Chronique Financière
HET YPERSCHE
ont ioujoups été
et pBsfenJ les melHsurs
des APÉRITIFS
Ypersche Voetbalkroniek
LEE ST VERSPREIDT
Décidément le marché veut décourager la
clientèle et devant la baisse qui ravale les
cours chaque jour davantage que faut il
penser
Je n'ai jamais affiché un optimisme béat
indéterminé et genéral. Bien au contraire Si
d'une part, j'ai et je conserve, pour des motifs
précis,une foi inéoranlable dans les destinées
certainement trés bonnes de la Colonie, tous
mes lecteurs savent que je suis loin de partager
les mêmes pensées en ce qui concerne la
prospérité de la Belgique et ae l'Europe.
J'ai conseillé sans arrêt depuis des mois et
des mois, la vente de tout ce qui est représen-
tatif de nos industries. J'ai commencé l'an
dernier a conseiller la vente des Textiles
ensuite j'ai conseillé la vente de tout ce qui
est titre de second rang 'dans les valeurs d'é-
lectricité puis les valeurs Métallurgiqueset
depuis quelque temps, après les avoir con-
seiilées aux bas cours, j'insiste sur la nécessité
de sortir des valeurs de Charbonnages. On
remarquera que tout cela se tient parfTtement.
Et je conserve tout mon optimisme en ce
.qui a trait aux Valeurs Coloniales. Si la crise
éclate chez nous, elle ne peut influencer en
rien nos excellentes encreprises Congolaises et
je vise celles dont j'ai fait a tous moments un
choix trés précis.
II est de notoriété publique que les affaires
congolaises marchent bien, et ce n'est pas
paree que quelques valeurs doivent disparaitre
que toutes les autres doivent tomber. Le
public, disent les geus les mieux informés, ne
fait aucune discrimination et cette ignorance
fait un tort considerable a l'appreciation
portée sur la richesse de notre cqlonie.
Ce n'est pas non plus paree que certaines
valeurs a perspectives trés éioignées, telles la
Minière Lacs, tomoent sans arrêt que les
autres valeurs doivent subir ie mème sort.
Faisons une petite comparaison qui doit ouvrir
les yeux des personnes les moins imtiees la
Bourse capitalise la Minière Lacs a un milliard
cinq cents millions son bér.éfïce est de
4.500.000 frs net elie capitalise la Kasaï a
moins de trois cents millions et le bénéfice net
est de xo.800.000 frs. L'une et l'autre 11e
donnent pas de revenu. Devant des chiffres
comme ceux-ci, que faut il conclure U11
eniant apercevra clairement qu'on lait des
folies et que ceux qui se laLsent entrainer par
les folies, commettent des actes irréparables.
Cela est l'évidence même.
Jecrois utile de signaler que la mauvaise
humeur de la bourse de Biuxelles qui dépasse
tous les records, découle en partie du fait
qu'un gros organisme bancaire concentre tous
les ordres de ces filiales. A mon avis, on fait
beaucoup de bruit pour rien. Les compen
sations existent depuis longtemps, et cette
tendance trouve sa justification dans un désir
d'économie qu'on ne peut critiquer. Cette
mesure fera certes du tort aux teneurs de
marché et les cours seront mieux réglés a ce
point de vue, on pourrait peut être penser
que la mesure fera sentir de bons effecs. La
Corporation des agents de change y perdra
sans doute, mais qui sait si dans la pratique
nous n'y trouveror.s pas notre profit.
En deuxième lieu, l'effendrement de la
Banque de Bruxelles, dont on doit regretter la
politique imp;udente de création de nom-
breuses sociérés coloniales commerciales, est
provoqué par la crainte d'une augmentation
de capital considérable. On a, pour le surplus,
fait courir le bruit que son président abandon
nerait la présidence de la Soüna. Tout cela a
été démenti, mais le mal demeure. En tous
cas, ceux qui ne regardant qu'eux mèmes ne
remarquent pas que ce titre, normalement a
l'abri des manoeuvres spéculatives, est tombé
de la moitié de sa valeur, sont mal venus de
se plaindre si les titres qu'ils ont acquis ont
rétrogradé de 10 a 20 °/o. C'est une situation
transitoire et. étant donné l'étroitesse des
marchés, on doit penser que les rectifications
seferont d'elles mèmes.
Tout cela n'a pas suffi on a même fait
courir le bruit que notre banque d'émission
procéderait a une nouvelle augmentation du
taux de l'escompte. Bruit démenti aussitót II
n'en reste p:s moins vrai que toutes ces
manoeuvres désorientent le marché et font
perdre au public le peu de confiance qu'ils
auraient pu avoir dans le marché.
A l'heure actuelle, certains clans se livrent
a des opérations dont la moralité est plus que
contestable. Prenons en un exemple dans le
cas de VAlgemeene Bank Vereeniging. Tout le
monde a lu la campagne-de presse contre ce
litre. Je gage qu'elle cessera bientót. A
chacun de comprendre ce qu'il faut en déduire.
Tout le monde n'a-t il pas lu les éloges de
la Sobelpol, dans tous les journaux. N'est-il
pas aussi clair que le jour qu'il y avait du
papier a vendre. Résultat 011 est tombé de
3.400 a 3.000 et nous en reparlerons sous peu.
Je ne sais assez dire et redire qu'il faut
n'attacher aucune importance a toutes ces
campagnes et lorsqu'on voit tous les journaux
ensemble chanter les louanges d'un titre, il
faut s'abstenir. Cette remarque s'applique aux
titres nouveaux, car il est évident que si la
presse entière a signalé les qualités de 1 'Union
Minière, cela découlait d'un fait positif, la si
tuation exceptionnelle de l'affaire, et aucun
syndicat n'est capable de donner a ce titre
dans des bourses comme celles que nous
vivons une impulsion en hausse, puisque le
public s'abstient d'intervenir.
La séance de Mercredi a marqué le point
culminant de la baisse. Qui n'a pas eu peur et
n'a pas cru que cette fois c'était l'effondrement
total Bref, l'orage a éclaté et l'on peut dire
que c'est par tombereaux que les découragés
ont vendu au premier cours. Et toujours, le
calme vint après la tempête. Cela fut vrai une
fois de plus et l'on peut dire que cette fois le
fond a été atteint. II faut déplorer l'hyperten-
sion de la foule qui, comme en pleine averse
court aveuglément pour se mettre a l'abri
au risque de renverser tout sur son passage,
s'est mise a jeter tout de peur.
Ceux qui ont conservé une parcelle de sang
froid peu vent sans risques aucuns acheter nos
valeurs locales et spécialement celles qui ont
résisté a eet assaut furieux, aveugle et dérai-
sonné je veux dire les valeurs coloniales.
Qu'on lise le rapport de l'Interfina, et l'on
trouvera des indications précises. Je trouve ce
titre trop cher, je l'ai toujours dit, paree que
je le compare en valeur a d'autres, mais je ne
mets pas en doute la puissance de eet or
ganisme. Et ce n'est pas sans raison que je
signalais que les bénéfices étaient presque
exclusivement d'ordre de portefeuille. Quant
a la Surongo, a mon sens, ce titre est trop
cher. Au cours actuel les espoirs sont capi-
talisés a des taux excessifs.
Je donne rendez vous au premier Octobre
a ceux qui voudront avoir enfin une satis
faction en Kasaï. Après la publication d'un
bilan favorable en période de crise congolaise,
la certitude de l'évolution rapide de l'affaire
veis des destinées, saus aléas l'exploitation
de palmeraies, et si l'on tient compte de son
portefeuille, done de son actif minier, non pas
hypothétique puisque ses affaires produisent,
et de sa puissance d'installation depuis trente
ans dans la vallée du ILuve dont elle porte le
nom, je répète qu'il faut ètre aveugle pour ne
pas profiler de l aubaioe qu'offre la Bourse en
rejetant le titre a 750 francs. Celui qui subit
de lourdes pertes dans toutes les valeurs
mimères du groupe Lacs, Surongo, Congo
Oriental, et aans les nullités commerciales,
doit encore avoir le courage de vendre et de
remplacer ces valeurs ou trop jeunes ou mau-
vaises par la Kasaï La Bourse, m'a donné
tort dans mon conseil d'acquisition de ce titre
paree que mes conseils ce réalisations dans
les autres titres étaient trop justifiés. Bientót,
j'aurai raison dans les deux sens. Si je n'avais
la certitude de servir les ignorants en iépé-
tant constamment et mes conseils d'achat et
mes conseils de vente, je me bornerais a faire
mon article dans le sens outre, comme tant
d'autres, et alors je ne l'écreirais plus.
Pour terminer une question avais je raison
en écrivant, il y a plusieurs mois que WaeS-
land et Ve.breydt ne donneraient pas de
coupon
POUR tous conseils et opérations finan-
cières, adressez vous a
L.ouis ©sstyin
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M. Louis Osstyn est de passage a Yprts,
tcus les samedis, et est a la disposition du
public de 10 a i3 heures, 9, Boulevard Malou.
L.€* üo^al Arneir
ei ie bitter ^igornar
<l
Mijne opmerking van verleden week, no
pens de gewoonte van tegen Moescroen met
een doel verschil te verliezen, heeft geenszins
gebaat en het noodlot heeft het wederom
anders gewild. Nochtans hebben de rood-wit-
ten met volle kracht den strijd volgehouden
en allen hebben een pluimpje verdiend omdat
zij tot het einde doorgegeven hebben. De tal
rijke Moescroensche supporters met muziek
begeleid, zullen, zooals de onze ten andere,
moeten bekennen dat Yper meer dan de over
winning verdiende. Niettegenstaande de zen
gende warmte zijn de voetballiefhebbers,
voor een eerste ontmoeting, talrijk opgeko
men. Alswanneer scheidsrechter Callant de
ploegen tot den opgooi roept, is de omheining
rondom bezet. Kapitein Marqonneau wint
den toss en plaatst den tegenstrever met het
gezicht naar de zon. Yper is eerst ten aanval
en bekomt corner welke ontzet wordt. Daarop
valt Moescroen aan, Nesten loopt uit maar
de blauw witte binnenlinks zendt nevens.
Rood wit zet zich voor goed in beweging en
shotten van Debuyser en Vansevenant brengen
het heiligdom der bezoekers in gevaar. De
Zuiderlingen komen insgelijks opzetten en
dwingen naeenvolgens twee hoekschoppen af.
Daarbij maken zij goed gebruik van hun ge
wicht, hetgeen de onzen moeten bekoopen.
Door vuile fout wordt een aanval van Versail
les gebroken. Een corner voor Yper geeft
aanleiding tot een hevigen strijd voor het
vijandelijk doel. Moescroen blijft nu ook niet
onledig. Drie hoekschoppen vallen de bezoe
kers te beurt. Op vooruitrukken der blauw
witte voorlijn komt Marqonneau te vroeg uit-
geloopen en hun centervoor Brouwers G. kan
alzoo het eenige doel der partij aanteekenen,
aan de 40" minuut. Tot aan de rust blijft het
spel verdeeld. En wat gezegd van den tweéden
speelhelft
Van het begin tot het einde is het een storm-
loopen tegen de vijandelijke verdediging zon
der er toe te geraken den tegenstand in te
beuken. De voorlijn, waar onze beide vleugels
zeer werkdadig zijn, wordt gedurig door onze
halfbacklijn vooruitgestuwd. Mooi samenspel
helpt niet, altijd is er iets in den weg of het
leder vliegt rakelings langs paal of lat. Moes
croen moet zich geheel en gansch verdedigend
opstellen. Nu en dan breken de Zuiderlingen
door om zoo drie hoekschoppen af te dwingen.
Doch telkenmale worden zij teruggedreven en
hunne supporters krijgen zoo dikwijls het
kippevleesch als de onzen maar hunne kooi
bestoken. Zoo nadert het einde van de ont
moeting en Moescroen trekt er met twee
kostelijke punten van onder die zij geheeL
zeker niet verdiend hadden.
Spelers, heeft de kans u niet toeg< lachen,
daarom geen moed verloren. Allen die u aan
't werk zaxen moeten getuigen dat ge de beste
waard zijt en V. G. Oostende zal het onder
de macht niet hebben indien de rood-witten
met denzelfden drarg den match volhouden.
Ten andere ziehier wat er in Brugge Sport
vermeld staat
Zooals voorspeld won Moescroen heel
nipt van Ypercn. Dit bewijst dat Yper het
veel beter zal doen als verleden jaar want
voor een eerste match tegen een elltal als dit
vto Moescroen s'echts met o 1 moeten onder
doen, is niet te onderschatten V. G.
Oostende Yper zal voor Oostende twee pun
ten opbrengen. V. G. zal spelen zonder te
veel zellbetrouwen want zij voelen wel dat
ÉÉN puntje nutteloos wegwerpen een jaar
zwoegen zou kunnen kosten. Dat Yper van
die match gebruik make en er veel nut uit
trekke want voor toekomende jaar zal Yper
de besten waard zijn
Derde speciaal komt zoo maar met 10-1 in
zijn kas van zijn verplaatsing te Meenen terug.
Naar 't schijnt stond geheel IP speciaal bijna
in lijn en dan is onze nederlaag te verschoo-
nen. 'k Denk dat kapitein Julien niet heel
tevreden zal geweest zijn en gij zult het zien
Moescroen zal het moeten bekoopenen aan
rood-wit de punten afstaan.
De Juniors komen insgelijks geslagen van
Waereghem terug. 3-1 in hun nadeel is nog
zoo slecht niet, bijzonderlijk dat de match
doorging zonder officieelen scheidsrechter en
te meer dat den heer die de leiding der ont
moeting op zich nam, weinig op de hoogte
zijner taak was. Te hopen dat Meenen u de
gelegenheid zal geven om de eerste overwin
ning van het jaar te boeken. NEMO.
