Groote KARNAVALSTOET
Grand Cortèp Carnavalesque
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9e Jaar, N° 42 - 26 Januari 1929
9e Année, N° 42 - 26 Janvier 1929
Op Zondag 10 Februari 1929
Le Dimanche 10 Février 1929
Pour Messines fa Paria
- Weekblad -
root bet Arrondissement Yper
Journal hebdomadaire
de I'Arrondissement d'Ypres
STAL) ÏTJR EFt
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VILtJLE D'YFJFtES
6000 Fr. de Primes en espèces
YPERSCHE
4mr Vwraenlging der Ge teisterden.
Aar Tpersche Clubs, enz.
LA REGION
D'YPRES
Organe de l'Association des Sinistrés»
des Clubs Yprois, etc.
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Yper, waar de inschrijvingen ontvangen worden tot 2 Februari.
a 2 heures
Demandez conditions HOTEL DU NORD rue de la
Gare, Ypres, oü les inscriptions sont regues jusqu'au 2 Février.
Onder de reeds ingeschreven groepen bemerken wij i° De wel
bekende maatschappij «De Vischmijnvriendenvan Oostende
bestaande uita) de accordeonnisten (muziek) b) de looze vis-
schertjes (zangersj c) de vischmijnvrienden (dans).
2° Le Cercle Carnavalesque Les Infatigables d'Ath die
de Gouden Vlinders zal verbeelden.
3° Twee machtige groepen uit Kortrijk, enz., enz.
Parmi les groupes déja inscrits nous remarquons: i° La grande
société De Vischmijnvtienden d'Ostende, se composant de
a) La musique des accordéonnistes b) Les fins pêcheurs (chant)
et c) Les amis de ia minque (danse).
2® Le Cercle Carnavalesque Les Infatigables d'Ath quit
forme le groupe des Papillons d'Or
3° Deux grapds groupes de Courtrai, etc., etc.
L'inique illégalité de Lede
C'est a M. Paul-Emile Janson, Ministre de
la Justice, que nous nous adressons, a M.
Janson, dont le nom, pour plus d'une généra
tion, est synonyme de droit et de justice.
En igig, les administrateurs de l'Institution
Royale de Messines ont eu a parer au plus
pressé. Messines n'étant que chaos, il a bien
fallu adopter une solution provisoire et c'est
ainsi que l'Institution fuc transportée a Lede.
C'était non seulement excusable, mais c'était
logique.
Mais a mesure que le pays dévasté pansait
ses blessures et que Messines renaissait de
ses cendres, l'Institution Ruyale scmblait se
croire autorisée a s'installer définitivement a
Lele. Ilse ciéai: ec se développaic ainsi une
injustice, une illégalité, qui chaque jour allait
devenir plus criante
Une illégalité inique Une violation des
décrets impériaux et royaux que la guerre n'a
pas détruits et que 1'Administration devrait
être la première a respecter, car, si la Gom
mission est chargéed'administrer 1'Institution,
elle n'a pas le droit d'en disposer a son gré
ou d'en violer les statuts.
Pour éclairer votre religion, M. le Ministre,
voici d'abord les décrets c:éant l'Institution
dans l'ancienne Abbaye de Messines et en-
suite ceux qui furent pris sous les divers
régimes successifs, confirmant son existence.
i° Edit de l'Impératrice Marie-Thérèse
Marie-Thérèse,
paria grace de Dieu, Impératrice Douairière
des Romains, Reine de Hongrie, de Bohème,
de Dalmatie, de Croatie, d'Esclavonie, de
Galicz, de Lodomerie, etc.
Archiduchesse d'Autriche, Duchesse de
Bourgogne, de Lothier, de Brabant, de Lim
bourg, de Luxembourg, de Gueldres, de
Milan, de Styrie, de Carinthie, de Carniole,
de Mantoue, de Parme et Plaisance, de
Guastalle, de Wirtemberg, de la Haute et
Basse Silésie, d'Osviecz et Zator, etc.
Grande Princesse de Transilvanie, Prir-
cesse de Souabe, Marquise du St Empire
Romain, de Bourgovie, de Moravie, de la
Haute et Basse Lusace, Comtesse de Habs-
bourg, de Flandres, d'Artois, de Tirol, de
Hainaut, de Namur, deFerrete,de Frybourg,
de Gorice et de Gradisca,
Landtgrave d'Alsace, Dame de la Marche
d'Esclavonie, du Port-Naon, de Salins et de
Malines,
Duchesse de Lorraine et de Bar, Grande-
Duchesse de Toscane.
A tous ceux qui ces présentes verront, Sa rut.
Voulant faire ressentir a toutes les classes
de Nos sujets nécessiteux, les effets de Notre
attention particulière a chercher les moicns
de soulager leur sort, et faisant attention a ce
que, dans N'os Provinces Bclgiques, la Cha-
rité de Nos sujets a pourvu par plusieurs fon-
dations aux srcaurs des piuvres de condition
civile, tandis qu'il n'y existe que peu ou point
d'établissemens pour ceux qui sont de con
dition militaire, si l'on en excepte les soldats
invalides
Nous avons résolu de faire une fondation
permanente pour les enfans et veuves de sol
dats de Nos troupes.
Et comme l'Abbaye de Messines, en Notre
Province et Comté de Flandres, fondée par
Nos prédécesseurs, ne scauroit subsister dans
sa forme actuelle, Nous avons jugé qu'il étoir
convenable, pour conserver, autant que faire
se peut, cette Fondation Religieuse, et la
rendre en même temps également utile a la
Religion et a l'Etat, de la faire servir a l'oeuvfe
pie, que Nous Nous proposons, par un chani-
gement dans les voeux, la règle et les occupa
tions des Religieuses
A cet effet, Nous avons, de l'avis de Notre
trés cher ettrèsaimé Beaufrère et Cousin, le
Sé énissime Due Charles-Alexandre de Lor
raine et de Bar, Administrateur de la Grande
Maitrise de Prusse, Grand Vaitre de 1'Ordre
Teutonique en Allemagne et en Italic, Notre
Lieutenant Gouverneur et Capitaine Général
des Pays-Bas, et ouï Notre Chancelier de
Cour et d'Etat,
établi et igé, établissons et érigeons d per-
pétuilé, par les présentes, dans l'Abbaye de
Messines, en Notre dite Province de Flandres,
une fondation pour It s, enfans et pour les
veuves de soldats de Nos troupes, dans la
forme et man ères suivantes
(Suit uii règlernent en 35 articles, relatif a
l'admission et a l'é lucation des enfants de
soldats, a 1'Administration et la Direction de
l'Ftablissement, et au s_cours qui pourra
être accordé aux veuves dans certaines con
ditions).
Voulons que les présentes soient enre-
gistrées et entérinées en Notre Conseil des
Finances, en Notre Chambre des Comptes,
et ailleurs oü il pourra appartenir, dans l'an
de leur date, et qu'au surplus elles soient
présentées dars le mème terme a Notre Con-
seiller fiscal en Flandres
Chargeons Son Altesse Royale, et donnons
en mandement a hos trés chers, cheis et
féaux, ceux de Notre Conseil d'Etat, Chef et
Présidens et gens de Nos Privé et Grand
Conseils, Présidens et gens de Notre Conseil
en Flandres, et a tous autres Nos Officiers
Justiciers et sujets que ce peut toucher et re-
garder, de faire et laisser pleinement, paisv
blement et perpé'uellement jouir cette fonda-
