10e Jaar, N° 1- 13 April 1929
10« Année, N° 1 - 13Avril 1929
et le Bitter Zigomar
- Weekblad
rtKtr bet Arrondissement 'per
journal hebuomadaire
de i'Arrondissement d Ypres
Federatie der Gefeisterden
van hat Arrondissement Yper
6) Wenschen voor de dagorde der aanstaan
de vergadering.
Federation des Sinistrés
de l'Arrondissement d'Ypres
6) Vceux a mettre d l'ordre du jour de la
prochaine séance.
Le Ro^a! ^mer
INotre bataillon
Ons Bataljon
HÉT
YPERSCHE
Vweewglng fier C* -*»t«r«aen
dtar Clubs, as
LA REGION
D'YPRES
Beheer, Opsiel er Attnk mdigtngen 15. Baterstraat, 15, Yper
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Men Baa >r!jv-n in alle Belgischs pos- n ■oren
30 ct. het nummer
tmlo-ar ij iiMe.it -weigert!
irgirne de 1'Aaaociation des Sinistré»,
de» Club» Yprois, etc.
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Rédactton, Administration et Publlcité 15, rue au Beurre, Ypres
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On gent s'abonner dans tons les bureaux de poste Beiges
30 ct. Ie numéro
Les articles non slgnés sent refuses
Ik kan de bestuurlijke scheiding
noch begrijpen, noch goedkeuren. En
verder, als Belg, als Vlaming, als Kris
ten, zou ik mij niet kunnen vergeven
mij van mijn Koning te scheiden.
HUGO VERRIEST.
De aanstaande maandelijksche verga
dering van de Afgevaardigden der Bonden
van geteisterden - al plaats hebben op Zondag
14n April 1929, te 14 1/2 uur zeer stipt,
in het Hotel Continental Statieplaats, te
YPER.
DAGORDE
1) Overzicht van den toestand.
2) De kwestie der interesten.
3) Het laatste ministerieel verhoor.
4) Het vernielen der onderstanden.
5) Mededeelingen.
Al onze bonden en samenwerkende vennoot
schappen en al onze gemeente - overheden
worden dringend verzocht afgevaardigden
naar de vergadering te zenden. Ingang vrij
aan alle geteisterden.
La prochaine reunion mensuelie des
Délégués des clubs de sinistrés aura lieu le
Dimanche J 4 Avril 1929, a 14 1/2 heures
trés précises, a 1' Hotel Continental Place
de la Gare, YPRES.
ORDRE DU JOUR
1) Examen de la situation.
2) La question des intéréts.
3) La dernière entrevue ministérielle.
4) La demolition des ahris.
5) Communications
Toutes nos associations et nos cooperatives
et toutes les autorités communales sont in-
stamment priées d'envoyer leurs délégués a
laréunion. Tous les sinistrés sont admis.
De Voorzitter, - Le Président,
Arth. BUT AYE, av., Ypres.
ont toujours
et resten! les meilleurs
dies APÉHiTlFS i
(Suite)
2°) Le second motif que le Ministère de la
Défense Nationale fait valoir pour nous refu
ser le bataillon n'est pas plus fort que le
premier. II consiste a dire que l'établissement
a Ypres d'un bataillon d'infanterie obligerait
l'Etat a des frais énormes pour l'acquisition
des champs d'exercice et de manoeuvres.
Cet- énoncé plongera tous les Yprois tous
les habitants de 1'arrondissement d'Ypres,
et tout ce que la Belgique comptait d'officiers
avant-guerre, dans un profond ébahissement.
Comment est-il possible, se demanderont-ils,
que les bureaux envoient a leur chef, le
Ministre responsable, les rapports aussi
saugrenus
Est-ce que ces Bureaux ignoreraient done
qu'Ypres avait jadis tout un régiment de
guides, l'Ecole d'équitation et un bataillon
d'infanterie Ont-ils oublié que depuis le
départ du régiment de guides, et jusqu'en
1914, la garnison d'Ypres comptait l'Ecole
d'Equitation, un bataillon d'infanterie, et une
Ecole régimentaire
Et puisque ce régiment de cavalerie, cette
Ecole d'Equitation, ce bataillon, cette Ecole
régimentaire, trouvaient tous a Ypres l'espace
nécessaire pour toutes leurs manoeuvres et
tous leurs exercices, comment peut il se faire
que tout cet espace soit devenu tout-a coup
insuffisant pour un simple bataillon seul, pour
une garnison réduite au tiers
Est ce que par hasard la plaine de l'Espla-
nade et l'immense plaine d'Amour n'existe-
raient plus Nos alliés en auraient-ils fait du
Holy ground
Certes, nous ne devrions pas nous atten
dre, de la part des bureaux ministériels, a des
objections pareilles. Mais, par contre, puis-
qu'on nous les fait, puisqu'on en fait des
rapports oü c'est rédigé en noir sur blanc,
soyons heureux. Cela prouve, en effet, que
les h utes sphères de l'administration mili
taire n'ont pas de motif du tout pour nous
refuser le retour de notre garnison, retour
qui nous a été garanti afin que nous retour
nions ici nous mèmes
Nous voici rentrés a Ypres, nous Nous
attendons notre bataillon.
3") II existe enfin un dernier motif mis en
avant pour chercher a expliquer pourquoi on
nenous a pas encore rendu notre bataillon. Si
on l'avait énoncé en tout premier lieu et seul,
nous aurions été, pauvres pékins que nous
sommes, assez enclins a croire que ce motif
était peut être bien un de ceux devant lesquels
on peut s'incliner. Mais puisqu'on l'invoque
pour consolider les deux premiers que nous
avons déja examinés, c'est qu'on reconnait
que si ce motif a l'air d'être quelque chose,
au fond il n'est rien du tout.
On nous dit L'instruction militaire de la
troupe s'oppose a ce que l'on fractionne les
régimentset que l'on éparpille les bataiïlons.
Cet argument, émis par des specialistes en
matière militaire, est sans portée ici.
Notre bataillon d'Ypres a-t-il fait en 1914
plus triste figure a la guerre que les autres
bataiïlons du 3e de ligne, et ce 3e de ligne lui-
même était-il moins manoeuvrier que les
autrts regiments Non, n'est-ce pas Et bien
alors
Mais pendant les 12 mois que les recrues
sont a la caserne du régiment, ce qu'on leur
y enseigne ce sont les corvées et les cérémo
nies, l'école de peloton, de compagnie, de
bataillon, les exercices de tirailleurs, etc Les
manoeuvres de régiments se font "au camp.
Les exercices de régiments n'ont d'utilité que
pour le cadre, et on voit que dans les garni-
sons ces exercices se font au cordeau.
Avee des effectifs trés peu fourn s, comme
sont les nótres maintenaut, on ne saura plus
faire autrement.
Les nécessités de l'instruction de la troupe
ne s'opposent done pas au détachement d'un
bataillon.
Cependant nous reconnaissons volontiers
que c'est une géne pour le colonel, qui n'a
pas a toute heure tous ses officiers sous la
main, et que pour l'administiatiun Je l'armée
il y aurait un sérieux inconvénient a ad-
mettre comme régie le fractionnement des régi-
ments. Mais que, dans l'armée, il existe un
régiment qui, pour des motifs supérieurs, ait un
de ses bataiïlons détachés dans une garnison
a part, ce fait isolé ne saurait avoir la moindre
influence sur la valeur de ce régiment.
Nous avons vu les seüls arguments que l'on
oppose a nos revendications Yproises. Tout
homme de bons sens dira qu'ils ne sont pas
sérieux, et qu'il y a autre chose...
Oui, il y a autre chose...
Ce qu'il y a, c'est de la bonne volonté. On
ne veut pas... parce qu'on ne veut pas.
Nous allons maintenant voir les raisons
pour lesquelles il est necessaire que notre
bataillon nous revienne. Et apiès cet exposé
de la question nous comptons sur 1'impartia-
lité et l'indépendance bien connues de M. le
Comte de Broqueville, le ministre de la dé
fense nationale. La suite au prochain numéro
(Vervolg)
2') De tweede reden, door het Ministerie van
Landsverdediging aangehaald om ons het bataljon
te weigeren, is niet sterker dan de eerste. Zij
bestaat in het zeggen dat de inrichting te Yper
van een bataljon voetvolk den Staat tot overgroote
uitgaven zou verplichten voor het aankoopen van
oefenings en manoeuvreterreinen.
Deze bewering zal alle Yperlingen, al de in
woners van het arrondissement Yper en al waf
België vóór den oorlog telde als officier-en, met