Ui) siècle G'Administraiion Cimmuaale
Gemeenteraad van Yper
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a VPRES
Verslag der Zitting van 11 December 1930.
préjudicé de l'abbaye. Malgré les détenses
déja prononcées, les échevins et les bourgeois
essayaient par des moyens déiouroés, de
soubtraire leur hospice du Marché et leur
léproserie a la juridictiou des chanoines.
Ceux ci parviorent toutetois i annihder cette
tentative d'indépendance, et obtinrent, en
1195, deux privilèges de Célestin III. Cepen
dant, des plaintes étaient encore parvenues a
la cour de Rome et, après enquête, aboutirent
a la soumission de cinq frères convers qui
avaient agi de concert avec les échevins et
avaunt déja été excommuniés. Enfin, les
mésintelligences lucent apaisées tant a l'hos
pice du Marché qu'a la léproserie.
Quand le prévó: Hélisée éleva au rang
d'éehse paroissiale ia chapelle de Si" Marie
au bi iel, l'acie porte, comme 'émoins, deux
chanoines prètres, deux diacres et quatre
soi s dracres, dont plusiturs sortis des pre
mieies lamilles d'ïpres.
A cette époque, le pouvoir; dit le pouvoir
du p é\ót,s'éiend aux diverses églises parois-
sial. s et aux institutions reli^ieus^s établies,
et in us le voyons intervenir liéquemrmnt
dans les affaires publiques.
L\ nseignement était donr.é par les reli
gh-ux et lis en gardèrent le monopole jusqu'en
1253
E11 1200, sous Hélisée, le c'napitre de St-
M ai tin oOtmt d'Innocent 111 la confirmation
de >es biens tt de sts immuniiés. Cette buile
lésume ce que l'aboaye posiédait a cette
epoque, et amplifiait encore les pruilègtS et
hs txemptions de dimes accordés antérieure
mtnt. Les chanoines faisaient grand cas de
crt;e p èce qu'ils appelaient optimum pttvile-
gium En 12o5, inurvint un accord tntre
levèque de Thérouanne et les religienx de
St Martin au sujet du droit uu prevó. de
nomin-r ses caanoines dans les églises
d'> j»i es et de les retirei. A suivre
PVRÈS.
(Slite)
Le 5 février 1900, M. le baron Surmont
devint Ministre de l'indusirie et uu 11 avail, et
M. Colaeit, échevin, lut nomme en son iem
placement. Pendant le peu d'années qu'il lut
premier magistrat d'ïpres, M. Surmout avait
fait preuve de la plus grande aptitude aux
affaires communales. Les travaux d'egouts, de
vouie, d'aménagement du nouveau quartier
de la gare, de canalisation d'eau, d'em jelusse-
menc de la ville, etc furent vigourcu3ement
poussés, et le dépurt de eet éminent nomme
d'éiat fut unanimement regretté. Aucune in
compatibilité n'existant entre les lonctions de
Ministre et celles de conseiller communal, M.
le baron Surmont resta conseiller communal.
Le dimanche, 4 mai 1900, M. Colaeri, ier
échevin, fut solennellement installé en quahté
de bourgmestre.
En l'année 1902. la Sté Royale de tir de St
Séoastiea lèta ie six.ème centcnaire de sou
existence par un cortège d'archers, et par
deux jours de tir a la Tuyndag qui firent sen
sation.
C'est k la fin de 1904 et en igo5 que se place
un épisode qui fit beaucoup de bruit dans le
landerneau Yprois. Le contrat pour l'éclairage
public Yprois, concédé depuis l'origine a M.
Valcke, allait expirer le I janvier 1906. Uue
commission du conseil avait eu a s'occuper
de l'examen de la question. Ce qu'elle fit, nul
n'en sut jamais rien en tout cas, aucun rap
port ne vint le révder. Tout a coup, une
séance du conseil communal, du 29 octobre,
montra qu'une entente était secrètement inter-
venue entre cette commission, le collége et la
Société de M. Debrouwer de bruges, aux
termes de laquelle l'éclairage au gaz était
accordé a cette société, sans adjudication
publique ni appel a la concurrence. L'émoi en
ville fut énorme. Les propositions que fit M.
Valcke furent sommairement rejetées, mais un
groupe Yprois se lorma, réunit des capitaux,
s'adjoignit un technicien, et fit a son tour des
propositions qui auraient gardé a la Ville
d'YpreS le profit de cette industrie. II y eut
des meetings, des polémiques oe presse, des
séances du conseil communal oü la saile était
trop petite pour contemr le public qui se mon-
trait houleux. On ne permit pas même au
groupe Yprois d'examiner le contrat projeté
avec M. Debrouwer! Le siège des conseillers
était fait. Cependant la pression de l'opinion
publique était telle que les bourgmestre et
echevins, quoiqu'aucune objection ne pilt
être produite dans ce débat par un représen.
tant du groupe, prononcèrent de longs dis
cours pour présenter le contrat Debrouwer
dans le jour le plus iavoraole. Ce pseudo-
déoat ocCupa trois séances de décembre 1904,
et le3i de ce mois, le conseil accorda a une
toute puissante société étrangère l'exploita-
tion de l'éclairage d'Ypres. Un seul conseil
ler, M. oobry, vota contre. Un recours,
adrcSsé a la province par le groupe Yprois
contre cette décision, tut rejeié c'était couru
d'avance. Les Ypioisse trouvaieut üéfinitive
ment évincés par cunire lis auraient désor-
mais du gaz incoutestablement cathohque.
Tout finit par des chansons de carnaval, et
par un procés baroque inienié contre une
Dande de jeuues tapageurs qui lurent acquit
lés tn simple police, puis, sur appd, par le
triLunal. Dn paria longtemps du Gaz de ma
cousine et du groot prcces puis tout
s'apaisa, et lors de la guerre ce n'etait plus
qu'un joyeux souvenir. Au reste, on fut bien-
tot désillusionné, et le conseil euc souvent a
s'occuper des ïéclamaiious nombrcuses qui
s'elevèrcnt au sujet du gaz. Le bourgmestre
lui mème se plaignait vivement du peu de
déiérence que la société txploitante montrait
envers les remontranccs de i'autorité commu
nale.
Bientöts'ouvrit l'èredes giandts reconstruc
tions.Toute la faga de et la toiturc des Halles,
tout i'extéiieur de l'Eglise it Martin, toute
i'abbaye de it Martin avec son beau cloitre,
les églists St Pierie et St Jacques, ie mur de
cloture du cimeiière, le creusemenc et i'arné
nagement de i'étang de Zillebeke, l'cndigue-
ment de celui de Dickelusch, et un grand
r.oninre d'autres travaux encoie, firenc Tubjet
d'un vaste plan d'ensemble qui lut longuement
élaboré et discu en 1906. Avec l'iuterven
tion des Fabriques, de la Province et de
l'Etat, il fut possible de ïéaliser ce grandiose
projet. La ville fit un emprunc de 85o.000 Ir.
pour paver sa quote part, qui düt encore ètre
augmentée dans la suite. Pour 11'avoir plus a
revenir sur ce sujet, disons dès maintenaAt
que l'achèvement de ces vastis projets venait
précisément d'être léalisé au moment de la
guene. Seule, la construction de la flèche de
St Martin devait encore être achevée. C'est
de cette époque aussi que datent les échaiau-
dages des Halles et de St Martin. On peut
dire que les Yprois de moins de 3o ans n'ont
guère le souvenir d' voir vu le BcfPoietla
tour de St Martin autrement qu^ cachés sous
une carapace de boiseries. L'activité du oom g-
mestre t olaert et de M. Coomans lut mer-
veilieuse. Par la peritenon de ses éijouts, son
système de canalisation d'eau gratuite, ses
monuments grandioses, l'exquise propreté de
ses rues, ses conditions hygiéniques txceilen-
tes, ses larges trottoirs, sa merveilieusa pro
menace des remparts, Ypres pcuvaic être
citée comme modèle aux villes les plus consi-
dérables du pays et de l'étranger, lorsque, a
peine cette perfection atteinte, la rage des
boches vint tout anéantir (a suivre
De zitting wordt te 17 u. 10 geopend onder
het voorzitterschap van den Heer burgemees
ter Sobry. Huiten den heer Vermeulen, die
zich wegens rouw het ft laten verontschuldigen
zijn al de raadsleden tegenwoordig.
1. Processen-verbaal der zittingen van 1 en
8 December iq3q.
De heer Secretaris geeft lezing dier proces
sen-verbaal die beide, bij afzonderlijke stem
ming, zonder opmerkingen worden goedge
keurd.
2. Aulobusdienst Nieuw kerke Yper.
De heer voorzitter geeft nogmaals lezing
van den brief dien de heer Gouverneur den
11 November 11. aan de stad stuurde en waar
bij hii haar verzocht over de vraag van den
heer Wildermeersch Jerome van Kemmel,
strekkende tot het bekomen der bemachtiging
om 's Zaterdags een autobusdienst tusschen
Yper en West Nieuwkerke te mogen inrichten,
het gebruikelijk onderzoek van commodo en
incommodo te willen doen, en hem daarna het
advies van den gemeen eraad te willen over
maken De heer gouverneur vraagt nog in zijn
zelfden brief te willen in aanmerking nemen
dat de raad reeds vroeger een gunstig advies
verleende over de vraag van de heeren Cap
pelle en Bossaert van West Nieuwkerke, die
tweemaal per week, den Woensdag en den
Zaterdag, naar Yper komen. Daar het een
algemeene regel is slechts een machtiging te
verleenen voor een en zelfde lijn, wenscht
de heer gouverneur te weten aan wien thans
de gevraagde toelating moet verleend worden.
M. Sobry. De vraag van de heeren
Cappelle en Bossaert werd reeds vroeger, in
zitting van l3 Mei 11., gelezen en de gemeen
teraad heeft over die vraag inderdaad een
gunstig advies uitgebracht. Vandaag zijn wij
geroepen ons advies uit te brengen over de
vraag van den heer Wildermeersch die begeert
eenmaal per week, namelijk den Zaterdag,
denzelfden weg te b-rijden. Daar er volgens
de bewering van den heer Gouverneur slechts
een uitbater vooreen en zelfde lijn mag toege
laten worden, en daar we moeten beslissen
aan wien de voorkeur moet gegeven worden,
ben ik van gedacht dat wij ons vroeger gun
stig advies ten voordeele van de heeren Cap
pelle en Bossaert moeten behouden, daar die
vraag reeds van in Mei 11. door ons werd
goedgek-'urd en dat die heeren sedert den
oorlog regelmatig en tot ieders voldoening
den uienst tusschen Yper en West Nieuw
kerke verzekeren.
M. Lemahieu Ik der.k dat er een klein
misverstand is nopens den weg dien door bei
den gi volgd is. De Heeren Cappelle en Bos
saert gaan van West-Nieuwkerke naar Wul-
vergh' m dorp, van daar rijden zij naar 't Hoog
hot tn vervolgen zoo langs Kemmel hun weg
naar Yper. De heer Wildermeersch gebruikt
een anderen weg. Hij begint immets te West-
Nieuwkerke aan de fransche grens en rijdt
langs den Zwijnebak naar Kemmtl, Yper.
Wanneer hij in zijn schrijven zegt dat hij op
YVulverghem lijdt, dan heeft hij zich slecht
uitgedrukt Immers van aan het gehucht de
Linde tot aan de betk bij Nieuwkerke is
gansch de weg, de tramlijn inbegrepen, op
gron igebied Dranouter gelegen. Hij passeert
dus hoegenaamd niet te Wulverghem zooals
hij het bij vergissing meent. Volgens mij zou
er dus op de vraag v?n den heer Wilder
meersch insgelijks een gunstig advies mogen
gegeven worden, omdat hij denzelfden weg
niet volgt en ook omdat hij slechts den Zater
dag alleen lij it. De andere uitbater is nu ver
plicht den Zaterdag twee reizen te doen en
hij heeft er niets tegen dat een andere autobus
den Zaterdag ii sgejijks dien weg berijdt.
M. Leuridan Ik meen dat er met dit stel
sel ten onbepaalde reeks aanvragen zal open-
komen. Ik heb vernomen dat een zekere Ver
meulen insgelijks een aanvraag heeft gedaan
voor diezelfde lijn, doch hij heeft zijn vraag
op een slecht ad es gestuurd en in plaats van
die naar het provinciaal bestuur te richten
heeft hij ze hier in de bureelen van het stad
huis afgegeven. Vermits er verscheidene aan
vragen zijn ware het wenschelijk ons bij een
enkelen uitbater te beperken Waarom de
eene meer bevoordeeligen dan den anderen
Ik vind g en reden de derde aanvrager meer
nadeel aan te doen als den tweeden omdat hij
zijne aanvraag op een verkeerd adres heeft
gezonden. Ik zal dus tegen de vraag van den
heer Wildermeersch stemmen, omdat ik van
oordeel ben dat er aan twee vragen, die te
gelijker tijd werden ingediend, evenveel kans
moet gegeven worden.
M. Lemahieu. De heer Wildermeersch
verzekert reeds den dienst en naar ik verno
men heb vraagt de heer Vermeulen om alle
dagen te rijden. Dit is dus een heel andere en
heel verschillende vraag. Zal hij nu zijn be
staan vinden met die lijn alle dage te bedienen,
doch dat is zijne zaak.
M. Leuridan. Zou er een reden kunnen
gevonden worden voor het weigeren dezer
derde vraag in het feit dat nu een tweede
autobus rijdt
M. Lemahieu. In 't geheel niet, het is in
't voordeel der stad zoo de verbinding met de
omliggende gemeenten kan verbeterd worden.
M. Leuridan Als ik daarover geruststel
ling heb dan verandert dit mijn gedacht.
M. SobryZouden wij dan niet best die
zaak uitstellen totdat de andere vraag ons ge-
worde
M. Lemahieu. ik zal mij daartegen niet
verzetten, doch ik moet doen opmerken dat de
heer Wildermeer-ch thans reeds dienst doet.
Zijne aanvraag is enkel gedaan om zich in re
gel te stellen.
M. Leuridan Het uitstellen zou dus voor
hem niets veranderen.
M. Bonnet Er zijn nu reeds twee vragen,
een derde hangt in de lucht en wij hebben
thans enkel te beslissen over de twee vragen.
Ik zou dus voorstellen over de vraag die nu
in ons bezit is 't zij een gunstig of een ongun
stig advies te geven, de latere aanvragen zullen
wij ten gepaste tijde kunnen bespreken.
M. Declercq. De tegenwoordige aanvraag
meldt wel dat de autobus langs Wulverghem
passeert, wanneer wij nu een gunstig advies