Jubileum Chronique Financière LOUIS OSSTYN pontificale et les marchands établis dans la Ville Eternelle pour écouler les nombreux produits de nos contrées, appréciés et recher chés en Italië. De la l'importance de cette fondation qui s'enrichit de dons nombreux et acquit un patrimoine considérable. Parmi ses bienfaiteurs, il est particulièrement inté ressant pour nous de savoir qu'on cite comme un des plus généreux, un Yprois, Nicolas Van Herynghe, qui légua, en 1704, tous ses biens a cetjhospice. Qui était ce philanthrope Yprois, un ecclé- siastique fixé a Rome, ou un patricien ayant visité l'hospice de St Julien, au cours d'un voyage II nous est impossible, pour le moment, d'élucider la question, a défaut d'archives communales, qu'une incurie cou pable a laissé détruirejusqu'au dernier feuillet PYRÈS. Op 2t Januari e. k. (ziinde het„feest van de H. Agnes, beschermheilige van het huis) zullen de E E. Jufvrouw en Zusters van Belle's Godshuis het 65o jarig bestaan vieren van het gesticht. Te dier gelegenheid zal er om g 1/2 ure eene H. Mis van dankzegging in de kerk opgedragen worden. Na de geeste lijke plechtigheid worden de E. E. Jufvrouw en Zusters op het Stadhuis ontvangen door de Heeren Burgemeester en Schepenen en daarna zal er den genoodigden in eene der zalen van Belle's Godshuis een feestmaal aan geboden worden. De Heeren graven L. en P. de Lichtervelde, verblijvende te Brussel en te Zoningen, afstammelingen van de alou de edele familie Belle, zullen door hunne te genwoordigheid het feest komen opluisteren. De oude stichtingsakt van Belle's Godshuis bestaat ongelukkiglijk niet meer,doch hier dee- len wij het afschrift erv m mede getrocken «uit sekeren bouck gevonden in de tresorie der «stede van Ypre, alwaer staet 't naer volgende «f° 52. Wanneer ende bij wien 't Godshuis van de Bel'e g sticht was Memorie dat 't Godshuis van de Belle ge- «sticht was in 't jaer dus CClxxxvj bij Jonckvrauwe Christine, dochtere van Wou tere Gynes, weduwe van 'her Salemoen Bel le, ende stelde al 't geestelick goed onder «den busschop van Tneerenburch, ende 't weerlick onder schepenen van Ypre, dewel ke stellen souden altoos, als 't noot waere, proviseurs ten gouvernemente van de voors, temporeele goede, te weten eenen van heu ren geslachte, ende eene van 't voors, 's her Salemoens geslachte alzoo mij bleken es bij eenen beseghelden 1 rteve dien ick gezien hebbe van de oo\ engenoemde date, ghese- ghelt metten zeghele van den busschop van Therenborgh In 1276 of in 77 vóór Paschen bracht Christine het Godshuis onder het gezag van den bisschop van Therenburg voor het gees telijke en voor het tijdelijke onder dit der schepenen van Yperen. Christina de Guines leefde nog eenige jaren en stierf den 8 Novem ber 1291 en werd evenals haar gemaal in Belle's Godshuis begraven, bij bijzondere toelating gegeven door de abten van Zonne- beke, Waesten en de proosten van Voorme- zeele en Eversam. Tot aan de fransche omwenteling, werd het gesticht bestuurd door bijzonderen, doch na derhand werd het toegevoegd aan de burger lijke Godshuizen. Door de eeuwen heen bleef het voort be staan en hoe klein het getal Zusters ook was (van 7 tot 8) toch hebben die altijd kunnen voorzien in het onderhoud der oude behoel- tige vrouwen (bij voorkeur de eerlijke, wiens vroeger leven van alle smetten vrij was) die aan hunne zorgen waren toevertrouwd. Onder het getal der Zusters, die vroeger deel mieken van het gesticht, vinden wij er velen die aan den alouden edeldom toebehoorden en in dit gezegend oord hunne zaligheid kwa men verzekeren. Mocht het nog lange jaren voortbestaan ten bate van de oude behoef tige vrouwtjes onzer stad en tot grooter vol doening van de familie de Lichtervelde die met welgevallen neerziet op de zoo schoone stichting van hare voorvaderen. Wij zijn er van overtuigd dat de stad, zon der onderscheid, op dien dag zal opga/in feestelijke stemming en dat de burgers hunne huizen zullen bevlaggen om hulde te brengen aan de aloude edele familie maar ook aan de E E. Jufvrouw en Zusters die hun leven schonken en schenken tot beter welzijn van den evenaasten. Deze dag moet de verheerlijking zijn van de naastenliefde. Les fêtes passées, nous allons reprendre le courant normal des affaires. D'une manière a peu prés générale, l'on s'attend a un courant d'opérations qui s'accentuera après les conférences qui encom- brent le mois présent. Pour le moment, bien qu'on se rende compte des difficultés qui restent a aplanir a La Hayeon croit arriver a bonne fin La Conférence Navale suivra aussi- tót la précédente, et l'on doit craindre la de plus grands tiraillements La suprématie des mers est a la base des discussions a intervenir, et l'on salt que l'Angleterre y tient, a juste titre d'ailleurs si l'on se place a son point de vue particulier. Génène réunit de son coté des conférences économiques, charbonnières et autres, car il s'agit d'arriver a une entente dont la consé- quence serait en cas d'échec, une folie concur rence au détriment des producteurs. Nous n'avons pas encore fini avec les sur prises désagréables. Le métal argent fait des siennes jusqu'a présent on se borne a mesurer les conséquences de eet état de choses pour le Mexique et l'on oublie que toutes les puissances Asialiques ont pour éta Ion de leur monnaie, ce métal. S'il devait y avoir une accentuation de la baisse, toutes les affaires et elles sont trés importantes. qui ont pour champ d'action ces pays, pourraient souffrir de cette situation. Toutefois, empres- sons nous de le constater. cette crise n'aurait pas l'ampleur de cdle de i>-88, car le bimé tallisme a heureusement supprimé par la guerre dans n' s pays. L 1 Peseta ne vaut plus que 4 60 frs beiges Et chaque jour accentue le reeul léger de cette devise. Les financiers iniernationaux n'y sont pas pour rien, apparait il, car le budget espagnol ne justitie pas cette crise. Comme il était p;évu, notre marché prend une allure plus avenante. Uu peu. trés peu d'ordres d'achats, peu ou pas d'ordres de vente. 11 n'en faut pas davantage pour mettre le marché sur la bonre voie. L'on regarde toujours l'Amérique, cü les transaciions diminuent de jour en jour. On a traité Lundi dernier, i.3tz 000 titres seule mentOü sont les brillants records d'antan Et toutes les données statistiques qui nous arrivent d'Outre Manche, accusent le reeul de la consommation dans tous les domaines a l'exception des automobiles qui profiient de la période du Salon D'après les renseigne- ments qui parviennent, il doit être plus acha- landé que celui qui s'est tenu a Bruxelles. J'en viens a la Brazilian Traction, au sujet de laquelle j'ai promis quelques mots a la demande de nombreux intéressés. Certes, je le répète, cette valeur est de bonne classe et je ne négligé nullement ses qualités. Mais, il me semble que pour beaucoup, cette valeur conserve l'attrait d'un mirage a cause des succès d'antan, düs spécialement a la chute de notre devise. Actuellement ce facteur ne joue plus nos titres beiges sont tombés autant que ce titre et beaucoup donnent un revenu égal sinon supérieur, tout en ayant fait des réserves aussi abondantes dés lors, j'estime qu'il importe de mettre le facteur sécurité ,de son cóté, en regardant nos valeurs. Est-ce clair Le caoutchouc est faible et semble devoir le. rester quelque temps paree que, malgré que les prix soient trés bas, on oublie que les plantations créées lors du boom présent a la mémoire de tous, commencent a produire. Comme l'indigène malais a un prix de revient trés bas et qu'il échappe a la participation d'un cartel, son intervention importante dans la production joue un róle capital. Et puis, il est difficile de mettre d'accord des concurrents qui ont un prix de revient trés varié. Comme j'ai eu l'occasion de le dire a beaucoup de mes clients, il faut actuellement savoir intervenir lentement avec le disponible qu'on détient. Mais les marchés sont telle- ment étroits que les ordres doivent être accompagnés de limites raisonnables. II ne faut pas se prêter k ces combinaisons louches de certains teneurs de marché, tel en Géomines oü le cours saute de 4 gj5 a 6475 sans qu'il ait pu se placer une transaction a un cours intermédiaire. Le cours de 6 475 est un cours papier et il ne fait pas de doute qu'il ieculera. L'etain a L 175 ne justifis nullement cette reprise, et il ne m'étonnerait pas qu'on replonge lourdement. II faut suivre les sauts périlleux de ce titre avec le seul plaisir d'un spectateur désinté- ressé durant deux ans. Entretemps, on verra s'il faut changer d'opinion. Citas,rejeté a un cours absurdement ridicule, monte en flèche. J'eusse préféré qu'il eut été possible d'en acheter, mais quand un titre donne plus de 20 frs de coupon, qu'il est rejeté en dessous de frs 5oo—qu'il y a d'importantes nouvelles a sortir, on ne peut que plaindre ceux qui avaient perdu la foi dans sa valeur. II en sera de même bientöt pour beaucoup d'autres titres 1 Mon pronostile qu'on ne distribuerait guère plus de frs 35o net en Part de Réserve se trouve vérifié. Ce titre est bien payé, malgré la campagne habile dont on l'entoure pour le hisser a des niveaux supérieurs. Qu'on m'ex- pliqueenquoi ces nouvelles qu'on colporte sous le manteau, a savoir qu'il y aurait par le truchement de 1'Electrobel un rapprochement avec la Sofina, change quelque chose a l'afïaire. Ces points de liaison que l'on décou- vre maintt nant, ont toujours existé. et il m'est d'avis que c'est plus la Sofina et 1'Electrobel qui en profiteront que la Part de Réserve. D'ailleurs laissons aux chifïres le soin de parler pour la répartition en 1931, si l'on veut assurer le même coupon aux 480.000 titres nouveaux, il faudra décaisser 168 mil lions supplémentaires, alors que l'augmenta- tion actuelle ne porte que sur quelque 8 millions. Et l'accroissement des tantièmes piéalables, et les réserves a effectuer Pour- quoi, la Générale procède t elleauneémission d'obligations 5 1/2 l'an, alors que son 'itre sur la base des cours actuels rapportedu3°/o? Enfin, il est probable que l'année ig3o qui verra éclore moins de sousciptions. sera une année moins bonne pour nos établissemtnts financiers que les précédent- s Du point de vue bour.-ier, l'arrivée des titres nouveaux sur le marché doit l'alourdir cor.sidérablement t t l'on ne risque rien, au contraire, a arbitrer la Part de Réserve contre des titres de même patronage, au revenu plus considérable et de même classe. Je suis heureux de pointer la fermeté de la Rand Mines. Avais-je raison durant la déores- sion boursière de conseiller ce titre La hausse actuelle est alimentée, non seulement par l'imminence du coupon, mais principale- ment par les mesures prises par le Gouverne ment Bud Atricain tendant a faciliterle recru- tement des indigènes, ce qui favorisera les mines a basse tereur. En outre le marché de Paris se porte acheieur a cause du coupon qui rémunère largement le capital. Ce titre est de grande clas eet toutes les Brazilian Trac tion ne valent pas, dans les circonstances actueb les, la Rand Mines au cours déprécié de frs 55o- Dans la Rubtique Coloniale, on s'intéresse inconsidérément aux valeurs de troisième zóne tout comme a celles de qualité. II est a croire que les leqons du passé ne servent a rien. Qui vivra, verra. Les valeurs du marché a terme ont pati de la chute de la Mexico après les dégagements préparatoires a la liquidation, il est vraisem- blable que le marché sera amélioré. Beaucoup de bruit autour de la Securities C'est le tuyau qu'on se méfie tant que les transactions en Amérique aient repris plus d'ampleur. Nos rentes, et c'est logique, sont trés fer- mes. II faut savoir, petit a petit, monnayer le bénéfice et aller dans les actions qui donnent un revenu égal ou peu s'en faut. Pour vos conseils et opérations financières adressez-vous a Agent de Change agréé 68, Avenue Louis Lepoutre, Bruxelles Téléphone 468.68.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2