10e .Taar, N° 32- 16 November - 1929 - 10eAimée, N° 32 - 16 Novembre Jo urn aJ hebdo mad aire de i'Arrondissement d'Ypres Un Aérodrome a Ypres Dommages de Guerre, Fédération des Smistrés de 1'Arrondissement d'Ypres REGION Weekblad too* -bet Arrondissemeot Yr>er OwgWltt® Vc»««nlgSag de? C*at'sl»te.raeri. éeav l)M.racha Clubs, de I'Aaflociru-ion des Sinistrés, dee Clubs Yprois, etc- Beheer, Opsiel en Aankondigingen 15. Boterstraat, 15, Yper Abonnement 16 fx. 00 per jaar Buitenland 32 fx. Men hex tmshrf/wn in alle Belgische -totikanioren 30 ct. het nummer Naamloote artikels geweigerd Rédacüon, Administration et Pablicitê 15, rue au Beurre, Ypre Abonnement 16 fx. 00 par an Etranger 32 fx. On pent s'cbonner dans tous les bureaux de poste Beiges 30 ct. Ie numéro - Les articles non signés sont refasés (Suite) L'aviation commerciale a pris aux Etats- Unis d'Amérique un essor considérable. A cela rien d'étonnant. C'est la-bas qu'eurent lieu les premiers volsd'avion. Les frères Wilbur-Wright, en débutant, ne s'élevaient pas de terre, mais partaient du sommet d'un mat élevé. Santos Dumont fut le premier a aécoller de terre avec son appa- reil. Cette performance eüt lieu en France et eüt un retentissement formidable dans le monde entier. Mais c'est quand même aux Etats Unis que le premier homme vola dans le premier aéroplane Le succès de ce nouvel engin de transport était la-bas assuré a cause de l'étendue immense de ce pays. De New-York a San Francisco, les deux plus grands centres d'affaires, la distance est aussi grande que de Paris au golfe Persique ou a la frontière de Sibéiie, et les trains rapides directs mettent trois jours a la franchir. Toutesles grandes villes américaines,qui nous paraissent assez rapprochées sur la carte des E.-U.,sont en réalité a plusieurs centaines de kilomètres les unes des autres. La nécessité de développer l'aviation était done évidente, et l'usage de l'avion y est devenu coinmun et général. On vole aujourd'hui de New-York a San- Francisco en une unit et un jour. Ces moyens de transport, extra rapides, existent aujourd'hui dans tous les centres, parfaite- ment, régulièrement, et commercialement organisés. Les hommes d'affaires en font un usage quotidien et délaissent les express qui sont trop leats a leur gré. Comme notre financier beige Löwenstein, qui tomba si mal- heureusement deson avion, chaque industriel y a son avion privé, comme il a son auto. La statistique officielle des accidents mon- tre du reste que l'usage de l'avion commercial est moins dangereux que celui des trains, infiniment moins que celui des autos. En ig23, ces avions parcoururent ensemble aux E.-U. 3 millions 9 mille 5oo kilomètres, et il n'y eüt que 5 pilotes et 1 passager tués, soit done un seul accident par 5oo mille kilomètres En 1924, ils firent 3 millions 477 mille kilo mètres, et il n'y eüt plus que 3 victimes. Ce n'était plus rien En 1925, ils firent 4 millions 57 mille 5oo kilom. en 1926, 4 millions i56 mille 127 kilo mètres, en 1927 un petit peu plus, et chaque année il n'y eüt qu'une seule victime. Moins que rien Les accidents sont done infiniment moins a craindre en avion qu'en auto ou même en train. Cette const at ation heurte tous nos pré jugés, et cependant cVst un fait positif, indé- niable. Le set .sent populaire a ce sujet aura a changer, tout comme il a changé au sujet des automobiles d'ailleurs. Le résultat atteint aux E. U. au point de vue de la sécurité amen a tout-a-coup un accroissement inouï du développement aéio- nautique commercial. Voici le chiffre ofheiel de la distance par- courue en 1928 i3 millions 3i3 mille 56o kilomètres 1 Et pour l'année en cours, on escompte que les avions auront parcouru aux E. U., dans leurs trajets de l'une ville a l'autre, une distance presque double on dit que le total de 25 millions de kilomètres sera dépassé. Cela dépasse notre imagination européenne. On croit rêver en lisant de tels chiffres, surtout quand on pense que la terre a son équateur ne compte que 40 mille 76 kilom. 625 m. On fait aux E. U, deux fois le tour du monde par jour en avion, avec un accident par an Les autos eux y tuent 5o mille hommes par an. Encore, les chiffres que nous donnons ci- dessus ne comprennent-ils que les vols des lignes aériennes postales officielles. Les vols des avions militaires, particuliers et de tou risme n'y figurent pas. Evidemment ceux-ci offrent encore moins de dangers que les autres puisqu'ils ne sont pas tenus de sortir par mauvais temps. Au point de vue du confort, les nouveaux avions ne laissent plus rien a désirer. On y a son lit la nuit, on y dine le jour. Les avions Fokker transportent ainsi 16 passagers de nuit, et 32 passagers de jour. On y a le radio et le gramophone car on est parvenu a sup- primer dans les cabines presque compléte- ment le ronronnement desmoteurs. L'an dernier, i352 phares guidaient la nuit les pilotes le long de leur route. Ceux-ci sont en communication constante avec les postes radiophoniques et en regoivent en cours de route les informations utiles concernant les courants et les brouillards. Ces derniers con stituent toujours le grand danger, mais grace aux informations regues en plein vol le pilote désormais les contourne. II est inutile de faire ressortir le bénéfice que l'industrie retire de ce nouveau mode de transport. De nombreuses usines surgissent partout pour la fabrication en série d'avions nouveaux. Ils n'en fabriqueront jamais assez, parce- que le gouvernement de Washington désire que, dès ig3o, il n'y ait plus une seule ville tant soit peu importante qui n'ait son aéro drome, ses hangars, sa ligne aérienne régu- lière, et ses avions de louage. Et c'est la bas en ce moment un mouve ment formidable, car une ville qui se laisse- rait dépasser par une ville voisine concur rente serait trés facheusement handicapée. En Belgique évidemment nous sommes encore loin, trés loin du progrès des E. U. Mais les administrations communales intelli- gentes qui se construisent de suite un aéro- •port assureront a leur ville une avance qu'aucune autre ville de la [province ne sera plus en état de lui ravir. Et précisément, a Ypres, une occasion, splendide se présente. {A suivre). Les effectifsjde_l'0ffice Ides dommages de guerre ont été, durant ces dernières années, considérablement réduits. On espère que, sauf imprévu, on pourra clöturer définitive- ment en ig3o la période^d'instruction et la liquidation des indemnités. Les demandes qui n'auront pas, a ce moment, regu de solution, seront soumists a la juridiction civile. On jugera, par les quelques chiffres sui- vants, ce que fut l'activité de l'Office pendant l'année 1928. Paiements en espèces, 233,977 liquida tions io5,823, pour une valeur de 211 millions 739,209 lr., payés en espèces, et 23o,6o3,5oo francs payés en titres. Pendant le premier semestre 1929 on a établi 8o,g36 décomptes~d'mtérêts. Assemblee dn Dimanche 10 Kotembre 19.9 COMPTE-RENDU L'Assemblée est ouverte a 14 h. 3o sous la présidence de M. l'avocat Arthur Butaye. Prennent place au bureau MM. Hotbeke, directeur de la «Société Travaux en Ciment», et L. Geuten, directeur de la Coopérative pour dommages de guerre La Vallée de la Lys de Wervicq. Bon nombre de bourgmestres et de délé- gués des principales communes de notre arrondissement avaient répondu a l'invitation de la Fédération. M. le Président dit que la reunion a prin- cipalement pour but de trouver, si possible, une solution pratique et d'arriver a une entente au sujet de la démolition et de l'en- lèvement des abris. Avant d'aborder cette importante question il annonce, qu'a la demande de M. le premier ministre Jaspar, l'entrevue que la Fédération lui avait demandée est provisoirement remise. M. le premier ministre a donné comme motif qu il vient d avoir, ces jours derniers, une entrevue avec les représentants de Ia ville d'Ypres qui ont insisté aupiès de lui pour la restauration de notre canal et le retour de tcutes nos institutions d'avant- guerre. Suite u 1 appel qui a paru 'ians «La Ré - ■en

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 1