HET YPEFtSCHE
Nos '/isiieufs li ieLast Post
De BevolKing van België
LEEST VERSPREIDT
Visite d'une Chorale Ecossaise
Embaliagepapkr in róilen
La démocratie flamande n'a produit qu'un
grand homme d'Etat, Jacques Van Artevelde,
issu de la bourgeoisie de Gand. Elle le suivit
quelque temps, l'éleva trés haut, puis le laissa
tuer. II fut un chef politique d'envergure,
capable de concevoir un plan d'action et de
l'exécuter ses regards portaient plus loin
que l'horizon communal et il semble avoir eu
la prescience du role possible des Pays-Bas
dans les grandes luttes du Continent. Mais il
ne put maitriser longtemps le flot qui le por-
tait, et sa mort sanglante révèle toute la
brutalité des forces que sa sagesse avait con-
tenues. Les autres leaders dont parlent avec
complaisance les vieux manuels scolaires ne
sont guère que des chefs de bandes. Ce
Nicolas Zannekin, ce Jacques Pelt qui con-
duisirent, au début du XIV® siècle, la révolte
des ouvriers del'Yser contre les villes voisines,
furent les capitaines d'une horrible jacquerie
a laquelle mit fin la sanglante journée de
Cassel.
Pieter De Coninck, le héros des Matines
brugeoises, n'a pas laissé un nom dans
l'histoire politique Jean Yoens, le chec de
l'insurrection gantoise de i37g, demeure le
chef d'un simple mouvement de classe au sein
d'une commune vouée a l'égoïsme le plus
étroit. Philippe Van Artevelde ne fut point
com me son père l'homme du pays il con-
duisit les Gantois contre Bruges et acheva sa
carrière dans le désastre de Rocsebtke
Frans Ackerman, au moment oü la Maison de
Bourgogne commengait son oeuvre unifica-
tric, perpétua le type du guerrier communal
qui s'enorgueillit de victoires remportées sur
ses voisins et sur ses compatriotes. La Flan-
dre du Moyen Age ne fut qu'a de rares mo
ments une patrie. Dans ces luttes ardentes
entre les cités, entre les villes et les campa
gnes, entre les bourgeois et les compagnons,
laFlandre perdit son sang par mille blessures
elle épuisa ses ressources et gaspilla ses éner-
gies. A quel degré de gloire, de puissance et
de richesse ne serait pas arrivé le comté si
Gand, Bruges et Ypres avaient uni leurs
efforts, si le peuple, disciplinant son attache-
ment aux libertés locales, avait remis son sort
en dek mains assez fortes pour lui garantir la
sécurité extérieure si les métiers, au lieu de
cristalliser l'örganisation économique dans le
moule médiéval, s'étaient prêtés a l'évolution
de la technique industrielle et des procédés
commerciaux si, comprenant la solidarité de
tous ies éléments du petit État, le peuple avait
compris ensuite la solidarité plus large des
provinces beiges! Mais l'histoire de la Flandre
ne nous donne pas ce réconfort. Elle est d'un
prodigieux intérêt psychologique, mais elle
nous montre le cor flit de bien pauvres idéés.
Les hommes sont d'une espèce rude, violents,
débordants de courage, mais ils se butent
souvent contre le vrai l'ennemi les dupe
facilement et Louis XI, par exemple, joue
avec eux comme le chat avec la souris. Les
désastres se succèdent, des milliers de morts
couvrent les champs de bataille,lesmarchands
fuientles villes ensanglantées par l'émeute, la
mer elle-même ss retire. Quand la Flandre
trouve enfin la paix intérieure par une certaine
centralisation monarchique, c'est Anvers qui
accapare le nouveau courant commercial.
Des publicistes exaltent en ce moment le
passé de la Flandre sans bien y discerner ce
qui mérite la louangeet ce qui mérite le blame.
Des confusions se cachent sous les mots on
sait que le vieux comté comprenait une bonne
partie du Nord de la France et ne coïncidait
en rien avec la partie de la Belgique oü la
langue flamande est en usage. Les racistes du
XX® siècle exploitent l'Histoire a leur fagon
pour justifier leurs théories audacieuses et
nourrir les passions qu'ils éveillent. II faut
opposer la réalité a cette érudition de paco-
tille.
Une constatation s'impose il a fallu que la
Belgique fut constituée en royaume unitaire
pour que les populations parlant flamand se
rapprochassent et sentissent, a l'abri d'une
constitution politique plus robuste, la commu-
nauté de leurs tendances culturelles. La Bel
gique contemporaine est précisément le creu-
set dans lequel la civilisation flamande, en dé-
cadence depuis le XVIII® siècle, a repris vi-
gueur, et c'est un comble d'ignorance et de
parti pris que de nier le fait d'évidence. C'est
l'Etat beige qui a sauvé tour a tour les provin-
ces flamandes de l'absorption par la France et
de la conquête par l'Allemagne c'est lui qui
leur assure les moyens de conserver dans l'Eu-
rope d'aujourd'hui leur langue, leurs tradi
tions, leur originalité. Quele Flamand de Po-
peringhe compare done son sort avec celui du
Flamand de Bergues ou de Bourbourg, en
France, s'il veut se rendre compte de l'éten-
due de sa detteenvers cette patrie trop calom-
niée Le mouvement flamand, par son inten-
sité même, rend hommage a l'ambiance fécon-
de dans laquelle il a grandi.
L'histoire de notre pays, c'est avant tout
le récit d'un certain nombre d'expériences
dont il importe que nous connaissions les con
ditions, la marche, les résultats, afin d'attein-
dre par la la compréhension de ce qui consti-
tue pour nous les lois de la santé politique.
L'art de vivre est une science difficile pour
un petit peuple assis sur un territoire riche et
convoité, privé de frontières naturelles, raena-
cé de subir l'attraction de ses grands voisins
il faut en vulgariser l'étude et en multiplier
l'enseignement. Mais les charlatans qui cher-
chent dans l'Histoire des armes pour abuser
de la crédulité des masses doivent être dénon-
cés a l'opinion comme des malfaiteurs paree
qu'ils favorisent. ce penchant que le vieux
Commynes diagnostiquait déja chez les
Beiges du XV® siècle. Ils ne pensaient qu'd
leurs divisions et a faire un monde neuf et ne
regardaient point a plus loin mais c'étaient
gens qui riavaient point été nourris en grandes
matières.
Volgens een mededeeling gedaan door het
Ministerie van Binnenlandsche Zaken, telde
ons land, op 3l December laatstleden,
8.060.189 inwoners, waaronder 3.995. i56
mannen en 4.o65.o33 vrouwen. Dit cijfer ver
tegenwoordigt een vermeerdering van 56.920
op dit van 1928.
Het aantal geboorten in 1929, namelijk
.145 542, is, op eenige honderden na, daar
omtrent gelijk met het getal van 1928. Daaren
tegen is het aantal sterfgevallen merkelijk
verhoogd. In 1929 bedroeg het 115.901 tegen
102.270 in 1928, zoodat het overschot der
geboorten van 43.683 op 29.641 teruggebracht
is. Deze vermeerdering van overlijdens werd,
gedurende 1929, in meest alle Europeesche
landen bestatigd en, naar men beweert, zou
zij het gevolg zijn van den uitzonderlijken
strengen Winter van dit jaar.
Tengevolge dezer nieuwe sterftevermeerde-
ring heeft men meer overlijdens geteld dan
geboorten in de provinciën Henegouwen en
Luik en in de volgende arrondissementen
Ath, Charleroi, Bergen, Thüin, Doornijk,
Hóei en Luik. In zeven andere arrondisse
menten en namelijk in deze van Brussel en
Gent bereikt het overschot der geboorten niet
X op 1000 inwoners.
Het coëfficiënt der geboorten (schatting per
1000 inwoners) is in 1929 nog verminderd. Het
verschilt tnsschen 28.39 in Limburg en 14.71
in de provincie Luik, waar het bijna de helft
minder is dan in Limburg.
Het sterftecóëfficient was het volgende
Namen, hoogste getal, i5-72 en Antwerpen,
laagste getal, 12.63.
In vergelijking met 1928, is er in al de
provinciën vermindering van het geboorte-
coëfficient en vermeerdering van het sterfte
cóëfficient.
Vendredi après-midi notre ville a regu la
visite de la chorale de Paisley, en Ecosse, se
composant d'environ 200 jeunes filles et
dames. Sous la conduite de trois clergymen
nos visiteuses se sont rend ues, sitót après leur
arrivée en ville, auprès du Mémorial Britan-
nique de la Porte de Menin oü, en présence
de M. Sobry, bourgmestre, et de M. Vanden-
braambussche, commissaire de police, un
pieux hommage fut apporté aux, vaillants
défenseurs de la ville d'Ypres, soldats de la
Grande Bretagne, morts aux champ d'hon-
neur.
Après avoir chanté la Brabangonne la
chorale exécuta, de maitresse fagon, plusieurs
cantiques et déposa ensuite, après quelques
prières et -la minute de recueillement, une
superbe couronne sous la voute monumentale
de l'Arc de Triomphe.
M. le Bourgmestre répondit aux allocutions
qui y furent prononcées et souhaita la bien-
venue a nos visiteurs en ces termes
Ladies and Gentlemen
As Burgomaster of Ypres and Commandor
of the British Empire, I am happy and proud
to present you the hommage of my respect
and gratitude, and to join my tribute to yours
for your dear Dead, who gave their lives in
the defense of Ypres.
The British armies fought and suffered and
died for King and Country and for the peace
of the world.
When Germany could not reach Paris,
especially defended by the French army, and
could not pass over the river Yser, main
tained by the Belgian King and army, it
would pass to Calais all over Ypres, valiantly
defended by the British armies. Here gathered
during four years all the warriors of Germany
against all the warriors of the British Empire.
Ypres was assieged and attacked, bombarded
and gassed, bruised and burned. All round
the salient of Ypres, was the famous battle
field, where Germany lost and England won,
and saved, with it self, Belgium and France.
Ypres' salient was the holy ground which
drunk the blood and received, in 180 ceme
teries, the bodies of 25o.ooo British heroes.
Ypres was the victory place, where the
British Empire erected a splendid Memorial
to the glory of God, who gaye victory, and in
memory of the courageous fallen heroes.
Ypres was the shield of England, that Ger
many would chastise because it heloed Bel
gium and France, ami that preserved the
British Isles from invasion and destruction.
If your piety will honour and love and
thank the British heroes, who gave their lives
for King and Country, honour and love also,
please, the historic city which during four
years was bombarded, and sacrificed an
existence of thousand years. Come to Ypres,
glorious survivors of the great war and dear
fathers and mothers, widows and orphans,
your fallen sons, husbands and fathers,
together with grateful Ypres, expect every
year your kind visit.
te koop ten bureele dezer i5, Botèiktraat l5.
A la cérémonie journalièredu Last Post
assista samedi dernier, entre autre, un groupe
d'environ une cinquantaine de membres du
personnel de la Dunlop Cie de Birmingham.
M. le Capitaine Molk, qui conduisait ce
groupe, ne put s'empêcher de remercier sin-
cèrement M. Vandenbraambussche, notre
sympathique et dévoué Commissaire de police,
pour sa belle et noble initiative et de lui dire
combien eet hommage, rendu tous les soirs
a nos Héros Britanniques, touche profondé-
ment au cceur tous les Anglais.