Chambre da Coiiinwce at d'industrie Chaires et Confessionnaux worden. Voor wat betreft het verzenden der bundels naar Brussel, is er alleenlijk spraak van de afgrwerkte bundels of van deze die niet het minste onderzoek ter plaats meer vereischen. Eindelijk, heeft niemand, naar ik weet, het coëfficiënt voor de vergoedingen voor onroe rende goederen der gemeenten op 3 beperkt. Dit maximum coëfficiënt is slechts toepasse lijk op de vergoedingen voor roerende zaken het is voorzien in de wet en is van dan af van algemeene toepassing en verplichtend, zoo voor de gemeenten als voor de kerk fabrieken en de bijzonderen. De tegenwoordige mededeeling zal vol staan, hoop ik, om de ongerustheid, waarop gij mijn aandacht hebt gevestigd en die niet de minste reden van bestaan had, te stillen. Aangaande de onderstanden, zullen de voorschotten aan de gemeenten gedaan wor den van zoodra zij mij van hare beslissing, de afbraakwerken te beginnen, zullen kennis gegeven hebben. Gelief te aanvaarden, Mijnheer de Volks vertegenwoordiger, de verzekering mijner hooge achting. De Algemeene Bestuurder, (get.) VERHAEGHE. Onsen meest hartelijken dank aan onze ver dienstelijke mandatarissen, M. Dr Brutsaert en M- Bruneel de la Warande, wier stappen bij de hoogere overheid tot dezen goeden uitslag geleid hebben. Het spontaan protest van al onze burgemees ters heeft zijn doel bereikt en machtig ertoe meegeholpen om de regeering aan te toonen welke groote fout ze ging begaan. Onze bevolking hoéft zich dus over het lot der Rechtbank voor Oorlogsschade niet meer te verontrusten. Wat de onderstanden betreft, de zaak is insge lijks, zooals men ziet, op goeden voet. De gemeen ten die besloten zijn de afbraak der onderstanden aan te vangen, moeten hare beslissing aan den Heer Algemeenen Bestuurder Verhaeghe laten kennen. Deze zal dan zorgen dat de noodige geldmiddelen ter beschikking dier gemeenten gesteld worden. Dit voorval bewijst eens te meer hoe noodig het is dat de Federatie der Geteisterden hare werking blijve voortzetten en niet ophoude te waken totdat de laatste geteisterde gediend zij. Als gevolg op de vraag door den heer Voor zitter der Federatie tot de gemeenten gericht, heeft de gemeenteraad van Poelcapelle, in zijne zitting van 14 November 11., den wensch uitgedrukt dat de bestaande Rechtbank voor Oorlogsschade te Yper zou behouden blijven tot de volledige afhandeling der dossiers. De Federatie bedankt hierom den gemeen teraad van Poelcapelle en verzekert hem van gan?ch de genegenheid en erkentelijkheid der geteisterden. Deze schoone daad mag aan vele gemeenten als voorbeeld gegeven wor den, want het is immers met de eendrachtige medewerking van al onze gemeentebesturen dat de rechtmatige eischen der geteisterden zullen zegevieren. D V PR E S La conférence de M. Charles Vermeulen a eu un réel succès et elle fut donnée devant un public particulièrement nombreux. Le vice-président, Monsieur Julien Tahon, présenta le conférencier a son auditoire. Après avoir exprimé toute l'émotion qu'il éprouve a se trouver devant un auditoire dans sa ville natale oü il vécut les quarante premières années de sa vie, Monsieur Ver meulen aborde son sujet. Deux grandes expé iiences, dit-il, dominent les autres, l'expé- rience sociale russe et la prohibition améri- caine. II estime qu'il est toujours intéressant de les étudier et de voir oü elles peuvent nous mener. Pour la prohibition, une question se pose. Comment un pays de liberté peut-il en être arrivé a ce point la II y a plusieurs causes. Parmi les premiers colons, il y eut des puritains, dont les préceptes ont laissé leur empreinte dans la législation et les moeurs américaines. Au siècle dernier, avec l'arrivée en masse d'émigrants de toutes les contrées européennes, dont une grande partie prove- nait des régions les plus arriérées de l'Europe, il se produisit dans les saloons c'est a dire les cabarets de la-bas, une vie de dé- bauche et d'excès cela amena une inévitable réaction. II y a ensuite le vote des femmes, les élections pendant la guerre, quand la plupart des hommes jeunes étaient au front il y eüt l'influence et l'appui financier de certains industriels, tels que Ford, qui appuyèrent dans un but humanitaire pour leurs ouvriers. Voila comment pendant la guerre la prohibition se trouva ètre votée par le gouvernement américain. Elle fut l'ceuvre d'une minorité agissante. Cette loi, au lieu d'enrayer le mal, créa l'hypocrisie. Une nouvelle profession exces- sivement lucrative se créa. Tout ce qui était sans scrupules et sans moyens d'existence s'y jeta de la, le nouveau métier de bootlegger qui devint aux Etats Unis une grande puis sance d'argent. A cause du transport clandestin facile, les liqueurs fortes eurent vite la préférence. Petit a petit, la fraude devint une des industries les plus lucratives on gagna beaucoup d'ar genton s'organisa ce fut avec le service de répression une lutte sans merci, souvent a coups de revolvers et de bombes. Les délits et les crimes se sont multipliés de fagon anor- male; les prisons sontcombles. L'orateur cite maints exemples oü les prisons ont cinq et six fois plus de pensionnaires qu'elles n'en peuvent contenir. Violer la loi est devenu un sport qui semble actuellement plaire a la jeunesse américaine. L'orateur nous cite ensuite de quelles fagons on obtient a boire. Dès l'arrivée du bateau a l'hötel, en voyage, constamment on offre des boissons fortes les débits clan- destins pullulentil cite de nombreux exem ples. II parle alors de son excursion aux Chutes du Niagara et en revient toujours a la même histoireoffres continuelles de liqueurs. Les fraudeurs ont partout des espions, des correspondants, et ils sont souvent prévenus a temps lorsqu'un fonctionnaire zêlé opèrera une rafle. D'ailleurs, la police elle-même boit II cite la faveur dont jouissent la bas des Beiges, a Chicago, dont beaucoup sont con cierges. Leurs talents brassicoles n'y sont probablement pas étrangers. II est permis de fabriquer de la bière chez soi. Tout transport en est formellement défendupartout on vend du malt et du houblon. II en arrive au chapitre des médecins et cite les différentes quantités de vins, alcools, etc., qu'ils peuvent posséder. II y a maintenant le métier lucratif de dro- guiste. Ceux-ci exécutent les ordonnances des médecins, tant pour les alcools naturels que pour !es alcools dénaturés II y existe aussi d'énormes approvisionnements clandestins on tire de l'alcool de tout ce qu'on peut. Et on trouve un peu partout des alambics. Aussi rencontre t-on pas mal de poivrots. Un chauffeur a déclaré que le Samedi, la circula tion en auto était dangereuse a cause des chauffeurs ivres. Tout cela commence a agir sur l'opinion publique une réaction croissante se mani feste on s'effraie des dangers que court le pays la lutte pourja liberté prend de l'am- pleur les hommes sensés désirent assainir les moeurs politiques. Le Président Hoover a fait appliquer des mesu-es encore plus rigoureuses, toutefois sans grands résultats, et la crise économique lui a fait perdre beau coup de sa popularité. Certains Etats refusent même d'assurer l'application de la loi chez eux. La répression de la fraude est cruelle on reproche aux agents de la prohibition de tirer sans sommations, mais il leur serait diffi cile de faire autrement, c'est parfois a qui tirera le premier. Les candidats humides commencent a triompher dans de nombreux Etats. On constate une réaction, même chez les femmes. C'est la première fois que les élections marquent ce reflux, et il est pro bable que le mouvement s'accentuera. On peut s'attendre a des revirements d'opinion chez maints politiciens. On n'en est pas pour cela a la fin du système. II est probable que le changement se fera par étapes et que les saloons resteront a jamais condamnés. II est évidemment encore impossible de prévoir le système qui pré- vaudra. La prohibition est une expérience qui fait faillite elle a montré le grand danger de voir le tout puissant Etat faire de ces expériences; elle aura en tous cas démontré que toute loi basée sur l'hypocrisie ne peut avoir des bases solides. Après la conférence donnée en frangais, Monsieur Charles Vermeulen ajouta en fla- mand de nombreuses explications au sujet des conditions de vie dans les Etats Unis d'Amérique et au Canada. L'auditoire s'y mtéressa vivement et surtout lorsqu'il montra la valeur du nom d'Ypres dans ces contrées lointaines et qu'il raconta l'émotion, dont il fut pris, lorsque au grand Musée Historique National de Washington il vit, au milieu de la salie de la grande guerre, un énorme ta bleau reproduisant Ypres en ruines. II eut aussi quelques paroles d'éloge pour ceux qui prirent l'initiative d'organiser le Last Post et montra combien ce noble geste est apprécié dans les pays étrangers. Monsieur Julien Tahon se fit l'interprête de tout l'auditoire pour remercier le conférencier et lui dire son admiration pour l'exposé si clair d'une question qui est devenue d'une si grande actualité. Un aimable correspondant, inspiré peut- être par une nymphe Egérie, qui, en l'occur- rence serait une bonne dévote, nous demande pourquoi la chaire et les confessionnaux de St-Martin seront en pierre plutöt qu'en bois, comme ce fut toujours l'usage. Les questions les plus simples d'apparence, sont souvent les plus difficiles a lésoudre. Aussi, répondrons-nous, d'abord C'est que l'architecte a cru pouvoir en décider ainsi, sic volo..., et qu'a sa remorque, com mission des monuments et fabrique d'église ont opiné du bonnet. Cette lapalissade formulée, ietenons de la question qui nous est posée, ces simples mots comme ce fut toujours l'usage. II ne se doute pas, notre aimable correspondant, qu'il ouvre le champ a une docte dissertation dont le su et aurait pu être traité au récent congrès archéologique. En somme, de quoi est-il question, aurait dit le maréchal Foch. De ceci Le style de St-Martin exige-t-il, pour la chaire et les con fessionnaux, l'emploi de la pierre ou du bois En d'autres termes, on semble nous deman- der un plaidoyer pour le bois contre la pierre. Sujet bien froid que celui d'un point d'ar- chéologie religieuse, et que nous n'oserions traiter ici, sans avoir l'air de vouloir chloro- former jusqu'au plus bénévole de nos lecteurs. Pour ce faire, nous suivrons quelque p'eu l'enseignement donné, jadis, par notre anté- pénultième bourgmestre Traiter gaiment les choses graves, et gravement les choses gaies. Mot qui rappelle le précepte de Boileau Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. Dans les styles anciens, on ne peut innover, comme dans l'art contemporain, et l'on reste forcément tributaire des productions du passé. Oü chercher des modèles anciens de chaires et confessionnaux En fait de chaires, l'Italie nous a conservé des ambons, du haut desquels le prêtre donnait lecture de l'épitre, et dont les matériaux précieux, marbres et mosaïques, ne sauraient cadrer avec les matériaux plus simples, pierre et briques, de nos pays du Nord. Les seules chaires a prêcher, en pierre, encore existantes, en dehors de l'Italie, sont a l'extérieur des églises, et nous ne voyons plus trés bien, de nos jours, sinon al'occasion de pèlerinages, comme a Tieghem, les fidèles groupés en plein air, sous la brise ou la pluie, pour entendre, la parole divine. A quelle époque apparurent, en nos régions les chaires en bois On semble l'ignorer, mais il est permis de croire qu'il y en eut dès ure époque reculée, mais que, par suite de vétusté, elles furent successivement rempla- cées par d'autres chaires congues dans le goüt de l'époque. Le XVe siècle, seul, nous a laissé quelques modèles, parmi lesquels nous connaissons la chaire de Strasbourg, celle du musée du Cinquantenaire, faite, malheureuse- ment, d'éléments assemblés a une époque assez récente, et, surtout, celle de WAie- zeele, qui n'est autre que l'ancienne chai^tie St-Martin. Pourquoi ce précieux souvenir Yprois, que nous ne pouvons songer a récu- pérer, n'a-t il pas été copié servilement Par la sobriété élégante de ses lignes et de ses détails, ce modèle semblait devoir se recom- mander, d'autant plus qu'il avait été congu pour s'harmoniser avec les proportions et le décor intérieur de notre collégiale. Voila pour notre aimable correspondant et nos lecteurs, toujours bénévoles, un point a peu prés élucidé. Passons done a la question, plus palpitante, croyons-nous, des confes sionnaux. C'est évidemment, une formule lapidaire que celle de vouloir opposer la pierre contre le bois, et, ici, comme partout dans la nature, le fort l'a emporté sur le faible, ce qtti ne veut pas djre, toutefois, que. la raison du plus fort soit toujours la meiHeure. La consi- dération de durabilité aurait pu faire peneher pour la pierre si, tout d'abord, une tradition séculaire le permettait, et si ensuite, les con fessionnaux ne devaient pas être considérés

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2