuis quatre a cinq ans, une
machine a vapcui égalcmeut destinée a refouler
les eatix dans le cas oil en hiver leurs crues
seraieut trop grandcs et que les moulins ue
pourraient fonctiouner faute de vent. Jusqu’iri
on n’a pas encore dü recoinir k cette machine,
que je sacbe. Il est vraiment curieux en y
conlemplant ccs fennes d’une proprelé exquise
ces terres si bien cullivéesde se reporter en
imagination a quclque cinquantc ans d’ici oil
ces belles et superbes Moeres ne furmaient
qu’un maraisseiublable aux marais Pontius, un
foyer de raiasmes putrides,qui repandatl dans
ses alentour» la tristesse ct la ficvre, la oil
règnent aujourd’bui la jute ct ia santé.
■Ie revien» .i la ville meme il existe a Furnes
deux tociélés de tnu»ique qui nvalisent de tele
et de pi ogiès et oil I’on se fait toujours une
fete de recevoir les etrangers. Je n’en veux
pour preuve qne I’accucil que j’y ai vu faire au
maestro saxon Maurili Nabichqui est en-
gagé pour le premier Uctobre de cette atine’e,
a I’Acadcmie de rnusique h Paris, comrne pre
mier trombone solo; il ne comptait passer a
Furnes qu’un jour mais il a été si euchauté de
la léception que lui ont faite les musiciens de
1’une comine de 1’autrc sociélé de rnusique
qu’il a voulu sejoumer i Furues au-dela d’une
huilaine.
Je suis persuade, que si quelques etrangers
fortunesveuaienl pendant la belle saison babtter
Furnes, il s’y trouverait bieutót un casino,
une maison de bains, un jardin botanique et
toutes les jou ssances que I’on ti otive ii B >ulogne,
a Calais et a Oslenue. Eu parlant de pidin
botanique tl nc faut pas que j oublie de dire que
j’ai rencontré a Fuinesuu des plus entbousiasles
amateurs de belles fleur» que j’aie jamais vus.
Furnes se trouve, il est vrai a une lieue de
la mermaïs est-cc bien Ik un déssvantage Jc
couviens ipi'uue nurclie d’uuc lieue en partaut
et d’uuc lieue cu rctournant est un exercice
par trop fatigant pour les dames lorsqu’elles
veulen! en outie fan e une promenade aux bords
de la merje conviens au»si qu’on n’aime pas
non plus chaque fois que I’on se rend a la mer
ètre enfertué dans uu omnibus ou dans loute
autre voilitremats ne pourrait-nn pas mettre
un peu phis eu crédit a Furnes Ie coursier de
Siliue Title en un motqui comme le dlt
Burton, pour ètre le second de son eipcce
e’est a-dne le prt-micr apres le chevaln’est
pas ccilcs uue monture a mépriser. Ce petit
coursier, qui comme Ie dil Delille servant de
bucéphale a la beauté pcun ire mciite a juste
lilrc uotre aflectiou. Si done tl s'établissait a
Furnes de» luueurs de baudets comme il s'en
trouve ii BunlogncI’on verrast bientót des ca
valcades de qumte, de vingt dames, i I’nistar
des cavalcades que I’on voil fair* par les dames,
sin tout par les dames anglai»es dans les envii ous
de Boulognese rcudi e de Furues a la Pauue,
y collalionner ct retourner en ville le camr
dilbié par la course et par I’air vif de la mer
comme un régiment d'Amazones. Ce ne serail
pas lii san» dunte pour les baigueuscs uue des
moins agi cables de leurs distl actions. La Panne,
liameau de pêcbeurs, située piés de la mer,
a déjii des maiutcuant une auberge Ir’is-
confvrtable que scrait-ce si Furnes, comme
Ostende devenait par sa situation Ie rendez
vous des baigneurs, surtout des baigncurs de
distinetton Ostende ne doit pas demander
inictix qua do voir proqiéier Furues, car une
fois lo chnnin de fcr d’Ostende .i Cologue
achevc, les baigneurs de l’Allrmagne n’en
resteront que plus longtemps a Ostende quand
voui.int vativl' leurs plaisits its pourront aller
passer ag-éablement quelques jours dans ses
environsIe poële q 'i a dit quo l'eontii naquit
un jour de l’uniformi'cam a toujours r..i>on.
En trrmi.iant mes observations sur Furnes
jene pms p,s>er sou» silcuc’e la perfection ar-
chitccinnique d’une parite de la grand’-place
de ce coin oil se trouve lc palais do |UsDce.
Comme j’occupais un appartement !i l’bótcl de
la noble Rosepiesque vis-ii-vis de ce coin
magnifique, je pouvais cootemplcr a loisir ce
ravissant tableau que Ton doit ranger paruit
les vues les plus remarquables créées par la
main de l'homme.
Que de fois j’ai proiuené mes pensécs sur la
maison-de-ville ct la maison atlenaule doot
l’arcbitccture gracieuse appartienl a la renais
sance Que de fois jc me suis transporté dans
l’antiquité eu examinant le palais de justice da
style dorique et lonique si Fun exceptc l«
toil pour icquel l’aicbiiecie a principalcmcnt
consullé sa propre imagination.
Que de souvenirs bisloriques ne réveille pas
la tour de genre mo<esque constiuite s>.us lc
gouvernement espsgnoi et qui en fait de pc'i'.es
tours est une des plus élégante* de la B Ig.qiiv.
Que de fois les vitraux a ogives de l’égli»*
de Walburgc quiau point de vue oil j- me
trouvaisbordait mon bonzon m’out fait 1 ever
a la poétlque architecture du rnoyen Age
Somme touto(’ensemble dc ccs quelques
bAtimcns vaut a mes yeux sous le rappui t de
l’artbeaucoup plus que bien des places que
Ton admire dans lts grandes villes.
I Un 'louriste.
Zomer-tydvak.
4 ur. 15 m. na mid.
Antwerpenetc.
BRUGGE.
Ten 7 ur.’s morg. nae Oostende.
Ten 7 uren ’s morgens nae Gend, Kortryk
BrusselAntwerpen l.uyk etc.
Ten 10 ur. nae Oostende.
Ten 1 ur. na mid. nae Brussel Antwcrpm
Luyk en St. Truycn.
Ten 4 uren 45 miout. na mid. nae Gend,
Kortryk, Brussel, Antwerpen cu Thiencu.
Ten 7 uren ’s avonds nae Oostende.
F"an Nieuport
Allen MaendagWoensdag
morgens om 7 ueren.
Kan Rrug^e
ZondagDyusdag en Donderdag om 6
ueren morgeus.