VAN IJPEREN EN HET ARRONDISSEMENT. Politiek, Nieuws- Handels- en Annoncenblad. STADSNIEUWS. i Extension universitaire. Negentiende jaar. Zaterdag 28 October 1905. Nummer 42. j/ïJcctricité et quelqnes unes de ses applications A Monsieur l'Editeur du Journal dYpres Monsieur TEditeur llflBaemente^ry»i wwrep betaalbaar 3.00 fr per jaar voor dea buiten. 2 50 fr. voor stad. - Per 6 maanden 1 fr 50 - Per 3 maanden 1 fr. -- Anncmcon Irukregel- eerfiere.elhagen: 1 fr. per regel. Akkoord per jaar of per maand 5 centiemen per nummer. Afzonderlijke nummers voor artikels, enz 4 fr .M, hflW^htan van verknopingen of andere be' 15 cent per 100 ^igebertehtfl» van verknopingen of andere bekendmakingen ten bureele dezer gedrukt worden eenr .gratis ingelijfd. De annoncen voor België, ter uitzondering der beide Vlaanderen, als- Ifd» T<)0r buitenlajoü wordon -ontvangen door den Office de Publicité, Magdalonastraat, Brussel. Men wordt verzocht alle hoegenaamde artikels uiterlijk tegen VY Mag middag vn; p#ad«rteebftnd toe te zenden. Artikelen ongeteekend of persönnali teilen bevattende worden^iet opg nomen. Cours de M. PIÉRARD professenr a l'Ecole polytechnique de ïUniversité libre de Bruxelles en 6 legons avec projections lumineuses. LegonOIMANCHE 12 MOVEM3RE SALLE DE LA BOURSE rue carton. 1' Antwoord van Jean sans peur aan den laffm artikel verschenen in het Journal fipresvan zondag 22 October 1905, teu jpz'Chte van M. Maurice De 'aux. Monsieur VEdVeur, Uu courageux anonyme ayant jugé bon de me faire quelque réclame dans le papier jue vous éditez, je vous requiers d'insérer, lans votre prochain numéro, les lunrs subantes, en réponse aux plates turpitudes débitées par ce vil monsieur. «Ne croyez pas, Basile, qu'une délation fit été nécessaire pour que Devaux tirét le masque imaginaire de Jean saus Peur. II ne lui est jamais advenu d'être léch-\ de men- tir a ceux qui le questionnèrent touchant la paternité de ses articles. Sachez qu il assu- raa toujours l'intégrale responsabilité de ses écrits. Dans les vótres, Basile, il vous a semblé insufflsant d'être lécbe, vous deviez ètre ignominieux. En ce point, vous a^ez pleiuement réu si; vous serez désormais le parmgon des rhopographcs. Vous avez jugó bon de remuer le fer dans une plaie saignante encore. Vous avez noriamé feu mon Père Aussi je vous jure, Basile, sur lette chère mémoire, quo je le vengerai. En temps opportun, sera lancée par toute la ville, une brochure intitulée: Aux Hospices oü je dévoilerai d'abord, l'atti- tude de 1'Administration cléricale vis-a vis tl'un libéral, libre-penseuroü je démolirai, cnsilite quelques financiers modèles, doeu- •berts en mains, chiffres et diagrammes lappui. Puisque vous m'avez lancé le gant tüa face impollue, je le rclève fiè.ement, ltasile, vous promettant que je rirai. Mon jeune Age vous étonne, vous décon- ■0rt3, vous confit. Vous me trouvez -avancé» 1 en suis fort aise. Toutefois, apprenez vil Monsieur, que je n'en suis pas A mos débuts. E dix-neuf ans d'Ago, j'envoyais des chroni- 'luer, A l'un des plus importants journaux de trance. Ma prose que votre comateux intellect 'uge - boulevardière y fut lue, discutée, jamais refusée. Vous, Basile, je vous anéantirai; lente- "tent, méthodiquement, selon les lois d'une rifli xible logique, profltant des impulsions éhi mentes d'urie conscience droits qui veut "la Vérité, rien que la Vérité, mais toute l& Vérité. notez bien, Basile, que la sévérité de l'opinion publique ne m'effraye nullement. Je vis sans peur, mais aussi sans reproches et lejour oü j'aurai failli, oü, par inadver- tance, j'aurai commis le crime de lèse-Véri- té, je saurai tout le premier m'offrir en victime expiatoire. Oui, Basile, j'ai tout attaqué, et votre Dieu, et votre Religion, et leurs chevaliers servants. Oui, je suis l'auteur conscient de ces écrits qui vous firent reoire votre déj üuer d'Ezé- chielje n'ai ménagé personne de ceux que je savais indignes d'être ce qu'ils sont. - Vous insinuez bassement que je me - proclame le collègue de Malato. Oui, Basile, je suis le collègue du libertaire Malato, au même titre que je suis Tinfiaement petit collègu i des Anspach, des Berthelot, des Glémencèau, des Denis, des Le Daa-tec. des Lemonnier, des Margueritte, des Verhaeren, des Vernes et vingt autres la rédaction de la vaillante «Revue de la Jeunesse laïque». Ce m'est un honneur insigne de figuror en contre- bas de tels hommes, dont je ne suis point contraint de partager les opinions. Si vous, Basile, étiez un honnête Iiomme, vous seriez un collègue de presse au même titre que Malato, mais ni votre mentalité, ni votre culture, ni vos écrivasseries déouées de toute syntaxe, ne vous donnent droit a l'accès dans telle confrérie D'ailleurs, votre ignominie ssule, Basile, vous ravale au dessous du dernier des cliiens Samedi prochain si Monsieur Deweerdt me fait l'honr.eur de m'ouvrir les colonnes de son journal je vous répondrai, point par point, avec toute l'étendue que la défense de mon cas comporte et nécessite. Kn attendant, tenez pour assuré, Basile, que je me souviendrai du mot de Champfort «On ne nettoie pis les étables d'Augias avec un plumeau. No vous devant aucune salutation, Mon sieur l'Editeur, je ne vous eu présente pas. Jean sans Peur Maurice Devaux. Voici ma réponse aux deux articles, me concernant, parus dans les derniers numé- ros du Journal d' Ypres Faut-il vous prier de l'insérer Un nouveau calomniateur anonyme bien plus étranger encore aux choses du bien dire que Basile Iei' - un autre chien de presse vient d'être laché sur moi Ce jésuite de robe courte si la Pudeur permet de s'exprimer ainsi s'est torturé l'encéptaale pour en exprimer des traits d'esprit, de dé- licates ironies, exhalant par trop, pour que l'on s'y attarde, l'odeur forte des alcools bus dans les lieux qui ferment tard. Cet ignare pacant, encore qu'il soit un sardonique Vide- Bouteiiles, n'a rien trouvé de plus intelligent que de ravaler cette poléoiique des ques tions de pardessus, de corsets.... et autres ustensiles de combat!... Pauvres méoinges! Les voilé, bigrement menacées après un tel effort I II est certain quo nos lecteurs habituels, peu désireux de voir se viler ici de menues ques'ions de petites personualités, jugeraient malséant de continuer ces harpailleries, di- gnes, tout au plus, du carreau des Halles, du pavilion de la Marée ou de la rédaction du Journal d' Ypres Aussi, nous effor- cerons nous de ramenor les débats sur le terrain des idérs, sans rien trop sacrifier a la Musa imprécatoire. Sur ce, commengans. Dans un récent article, Basile Ier, nous décocha l'épithète: pornographe. Le mot est grave, gros de menaces. D'ailleurs, le soup?on seul ne serait-il pas infamant déja, s'il poir ait, ne fut-ce qu'un instant, peser sur nos jeuaes épaules? Et c'est pourquoi, la question se posant la, biülante, au point de convergence de tous les affluents de la cu- riosité, nous aurons le courage d'en causer avec la séré.iité de l'anatomiste qui, d'un scalpel audacieux. soulève les voiles mysté rieux, non de Véaus Ooiiade, mais de l'éter- nelle Isis. Naguère, On paria de pornographie, propos de l'oeuvre épique d'Emile Zola. On en a reparlé récemment, k propos d' Escal Vigor propos du Faune Mordu On en reparlera chaque fois que, pour en tirer une logon de morale humaine, un réalisme vibrant évoquera des scènes oü l'instinct de la brute primitive, oü les influences ances tries, reviennent secouer 1'nomine au plus profond de lui-même. Cet on c'était, c'est, ce sera: Basile. Toujours lui, comme partout oü se manifeste quelque laideur. Nous - dans la mesure de nos faibles moyens nous avions tenté de rendre ap parent aux yeux de tous, le danger de cette morale catholique qui n'a plus rien de celle qui disait: Aimez-vous les uns les autres Car, depuis Loyola, depuis Escobar, Sanchez et Mariana, le christianisme est mort. Les Jésuites furent ses assassins, ses fossoyeurs. lis out transmué cette religion de paix, de cbarité, d'amour, en une doctrine de haine, de persécution, (Yantiphysis. Aimez-vous les uns les autres! voici le glas funèbre de St Germain l'Auxerrois son- nant l'hallali sanguinaire de la St Bartbé- lemyl Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fit! et voila que montent dans l'acre fumée des auto-da-fé parmi les c aquements sinis- tres des chevalets et des cordages, les lamen tations dolentes de ceux qu'on brüle, ia stri- dence des cris de ceux qu'on écartêle, qu'on martyrise, les clameurs désespérées des 50 000 victimes de i'Inquisition 1 Et tout au long des siècles ces années dansl'existencede l'Humaniié - coule le sang vermeil des glorieuses viciimes, le sang de ceux qui périrent de la main des bourreaux de Loyola, pour avoir osé reyendiquer pu- bliquement le droit a la Raison. De tous ceux qui léguèrent l'histoire la noirceur de leur existence, les plus vils, sans contredit, sont ceux qui luttèrent contre la pensée, qui par leurs écrits honteux instil- lèrent la dépravation au coeur des faibles, ceux qui eurent et ont encore pour devise Abrutir pour règner. Aux lecteurs que n'effrayent point les or dures les plus incommensurabies, publiées A l'enseigne de Priape sinon de Cottyto, aux lecteurs qui ont le cerveau sufflsamment équilibré pour ne craindre aucune déviation de 1'entendement, nous recommandons la lecture des Diaconales, le livre secret des confesseurs (éiilioa de 1900). Un confé rencier, poête du plus réel talöDt, en disait ceci: Voici un livre qui contient l'examen auquel un inconnu a le droit de soumettre la vierge qui sort k peine de Tombre mater- nelle, que dis-je? la femme qui descend du lit nuptial, toute ravie encore des premiers baisers de l'amant et de l'époux. Le direc teur de conscience ajuste ses bèsicles théo- logales. I! flaire les linges souillés. II déguste les eaux de toilette. En latin, non de cui sine, mais de latrines, il pousse les diverses enquêtes dont il est contraint d'atfliger ses ouailles. Car le confesseur ne peut, sans prévarication, faillir a ces devoirs que lui impose le sacerdoce. II doit adresser a Ia jeune fil!n, a la nouvelle mariée, a la femme grosse, k Taccouchée d'üier, les questions les plus scabreuses, un interrogatoire quo n'ose- raient pas, sans d'inflnies précautions, la sage femme elle-même ou les spécialistes de Tböpital Ricord. Pour prouver k tous quo ces phrases ne sont empreintes d'aucuno exagération, nous mettons au défi le calomniateur anonyme du Journal de tiaJuire le latin ci-dessous, pris, au hasard de la page. dans c°t inquali- fiable bouquin Art. II 3. Hinc graviter peccant: 1° conjuges actum conjugalem in vase non naturali consumantes, vel inchoan- tes etiam cum intentione eum consummandi in vase naturali. 2° vir seminationem ante copulam inchoando, vel hac habita se retra- tarnen potest sese post seminationem retra- hero, non expectata seminatione mulieris, quia haec non est ad generationem necessa- ria. Quod si intendens legitime congredi, ante congressum extra vas practer intentio- nem seminet ob senium vel uxoris indisposi- tionem, non peccat, quia hoc ex corruptae naturae festinatione provenit. Etc.... Allons, courageux Basiles, i'heure a sonné de vous montrer vaillants. Oü est le por nographe? Serait-ce celui qui signalait ces immondices k Tattention des pèr.*s de familie ou celui qui écrivit: Quid, si vir intromit- tat membrum in os feminae, vel in vas prae- posterum, non animo ibi consummandi vel tangat membro superflciem illius vasis (Sanchez, Livre IX de matrimonio)?? A vous la parole, Basile Ier, voilé des écrits des vótres. Si vous n" voulez passer ni pour un renégat, un lache ou un diffamateur: tra- duisez. Serait-ce également de la pornographie, ce que nous écrivions, il y a tantöt trois mois, a propos de Tiuauguration du Pilori de Notre-Dame article qui, pour des rai- sons d'ordie materiel ne fut point publié Jugez en par l'extrait que voici et comparez avec ce qui précède des Diaconales ou de Stnchez. pour etigmatiser pleinement Tim- mense cocasserie de la fête du 7 Aoüt, point ne suffït d'avoP montré le décor bariolé des étoftes opulentes: dalmatiques, chasubles, rochets purpurins, surplis neigeux, mitres et crosses étincelantesl'iosobnt cor tège de ce carnaval de Tabrutissement. II importe surtout de faire ressortir le caractère même du culte de Thymen imper- foré, de montrer l'antiquité, Tuuiversalité, du myihe de la vierge-mere. Le dieu né d'une vierge, est uue d s plus immémoriales sollis.s dont se glorifie Tbumanilé. Dès les temps les plus reculés, les peuplaoes sauvages ou civilisées sa sont complues a donner aux êoes divms, qu'eiles imaginent, aux sauvturs en déplac ment, cette gécération insexuelle que contredisent yiewHSfi I E T W E K BI D hondo, antfiquam pü^hahïtinc

HISTORISCHE KRANTEN

Het weekblad van Ijperen (1886-1906) | 1905 | | pagina 1