Gemeenteraad van Yper Federation des Sinistrés de i'Arrondissement d'Ypres Compte-Rendu de li Reunion du 13 Avril 1930 Yerslag der Zitting van 31 Maart 1930 A La réunion est ouverte h 14 h. 20 sous la présidence de Al. L. Geuten, directeur de la Société Coopérative pour dommages de guerre La Vallée de la Lys a Wervicq. M le Dr H. Brutsaert, député, qui a bien voulu honorer la réunion de sa présence, prend également place au bureau. M. Geuten excuse M. l'avocat Butaye, qui est retenu ailleurs, de ne pouvoir assister a la réunion de ce jour et annonce que M. le Pré sident de la Fédération lui a demandé de bien vouloir le remplacer. Avant d'aborder l'ordre du jour, permettez moi, continue M. Geuten, de vous rappeler qu'il y a aujourd'hui dix ans que La Région d'Ypres a été fondée pour la défense des sinistrés. Ce journal a toujours été dans son röle. II a su, en dehors de toute politique, défendre les intéréts de tous les sinistrés avec une énergie et une opiniatreté telles que bien souvent il a pu faire triompher nos justes revendications. II est devenu l'organe officiel des sinistiés non seulement de l'arrondisse- ment d'Yp mak- ie toute la Belgique, et nous nous plaisons, a l'occasion de eet arni- versaire, de lui exprimer toute notre recon naissance de sinistrés. Notre président, M. l'avocat Arthur Butaye, a également été toujours sur la brèche pour la défense de nos intéréts. II s'est attelé un der premiers a cette tache ingrate et lourde a laquelle il s'est voué corps et ame. Inlassa- blement, sans aucune défaillance, il y a con- sacré le meilleur de son temps et e'est grace a lui surtout si nous sommes arrivés a défen dre avec succès les droits souvent méconnus des sinistrés. II a été l'ame, la cheville ouvrière de tout ce qui concerne les sinistrés, aussi bien pour Ypres que pour la Flandre et la Belgique. Nous savons qu'il est difficile de contenter tout le monde, mais nous pouvons affirmer, sans peur de contradiction, que notre distingué Président, M. l'avocat Bu taye, est digne de l'estime générale. Malheu- reusement la reconnaissance n'est pour beaucoup qu'un mot et la plupart des sinistrés qui ont regu satisfaction oublient les services rendus, se désintéressent de la question des dommages de guerre et ne daignent même plus assister a nos réunions. M. 1' avocat Butaye s'est dévoué énormément pour les sinistrés et pour la région et nous espérons bien qu'il en sera dignement récom- pensé. C'est avec grand plaisir que je vois ici M. le Dr Brutsaeit a mes cótés et je profite de l'occasion qui m'est offerte pour le remer cier de l'attachcment qu'il porte a la cause des sinistrés. Maintenant pour ce qui concerne les questions portées a notre ordre du jour, nous ne pourrons prendre une décision aujourd'hui, du fait que M. le Ministre n'a pas encore répondu notre demande d'audience. Les temps sont loins oü l'on nous recevait au Ministère sans qu'on le demandait. En ce moment M. le Premier Ministre est surchargé de besogne et c'est sans doute pour ce motif qu'il n'a pu jusqu'a ce jour donner suite a la demande de la Fédération. Quoique nous n'ayons pas encore de réponse officielle, je pense pouvoir vous annoncer que la question des intéréts recevra une solution favorable d'ici peu de jours. Nous aurons, sans doute aucun, le plaisir de pouvoir en causer plus longuement lors de notre prochaine réunion. Le service du Remploi a pris dernièrement une excellente mesure pour clóturer les comptes des sinistrés. II fait, sans être trop exigeant, trente a quarante constatations de fin de remploi a la fois, de sorte que beaucoup de petits dossiers peuvent être clóturés défi- nitivement avec les intéréts y compris. II reste encore quelques affaires en souffrance, appartenant pour la plupart a une indivision. II y a aussi encore beaucoup de communes et d'administrations publiques dont les dom mages de guerre ne sont pas réglés défini tivement. De nombreuses démarches furent déja faites en faveur de nos communes du front, mais nous nous, verrons bientöt obligés d'insister a nouveau pour obtenir une prompte solution. Quant aux abris, nous avons déja discuté maintes fois cette question mais nous n'avons jamais pu arriver a un résultat. Lors de notre dernière réunion il a été décidé d'en référer a M. le Ministre. En somme il n'appartient pas aux sinistrés de trancher cette question, c'est le devoir du gouvernement de trouver une solution. Nous attendrons done le résultat de notre audience minisLérielle pour reparler de cette question. M. Brutsaert. Je suis pleinement d'ac- cord avec M. Geuten et je m'associe de tout cceur aux louanges qu'il vient d'adresser a M. l'avocat Butaye, qui est un homme des plus méritants. Mais nous ne pouvons oublier non plus que M. Geuten a été pour ainsi dire son Dras droit, qu'en toutes circonstances il l'a aidé et qu'il lui a toujours été d'un con cours précieux. Applaudtssements M. Geuten. Je remercie vivement M. le Dr Brutsaert pour ses paroles aimables, mais je dois avouer que ce n'est pas dans ce but que nous nous sommes mis a. l'oeuvre. La seule tache que nous poursuivions c'était de nous rendre utile, autant que notre age déja avancé nous le permettait, aux habitants de notre région sinistrée et devant le résultat obtenu nous sommes bien décidés de ne nous arrêter que lorsque le- dernier des sinistrés aura obtenu satisfaction. M. Brutsaert. Pourquoi n'a t-on pas remis la réunion de ce jour jusqu'a temps que le Ministre ait envoyé une réponse. C'était également une fagon d'engager M. le Ministre a ne pas laisser plus longtemps la demande de la Fédération sans réponse. M. Geuten. Nous avions escompté que notre entrevue ministérielle aurait eu lieu dans l'intervalle et c'est pour ce motif que nous avons tenu a ne pas reculer notre réunion mensuelle. Si nous aviors pu prévoir que notre président aurait été également empêché, nous aurions certainement remis la réunion de ce jour, mais d'autre part la question des intéréts est tellement importante, il y a tant de sinistrés qui y sont intéressés, que nous avons cru bon de ne pas rester trop longtemps sans nous en occuper. M. Coulier, délégué de Boesinghe. J'ai appris que la commune de Reninghe a regu une circulaire de M. le Receveur des Domaines, a Bruges, d'après laquelle la commune est autorisée a disposer librement des abris se trouvant sur son territoire. Or, il n'y a aucun doute que cette commune, de même que les autres qui seraient dans le même cas, n'acceptera pas cette charge de démolir et d'erlever elle même les abris. M. Geuten. L'Etat, désirant annuler son contrat, aura envoyé de suite une circulaire a toutes les communes qui se sont déclarées prêtes a utiliser les blocs de béton. M. Brutsaert. Toutes ces communes auront probablement regu la même informa tion D'ailleurs il avait été convenu ici qu'il fallait diviser les communes en catégories. M. Coulier. Oui, mais il y a toujours été entendu aussi que les communes ne désiraient pas intervenir dans les frais, et si elles avaient pu prévoir que cela entrainerait de nouvelles charges, aucune d'entre elles n'aurait accepté la proposition que la Fédération leur a faite. M. Bartier, bourgmestre de Voormezeele, dit que sa commune s'est déclarée d'accord pour laisser remiser les blocs de béton sur une parcelle de terre, mais qu'elle n'a pas regu la circulaire dont question. Un échange de vues a lieu ensuite entre les différents délégués présents au sujet de cette question des abris, et après que M. le Dr Brutsaert a proposé de ne plus se réunir aussi longtemps que nous n'avons regu des nouvelles de M. le Ministre, la réunion est levée a i5 heures. (Vervolg) 15. Vleeschhalle V er pachting Pro ces-verbaal. Op 19 Maart 11. werd er overgegaan tot de openbare verpachting van tien vleeschkramen aan den Westkant der vleeschhalle. De stand plaatsen 5, 8, 9 en 10 werden niet verpacht bij gebrek van aanbod, de andere werden allen toegewezen mits de jaarlijksche pacht som van 800 fr. Sedert die openbare ver pachting is een vraag ingekomen van een beenhouwer van Rumbeke, zekere Victor Bouckaert, die wenscht 'standplaats nr 8 te pachten aan denzelfden prijs der andere. Het proces verbaal der openbare verpach ting en het voorstel om standplaats nr 8 uit ter hand te verpachten aan Victor Bouckaert worden bij afzonderlijke stemming goedge keurd. 16. Muziekschool Rekening igig. De rekening, die sluit met een batig over- schot van 1929 fr- 3o, wordt zonder opmer kingen goedgekeurd. 17- N- S. AfdYper) Vlaggenfeest A anvraag om toelage. De vrouwengroep van het Nationaal Syn dicaat der ijzerwegen, afdeeling Yper, richt op 18 Mei aanstaande, ter gelegenheid der inhuldiging harer vlag, een grootsch vlaggen feest in en vraagt hiervoor aan de stad een toelagé van 2000 fr. Van nu af is de mede werking van 10 vreemde muzieken verzekerd en een zestigtal zusterafdeelingen zullen dien dag naar Yper komen. M. Sobry. Vroeger hebben wij een soort gelijke vraag ontvangen vanwege de post beambten die een toelage van 5oo fr. verkre gen hebben. Om geen jaloerschheid te maken, meen ik dat wij thans op dezelfde manier moeten te werk gaan. M. Missiaen. Hoeveel hebben de Katho lieke Turners bekomen M. Sobry. Een toelage van 5ooo fr. M. Missiaen. En aan de Invaliden werd er i5.ooo fr. toegekend. Ik denk dat het daar is dat gij jaloerschheid zult maken, als- wanneer gij aan een andere maatschappij, die eveneens grootsche feesten inricht, slechts 5oo fr. geeft. Ik denk dat een toelage van 2000 fr. niet overdreven is. M. Vandamme. Het Nationaal Syndicaat der spoorwegen is een erkende maatschappij met vlag die reeds ingehuldigd werd. Nu vinden de vrouwen der leden van dit Syndi caat het noodig een afzonderlijke maat schappij in te richten. Alswanneer de vrouwen der leden van al de andere maatschappijen ook afzonderlijk moesten optreden met eigene vlag, waar zou dit ons leiden Dat men het voorbeeld volge van het Christen Werkers- verbond dat verleden jaar drie vlaggen inhul digde en dat de stad met rust liet. De stad wordt alle oogenblikken lastig gevallen door allerhande vragen van maatschappijen van vogelpik en andere, en anderzijds hebben wij dan het treurig schouwspel gehad te besta- tigen dat de toelage van 10.000 fr. voor de H. Hartefeesten ongelukkiglijk verworpen werd. M. Missiaen. En 5ooo fr. voor de turners is niet te veel, voor een hoop kinders die hier naar Yper zullen komen. M. Vandamme. Maak u niet kwaad, M. Missiaen. Zoo gij wat geld te veel hebt, geef er dan een deel van de toelage van 2000 fr. die ge ontvangt voor een muziek dat, naar men algemeen beweert, scfiier niet meer bestaat. M. Leuridan. Die toelage wordt gevraagd door de inrichtende maatschappij die andere groepen doet komen. Dit feest staat dus op een gelijk plan als het turnfeest, en vermits de turners zoo gemakkelijk een toelage van 5ooo fr. bekomen hebben in de feestcom missie, vind ik dat wij hier in dit geval ook verplicht zijn daarmede rekening te houden. M. Sobry. Volgens mij kan dit feest best vergeleken worden met het feest der post beambten in 1926. M. Leuridan. Waarom werd de toelage van 5ooo fr. aan de turners door de feestcom missie verleend en is het nu de raad die over deze vraag moet beslissen Ik vind het rede lijk ook deze vraag naar de feestcommissie te verzen den. M. Missiaen. Het turnfeest, volgens de bewoordingen der aanvraag om toelage, werkt mede tot opluistering der eeuwfeesten, terwijl het vlaggenfeest van het Nationaal Syndicaat hetzelfde doel niet heeft. M. Leuridan. Dan is dit hetzelfde niet. M. Missiaen. Ik moet den heer Van- damme mijne verwondering uitdrukken dat hij, als voorzitter van het Christen Syndicaat, niet weet wat het maatschappelijk doel is der vrouwenafdeelingen. Zij beoogen de gezond heid der kinders en het inrichten van vacan- tieoorden. M. Vandamme. Bij ons is dit niet noodig, de mannen kunnen zulks zelfs regelen. M. Sobry. Ik stel voor een toelage van 2000 fr. te verleenen, zooals gevraagd wordt. M. Vermeulen. Waarom die vraag naar de feestcommissie niet verzonden M. Sobry. Dit is niet tot opluistering der eeuwfeesten, en een andere feestcommissie bestaat nog niet. M. Leuridan. Het is een behendige zet geweest vanwege de turners aan de eeuw feesten mede te werken. Het is daaraan te danken dat zij een toelage van 5ooo fr. be komen, want anders had de raad geroepen geweest over hunne vraag te beslissen en zij

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 4