Chronique Financière
LOUIS OSSTYN
Ypersche Voetbalkroniek
Landbouwcomice Kemmel - Yper
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STAD YFER
BIN PRIJSKAMPEN
onder de bescherming der stad
op Asschen - Woensdag, 5 Maart 1930
om 10 uur.
Peu avant d'être renversé par la Chajnbre
des députés, M. Chéron disait qu'il voulait
crever l'abcès II faisait allusion au fait que
l'opposition réclamait des dégrèvements fis-
caux par pure politique. La Bourse craignait
cette attitude et l'on pourrait reprendre le mot
précité en disant que la finance qui dirige ses
destinées, le souhaitait.
Le fait étant accompli, a la stupeur de
maints spéculateurs acourtes vues, le marché,
au lieu de fléchir, a accepté la situation nou
velle avec bonne humeur. La séance de Mardi,
si l'on fait abstraction des marchés du comp-
tant, bien mal lotis, tut ferme ei laisse augurer
de bonnes séances s'il n'y avait a l'horizon,
des nuages nuages exclusivement beiges.
Néanmoins, on doit reconnaitre que la
spéculation baissière ne s'est pas fait faute de
servir un marché anémié et sans ressort. Et
l'on constate d'autant mieux cette offensive
audacieuse, autant que vigoureuse, èn notant
que lalivraison des titres fait défaut. Retenons
eet élément qui, un jour ou l'autre, servira de
coup de fouet et ramènera l'optimisme.
Rien ne dure ici bas, aussi bien une orien
tation en bourse qu'un ministère qui voulait
durer 1
En parcourant l'horizon mondial, on con
state done que le prochain ministère franqais,
sera sans doute orienté un peu plus a gauche
il premettra les dégrèvements fiscaux que
tous réclament. Et l'on sera satisfait.
A la conférence navale de Londres, rien
de précis ne sera décidé les différents pays
resteront sur leurs positions, quitte a repren
dre les conversations plus tard. Cela ne facili-
tera pas la tache de M. Mac Donald et préci
pitera de nouvelles élections.
En Espagne, la peseta recule sans cesse.
La chute de la dictature n'a rien changé au
contraire
l'Allemagne rit sous cape des difficultés de
la conférence navale et discute l'approbation
du plan Young beau cadeau qu'elle accepte
en faisant des grimaces.
Et pour finir par la Belgique, constatons
que e'est chez nous que se présente la situa
tion la plus critique. De nombreux motifs
menacent de voir notre ministère suivre la
voie du ministère franqais dégrèvements
fiscaux, question de la supertaxe, ministre
des colonies et le plus grave la question
linguistique.
II est franchementpénible de voir un homme
de la valeur de MVan Cauwelaert user de la
menace et parler de tocsin a propos de l'épi-
neuse question des langues. La Belgique a
d'autres chats a fouetter dans tous les domai-
nes économiques. Le Commerce et l'Industrie
qui soufïrent souhaiteraient qu'on mette au
tant de passion a défendre leurs intéréts.
Comment imaginer que la Bourse, car nous
devons y revenir, ne tienne pas compte de ces
menaces Malgré des affirmations osées, il
est incontestable que notre métallurgie sent
la crise se développer celle ci doit déteindre
sur l'industrie charbonnière et ce ne sont pas
les beaux coupons qui pouvait changer un
état de choses actuel.
Le découragement reste le propre du public
qui ne réfléchit pas. La baisse est le sens
apparent, et il suit le courant. Mais je le
répète, rien ne peut durer et surtout quand
on a dépas^ toutes mesures. Ceux qui actuel-
lement achètent des rentes se trompent lour-
dement pour l'avenir. Ceux qui engagent leur
argent dans des placements a long terme,
moyennant un intérêt fixe, commettent une
grave faute. Boniment intéressé qu'est celui
qui consiste a faire croire qu'un relèvement
est en dehors des choses possibles et prochai-
nes Promettre une reprise immédiate et que
toutes les valeurs vont remonter c'est tomber
dans une autre erreur, mais il y a maintenant
des cevtaines de valeurs qui valent mieux que
toutes les rentesqui assureront un revenu égal,
avec une plus value importante a la clé.
Certes, ce n'est pas en se faisant une
moyenne en Cil, Quercine, Bouchonneries,
Waesland ou Verbreydt, etc... qu'on arrivera
a un résultat semblatjle Ce ne sont pas
davantage, les Minière Congo OrientalSu
rongo, ou toutes ces autres affaires mal en
point et appelées certainement a disparaitre
ou a fusionner, qui permettront de refaire
une partie du capital évanoui.
II faut regarder vers les valeurs qui ne
nécessitent aucune réclame et qui sont de
premier ordre. Dans le groupe étranger tout
d'abord Rand Mines, Royal Dutch, par exem-
ple. Au marché du comptant, la cote fourmille
d'occasions faut-il en citer Finabel, Ufimar
(Union Financière et Maritime), nos valeurs
bancaires qui donnent un revenu supérieur a
4 beaucoup de titres de premier rang
parmi nos valeurs d'éïectricité quelques
grandes valeurs métallufgiques, malgré la
crise Clabecq, entre autres, A la rubrique
coloniale, V Union Mmiète, la Ciment du Ka-
tanga, et tant d'autres, jNfplgré la crise colo
niale, qu'on tienne- pqqr-asquré, que nos
bonnes valeurs Colqni^i donneront toutes
des coupons nettement pméliorés. Voila la
réponse qu'il falla.it faire a ceux qm dénigrent
la Colonie.
C'est en douceur qu'on sert l'augmentation
de capital des Brasseries du Katanga. Pas de
réclame, aucune affiche jusqu'a présent 1 On
dit que nos Banques désirent conserver leur
disponible et les groupes bancaires qui l'ont
pris ferme, font montre (l'un désintéressement
total, au risque d'alourdir leur trésorerie, en
devant conserver par devers eux les titres qui
pourraient ne pas être souscrits. Cela rappelle
la fable du chat, la belette et le petit lapin.
Faut-il dire qu'il faut souscrire et ne pas
oublier que la souscription ne sera ouverte
que six jours ouvrables. Ceux qui se résigne-
ront, par dégout a vendre leurs droits se
rappelleront plus tard l'histoire du chien qui
abandonne la proie pour l'ombre.
Et s'il était encore besoin de persuader les
esprits douteux, qu'ils se disent bien qu'on ne
consomme pas moins de bière en crise com-
merciale qu'en période de prospérité que le
Katanga est a 2.000 kilomètres de la mer
que cette affaire jouit d'un monopole de fait
évident.
Malgré que je la trouve payée la. Part
de Réserve résiste vigoureusement aux vagues
de ventes, c'est un fait incontestable. Cela
s'explique par le manque de papier et cette
circonstance spéciale pourrait bien entrainer
le titre vers des niveaux plus élevés. II s'agira
d'en profiter. Ce n'est pas en médire que de
préférer cinq Privilégiéts Union Minière a trots
Parts de Réserve.
La séance de Mercredi a confirmé les prévi-
sions de redressement que l'on émettait la
veille. Je le répète, ce redressement est sur
tout le fait de ceux qui n'ont pas le titre. II
faut, dès lors, réserver une opinion a plus
longue vue, sujette aux développements des
événetnents politiques, tant en France qu'en
Belgique.
II faut noter toutefois qu'a un point donné,
il y a une barre absolue a la baisse. C'est ce
qui fait penser a beaucoup que les cours
actuels sont les plus bas et qu'ils ne réservent
aucune surprise défavorable. Quand le public
s'en sera rendu compte par quelques aller et
retour il est raisonnable d'espérer qu'il se
remettra a employer judicieusement son dis
ponible et alors, l'amplitude des oscillations
de cours diminuera peu a peu et ce sera la
période de fermeté boursière sans excès, mais
fructueuse.
II importe done de savoir passer des ordres
limités tant a l'achat qu'a la vente.On évite, de
la sorte, les surprises et l'on est a même de
profiter des accidents de séance.
Aucune valeur n'amène de commentaires
spéciaux. On signale que F. N. a licencié
mille ouvriers et que l'on voit noir dans la
métallurgie.
Lors de mes commentaires récents sur
Waesland Verbreydt, j'ai écrit erronnément
Walburg. Cette dernière société n'existe plus
et a été absorbée, on le sait, dans des condi
tions assez défavorables pour les porteurs et
celaintéressel'une des deux Sociétésprécitées.
Pour vos conseils et opérations financières
adressez vous a
Agent de Change agréé
68, Avenue Louis Lepoutre, Bruxelles
Téléphone 468.68.
M. Louis Osstyn est de passage a Ypres,
tous les Samedis, et est i la disposition du
public de 10 a i3 h., 9, Boulevard Malou.
Om een oude gewoonte in eere te houden,
heeft Yper wederom het sportieve Waereghem
de nederlaag toegediend en dan nog met
afgeteekende cijfers. Nochtans mogen er ver
zachtende omstandigheden voor de bezoe
kers gepleit worden, daar zij bijna gansch de
ontmoeting met 10 mannen tegen het bedrij
vige Yper hebben moeten het hoofd bieden.
Onze zege is des te schooner daar zij be
haald werd tegen een elftal dat de leiders
kwam te vloeren, en bezield was om toch
maar eens het voor hun betooverde Yper te
overwinnen. Er valt aan te stippen hoe «fair»
de match gespeeld werd en hoe sportief de
Gaverbeekzonen hunne nederlaag opnamen.
Zulke sportgebeurtenissen doen waarlijk
deugd aan 't hert. Gezien het onvoordeelig
weder is de opkomst geringer dan gewoonte
toen de heer Deconinck beide elftallen ten
opgooi roept. Marqonneau wint den toss,
zoodat de bezoekers den strijd inzetten.In het
bi gin is het spel verdeeld en beide keepers
moeten tusschenkomen. Op missen van back
Thienpont, weet Vansevenant het Ieder te
stekken om nummer 1 in de vijandelijke kooi
te doen aanlanden aan de i3e minput. Yper
dringt aan, Vansevenant schiet op den kee
per, terwijl zendingen van Vannieuwenhuyze
rakelings boven vliegen. De bezoekers doen
insgelijks gevaarlijke spelverplaatsingen. Op
een dezer kan centervoor Desmet den gelijk
maker netten aan de I7e minuut. Doch al
doelend, kwetst die speler zich en zal verder
van geen nut meer zijn voor zijn ploeg. Yper
levert schoone spelcombinaties en bekomt
den eersten corner die niets opbrengt. Maton
zendt naar het ledige doel, maar het leder
vliegt langs den paal uit. 't Is enkel uitgesteld
op mooi samenspel doelt Vannieuwenhuyze
nummer twee aan de 23* minuut. Een shot
van denzelfden speler komt weinig nadien op
de lat terecht.
Waereghem moet nog twee hoekschoppen
toestaan, terwijl Dechièvre, op gevaarlijken,
aanval der Gaverbeekzonen, een bijna zeker
doel in corner redt. De rust komt weldra met
2-1 in 't voordeel van rood-wit.
Pas herbegonnen of de bezoekers zijn ge-