Cercle La Concorde Ypersche Voetbalkroniek T. S. F. Mais qu'est-ce que l'électron L'électron n'est qu'une particule d'atome. Or l'atome, corpuscule de matière, est tfllement petit, qu'il ne ferait que figure de nain si on pouvait le comparer aux virus filtrants, qui cependant traversent aisément la porcelains Nous disions que l'électron n'est qu'une par ticule d'atome. Les atomes de tous les corps, seraient composés d'électrons chargés d'élec- tricité négative rayonnant autour d'un noyau chargé positivementle proton. L'atome serait done comme un petit monde avec son soleil le proton, et des satellitesles électrons, placés comparativement a leur masse, a des distances considérables les uns des autres, tout comme les astres du monde visible soleil, planètes, étoiles, etc. Vous faites-vous maintenant une idéé de la petitesse de l'électron On a pu cependant déterminer sa masse, et on a décou- vert qu'il en faudrait environ un milliard de mil liards pour atteindre le poids d'un millionnième de milligramme. Ce qui précède a non seule- ment le pouvoir de donner une certaine idéé de l'extrême petitesse des électrons, mais aussi celui de nous faire comprendre que les corps qui nous paraissent les plus compacts, tels un morceau de fer, une barre ou un hl de cuivre, etc sont en réalité poreux puisque les partieules qui les composent ne se touchent pas, bien loin et même tiès trés loin de la les espaces qui les séparent sont relativement aussi grands que les espaces interplanétaires, et sont imprégnés d'éther,(fluide impondérable qui n'a rien de comrnun avec l'éther de phar- macie). Cet éther imprégnant est tellement fluide qu'il ne peut être compare au plus subtil des gaz, puisque les rnétaux retiennent parfaitement les gaz dans des bombonnes, et cela sous des pressions considérables, tandis que dans la masse des objets les plus durs, le fluide éther se trouve infiniment plus libre que le vent ne l'est dans nos rues. Le fait constafé par tous que les antennes a'apparte- ment et les cadres de certains appareils de' radio-réception, reqoivent, dans les apparte- ments les mieux fermés, les émissions de T. S. F., suffit a proüver que le support des courants' d'émissión, Cét éther, imprègne nos murs les plus épais, de même qu'il imprègne non seulement tous les corps, mais aussi notre planète, son atmosphère, les espaces interplanétaires, etc. Nous voici done a présent instruits au sujet de deux choses essentielies 1) Nous concevons autant que notre imagi nation nous le permet, le degré de grandeur des électrons, et nous Savons qu'ils sont chargés d'électricité régative. 2) Nous n'ignorons plus que l'élément qui transporte les courants de T. S. F., c'est-a- dire l'élément qui remplace le fil de cuivre des lignes du téléphone ordinaire, c'est l'éther de l'espace. Revenons maintenant a la lampe de T. S. F., oü ces données vont servir a nous éclairer. Sachons d'abord que l'ampoule en verre de cette lampe contient1) un filament trés ténu de deux centimètres de longueur, tendu en ligne droite entre les extrémités de deux tiges métalliqurs qui aboutissentadeux des broches du culot de la lampe 2) un fil beaucoup plus épais tourné en forme de ressort a boudin autour de ce filament, sur toute la longueur de celui ci ce second fil s'appelle grille, et ne touche nulle part le filament 3) un cylin- dre en métal mince, ouvert a chaque bout, qui entoure la grille sans la toucher, et qui est relié a la quatrième broche du culot ce cylindre est appelé plaque. La lampe ayant été enfoncée dans son support sur l'appareil, les deux extiémités du filament sont, lorsque vous avez tourr.é votre rhéostat, reliées aux deux bornes de votre accumulateur de quatre volts, et le courant de cet accumulateur passé dans le filament en le portant au rouge Que se passé-t-il dans le filament lorsqu'il est ainsi chauflé jusqu'a l'inoandescence Les corpuscules qui le composent së dissocient plus ou moins la force de leur cohésion est en partie détruke ces corpuscules s'éloignent.davantage les uns des autres. Disons en passant que c'est pour cette raison que les corps chauffés subissent une certaine dilatation. Les milliards de milliards d'électrons qui constituent la ma jeure partie de la masse du filament sont done devenus plus instables ils sont beaucoup moins retenus par le pouvoir attractif de leurs protons. Dés lors une autre force toute voisine va pouvoir vaincre ce pouvoir attractif, et les électrons seront arrachés en partie du fila ment. Quelle est cette force C'est celle du potentiel positif (80 ou 120 volts de l'autre accumulateur) qui se trouve être appliqué a la plaque de la lampe. Pour cela il faut évi- demment qu'il y ait circuit fermé sur les bornes de cet accumulateur c'est en cette vue que sa borne négative est reliée, dans le récepteur, a l'une des extrémités du filament de la lampe. Ce circuit du grand accumulateur ne se trouve done cornplètement fermé qu'a Ia condition que l'espace filament-plaque soit devenu conducteur. Et ce sont précisément les électrons du filament qui, attirés vers la plaque, véhiculent le courant dans ce vide. Une bonne lampe de T. S. F. doit pouvoir ainsi émeltre des électrons vers sa plaque pendant au moins un an a un an et demi a raison de trois heures d'utilisation journalière. Selon les théories de la O' TUNGSRAM, le baryum, (du groupe des rnétaux alcalino- terreux), serait, jusqu'a présent du moins, considéré comme étant le métal idéal en ce qui concerne le pouvoir émissif des électrons la dite compagnie emploie ce métal pour les filaments de ses Iampes. Revenons maintenant a la théorie du fonc- tionnement des lampes. Nous disions done que, les accus étant branchés et les rhéostats tournés vers la droite, Ie filament des lampes devient incandescent, et que par suite un courant filament-plaque s'établit grace a une fuite d'électrons a travers le vide qui sépare ces deux petits accessoires. Ce courant n'est toutefois pas encore modulé il est ainsi uniforme. C'est la grille qui est appelée a moduler ce courant. Si, a titre d'essai, on applique un potentiel positif de quelques volts a cette grille, par rapport au filament, le pouvoir d'attraction des électrons va être augmenté, puisque la grille aide, en cela, le travail attractif de la plaque qui est également positive. Si on applique au contraire une polarisation négative a cette grille, toujours par rapport au filament, le pouvoir attractif de la plaque sera diminué car, la grille étant négative comme les électrons, repoussera une partie de ceux ci vers le filament. On sait en effet que les électricités de même sens se repoussent. Eh bien J ce sont des variations analogues du passage des électrons qui vont moduler les courants filament-plaque. Mais comment la grille, va-t-elle changer ainsi automatiquement de potentiel, autant de milliers de fois par seconde que_.ee sera nécessaire pour entendre dans le haut parleur une modulation musicale C'estici que l'éther, dont nous avons parlé plus haut, entre en jeu. Considérons, par exemple, le poste émetteur de Radio-Belgique Ce poste possède un système émetteur, par circuit oscillant, de courants électriques alter- natifs. Ces courants électriques, lancés dans l'espace, seront uniformes tant qu'aucun son ne sera émis devant le microphone. Mais dés que l'on pariera, ou que l'on jouera de la musique a proximité de ce microphone, les courants électriques émis subiront des modi fications de potentiel ayant des amplitudes exactement pareilles aux amplitudes vibra- toires de la parole ou de la musique. L'éther transportera ces courants sans en altérer aucunement les dites modifications, vers les appareils récepteurs. Les systèmes antenne- terre, ou les cadres des récepteurs, qui seront réglés sur Bruxelles, enregistreront ces cou rants, et la grille de la première lampe de ces appareils, qui est reliée a l'antenne ou au cadre, subira des changements de potentiel dans les mêmes sens que les modifications apportées aux courants d'émissión par la parole ou la musique. Or nous avons vu plus haut que les changements de potentiel de la grille modifient, parallèlement a ces change ments. les courants d'électrons filament pla que. Ces courants seront done modulés d'une faqon exactement pareille a ceux de l'émission. Après détection et amplification dans le récepteur, le système électro magnétique du haut-parleur. dans lequel passent en dernier ressort les mêmes courants fortement ampli fies, subira a son tour toutes les modifications dont il a été parlé,,de telle sorte que le cornet ou le cóne du H-P vibrera suivant des fré- quences égales a celles des sons de l'émission. Ce seront ces vibrations qui produiront des ondes sonores identiques a celles émises devant le microphone. Voila, dans les grandes lignes, ce qu'il était possible d'expliquer dans un texte non complété de dessins, de graphiques et de schémas. Nous avons dü laisser de cóté tout ce qui concerne les courbes caractéristiques des triodes, les courants de saturation, la diminution considérable des courants de plaque par les potentiels excessifs de grille, et le calcul par les graphiques de la résistance interne des lampes et de leur coefficient d'amplification. En ce qui concerne les électrons, il nous semble utile d'avertir le lecteur de ce qu'en Septembre 1929, un physichn allemand, le Docteur K-F. Bohnhoffer a déclaré devant un groupement scientifique américain, que l'hydrogène élait, non pas un corps simple, mais un corps composé de deux gaz a pro- priétés chimiques bien caractérisées, et trés différentes, qu'il a nommés: l'orthohydrogène et le parahydrogène. Comme l'atome d'hydro- gène n'a qu'un seul électron, il faudrait en concluré que l'électron est lui-même composé. II était cependant déja bien petit I! R. D. Nous venons d'apprendre qu'un RADIO CLUB est en voie de formation a Ypres. C'est Mr. Leclercq, Percepteur des Télégra- phes, Vieux Maiché au Bois, n° 10, en notre ville, qui a bien voulu se charger de recueillir les adhésions. La cotisation n'atteindrait, pa: rait-il, qu'environ fr. 25 l'an. Les avantages seraient nombreux pour les membres, entre- autres un abonnement gratuit a une trés in téressante revue, mensuelle de T. S. F. Nous ne pouvons qu'approuver hautement cette intéressante initiative, et nous engageons vivement les amateurs sans filistes et les usa- gers de laT.S.F.,aenvoyerdesuiteunesimple carte postale, pour adhésion, a Mr Leclercq. II est rappelé aux membres qua la confé rence de Mr l'avocat Henri Delobel, qui sera suivie de l'assemblée générale annuelie et de la vente des publications, aura lieu au local aujourd'hui soir, i5 Mars, a 20 heures. Wii sluiten dusop erbarmelijke wijze het offi cieel Voetoalseizoen 1929 3o. Wie had er ooit gedacht dat wij van onze zesde plaats wede rom in het gevaarlijke afzakkingsgebied girgeü. aanlanden. Zeker heeft het Ypersch elftal in de laatste tijden met tegenheden af te rekenen gehad, en bestond er geen kans meer om de ploeg, die zulke prachtige uitslagen verwezen lijkte, samen te stellen, doch mijn inziens moesten in die omstandigheden sommige spe lers meer clubliefde aan den dag gelegd hebben. Daarmede bekleeden wij de negende plaats ën staan wij 1 punt vóór S. K. Sweveghem diè wij in gevaar achten indien twee promotie- ploegen van West-Vlaanderen naar tweede moesten verhuizen. Gelukkiglijk redt S. V. Blankenberghe zich op prachtige manier en 't is enkel Kortrijk Sport die wij toekomende jaar zullen ontmoeten. Het volgende seizoen is reeds aangekondigd om enkel op 5 October te beginnen. Het bestuur van C. S. Y. onder handelt reeds om bekermatchtn op touw te zetten ten einde die lange opgelegde rust eenigszins te verkorten. Klassement II Af deeling na 2-3-30 G. G. V. D. V. T. P. Daring BI. 22 17 4 1 89 29 35 V. G. Oostende 20 i5 2 3 5y 23 33 Stade Kortrijk 22 i3 4 5 5o ï6 3i A.A. Moescroen 22 12 7 3 54 39 27 Waereghem 22 11 8 3 52 48 25 Thielt 22 8 11 3 52 58 19 Thourout 22 7 10 5 43 65 19 Heyst 22 6 10 6 44 47 18 C. S. YPER 22 711 4 38 49 18 S. K. Sweveghem 22 611 5 3g 73 17 Meenen 22 5 i5 2 28 49 12 F. C. Rousselare 20 3 17 o 18 60 6 Met 2 o komen de Juniors van V. G. Oos tende terug, uitslag die als zeer bevredigend mag beschouwd worden. Immers 't is enkel twintig minuten voor het einde dat de Dezoch- ten voor de eerste maal den weg der netten vonden. Zij werden daarbij nog begunstigd door het bekomen van cwee strafschoppen waarvan een in doel omgezet werd. Mij dunkt dat deze uitslag genoegzaam bewijst dat de ontmoeting fel betwist werd en dat F. C. Brug ge morgen goed in zijn schoen zal moeten staan om onze dappere Juniors te keer te gaan. Wie weet of zij er niet in lukken den Kampioen van het Noorden te vloeren. Men kan nooit weten, dat is het gedacht van NEMO. Eindtoer Juniors V. G. Oostende 4 4 o o 22 18 F. C. Brugge 4 3 I o i5 6 6 C. S. Yper 4 1 3 o 4 i5 2 Stade Kortrijk 4 o 4 o 3 22 o PRONOSTIEKWEQSTR1JO Hotel Continental Het weze herinnerd dat de prijsuitdeeling en tombola zullen plaats hebben op Zondag i6D Maart, om 4 1/2 uur stipt namiddag.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 3