i I I |ti i gSi meisjes KfJ van Rht l DOOD BYVOEGSEL aen het Advertentieblad van 51 Mei 1856. 'r'li-. VEL RAE 51 MEI SO hem ken opgeschorst, I Kan den achlLai en heet BRIL, Burgmeester der stad Keurue. zéle excessif poj line viv intelligence <j sab Ei.< vouement, pour tant d’abnégation et j taut de sacrifices dans l’intérèt de vos mettants, la Providence tie vous a pas cordé le temps de cueillir des laurier! la terre, d’obtenir des recompenses ter. relies atilres quel’estime et la considéra clout vous avez élé constant ment ento e’est qu’elle vous avail réservé quel chose de plus durable, la recompense nelle, le séjour des bienheureux. Adieu. een braef en regtschapen mensch, een uitmuntend burgmeester 10. veel ervarenheid in bestuerlyke zaken; een P. geest van voorzichl, regtva rdigheid en he rn vrediging; oenen onvermoeibare!) yver, 5te' bezat hy in eenen hoogen graed. |W|j Mr. Bril had een kloek en gezond lichaems- ■K- gestel, eene allezius regelmatige leclvvjze, K en Veurne koesterde de hoop hem nog K' lange jaren als opperhoofd der stede te J* mogen bezitten, llelaes de voorzienigheid jt- beschikte er anders over s’Mans stoffelj k overblyfsel isgisleren ter aerde b. steld. Deze aendoenelj ke treur- •;i. plegtigheid, ten gevolge der welke alle de ■j’. scholen gesloten waren en meest al de wer- K ken opgeschorst, was bygewoond door ge- heel de bevolking, alsmede door een groot ,'f' getal vreemdelingen van alle kanten toc- gesneld. Hel korps der pompiers in groote hou- LG>. ding, de harmony van Ste. Cecilia, vier f- sociëteiten van boogschutters en vinkeniers, t de inaetschappv en van Rhelorica en Zan- f.ïr nekin, de geestelyken en nonnen, de leer- P lingen der middelbare school, de weeze P(..' kinderen, de overheden, talryke bloedver- I» wantenen vrienden vormden den stoet. p..; De vier hoeken van het lykkleed werden gjj gedragen door de heeren Desmedt, lid van den provincialen raedDekeuwer eersten schepene; Deeae, oudste deradvokaten en Moral, oudste der avoués. De Zan nekin uitten, met hel floers aen den arm, omringden hunnen afgestorven hoofdman. Trommels en vanen waren met een rouwkleed bedekt t en mannetjes, door de maetschappy van Rhetorics met veel goeden smaek in rouw gekleed, droegen treurwilgtakjes en een op de welvoegelykste wyze jg andere gepaste zinnebeelden alles, in S woord, was I geschikt. rj De kerk ceremoniën, om elf ure begon ia nen, duurden tot een en half. Na het Evan- geliovan don dienst, besteeg do heer deken 35 Hoornaert den stoel der waerheid, en, met cene uitstekende welsprekendheid, die tra- k doogend omrukt, g; E„. Bril sedert 2; zondag, ja, g a hv door Gansch Veurne zucht en weent door eene diepgevoelde sniert getroffen; gansch Veurne is in verslagenheid en in rouw. Zoo herlverscheurend als onverwacht, is onze geliefde burgmeester, aen zyne teer beminde echlgenooteaen zyne kinderen, de hoop en heil zyns levens; aen blocdver- wanten en vrienden, voor de welke hy immers een steun en een troost was; aen den armen, die by zoo mild en christelyk beschermde, door de alvernielende hand des Doods, in den bloei zynerleeftyd,onme- Door rhiimalismus aengedaen bleef Mr. Z\.leeltige dagen le bed, zaterdag on maendag zelfs in den morgend, was hy veel beter; inaor, om vier ure, werdt eene geraektheid overvallen, en, voor middernacht, was hy reeds een lyk Bet is onbetwist en oubetwisbaerdat gè-' nooit sterfgeval in Veurne meer indruk ij heeft gemaekt, dal nooit overledene meer betreurt is geworden. Door zyu zacht, vriendelyk en onbaet- 'x zuchtig karakter, door zyne gestadige ge- B' lykheid van gemoed, door zyne minzame en dienstwillige beleefdheid iegens groot en klein, had Mr. Bril alle harten tot zich ge- Öfe trokken. Was hy F;”' hy was ook nen op alle wangen deed rollen, maer tevens troost, slichting en verzoening in alle harten bragt, sprak de lofrede uit van den zoo betreurden burgmeester. Het merk- waerdigste van deze redevoering was de kiessehe wyze op de welke de spreker de huisselyke en godsdienstige deugden van den overledenen deed uitschynen, en de aenkondiging, dat onze koning besloten had, Mr Bril’s verdiensten met het ecre- kruis te beloonen. Geheel de stoet, in perfekt goede orde, en een groot deel der bevolking, verge zelden hel lyk naerzyne laetste wooning. Op hel graf werden er vier redevoeringen uitgesproken door Mr. Dekeuwer, in name van den gemeenten raed door Mr. Claerc- boudt namens de avokaten en avoués door Mr Aug. Behaeghel in name der maet- schappy van Zannekin, en door Mr. den archivist,- Edmond Roose namens de bor- gery. Wy zyn gelukkig deze redevoeringen aen onze lezeren te kunnen mededeelen en tevens bedanken wy de bovengemelde heeren over hunne dienstwillige mededeel ing. Door Mr. Dekeuwer eerste schepene MM. La mort de notre respectable et bien-aimé Bougmestre vient de plonger non seulement sa respectable familie dans la plus grande nlllietion, mais encore teute ia vilJe, (lont les habilans, sans distinction de rang ut de fortune le chérissaicnt comme leur veritable père, parceque sou amé.iité, son affabililé etsonabord facile comiuandaient l'amour en meme temps que le respect. Jamais bourgmestre ne fut l’objet de plus de sympathie de la part deses adminislrés, que celui que nous venous de conduire a sa dernière demeure. Enlré dans I’adminivtration communale le 1-i Juillel 1836 en qualité de conseiller, il se fit bientót reniarquer par son zèle, soa talent el sun aptitude administrative, et s’at- tira parson caractère accommodant, I’es- time et la considération de ses collogues. Nommé éehevin par Arrété Royal du 16 novembre 18-16, il fit, dans cette année cala- initeuse el celle qui la suivit, ses preuves d'administraleur habile et prévoyant, en écarlant les troubles qui menacaient a chaque instant d’éclater par suite de la cherlé des vivres. 11 fallait, en effet, a cette époque toute la douceur el toute la prudence du défuut maintenir 1’ordre dans la ville. La conduite qn’il avail tenue dans ces deux années de erise, ne fut pas perdue de vue par ses concitoyens, el pour recompense de ses efforts il fut désigné par eux pour remplir les fonclions de Bourgmestre. Par son Arrété royal de 30 seplembre 1848, Sa Majeste daigna cxaucer le vceu des habitans en nommanl ccl homme de bien a la tele de 1'administration communale. C’est a partir de cette époque, que nous avons pu observer de prés ce dont il était capable. Avocat distingue et tres occupé, sa grande clientèle ne suffisait pas a sa vaste intelli gence; il trouvait encore du temps de reste, non seulement pour diriger les affaires de la ville a la trés grande satisfaction da pu blic, mais encore celles des hospices et du bureau de bïenfaisance. dependant, messieurs, la n'était point en core l’horizon de ses facultés inlellecltielles, il sc sentait capable de l’étendre jitsqu’aux limitesde la province, de se mouvoir dans uit cercle plus étendu que celui qui eircou- serit la ville de Furnes. Uno place de con seiller provincial devint vacante puur le canton de Furnes il remplit ce nouveau mandat avec non moins do distinction qu’il n’en mettait gérer les affaires de la ville. Maiuteuant, ober ami, si pour tant de dé- Door Mr, den avokaet Claereboudt Messieurs La Providence en frappant le coup t rible qui nous assemble autour de c fosse, nous donne hélas le Iriste ens i ment que la grandeur n’esten réa ilé qu pale ombre, lajeunevse une fleur [irinlani qui paraitel bientót tombe, et la santé nom vaiu el Irompeur. En effetcelui q nous pleurons tons en ce moment, nagnt encore grand et par les qualitésde l’aniq par la position éminente qu il ocenpait y core a la fleur de i’age plein de vie et santé, nous a élé enlevè d’une maniére daine, imprévue cl n’esl plus I! Monsieur Désikï-N.vpoleos BRIL, nacqt encetleville le 18 aoiït 1810, de pir-i appartenants a la bonne class) de la boo geoisie. Dés l’agele plusteiidre, il se disii gua, non seulement par un l'étude, mais principalement par cité de conception et une i 11 d’habitude annoncent de bons talents. Après avoir achevé ses études human taires au collége de celte ville, oil il se 1 remarquer taut par des tnceurs aussi done- que pures, que par son aptitude et son sa voir, il alia fréquenter les cours de l’uti' versilé de Gand. Ce fut Ié que se dévelop parent les dispositions naturelles de ci homme qui plus lard fut appelé a nou» gou verner tons. Dés le 4 février 1834, alors qu’il n’étai encore agé que de 23 ails, il obtint le gr ad de Docteur en droit, et le 17 avril dof* mème année, le Roi le nomina Avoué pr le tribunal de celle ville. Sa mort est pour le corps des Avoués ut perle d’autant plus douloureuse, que Mailr Bril, était non seulement un homme de ta lent et universellement estiraé mais n confrère dont chacun de nous se glorifi.nl d’etre l’ami. Jurisconsulte éminent et sage, les plus expérimentés admiraient la perspieacité de •on esprit, qui embrassail sans peiue les affaires les plus difficile» et pénélrait avec una facililé élonnante dans les dédales les plus lortueux et les plus obscurs. Sa discretion était a l’épreuve. Aussi pon- vait on saus craiute liri confier les pi i grinds secrets. Ni la surprise, ni l’intérèt, ni l’appas le plus flatleur n’étaient capable» de les lui faire dévoiler C’est pourquoi un chacun s’empressail de commettre a si-! soins ses plus chers intéréts. Le» principes de modération, de désinté- ressément et de probité, sur lesquels repose l’honneur de l’avoué, loin de lui faire dé- faut, formaient ses plus belles qualilés. Mail ce qui rélève surtoutcet homme de bien, c’e»t que, ni l’estime générale dont il était entouré. ni tons les grands avantage dont il jouissait, ni le rang social qu’il occu pait, ne l’ont jamais ébloui et n’ont, en au - cune circonstance, pn porter atleinte a sa simplicilé et a sa modestie. Oui, chers con frères, vous qui avez veen avec lui, avez vous jamais trouvé un homme plus docile, plus conciliant Vous a t-il jamais re^u d’un air hautain et dédaigneux Dès son apparition dans la vic commune, ses talents eurent trop d’éclat pour ne pas

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Het Advertentieblad (1825-1914) | 1856 | | pagina 5