Ons Stadstheater de l'Arrondissement d'Ypres Compte-RenJu de la Reunion du II Mai 1930 A propos d'u&e Visite Royale Un procés de Presse 2 Fédération des Sinistrés La réunion mensuelle s'ouvre 14.30 h., sóus la présidence de M. l'avocat Butaye M. Ie député Brutsaert prend place a ses cótés. M. Deleu, bourgmestre de Messines, s'est fait excuser, étant retenu ailleurs. Le président et M. Geuten rendent compte de 1'audience qu'ils ont eue la semaine den nière, et au cours de laquelle M. le Ministre Jaspar leur a fait connaitre la solution donnée par le gouvernement a la question des intéréts Cette solution est de nature a nous donner pleine satisfaction, et les délégués presents enexpriment toute leur reconnaissan ce. Voila done une question bien épineuse heureusement terminée. Reste la question dts ab'is. Le Président invite les délégués de II communes, p sents a l'assemblée, a un dernier échange de vues afin d'ètre bien d'accord sur la propo sition a faire au gouvernement le jour oü 1'audience ministérielle aura lieu. Une longue discussion surgit. II apparait une fois de plus que les situations cbangent de commune a commune, mais qu'il n'y a aucune solution possible, tant que l'Etat ne se sera pas déterminé a intervenir dans les frais de l'enlèvement des abris, comme il est intervenu dans les frais du nivellement des terres. On a considéré dés l'origine que les abiis étaient un butin de guerre, comme les canons, les railé, les obus, etc. L'expérience a dé- montré que ce fut une erreur. Les abris au contraire coüteront de l'argent et ne donne- ront aucun bénéfice. II faut en prendre son parti et consentir a faire les sacrifices nécessaires pour les démolir. Tous les délégués sont finalement d'accord pour présenter cette demande comme seul moyen possible dVn finir. Sans participation financière sérieuse de la part de l'Etat, on ne sortira pas de la difficullé. C'est a l'Etat, soit par voie de régie, soit par voie d'entreprise, a prendre la responsabiliié de faire sauter ces abris, et a en réunir ks débris. Une fois entreposés dans la commune, ces débris ne tarderont pas a èire emportés par les intéres- sés, pour le plus grand bien de la voirie publique et privée. Cette formule, exposée par les délégués de quelques communes, a rencontré l'adhésion unanime et sans réserve de tous les autres, et c'est celle que les délégués de la Fé Jéra- tion sont chargés de présenter a Monsieur le ministre lors de la prochaine audience. L'assemblée se sépare 16 h. 3o après s'é'tre donné rendez-vous au second Dimanche de Juillet prochain. Le Président Arth. BUTAYE. S. M. le Roi Albert a rendu visite, il y a i5 jours, a notre Ecole d'Equitation, non, par don (ce que c'est qu'une vieille habitude l'Ecole de Cavalerie de Brasschaet. (Ce n'estplus notre Ecole d'Equitation, paree que dans l'intérêt des élèves il est bon d'avoir, teut prés, les distractions des grandes villes c'est le nouveau système ultra moderne). Done, il y a i5 jours, c'était fête Merxem et a Brasschaet. Dans ces parages, oü en un moment d'égarement 60 p.c. des électeurs ont voté pour Borms, paree que leur bulletin de vote est leur seul moyen de marquer au Gou vernement qu'ils en sont mécontents, ce fut un branie-bas général. Drapeaux, orifiammes, processions, cortèges, brabatQonnes, accla mations populaires, rien n'a manqué pour marquer les sentiments profondément loyalis- tes de la population. II a suffi, pour que le peuple beige s'enthousiasme pour la patrie, qu'il puisse en voir de prés les deux symboles vivants, le Roi et l'Armée. Ce qui est vrai la-bas, reste vrai partout. De onbekende maakt den onbemind en Loin des yeux, -loin du caiir dit la sagesse populaire. Le jour oü, se conformant aux obligations assumées et aux régies de l'expérience, le gouvernement aura enfin décidé le retour a Ypres de notre bataillon, nous pouvons pré- direaussi une grandiose manifestation popu laire de loyalisme, bien plus ardente encore que dans les parages l'a mée beige se fait voir tous lts jours. Chez nous, depuis la guerre, l'armée est devenue absolument inconnue du peuple, une chose lointaine, étrangère, Notre population n'en connait que les charges et les impöts. Les garnistns les plus proches so'nt celles d'Ostende (52 km de Bruges (5t km de Gand (67 km.), de Tournai (58 km Nous avons le sentiment, profondément démorali sant, qu'on nous dédaigne. En France, on gar- nisonne par bataillon.En Belgique.onentasse les régiments entters dans les grandes villes, dans des milieux, plutót mauvais, mais oü les grands n'ont jamais a se déranger. L'établissement chez nous d'uae Ecole d'Aviation Militaire compensera en partie la perte de l'ancienne Ecole d'Equitation C'est uu premier pas, un commencement de répara- tion, et nous en remercions sincèrement notre Premier Ministre. Mais notre bataillon est encore toujours provisoirement caserné ailleurs. Sa place est a "Vpres, et, dans un but patriotique, nous ne cesserons de récriminer que le jour oü nous pourrons l'acclamer lors de son triomphal retour dans sa vaste et belle caserne de l'Esplanade. Men heefr ons, uit goede bron, de verzeke ring gegeven dat de toren onzer St-Maartens kerk binnen drie maanden volledig zal opge daan zijn. Dit is misschien wat stout gespro ken, maar eenieder zal toch met ons moeten bekennen dat de opbouw van de torenmaald zienderoogen vooruitgaat en, zoo er niets bijzonders voorvalt dat van aard zou zijn de werken te vertragen, ware het goed mogelijk dat deze voorspelling juist uitvalt. En, al moest die heropbouw nog eenige weken langer duren, dat doet nu juist niets ter zake. Het bijzonderste in die kwestie is dat Yper zijn St-Maartenstoren terugkrijgt endat ce werken volop aan den gang zijn. Men noemt ons wel Ypersche kinders, maar men kan van ons toch niet zeggen dat we ongeduldige kinders zijn. De Yperlingen, alhoewel hun geduld soms erg op de proef werd gesteld, hebben sedert den oorlog reeds meer dan eers bewe zen dat ze kunnen wachten, wanneer men hen niet standvastig met ijdele beloften tracht te paaien. Doch er is iets anders. Van zoodra dit werk voleindigd is, zal de aannemer, zonder twijfel, er aan denken de steenen en alle an dere materialen weg te nemen en den door hem gebruikten stadsgrond zoo spoedig mo gelijk te ontruimen. Immers, buiten het St- Maartensklooster, zal alles, wat daar vroeger aan de kerk behoorde, herbouwd zijn en er zal alsdan niet de minste reden meer bestaan om dien grond, waarop onze Stadsschouwburg moet gebouwd worden, als werkplaats te zien bezigen. Wij mogen ons dus eraan verwachten dat de grond van het gewezen Parnassushof heel in 't kort zal vrij komen, en het ware hoogst wenschelijk dat men alsdan onmiddellijk met den heropbouw van ons Stadstheater zou beginnen. Om dit echter te kunnen verwezen lijken is het noodig dat men zich dringend met die kwestie bezig houde. Immers het be palen der oorlogsschade, de overeenkomst, dezes goedkeuring en daarna de aanbesteding, dit alles zal nog eenigen tijd vergen en het is van nu reeds te vreezen dat men daarmede niet zal gereed zijn tegen dat de grond ter beschikking van de stad zal gesteld worden. Naar wij over die zaak vernomen hebben, werd de weerde 1914 van onzen schouwburg reeds een eerste maal geschat, doch de recht bank voor Oorlogsschade zou een anderen bouwkundige opdracht gegeven hebben een tegenschatting te doen. En het is naar die tesenschatting, die reeds van over maanden is aangevraagd, dat men wacht om de over eenkomst vóór oorlogsschade te kunnen slui ten. Wij kennen de redenen niet waarom die tegenschatting, spijts het herhaald aandringen van de bevoegde overheden, zoolang uitblijft en wij zoeken ook niet ze te kennen, maar wat niet kan noch mag geduld worden, 't is dat de Yperlingen, om wille en door de schuld van een enkelen persoon, maanden of mis schien wel jaren langer van hunnen Schouw burg zouden beroofd zijn. Wij verhopen vast dat het ons zal vol doende geweest zijn dien wantoestand aan te klagen om er spoedig een einde te zien ain stellen. Voor wat nu het gebouw zelf betreft, voor ziet het ontwerp een theater van 700 zit plaatsen. Dit is, ons dunkens, veel te weinig voor een stad als Yper. Gezien de gewezen herberg Het Parnassushof en de andere huizen daar niet meer herbouwd worden, zal men er over al de gewenschte plaats kunnen beschikken om een schoon en groot gebouw te maken, waarvan de voorgevel op de Van- denpeereboomplaats zal uitgeven. Ook het getal zitplaatsen zou gemakkelijk kunnen ver groot worden en niets zal beletten het tooneel zoo ruim mogelijk te voorzien opdat men er later, met alle gemak, alle stukken van eenig belang zou kunnen opvoeren. JRudigev coatte Ia Presse F/ontiste de Ia Flac Sre Occidentale Ces jours derniers s'est plaidé devant le triounal civil de Furt.es, composé de VI. le président De Neeker et des juges Soetens et Mestdagh, le procés intenté par M. Wullus Rudiger a la presse frontiste de la Flandre Occidentale, qui l'avait accusé, avant le scrutin du 26 Mai 1929, d'avoir publié des documents apocryphes, notamment dans son livre Flamenpolitik Le leitmotiv fron tiste était II ne reste plus aux catholiques ofificiels, aux socialistes et aux libéraux qu'une seule sorte d'arguments contre nous ceux de Wullus Rudiger, le précurseur de Frank- Heine en matière de falsification de docu ments. Rudiger avait r.ettement défini le but du procés «Je n'entends nullement, par ce procés, ouvrir un nouveau débat sur l'acti- visme. Mon but est bien simple accusé d'avoir produit des pièces apocryphes, je mets de vant la justice impartiale, les activistes au défi de signaler un seul et unique document faux parmi les centaines de documents que j'ai publiés. Mis au pied du mur, les défen- seurs des adversaires de Rudiger ne parurent point a la barre. L'un d'eux fit déclarer par son avoué qu'il ne plaiderait pas et se con- tenterait de déposer son dossier. Me Antoine Van Hoorebeke, assisté de M' Marcel Lercangée, après avoir excusé son confrère, Me Pierre Graux, retenu par un événement imprévu a Bruxelles, plaida pour M. Wullus Rudiger. II caractérisa les divers personnages qui avaient a répondre de leurs graves imputations. II constata qu'ils se dérobaient a toute justification, et qu'après avoir retardé la lutte au moyen de ficelles de procédure, ils désertaient le terrain. Le dé- fenseur de M. Rudiger démontra ensuite que c'est dans le seul désir de nuire et par haine

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2