Crédit a l'Industrie
Krediet aa«de Nijverheid
Banqne Nationale de Belgiqne
Nationale Bank van België
10e .Taar N°3-27 April 1929
10e Année, (SI0 3 - 27 Avril 1929
Ons Bataljon
Weekblad
bet Arrondissement Ype?
journal nebd< >madaire
de i Arrondissement d Ypres
Fragment uit de kindercantate
De Wereld in
Schuldbrieven van het Nationale Vennootschap voor
INotre bataillon
'•«gMMsaaEBwacatawJBPMiiy'a
YPERSCHE
émr V«w>®«e:n lollig der Cïeteixsierden.
<Nsr ^5*ar»cii«> Club», ettz.
Beheer, Ipsitl tr A nkondigtngen 15, Boter straat, 15, Yper
■ine ent 16 tr. 00 per jaar Buitenland 32 fr.
Hen <m nuehrtffen in alle Belgische xostke.ntoren
30 ct. het nummer
mtnloore artikels gewetgcre
LA REGION
D'YPRES
<iï«.r»© de l'Associ- des Simstrés,
des Clubs Vprois, etc.
Rédacüor Administration et Publicité 15, rue au Beur re, Ypr-.
Al onnemeat 16 ft 00 par an Etranger 32 fr.
On peat s'abonner dans toas les bureaux de poste Beiges
30 ci. Ie numéro
Les articles non signes sont refuses
Julius De Geyter Peter Benoit
Thuis in bloemenpotjes lei
Moeder zaadjes in den Mei.
Wij zagen ze kiemen, wij za^en ze schieten.
Dan mochten wij, met eigen hand,
Water gieten op elke plant,
Watertje, watertje gieten.
Watertje, watertje gieten.
Moeders hofje, hoe praalt het thans
Moeders hofje hoe oraalt het thans
Met bloemen in vollen glans
Met bloemen in voilen glans
Moeders hofje, hoe praalt het thans,
Met bloemen, bloemen in vollen glans
Wat kleuren I Wat geuren
Wat kleuren Wat geuren
Obligations de la Société Nationale de
échéaut le 15 Mai 19.^9
Les porteurs de ces obligations peu^ent
se présenter immédiatement a la Banque
Nationale pour le renouvellement sans
aucun frais de leurs titres. Le dernier coupon
des obligations anciennes a l'échéance du
i5 Mai 1929, leur sera payé d'avance jusqu'a
concurrence de 1000 fr. en coupons.
uitkeerbaar den 15 Mei 1929
De dragers van die schuldbrieven mogen
zich onmiddellijk ter Nationale Bank
aanbieden, voor de vernieuwing, zonder
onkosten, van hunne titels. De laatste koepon
van de uitkeerbare schuldbrieven op i5 Mei
1929, zal hun op voorhand uitbetaald zijn,
tot beloop eener som van 1.000 fr. in koepons.
H E B I C II T
De Burgemeester heeft de eer zijne onder-
hoorigen te laten kennen dat er kostelooze
zittingen van pokinentiog en herinenting
zullen gehouden worden in eene der beneden
zalen van 't Stadhuis, te weten Donderdag 2,
Vrijdag 3 en Zaterdag 4. Mei K)2g, telkens
van 17 tot 19 ure.
Hij raadt de inenting ten zeerste aan, aan
de volwassenen, alsook aan de ouders voor
hunne kinderen.
Yper, den 20 April 1929.
De Burgemeester, H. SOBRY.
(Suite)
II serait difficile de nous contester que
l'esprit des troupes dans les petites villes de
garnison ne soit meilleur a tous les points de
vue que dans les grandes villes. Les jeunes
gens, que l'on arrache brusquement a leur
milieu pour les jeter dans la fournaise de la
capitale ou des grands centres, n'y trouvent
pas précisément le milieu le plus favorable a
leur formation morale Les chefs leur appren
dront, il est vrai, le maniement des armes et
les mouvements d'ensemble. mais pour le
surplus les recrues ont a se débrouiller seuls,
sans protection comme sans surveillance, au
milieu de distractions de toutes sortes et le
plus souvent fort peu recommandables. C'est
de cette situation qu'est né le plus sérieux
reproche que les parents, les mères surtout,
ont a formuler contre la vie de garnison. Ce
reproche est peu, ou pas, fondé quand il s'agit
de garnisons des petites villes. Les soldats
n'y sont pas perdus dans la masse, la surveil
lance y est possible, et sous tous les rapports
les parents en général sont plu stranquilles Tout
est beaucoup mieux pour l'instruction, pour les
soldats, pour les parents, pour le bon renom
et la popularité de l'armée. On dirait vraiment
qu'en haut lieu militaire tout cela ne compte
pas. Une seule considéi ation y prévaut
rester dans les centres oü la vie est, pour les
grands chefs, plus agréable et plus libre. Les
arguments de concentration, d'instruction, de
stratégie, d'administration ne sont souvent
que des prétextes. Au moins, nous avons vu
qu'il en est ainsi en ce qui concerne les argu
ments invoqués contre le retour de notre
bataillon a Ypres.
N'est-elle pas bien souvent baroque la
situation qui résulte ici de l'absence de toute
garnison Après la capitale, c'est Ypres qui
a l'honneur de recevoir le plus grand nombre
de personnages étrangers auxquels les hon
neurs doivent être rendus. II faut alors, a
grands frais, faire appel aux garnisons de
Bruges, Ostende ou Gand, et en faire venir
un bataillon par train spécial Pourquoi ne
pas avoir ce bataillon sur place Ou bien,
si ce bataillon n'arrive pas, on doit faire appel
a la bonne obligeance de notre corps de pom
piers volontaires. Et l'on a vu deux princes
héritiers, accompagnés de généraux et mème
d'un maréchal de France, s'il vous plait
passer gravement en revue nos 40 pompiers
armés. Est-ce que le prestige de la Belgique
y a gagné II nous a semblé au contraire que
ces hauts personnages princiers et militaires
avaient toutes les peines du monde a se rete-
nir et a ne pas pouffer de rire Quant a nos
braves pompiers, ils se prètent de bonne
grace a toutes les corvees qui leur sont
demandées dans l'intérèt de la ville, mais in
petto beaucoup d'entre eux préfèreraient
rester a leur besogne et ne manquent pas de
se dire avec raison qu'ils font la un
métier qui n'est en somme pas le leur.
D'ailleurs notre Caserne d'Infanterie n'est-
elle pas toujours la a attendre ses hötes
Certes, elle attend aussi sa toiture définitive,
et ce manque de toiture suffisante l'a rendue
provisoirement fort humide. Mais cela ue
coüterait pas énormément de la couv ir d'ar-
doises comme avant-guerre, quelques certaines
de mille francs a peine. L'assêcner par le
système Knapen sera une chose - api le et sine.
L'humidité de la caserne ne remonte pas du
sol. mais provient uniquement de la défectuo-
sité de la toiture. Si au contraire on envoyait
notre bataillon a Ostende, on devrait d'abord
lui construire la bas une toute nouvelle ca
serne qui devrait être un monument, et qui
coüierait un bon nombre de millions 1 Quel
gaspdlage d'argent pour aboutir a une solu
tion injuste La vue du délabrement lamen
table oil le gouvernement laisse un beau
monument comme notre caserne est une honte
pour la Belgique, et suscite parmi les milliers
de touristes étrangers qui nous visitent
chaque année des réflexions qui ne font pas
honneur a notre patrie.
Est il prudent d'ailleurs de laisser ainsi
toute notre frontière ouverte sans aucune
possibilité de défense, alors que de l'autre
cöié existe une des populations ouvrières les
plus denses et les plus remuantes de l'Europe?
Jusqu'ici la gendarmerie en a imposé par sa
présence, mais elle serait insuffisante le jour
oü elle devrait réellement intervenir. Si elle
doit continuer a se montrer seule sans être
aucunément appuyée par un corps de troupe
quelconque (la garnison la plus proche éiant
distante de 65 kilom.), une rencontre surgira
inévitablement l'un jour ou l'autre, et alors 011
regrettera trop tard eet étrange aveuglement
qui a fait abandonner sans protection toute
une grande partie du pays.
Ypres continuera done sans cesse a récla-
mer sa garnison. Elle a pour elle le droit et le
bon sens. Les prétextes invoqués contre elle
ne tiennent pas debout. II est certain qu'elle
fïnira par vaincre les mauvaises volontés et
par obtenir justice. UN PEKIN.
(Vervolg)
Het zou moeilijk zijn te betwisten dat onder
alle opzichten, de geest der troepen niet beter is
in de kleine garnizoensteden dan in de groote
steden. De jongelingen, die men plotselings uit
hun midden rukt om ze in het gewoel van de
hoofdstad of andere groote centers te werpen, vin
den er juist het gepaste en het meest voordeelige
midden voor hun morale vorming niet. De Over
sten leeren hen weliswaar, de hanteering der