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BURGERSTAND DER SIAD VEURNE.
Vertrek-Uuen van den Yzer-tut’S'
Zotnci -ly «1st lp
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Biuyn idem.
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18 id, Boonen. - 39 id. Aerdappels.
Per hectoliter, Peurnesch
fr. 33 -
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fr. 22 - 65
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OOSTENDE.
Ten 6 ur. ’s morg.te io ur. 35 m. ten 4 u,t
io in. na mid. eu ten 7 ur. ’.«.avonds nae Bi rngge»
BRUGGE.
Ten 6 ur .|5 min. ten 10 ur. !\o min. ’smorg1»
ten 3 ur. o5 tnin. en ten 7 ur. 45 ruin. 1,3
middag’ nae Oostende.
Ten 6ur.45 m. enten 11 ur. i5tn ’sm|,,6'
ten 4 56 min. en 7 nr. na mid. nae Gcnd> tlc’
J’aiine la jeuncssc studieuse; j’ai me les
jeunes gens qui, au lieu de s'aiuuser a des
conversations banales, frivoles, futilles,
causent arts, sciences, commerceindustrie,
inagistraturc. Ce sont les bonnes suite- d’une
instruction éclairée et d’une education soi
gnee. Je dis ceci pour témoigner la satis
faction quo j’ai eue do me trouver, saiuedi
soir, dans une belle reunion!
Par le beau temps, les membres de la
société d’Apollon avaient fui leur salie de
musique pour aller executor au jardin quel-
ques inorccaux d’harmonic.
Tout le monde paraissait content del’effet
de la musique en plein air.
Avantpendant et aprèson fraternisait
a la flamande e'est-a-direon buvait non pas
en sections, mais en séance générale, sous
la présidence du vice chef-homme. Puis
venaient les chceurs, mèlés d’airs, chantés
par notre imcompa rubletamburini Brageois.
La fraicheur se fait sentir et on rentre au
local, par file et au son du cornet, lout
d un coup, on entend un soulRetla scene
change de vuect voila un tribunal parfait.
Vous riez, peut-ètre, chers lecteursen
prononcant le mot tribunalmais e’est jus-
tement pour venir sur ce qui s’y est passé
quej’écrisles lignes suivantes éeoutez..
Le lendemain d’une reunion, d une fête
d’uue farcej’ai toujours la tète extréine-
iuent complaisante et des cerveaux a la
se trouve 1’excuse mème de mon absence. Qui
I un jeune liomme, le
en feu les yeux élincc-
lants, le sang bouillant dans ses veines se
rend prés d’une personne pour lui présenter
ses respects et ses devoirs Seriez vous asset
barbarcs de mecondamner pour une action
quis’appelle, de temps immemorial, la cour
toisie /ranfaiscpremiere cause de la civili
sation curopienne
Acefameux raisonnement, toutle monde
était la bouche béante, car on ne s'attendait
pas a une si fine réplique.
Cependant, 1’avocat Myopus, qui n’est
jam iis d’accorddeinande la parole. 11 se
lève,se mouche, prise, crache, et de sa
voix flutée il dit
Messieurs, je ne me rends pas ainsi. 1’our
etrea mème de bienj tiger danscctte cause,
il faut eonnaitre 1’origine de cette action
coupable
Terwe,
Bogge
Sucriocn,
Haver,
Boonen,
Acrd.qipclen
PhYZEN DEB BROGDEN van
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VEURNE, DRUKKERIE VAN P. KTCKtBOEh*
L T EST COMMENCE
Un jour, l’accusé se rend aux dunes,
(aliensallons done). Pourquoi est i. -
aux dunes (On 1 egarde l’accusé.
ment général). C’est lit que se trouve la
question. (Oui dans les dunes). Non, la que**
tion originaire. Out, oui des dunes). Non,
1’origine de la question de 1’nlfaire dti de-
incmbrcment du corps social on musical-
(Hires. Bruits). Qu’il me soit permis do
faire cette question l’accusé n’est-il pas alle
aux dunes? (Oui, oui, vous y allez aussi).
Pourquoiest-il allé au dunes? (Tapages',
tripignements.) 11 y a rencontré une vachc
noire. (Explosions). Comment a-t-il ren
contré une vache noire s'ugit tci d une
absence, mais point d une rach- Messieurs,
si vous interrompez mon bctu discours, je
me trouverai dans ia désagr able nécessite
de devoir cesser, car... ('nituiuez. Outout.
Aon non, cesscz finissez). Impossible de
continuer.
Le président se lévengit la sonnettc; lc
silence se rétablit. Après une vingtaine de
considérants et des attendu quo, il conch11
pour la remise de la cause a la buitaiuc-
Adopte. Mais la colcre de Myopus était an
comble. 11 se love, casse les verresreuverse
les chaises, pousse les tables, hcurle centre
le buffet, tail lumber quolqncs conseils,
rend chez Ini clopin-clopanlou eoumic 11,1
danseur d'échasseset sa frénésie n a ce->*e
que le lendemain a huit heures et demie.
VnElranget introduit.
Gidooktex van 27 Mei tot 2 Juny
STERFGEVALEN.
Den 30. Ïsabella-Clara-Eugcnia Duyck
bez.oudere, 00 jaren, geboren tc AlvC-
ringhem en woonendotc Veurneweduwe
van Eugenius Reynacrt, Zuidstraet, n.“ 27.
Den ljuny. Carolus-Ludovicus Lahayc, 1’
maendenVestcnstract.
Amelia Vcrhaeghe, jonge <logt»’r
dienstmeid, -17 jaren, geboren te Alve-
ringhem en woonende tc Veurne, Hospitael-
’t geen hy deed maer tc weeg zyndc van
zyn been over den ezel te sinyten om zich
erin te.... turven, zet hy zich onvoorzien
scherbeens op dc stakyting, ter placts waer
men, zckerlyk met voorbedachtheid, den
turf geplaetst had.... te vreden en op zyn
gemak zat, en een glas op den wagen ne-
ineydc, zegt hy blygeestig juw. Ik laat
hier elk een denken, en diep denken, wat
vremd geval dit op den indruk moet te
weeg gebragt hebben; dit is niet wel om
schryven; de volgende woord-n-wisseling
bragt dit by; maer myn ezel Ik weet niet',
maer gy doet, consciëntie ik weet niet er af.
Maer gy doet... Maer betast my ecus. Niets te
vinden dan een welgestollcerde buik.
Die gebeuren waren verpligl te voet naer
hun huis te salfelen, alwacr elk op zyn eigen
zich zeer wel enzomerlyk doffelde. Des mor
gens, den ezel zat al vroeg in hel hooft, (ver-
beeldelyk gesproken), men zond links, regts,
tot hy den gebeur toe, welken plotselings
antwoorde wat koet gy van uw ezel, myne
twee zyn op gang en ik weet niet waer heen.
Allonsdonc, gebeur, op zo‘k met al onze
knegten nu ziel men wel 23 iied 1 te velde-
waert in loopen, want de hofsled.- van.... en
die van.... zyn geen kleene.
Den zoo hy vermeende ontstolen ezel niet
vindendeword den eigenam-wanhopig en
gaet by de bevoegde overheid zyne klagt
maken, maer in hel voorbygaen ziel hy nog
al hoog voor do venster zitten eenen ambte-
naer die hem in dezezaek koude van nut zyn.
Het hart op de lippen lez r gy weet reeds
wat hy vraegt) verteld hy zyne gevaernis.
Ha! zegt dezen amblenaer Jiertelyk mandie
geerne lacht mei zulke sciiroomvollige voor
vallenik we.-t wat gy zeggen will, uwen
ezel, in gezelschap van twee andere, zyn
hier voorbygelrcden, geleid door eenen
mcnsch die zekerlyk e nen ezel-dief is. Het
hart door dit vcrna.d getroffen, loopt hy
voort.... voort.... iiy zietze, en op bel punt
zynde dit gezelschap, of liever de.1 z. l-dicf
by de borst te nemen, vind hy in hem zynen
vriend, die het gelukt was deze roerende
meubelen te vinden; de vreugde was ten top,
en nu op heden, ben ik zeker dat zy
hartelyk voldaen zyn.
disposition de mou crayon. Alors je veux
toujours écrirect je ressemblc un peu n une
babillardemais au moins je ressemblc a
quelqu’un ou a quclqu’une.
On introduit un beau jeune homme de
vingt ans, taille detambour-major heveux
a la Jésufigure de la Madelaine de Raphael
il ne veilt pas de barbe et des moustaches
et il sait pourquoi. Le voila accusé par un
autre jeune homme a la casquelïe migmmne
au long cheveux d'élève au petit nez, a la
Louche rianteen paletot, pantalon large,
dernier genre. Celui-ci lui ditvous avez et;-
absent a la repetition‘je vous prie de vous
expliquer, sinonvous lombez sous l'appli-
cation des peines prévues par ie code n."
autant.
L’accusé se choisit deux conseils, l’accu-
sateur fait de mème el le ministère public
est représenlé par 1’avocat Myopus.
L’accusateur commence Messicu -s les
intéréts de la société sont méconnus l’arl
musical est en soulfrancc, le corps social a
été deinembré par l’absenco d’un confrere.
Mais savez-vons quel est l'effet d’un démem-
breincnl Voycz notre corps humain ólez-
en quelques membres par examples les deux
mains ou les deux poncescl vous ne savez
plus priser; coupez vous le nez, et vous ne
savez plus vous mouchcr ouvous ne pouvez
plus porter des lunettes; cassez une jambe
et vous ne pouvez plus danser la Polka.
Quellcs suites funcstes de l’absencc d’un
meinbre! El l'absence de notre confrère a
produit le méme mal. 11 est temps dc faire
exécuter ponetiiellement les réglcmentsexis-
tanls ou encore a faire. Nous devons sup-
primcr les privileges des unsles libertés des
autres. 11 y a aimsla patrio est en danger.
Notre individualité disparail par la gén. ra-
lité. On n’est plus mossieu un lelmossieu
un tel; on s’appelle ici tout simplcment
fbïte ou clarinetle hautbois ou trompette,
mème grosse-eaisse. et lous membres d un
corps qui s’appelle la musique. Done, par
l’absence dudit confrèrela musique a été
souffrante, l'exéeution incomplete, l’audi-
toirc n'a pas eu une jouissance parfaitc,
délit, qui exige des pt nalités et des dom-
mages et intéréts. (Je demande la parole
L’accusé ne peut se souslraire a la punilion
qu’en justitiant sa conduite. J’ai dit
(applaudissements
L’accusé.Messieurs, avecun cueur de vingt
ans, un jeune homme a cent ibis par jour
l’occasion de se voir entrainer tanlol par tel
objet tantót par un autre. Mes affaires linies
ce soir, je rencontre trois de mes amis,
arrivés aujourd'bui en ville. Nous nous
rendons a unendroit, ou quatre objets atti-
rent les regards de toute lajeunesse Eurnoise.
Messieurs mes adversairessi vous avez vingt
ans comine moisi vous n'avcz pas un coeur
dur eomme une pierre, si vous n’étes pas
prévenus contre moivous devez déja étre
convaincusque dans Paction que j’ai faite
f.
criera crimes quand
cueur gonflé, la téte
P B Y S DER GRANEN
Ter Merkt van Keurne van 3 junny-
Er waren te merkt 766 heel. Terwe. - 66 'd'
Rogge. - 609 i<Z. Sucrioen. - 45 id. 11-‘ir’
zaki
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