LI 10e Jaar, N° 26 - 5 October 1929 - 10e Année, N° 26 - 5 Octobre Algemeene Vergadering A quand le retour d8 notre Oarnison - - Weekblad - ft "foor bet Arrondissement Tper Journal hebdomadaire de ('Arrondissement d Ypres Het Winteruur L'Heure d'Hiver Federatie der Geteisterden van h.-t Arrondissement Yper 6) Mededeelingen. Federation des Sinistrés de 1'Arrondissement d'Ypres 6) Communications. Handels- Nijvarheidsbond, Yper yPERSCHE tor Voj-wMBniging! c?eir G<r.;*et«f«r«len. tma lpti#ch« CluUs, ens. LA REGION D'YPRES Orjane de 1 'Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Beheer, Opslel en Aankondigingen 15. Boterstraat, 15, Yper Abonnement 16 fr. 00 per jaar Buitenland 32 fr. Men kan intthrljitn tn alle Bclgttehe postkantoren 30 ct. het nummer Naamloos; erttkeli gewelf erd Rédactlon, Administration et Publiclté 15, rue au Beurre, Ypre- Abonnement 16 fr. 00 par an Etranger 32 fr. On peul t'abonner dans tons les bureaux it poste Beiges 30 ct. Ie numéro Les articles non stgnés sont refusés Morgen vroeg, om 3 uur, treedt het winter uur weerom in voege. Vergeet dus niet dezen avond, vooraleer slapen te gaan, al de uur werken een uur achteruit te steken. C'est demain matin, a 3 heures, que l'heure d'hiver entre en vigueur. N'oubliez done pas de reculer, dès ce soir, toutes vos montres et horloges d'une heure. De aanstaande maandelijksche verga dering van de Afgevaardigden der Bonden van geteisterden zal plaats hebben op Zondag 13 October 1929, te 14 3/4 uur zeer stipt, in het Hotel Continental Statieplaats, te YPER. DAGORDE 1) Overzicht van den toestand De blauwe titels. 2) Registratierechten op scheidsmuren. 3) De Onderstanden staat der werken. 4) De heropbeuring der verwoeste gewesten en het akkoord van den Haag Wenschen en voet stappen. 5) De toestand der gemeente wegen. 7) Wenschen voor de dagorde der aanstaan de vergadering. Al onze bonden en samenwerkende vennoot schappen en al onze gemeente - overheden worden dringend verzocht afgevaardigden naar de vergadering te zenden. Ingang vrij aan alle geteisterden. La prochaine réunion mensuelle des Délégués des clubs de sinistrés aura lieu le Dimanche 13 Octobre 1929, a 14 3/4 h. trés précises, a 1' Hotel Continental Place de la Gare, YPRES. ORDRE DU JOUR 1) Examen de la situation Les titres bleus. 2) Droits d'enregistrtment srlesmurs mitoyens. 3) Les abris avancement des travaux. 4) Le redressement des régions dévastées et I'accord de La Haye Vocux et démarches. 5) La question des routes communales. 7) Vaux a mettre a l'ordre du jour de la prochaine séance. Toutes nos associations'et nos coopératives et toutes les autorités communales sont in- stamment priées d'envoyer leurs délégués a la réunion. Tous les sinistrés sont admis. De Voorzitter, - Le Président, Arth. BUTAYE. av., Ypres. Heden ZATERDAG 5 OCTOBER 1929 om 8 uur stipt 's avonds, in de Sultan DAGORDE Briefwisseling en Verslagen. Onderzoek toestand. Handels foor ig3o. Nos soldats évacuent la Rhénanie et ren- trent en Belgique. lis y rentrent si vite que le gouvernement est en peine de les caser. Anvers désire ne pas avoir le 3e lanciers et demande qu'il se loge au camp de Brasschaet. Mais il y a des p: orestaiións des groupe- ments- s'opposent a ce transfert pour des motifs d'hygiène et autres. Le 8e de ligne est provisoirement logé a Bruxelles. II parait que sa destination primi tive était Malines. Mais Malines, comme Bruxelles d'ailleurs, est déja sursaturée de troupes, et n'a pas de quoi les loger... Et le retour ne fait que commencer Que sera-ce lorsque les derniers soldats beiges rentreront au pays Le gouvernement, il est vrai, semble avoir été pris au dépourvu. II ne s'attendait pas a évacuer si vite. Mais cetembarras du gouvernement «Beige» est bien de nature a nous étonner et a nous mortifier. En effet, nous n'entendons jamais citer Ypres quand les journaux désignent les vilies oü se logeront les troupes revenues ou a reve- nir d'Allemagne. Et Ypres cependant a le droit d'avoir sa garcison en retour. Celle ci lui a été formellement promise, et il n'existe aucun motif avouable qui s'oppose a ce qu'elle rentre chez nous. Nous avons établi que l'intérêt militaire bien compris exige que nous ayons ici au moins un bataillon. Nous avons constaté qu'en France, la oü est L'armée la mieux orga- nisée du monde, tous les régiments sont répartis entre deux garnisons. C'est une régie tellement absolue qu'a Paris mème, oü se trouventles Etats majors d'une demi douzaine de régiments, aucun de ces régiments n'y est logé au complet. Tous ont un bataillon logé dans une autre ville plus ou moins éloignée. Cette mesure se base évidemment sur des considérations militairesqui ont été mürement étudiées avant que le grand Etat-major Fran cais, le plus compétent incontestablement qui existe, ait décidé de la mettre en pratique. Par conséquent, il est erroné, absolument erroné, de prétendre que les besoins de l'in- struction militaire s'opposent a ce qu'il y ait des bataillons isolés. C'est le contraire qui est vrai. Nous avons, dans une série d'articles, dé- montré il n'y a pas longtemps que de trés sérieux motifs militent en faveur du retour a Ypres de son ancienne garnison. Nous n'avons pas l'intention pour le moment de revenir sur ce sujet. Ypres n'a jamais, dans le cours des siècles, été sans sa garnison, et elle réclame énergique- ment qu'on la lui rende. Et dans de pareilles conditions n'est-il pas étonnant et mortifiant, comme nous le disions tantót, de constater que le gouvernement s'obstine a ignorer son devoir, son intérêt et notre droit Si nous citions tantót le 8' de ligne parmi l'un de ceux qu'on ne sait oü loger, c'est pré- cisément pour faire ressortir ici ce fait que c'est justement a Ypres même que ce régi ment a été formé jadis. Oui, le 8e de ligne a vu le jour a Ypres, c'est un enfant d'Ypres. Puisqu'on ne sait pas le loger a Malines, du moins tout entier, que ne le renvoie-t-on pas a sa ville d'origine, sinon en entier, du moins un ou deux de ses bataillons L'ancien bataillon du 3', que nous avions avant-guerre et dont les officieis et les soldats étaient tous si contents d'être ici, est égale- ment une de ces troupes qu'on ne sait cü lo ger, et qui se trouve provisoirement cantonnée a Gand. Pourquoi celui-la aussi nous est il refusé Or, nous avors précisément a Ypres une des plus belles, une des plus confortables casernes qui soient, non seulement en Belgi que, mais même en pays étrangers. II n'y manque qu'une toiture étanche pour que les murs en soient bien vite sèchés. Si on y appli- quait le procédé d'assèchement de Knapen, ce ne serait qu'une question de quelques mois. L'humidité en effet ne provient pas du sol, ni de Ia qualité des briques elle descend d'en haut uniquement paree que les murs sont sans toiture. Le génie militaire beige cesserait en mème temps de sie rendre ridicule aux yeux de ces nombreux officiers étrangers qui ne cessent, toute l'année durant, de visiter notre ville, et qui ouvrent leurs plus grands yeux en consta- tant que notre si belle caserne reste inoccupée et qu'on l'a couverte d'unesi curieuse coiffure! Si notre caserne se trouvait en France, ou dans d'autres pays, les autorités militaires se seraient empressées de la faire servir. Elle ne serait pas restée un mois vacante- I! se passé de singulières choses dans les sphères gouvernementales beiges Et il ne s'en passé pas de moins singulières dans notre administration communale Ne voyons nous pas, tous les quinze jours envi ron, nos conseillers se réunir 4 et cinq heures durant pour se chamailler au sujet de la loca tion d'une pièce d'eau ou de la vente d'un are de terrain ou de l'octroi d'un subside de 17 fr. 75 ct. a une société de vogelpik a l'occasion de

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 1