Bandels» Nijverheidskamer
C. S. Y. II Stade Kortrijk
Ci S. Y, - II - Stade Courtrai
Les Elapes vers la Conférence
9e Jaar, N° 40 - 12 Januari 1929
9e Année, N° 40 - 12 Janvier 1929
Avis trés important
Zeer belangrijk bericht
Handelsfoor van 1929
-- Weekblad -
toot bet Arrondissement Yper
Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
Nous avons re^ule télégramme suivant
de Béthune, 7-1-1929
Qu'on se le dise
We ontvingen volgend telegram uit
Béthune, 7-1-1929
Dienvolgens wordt de vergadering van
de Federatie der Geteisterden ver
schoven tot den 2" Zondag van Februari.
Elk zegge het voort
Zondag 13 Januari 1929
om 2 y2 uur namiddag
in het Hötel du Sultan Groote Markt
Vergadering der Deelnemers
DAGORDE
Inlichtingen en inschrijving.
du Ministre des Finances, u 12 Novembre 1928.
HET
YPERSCHE
hmr Vefeenlglng der Getelstarden,
émr fpersctie Club», eoz.
LA REGION
D'YPRES
Organe de {'Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
Beheer, Opstel tii A i nkonaigtngen 15, Boterstraat, 15, Yper
Abonnement 16 tr. 00 per jaar Buitenland 32 Ir.
Men Hun tmthrijien in alle Belgische potikcn'oren
30 ct. het nummer
Naamlooae artikels geweigerd
Redaction, Administration et Publicité 15, rue au Beurre, Ypre.
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On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
30 ct. Ie numéro
Les articles non signés sent re/usés
Impossibilité matérielle être Ypres
Dimanche regrets et excuses lettre suit.
HOEBEKE.
Par conséquent la réunion de la Fé-
dération des Sinistrés sera reportée au
deuxième Dimanche de Février.
Volstrekte onmogelijkheid Zondag te
Yper te zijn spijt en verontschuldigingen
brief volgt. HOEBEKE.
YPER
aan de
FOOTBALL
Op Zondaar 13 Januari 1929
Op het Stadium, Augustinestraat
GROOTE FOOYSALLSSIATCH
Om 2 ure namiddag
Inkomprijs 2.5o fr.
Le Dimanche 13 Janvier 1929
Au Stade, rue des Augustins
Grand Match de Football
A 2 heures de relevée
Entrée 2 fr. 5o.
Nous avons publié en son temps l'ordre du
jour votéparl'Association Libérale de 1'Arron
dissement d'Ypres et envoyé a tous It s manda-
taires libéraux du Sénat et de la Chambre.
Voici la réponse que M. Paul Emike Janson,
Ministre de la Justice, a reque de M. le Baron
Houtart, Ministre des Finances
Cabinet Bruxelles,
N° 1620
Mon cher Collègue,
J'ai l'honneur de vous accuser réception
de l'ordre du jour voté par l'Association
Libérale de 1'Arrondissement d'if pres, et
dont le texte était annexé a votre lettre du
3i octobre dernier.
Les voeux exprimés dans eet ordre du jour
me paraissent procéder d'une opinion, trés
répandue certes, mais complètement erro-
née le droit des sinistrés sur les versements
effectués par l'Allemagne
Le droit a la réparation des dommages
causés par la guerre est inscrit dans diver-
ses lois votées par le Parlement en faveur
des sir.istrés. En vertu de ces dispositions
législatives, les sinistiés sont done créan
ciers de l'Etat Beige, mais ils n'acquièrent
aucun droit dans les indemnités versées par
l'Allemagne. La dette de l'Etat Beige envei s
eux subsiste d'ailleurs, même en l'absence
de tout versement allemand.
Par contre, le Traité de Versailles ir.stitue
l'Etat beige créancier de l'Etat allemand au
titre des réparations les versements alle-
mands sont destinés, non a dédommager 1- s
sinistrés, mais bien a compenser en tout ou
en partie les dépenses effectuées par
l'Etat pour la réparation des dommages
causés a ses nationaux.
Veuillez agréer, mon cher Collègue, l'ex-
pression de mes sentiments tout dévoués.
(signé) HOUTART.
La lettre de M. le Baron Houtart rtconnait
que les versements allemands sont destinés a
compenser en tout ou en partie les
dépenses effectuées par l'Etat beige pour la
réparation des dommages causés par la guerre.
Elle confirme en outre que de par les diverses
lois votées par le Parlement les régions
dévastées ont droit a la restauration intégrale.
Or, la restauration de l'outillage économi-
que de notre pays dévasté n'a presque pas
encore été entamée. Jusqu'ici, rien ou presque
rien n'a été refait. Nous avons done, nous
semble-t-il, le droit d'exiger de l'Etat beige
une priorité pour l'afifectation des sommes qui
lui reviendront de par les versements alle
mands. Qu'on nous rende justice au plus vite,
car voila dix ans que notre population attend.
Le Times du 4 Janvier 1929 définit
comme suit la tache des experts a la prochaine
Conférence Leur première tache sera de
décider quelle somme l'Allemagne pourrait
payer sans condition sous les garanties procu-
rées par les clauses du transfert du plan
Dawes et le montant des contributions desti-
nées a la reconstruction des régions franqaises
dévastées sera l'un des principaux points A
déterminer
C'est l'angle sous lequel le problème devra
être examiné Voir ce que l'Allemagne peut
payer pour remettre en état le pays franqais
dévasté et aussi le pays beige dévasté,
évidemment.
Or, nous venons de prendre connaissance
du rapport de M. Parker Gilbert, Agent
Général des Réparations. Ce rapport conclut
que l'Allemagne est a même d'effectuer le
paiement des sommes telles qu'elles sont
fixées par le plan Dawes. II est vrai que la
presse allemande s'agite et s'mdigne. C'est la
son röle, quitte a devoir accepter la décision
que prendra la Conférence. Après le rapport
de M. Parker Gilbert, cette décision s'indi-
que L'Allemagne est a même de payer et elle
paiera la France ct la Belgique recevront
les sommes nécessaires a leur restauration»
La France rendra a son pays dévasté son
outillage détruit. La Belgique remettra notre
region dévastée dans la situation de 1914.
Nieuport verra son havre rétabli avec une.
célérité comparable a ctlle qu'on a mise a,
fai e les nouveaux ports d'Anvers et d'Os-
tende. Le Ministre de la Justice aura a sa
disposition les moyei s nécessaires pour mettre
fin a l'inique illégalité de Lede et rendra sa vie
a Messines la paria. Un crédit unique et suffi-
sant, une adjudication unique,- rei.dront pour
ig3o, a notre ville d'Ypres, son antique vote,
d'eau. Passint l'éponge sur un passé de dc u-
leur et de sacrifices, la nation rendra aussi a
Ypres ses autn s moyens de sulsistar.ee
d'avant-guerre
On a dit et répété que l'occupation rhénar.e
servait de gage au problème de la restauration.
Notre future garnison, par sa garde du Rbin,
nous garantie notre restauration intégrale.
Mais en attendant que celle ci soit obtenue,
et que l'occupation prenne fin, il nous tar le
de revoir ici notre bataillon qui vagabonde
toujours d'une résidence provisoi.e a l'autre.
C'est avec bonheur que nous le recevrons
avec tous Ls honneurs qu'il mérite et que
nous montrerons a la patrie que le patriotisme
et l'hospitalité légendaires d'Ypres n'ont pas
été détruits par la guerre...
Terminer par une conference la question
des leparations, ce sera faire de bonne beso
gne en politique extérieure.
Rendre au pays sacrifié ses moyens de pro
duction et de subsistance, tels qu'il les possé-
dait en 1914» -te sera faire la meilleure des -
politiques intérieures. Cette- politique vaut
l'autre.