I!iI
YPERSCHE
LA REGION
D'YPRES
POOTBALL
L^:Taar' N° December - 1930 - lle Année, N° 37 - 20 Décembre
iWeekblad -
KERSTLIED
Handboogmaatschappij Yper-Mj;
VRIENDENSCHIETING
G. S. Y.- Ill - MEENEN
L'Abbaya ou PrévöSé de Saint-Martin
voor bet Arrondissement Yper
Journal hebdomadaire
de I'Arrondissement d Ypres
Maandag 22 December 1930
Avis aux Abonnés
Federatie der Geteisterden
van het Arrondissement Yper
Verslag der Vergadering ran 14 December 1930
émr Vereentging der Getelsterden.
émr YPorsche Clubs, enx.
de rAasociattun des Simatréa,
de» Clut>s Yproi». etc.
Beheer, Opstel er Aankondigingen 15. Boterstraat, 15, Yper
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35 ct. Ie numéro
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De blijde boodschap is gebracht
Gegroet, o zegenrijke nacht,
Waarin naar Gods beloftenis
De Christus ons geboren is.
Geboren in een armen stal,
Ligt daar de Koning van 't heelal,
De Zoon van God. der Englen Heer
Op stroo in een kribbe neer.
Daar leert Hij ons, als teeder Kind,
Met welk een liefde Hij ons mint
Daar deelt Hij ons zijn schatten meê
Genade, zaligheid en vreê.
Hij draagt met goddelijk geduld,
De onschuldige, der wereld schuld,
Terwijl hij boetend ons bereidt
Een aandeel in zijn heerlijkheid.
Wij volgen u naar Be'hleëm,
O herders, en aanbidden Hem,
En zingen met het Hémelhof
Het Kindje Jezus dank en lof.
B. VAN MEURS.
ter herberg Au Saumon
bewoond door Cyriel Vandermeersch.
Inschrijving van 5 tot 5 1/2 uur, begin te
5 1/2 uur stipt, einde rond 8 uur.
Inleg 5 fr. 5o, te verschieten in vogels van
2 fr. 5o. Verders gewone voorwaarden.
O. S. Y.
ZOSDAG 21 DECEMBER 1930
Om 2 uur nanoen
op het STADIUM, Augustir.estraat
Ingang 1 fr. 5o.
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d'urgence le prix de leur abonnement en
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sant par mandat poste international.
Résumé Historique
II serait téméraire, croyors nous, de vouloir
préciser exactement les origines de la ville
d'Ypres, comme l'ont fait nos anciens anna
listes Ce fut uès probablement la position
géographique qui décida de la fondation de
la ville l'Yperlée, alors navigable et en com
inunication avec la mer, engagea les mar-
charids et les émigrants a s'établir sur la rive
droite du bras principal de la rivière. L'ori-
gine semble done essentiellement marchande,
et, tandis que le chateau fort ou l'abbaye, en
groupant des habitations autour d'eux, ont
formé le noyau de la plupart des autres villes,
a Ypres, au contraire, ils semblent avoir été
l'accompagnemeRt de l'aggloméré. naissant
par l'institution du pouyoir civil et de l'auto-
ritreligieuse.
D'après une tradition locale, une chapelle,
dédiée ct'abord a la St'- Vierge ou a St André,
fut construite dans les prairies de l'Ypre.
En 1012, elle fut dédiée a l'évêque de Tours,
St Martin, et Baudouin le Barbu fit batir aux
environs des habitations pour les prêtres
chargés de la deSséivir. Vers i'an 1088,
Robert le Frison remplaqa cette chapelle par
une église. Dix ans auparavant, ce même
comte avait déja fondél'église de St Pierre.
A partir de ce moment, l'authenticité des
faits est indéniable. II est établi que, dès la
fin du XIe siècle, des prêtres séculiers ou
clercs assuraient le service religieux de
l'église, et qu'ils avaient obtenu leur autorité,
par des moyens illégitimes, de Gérard, évêque
de Thérouanne.
La simonie et les débordements de ces
clercs émurent le successeur de Gérard, le
pieux et énergique Jean de Comines. Le
nouvel évêque de Thérouanne, encouragépar
le pape Urbain II, dans ses réformes des
mceurs du clergé, résolut de chasser d'Ypres
ces prêtres indignes.
U11 difiéiend, sur lequel nous ne nous
attarderons pas ici, surgit a cette occasion,
et, après recours devant le pape Pascal II,
qui chargea de l'affaire l'évêque d'Arras,
Lambert, apiès demande de délai, et nouvel
appel au pape, il iutdécidé que l'évêque Jean
avait gagné sa cause et que les clercs devaient
être frappés d'anathène si, désormais, ils lui
faisaient tort dans son église d'Ypres.
Le pape confirma cette sentence de l'évêque
d'Arras et ordonna a l'évêque Jean et enjoi
gnit au comte de Flandre d'expulser ces
prêtres simoniaques, ce qui fut fait dans une
réunion solennelle tenue a Ypres, en présence
de nombreux dignitaires.
Les notables Yprois réunis en l'église de
St-Martin, demandèrent a l'évêque Jean de
mettre a la tête de cette église l'abbé Gérard,
chanoine régulier de l'église St Aubert a
Cambrai, qui l'avait accompagné a Ypres. Ce
ne fut pas sans quelque hesitation qu'il con-
sentit a cette élection qui devait le priver
d'un homme dont les services lui étaient pré-
cieux et qui redoutait, au surplus, les charges
d'un tel fardeau. Collemedius, archidiacre de
Thérouanne, vante les hautes qualités du
premier prévót d'Ypres. L'évêque Jean char
gea.aussitót Gérard d'établir un chapitre de
chanoines ségulieis de l'ordre de St-Augustin
et détermina, en même temps, le mode d'élec-
tion des abbés ou prévötset leur consécration
par l'évêque de Thérouanne.
C'est ainsi que fut inslituée en l'an 1102
l'abbaye ou prévö'.é de St Martin qui, pendant
les quatre siècles et demi de son existence,
fut dirigée par 3y prévóts, jusqu'au moment
oü, par suite de l'établisscment de l'évêché
d'Ypres, en i55g, les chanoines réguliers
furent supprimés et remplacés par des cha
noines séculiers.
A Ypres, la prévóté était une veritable
abbaye. Dans les huiles pontificales et dans
les lettres des évêques insérées aux cartulaires,
les termes abbé et prévöc sont employés con-
curremment. En i355, Alard, prévöc de St-
Martin, répondant aux griefs de l'official de
Thérouanne, dit qu'en réalité un prévót n'est
autre qu'un abbé, que le nom seul diflière.
Les auteurs de la Gallia Christiana pen
sent que les piévó s de St-Martin obtinrent
le titre d'abbaye au milieu du XIIe siècle, et.
citent Helmar, avec le titre d'abbé d'Ypres,
en 1141, et, de même, Baudouin, en 1164.
lis pouvaient remonter plus haut. En effet,
le titre d'abbé de St-Martin est employé ea
lio3 par Pascal II en 1111, par le comte
Robert en 1120, par Rodolphe, archevêque
de Reims. (A suivre). PYRÈ.S
De vergadering wordt te 14.30 u. geopend
door den Heer advokaat A. Butaye. voorzit
ter der Federatie, bijgestaan door den heer
B. Vermeulen, burgemeester van St Jan.
De heer voorzitter, vernomen hebbende dat
de gemeente St-Jan reeds een eerste voorschot
ontvangen heeft voor het aioreken der onder
standen, vraagt aan den heer Vermeulen, bur
gemeester dezer gemeente, eens te willen uit
eendoen hoe hij schikt dit werk aan te vangen.
Hierop legt de heer Vermeulen uit hoe het
komt dat de gemeente St-Jan, - de eenige die
tot hiertoe een voorschot van het Ministerie
ontving, een eerste som van 5o.ooo fr.
bekomen heeft.
Daags na het onderhoud, dat de afgevaar
digden der Federatie over een paar maanden
met den heer Algemeenen Bestuurder Vtr-
