ZONDERLING GESCHIL.
AVIS.
de l’endroit les curiosités de la ville oil il se
liouve et maintenant il s’agit de les voir toutes,
parceque son voyage devra défrayer au moins
pendant deux mois les veillces au coin du feu,
sans compter toutes les occasions subsequeutcs
qui lui permettront de dire lor* que j’élais
aou bien j’ai vu cela a
D’ordinaire s’il est k proxiunté de la vapeur
le catnpagnard couimencera par aller voir la
slationcar pour lui 1’rffet de la coak cst une de
ces hyperboles comme ou n’eu trouve que dans
1’apocalypseet en fait de rail-way il ne connait
que son kue. Peindre ce qu’il éprouve en voyant
les e'volutions d’une arnvée de convoi nous cst
impossible, mais nous croyons ne pas être loin
de la véiiié en disant qu’il se sent délivré d’un
horrible caucbemar lorsque, sa curiosite satis-
faite, il peut s’éloigner de ce bruyant guculard
qui fume si horriblement.
Pour faire ses courses jamais le catnpagnard
n’aura recours aux cicéroncs locauxjil se confiera
aux soins de la Providence pour le conduire vers
les différents objets qu’il a i’intention de visiter.
Il coufondra bien les noms et les choses mais
e’est Ik une bagatelle k laquelle il nctientpas.
Le plaisir le plus yif du catnpagnard durant
Partir; arrivtr a Bruxelles, sans avoir k
regretter une graude dépense de temps et
d’argent, voila ce que peut ent excenter chaque
jour, les Anversoisles Oaten lais, les Liégcuis
et enfin tous ceux qui, dans notre hemeusc
Belgique, babilent des cudroits oil aboutit le
chcmin de fer. Mais tl u’en est pas de meme de
seul excepté. Dans ce dernier cas notre bomme
commenccra par faire force saluts au garjon et,
chapeau ala main, lui demandera a manger;
au lieu de cela on lui apportera la carle pour
savoir ce qu’il desirece qui lui fera ouvrir scs
grands yeux et regarder le g.irfon ni plus ni
moins que s’il lui parlait cbinoiscar il faudra
au moins un quai t-d’heure duplications pour
lui faire k-peu prés comprendrc ce que e’est
que diuer k la carte. Aloes le campaguard fera
trève a ses illusions gastrononiiques, comman-
dcra un potage, du pain et du fromage, quelque-
foisune coleleltc, puis ira s’asseoir dans 1’un ou
1’autrecoin, en attendant avec une angcliquo
patience qu’il plaise au garjon de le servir.
Celui-ci le fera alteudre jusqu’k ce qu’il ait
servi ceux qui jurent aprés lui, et aprés uoc
demi-beure ou une heure d’atlenle le pauvre
diable recevra une maigre pitancc qu’il payera
le prix d’un bon dineret croquera pour dessert
les impertinences du garfon qui regie toujours
sa politesse en sens inverse du cas qu’on scmble
faire de sa personne.
L’appétif calméle catnpagnard se sent pris
d’une fiévrc curieuseavant de quitter scs dieux
penatcs il s’est fait expliqucr par les savants
ses peregrinations en ville, e’est de se planter
comme un terne devant uu magasin dchbraire
et d’y regarder les caricatures exposecs aux yeux
des passants, sans sedouter, le tnallieureux J
que pendant ces moments sa personne e»l
parfois d’un comique plus achevé que les charges
qu’il admire sur le papier.
Nous croyons pouvoir finir ici notre esquisse
dans l’idée que nous avous fait rcssoi Ur ce
qu’il y a de plus saillaut dans le type qui y a
servi de sujet. La distinction que nous avons
établi dans notre premier article et que nous
maintenons, doit nous pieserver de loute pole-
mique parceque tous ceux qui nous lironl se
considérontet avec raison comme en debors
de la pbysionomic que nous avons tkcbé de
faire connaitre. Et qui sail? peut-elre y a-t-il
plus d’un trait personnel a 1’auteur dans ce qui
précèdee’est ce que nous ne dirous pas
toutefoiscar jusqu’ici nous u’avons pas asset de
philosophic pour dire avec certain éerivaiu
Beige Kanillilasvanillilatum ei omnia
vanilliiat. P.
Meutgwerf hoort men de menagiu-vrouwen
klagen dat er zoo veel slcgte dicuslmeydeu
zyu, ja, volgens hun zeggen, zouden de goede
en getrouwe zeer dun gezacyd zyn hier is
zy te vuyl, daer te traeg, andere te koppig
daer le stout, onregtveêrdig, lange tong, te
dwaes, kan niet wasscheu, kan niet koken,
zy is met goed met de kinders, en meuigte
andere klagten die meu bier en daer hoort
zeggen, zelfs men weet zoo veel op de rekening
Van die ongelukkige schepselen le leggeu dat
men genoodzaekt is te deuken dat dit al wat
overdreven moet wezeu ja bet gael zoo verre
dat men hun mispiyst om dat zy het ongeluk
hebben vau acn het hert door den schigt vau
Cupido getroffen te zyn, enditis noglans eeue
smeltelyke plaeg die een-ider kan betrapen.
Immers bet is reeds zoo verre gekomen dat
de vrouwen weuseben van nooyt geen dienst
boden meer noodig te hebben, ofschoon het
spreekwoord zegtgelukkig de géén» die hun
tonnen doen dienen.
Maer gelykerwys den tribunael van bet
rechtminueiide publyk dient de twee parlyen
te huoreu voor en aleer den jury daer over
kan oordeelen, zullen wy bier een kleen ichan-
tillon aenhaelen der klagten die de dicnsl-
meyden bybrengen
frais de l’entrcprise Van Gendt, el obtenir Ie
remboursement des frais en se constituant
partie civile.
Bonnes gens que nous sommesce n’est pas
aisez pour nous que par suite du monopole
de la compagnie Van Gendt, nous soyons
privés de toute espéce de commodité de
transport, ce n’est pas assez de n’avoir pas
de voiture qui parie de Fumes le matin de
bonne heure pour nous y ramener le soir aprés
avoir laissé aux voyageurs le temps de faire
leurs affaires, il faudrait douc encore renonccr
a invoquer les lois qui nous prutègent contre
un des plus criants abus.
Nous ue parlcrons pas des autres de'sagrémcns
des voitures Vau Gendt, comme par exemple
celui de n’arriver k Ostende qu’après le départ
du convoi de midi et demi, et d’etre oblige
d’y perdre 3 k 4 heures de temps pour attendee
le convoi suivantnotre unique but a été de
faire conuailre au public de Fnrnes les moyens
que la loi met k notre disposition pour forcer
l’administration Van Gendt a donnar au besoin
les voitures nécesssaires au transport de tous
les voyageurs.
krachtens art. t3. der wet van 18 juny laest-
ledengeschreven worden op eenen zegel van
45 centitnen maer het zelve is niet onderhevig
aen de registratie, voor zoo veel het enklyk
ter uytocffenlng van het brdryf moet dienen.
VzuRME, 23 September.
Het is nu reeds versch yde weken dat wy
in hoop zyn van ceue prysvermindering 111
de terwe te zien geschieden, maer daer is
tot heden nog geen gewag van het brood
blyft even duer, doch het is te hopen mits
de aerdappels niet mogen uyt het land trekken,
er wrlhaest cenc daling iu de cétwaren zal
gebcut en.
Men scliryft uit Nieupoit
Dc kampsiiyd door de Koninklyke Maet-
schappy van iïhetorica alhier voor 2 October
en volgende dagen uitgescbreven zal luistcrlyk
zyn. Wy vernemen daer zoo even uit een
echtebrondat een groot acutal Kunstlief
hebbers voor de Uitgalmingen en verscheidene
Maelschappyen voor de Luislcrlykstc 11111 ede
reeds hebben laten iuscliryvenofschoon het
tydstip der inzending nog niet verschenen is.
Dc Maelschappy is buiten hare verwagting
gesteldt en heelt zelfs de hoop uiel durven
voedeuzoo een groot getal minnaren vau Tael
en Kunst op bacr om zoo te zeggen geimpro-
viseeid concours te verwagten. OngelwyIf. ld
zullen er in elke klas 2*1* piyzen geschuokeu
worden.
Voor den Macndag 3 October, hebben wy
vernomen dol onder andere de volgende stukken
ten toonvele, door vreinde maetschappycn
zullen uitgevoerd worden Thyl Uilenspegel
nieuw zangspel Keizer Karei en de tierc-
hemsche Hoer, nieuw zangspel, belde door
den heer Vau Pecne vau Geul. En bet Kui-
perken zangspel, enz. enz.
Dil Feest zal onze kermis veel acngcnamcr
maken en bet zal niet weuige Vremdelmgeii
hopen wy, in ous vergastend steedje tiekken.
-- liet getal der vrcmdlingen die dil jicr
te Oostende eenen tuin of meer langen tyd
zyn komen verblyvenbeloopt tot meer dan
4o 000. Het bad-saisoeu is oog niet ten eyude,
dus zal dit getal oog vermeerderen.
nous autres, pauvres Furnois, places k cinq
lieues du rail way, nous ne pouvous jouir de
ces avaulages que quand il plait k [’adminis
tration des messagenes Van Gendt et C.ie de
nous admettre dans ses précieux véhicules.
El si, par grace spéciile, 011 obtient une place
pour arriver ju qu’a Ostende, l’on peut se
compter licureux d’etre entassé comme des
colis parmis des paniers de poisson et des
chiens dcchasse, bien que l’on paye comme
si l’on occupait la première place d’intérieur.
Cependa il l’article 78 de l’arrèté royal du
24 Octobre 1829 porto ce qui suit Aucun
iu lividu ue se placera sur l’impériale des
diligences ou voitures publiques, pas rnème
le conducteur et encore moins le cocher.
Je crois qu’il est du ressort des agens de police
de sm veiller l’exécution de eet article, el il
suffiia, je peusede le leur avoir signalé,
pour qu’k l’.ivenir Pon n’entasse plus une masse
de voyagems sur l’impériale, ainsi que cela
sc praliqui- tous les jours.
Mais les Furnois ne méritent-ils pas nn peu
ce qui leur arrive? quoi lorsqu’en payant,
ils ne peuvenl pas mè.ue obtenir l’iusigne
faveur d’etre perchés sur l’impériale des
Voitures Van Gendt ils se contentenl d’envoyer
l’administration au diableet s’en retournent
chez cux espéra.it être plus heureux Ic lende-
main. Pourquoi ne font-ils pas dresser contre
l’administration un procés-verbal pour contra
vention k l’art. 93 de l’arrèté royal précité et
confti en ces tei in :s ’’Toutes les personnes qui,
avint le départ d’une diligence ou voiture
publique, se présenteront dans un bureau
u de l’entrenrise soit au lieu du départ primitif
soit «lans les endroits intermédiaires, auroot
a acquis le droit de se faire transporter par
celic uréme voiture. Si le iiombre des voyageurs
excédait celui des places que la diligence
o renfeime, ceux qui sont en rus de ce nombre
seront pourvus, aux frais de (’entrepreneur
m d’une ou de plusieurs voitures supplémentaires,
mème dans le cas oü il n’y eül plus qu’uue
scule personne qui ne put être placée dans
la voiture, sans que pour cela les voyageurs
paient au-dclk du prix ordinaire. Le réfus
d’une voiture supplementaire k ceux qui,
par suite du présent article, out le droit d’en
exigcr une, sera puni d’une amende de
vingt-cinq florins, etc.
L’on voit done que, pour faire cesser eet
abus, le moyen est bien simple, il suffit de
faire dresser un procés-vcrbal de refusle
cas éebéant et la poursuite correctiounelle
se fait k la diligence du procureur du roi. Le
voyagrur peut alors sc faire transporter k
Ostende en preoant uue voiture de puste aux