Gemeenteraad van Yper
Ghronique Financière
Zitting m Maandag 25 Oogst 1930, om 17 uur
DAGORDE
8. Openbare Onderstand Ontslaging
■van pacht.
HARMONIE YPRIANA
La Céré nonie du 31 Aoüt 1930
au Cimetière Militaire de Duinhoek
(LA PANNE)
S
1. Proces verbaal der zitling van 28 Juli
ig3o.
2. Stedelijk kerkhofGróndvergunningen.
3. - Rooiingsplan voor de Basculestraat
Ruiling van grond Voorwaarden Wijzi
ging.
4. Buurtwegen van groot verkeer St Jan-
Zillebeke en Yper Pilckem - Onderhoudswer
ken Lastenboek - Bestek en uitslag der
aanbesteding Goedkeuring.
5. Openbare Onderstand Verbeterings-
kappingen in de bosschen.
6. - Openbare Onderstand Pachtvermin-
deringen.
7. Openbare Onderstand Verkooping
van grond.
g. Openbare Onderstand Jachtrecht
Openbare verpachting Lasten kohier
10. - Oorlogsschade Overeenkomst betref
fende de zwanen.
ic.Staats Middelbare School Achter
stallige schuld Aanvraag van krediet.
12. Stadsrekening over het dienstjaar 1929.
13. Feestzaal Aanbesteding.
14. Mededeelivg.
Op Zoadae 31 Oogst 1930, trekt de
Harmonie Ypriana naar de Panne om er aan
de eeuwfeesten deel te nemen.
De personen die begeeren dit uitstapje
mede te maken worden vriendelijk verzocht
zicb te wenden bij den voorzitter, Heer Aimé
Gruwez, Boterstraat, 2.
Prijs heen en terug 10 fr. 5o.
Vertrek uit Yper statie, om 7 uur, terug
uit De Panne, om 19 uur.
De reis geschiedt per tram, zonder stilstand
aan de tusschenstatien.
Le 3i Aoüt ig3o a 10 h 3o, un solennel
hommage sera rendu aux 3.o85 héros beiges
et aux 27 poilus franqais qui dorment a
Duinhoek.
lis y reposent sous les roses car l'CEuvre
Nationale Le Souvenir Beige qui a la
garde de ce cimetière, a voulu qu'en cette
année du Centenaire, oü la Belgique toute
entière se couvrait de fleurs, qu'Eux, les
héros ne soient pas oubliés, que leurs petites
tombes toutes pareilles, soient toutes abon-
damment fleuries. Et des milliers de roses
merveilleuses ornent et parfument ce grand
champ de repos, tant sur les tombes que dans
les massifs et les corbeilles.
L'CEuvre Nationale Le Souvenir Beige
et le Comité du Centenaire des Fêtes de la
Panne convient les parents et les families des
héros, a assister nombreux, a la glorification
de la inémoire des leurs. Ils invitent égale-
ment les fraternelles et combattants, ainsi
que les sociétés civiles a envoyer une déléga-
tion avec drapeau a la pieuse manifestation
du 3l Aoüt qui comportera la première exécu-
tion d'une messe due au talent du composi
teur Mario Van Overeem. Cette messe sera
chantée par la célèbre chorale St-Georges de
Bruxelles, accompagnée par la musique
universellement réputée du 1" régiment des
Guides, sous la direction du Commandant
Prévost.
S- A. R. le Due de Brabant honorera de
Sa presence cette cérémonie, a laquelle
assisteront aussi plusieurs ministres et de
hautes personnalités civiles et militaires.
Tous a Duinhoek le 31 Aoüt pour
honorer nos glorieux morris
Les déclarations auxquelles ie faisais allu
sion dans ma précédente chronique ont pris
la forme d'une étude de la Société Générale de
Belgique. Elle eut, a raison, les honneurs de
toute la presse et tous ceux qui considèrent
pareille intervention comme hautement loua-
ble n'émettent qu'un seul regret celui du
trop long silence. Entre le rapport publié en
Février dernier et l'étude actuelle, il y a
similitude absolue. Ce qui était vrai alors, le
restait durant la période noire qui s'oublie
déja.
Le capitaliste doit s'arrêter, a mon avis, au
rappel de cette vérité que le public juge a
tort la valeur des entreprises d'après les cours
des actions a la Bourse C'est pourquoi
lorsque Ton reste dans le réel, on ne doit pas
se laisser influencer par des événements
qui n'ont aucun rapport avec notre vie
nationale
Je ne reviendrai pas sur le thème trop
facile a développer des exagérations commises
dans les deux sens. Je me borne a constater
ce qui est. Et l'on me rendra cette justice que
jamais ces lignes n'ont dévié de leur but
orienter celui qui réfléchit, celui qui désire
fiuctifier un capital a placer, vers les opéra-
tions les plus lucratives dans un avenir donné
et a l'occasion du retour a la normale.
Nous vivons une période de fièvre froide,
plus dangereuse que les accès intermittents.
Nous niors le réel, et l'on en est arrivé a
justifier les actes les plus irréfléchis, les plus
insensés, par l'explication naïve du nègre
pourquoi cette assiette est-elle cassée paree
qu'elle est en morceaux
La cause Que ce soit votre irréflexion,
votre maladresse, etc.... cela ne vous préoc
cupe pas. Y avait il moyen de la prévoir
Cela ne vous intéresse pèts davantage. Le ré-
sultat Vous vous dites qu'il va.ut mieux
conserver les os Pourthnt cela ne nourrit
pas.
Et pour beaucoüp' c.'s, déclarations men-
tionnées ci-dessus leur mettent du baume
dans le coeur. D'accord, si vous en profitez,
mais une déclaration platonique ne fait pas le
beau temps, pas davantage qu'un rayon de
soleil.
Si l'on se place a un point de vue objectif,
il apparait certain que nos Valeurs Beiges,
trop lourdement atteintes, remonteront le
courant avant les valeurs étrangères. Nous
sommes arrivés a un tournant de l'histoire
boursière et il faut savoir agir. Oui, les
valeurs étrangères, merveilleux refuges, ont
eu du bon, ne serait ce que leur revenu mais
on a trop négligé les caractéristiques propres
de nos valeurs qu'expose a souhait, le rapport
de la Générale. II parle de la baisse exagérée
des valeurs que ne justifient ni la situation
générale, ni le rendement normal que ces
valeurs peuvent donner Voila le mot Que
de fois, ai je proclamé cette vérité! Que de
fois ai je signalé le danger des valeurs étran
gères favorites du public. Dites-vous bien qu'en
Bourse, comme dans la vie, il ne faut pas se
fier aux apparences. Entre un revenu de 5 "/o
en Brazilian Traction ou en Hydro Sécurities
et un revenu de 3 dans nos meilleures
valeurs Beiges, on n'hésite pas a choisir les
dernières. Cela c'est une question comptable.
C'est l'histoire de la cigale et de la fourmi.
Gros dividendes quand tout va restrictions
quand rien ne va plus. La suite, c'est l'effon-
drement des cours, a juste titre.
II faut done faire une sélection basée, non
sur la mode, mais sur la raison. II n'est pas
possible d'entrevoir une reprise en pourcen-
tage égale dans les valeurs Américaines qu'en
valeurs Beiges. Les difficultés étaient pré-
vues depuis de nombreux mois et la plupart
des industries ont pu prendre des mesures et
s'ajuster Outremer, les nouvelles quoti-
diennement contradictoires indiquent qu'on
est dans le noir et l'affirmation d'un décou vert,
indique tout au plus un soutien ultérieur.
Mais 1 'Amérique est si éloignée
Ne raisonnez pas, avec les yeux aveuglés
par le bluff américain. Conserwez votre saine
jugeote.
Ceux dont le raisonnement est moins lent,
ont passé des ordres assez copieux les autres
attendent l'heure de la reprise.
Pour les premiers, il s'agit d'acheter un
titre bon marché pour les seconds, il s'agit
d'acquérir un titre qui bouge.
On dit que le public ne retournera plus en
Bourse I Allons done Autant le pérystile de
la Bourse est désert autant les dispositifs a
usage de dépot de télégrammes sont vides de
papiers bleus, autant l'on se rue aux multi
ples maisons de paris aux courses. Pourquoi
Paree que la, il y a un gagnant tout de suite,
tandisqu'en Bourse, il faut savoir attendre.
Vous recherchez des tuyaux dans ces lignes.
Tout est tuyau pour qui réfléchit.
La crise On annonce qu'aux Industries
Ckimtques les bénéfices de ig3o (premier
semestre) sont égaux a ceux de 1929 (même
période). Si cela ne veut pas nécessairement
dire que les titres sont tous bon marché, cela
signifie qu'il faut raisonner.
La crise I Les Tramways transportent-ils
moins de monde qu'auparavant
La crise I Les Textiles l'ont connue Et le
Colon qui cote O.II25 de dollar, ne coüte t-il
pas 12 cents a l'agriculteur. Qu'avez-vous fait,
vous planteur de houblon, quand l'article ne
vous payait plus Ne l'avez vous pas suppri-
mé? Et pourtant,votre plante vous obligeait a
de nombreux investissements préalables en_fil
de fer et perchesetla plante n'est pas annuelle.
Eh bien, votre collègue des Etats Unis ou
d'Egypte et des Indes supprimera tout simple-
ment cette plante annuelle, et les stocks
diminueront d'eux mèmes. Quand l'orage sera
passé, vous rachèterez du hl de fer et des per
ches et vous donnerez a nouveau une impul
sion a l'industrie. Car rien ne dure.
La crise au Congo La belle affaire. Relisez
le bulletin précité elle est localisée et le con
traire ne pouvait être, car la oü ii y a place
pour dix commerces, cent ne peuvent s'v
retrouver.
Et j'insiste pour les affaires de la terre. Les
frais de transports iéduits, les impöts lourde
ment diminués, tel article qui ne pouvait
payer il y a deux années, sera produit a profit,
malgré la baisse des prix 1
Voyez done le caoutchouc 1 Son prix de
revient s'établissait, il y a dix ans a un shil
ling la livre. Actuellement, les bonnes planta
tions savent le produire a sept pence.
Réfléchissez un peu a votre naïveté et a
votre crédulité a a valer les couleuvres. II y a
un mois, les récoltes étaient abondantes et les
prix bas il y a quinze jours, les récoltes
étaient perdues et l'agriculture américaine
condamnée au désastre. Maintenant, les dégats
sont moindres qu'on ne l'avait dit, et la récolte
sera, somme toute, abondarte. On en déduit
maintenant que les moyeers financiers des
agriculteurs permettront a l'industrie de partir
de l'avant. On annonce que le parti baissier
américain est engagé sur des millions de
titres, et leur marché est amorphe.
Si vous savez vous y retrouver dans toutes
ces contradictions, je vous en félicite. Moi
pas Je me borne a constater que personne
ne sait travailler pour rien et que cette consta-
tation simpliste doit ramener l'équilibre.
Et l'on dit que les marchés beiges sont
impressionnés par la chute de la Brazilian
Traction 1 Si le public s'y laisse prendre, il
faut douter du bon sens Beige. Si vous a.mez
les valeurs d'Electricité, préférez nos valeurs
Beiges. Avais-je tort quand, il y a quelques
mois, je vous disais de l'arbitrer contre Vinter-
communale d'Electricité, capital Je ne vous
dis pas la Fondateur, trop chère, a mon avis.
Vous avez acheté les Ar mes de Guerre,
Angleur, Providence, Cockerill etc. en pleine
prospêrité, quand je conseillais la vente.
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