Agendas de burean et de poche Uil s èclö a'AdmintstratiOii Communale Fransch en Vlaamsch 2 - a YPRES Vlaamsche Ster trois nouvelles paroisses, d'hospices, de couvents, de béguinages. C'est le siècle des grandes constructions St-Martin et les Halles. Hugues eüt la gloire, et c'est la seule que réclame pour lui son épitaphe, d'élever, en 1221, le chceur de St .Martin, et la construc tion religieuse la plus monumentale de style romano-ogival, qui existe aujourd'hui dans toute la Belgique. Cependant les travaux de la collégiale ne furcnt pis menés avec la célérité mise a l'édi- fication des Halles. Au temps de Lambert de Gheluwe, le 5 Janvier 1241, une grande partie de l'église et de l'abbaye devinrent la proie des fl immes. Les travaux de reconstruction, sous le prévót Baudouin II, amenèrent de graves cor flits avec l'autorité civile, au suiet de l'occupation exclusive du chceur par les chanoines et d'un empiètement sur le monastère. Bau louin déploya beaucoup d'ac ivité pour mairtenir lts prérogatives et la préémirence de l'abbaye vis a vis dcs nombreuses corpora tions religieu-es qui vinrent s'établir a Ypres vers le milieu du XIIIe siècle. Sous Walter 1". en 1276, l'hospice Belle fut consti ué définitivement, grace a la dona tion de Christine de Guines, veuve de Salo mon Belle. II fut placé sous l'autorité de l'évêque de Théiouanre pour le spirituel et pour le temporel dans eelle des échevins d"; pres. La pièce porte le seau de l'évêque de Thérouanne. Christine de Guines fut enterrée, eomme son maii, dans son hospice, le Saint Denis de cette puissante familie mais, en 1914. eet asile de la mort fut détruit par ce que nous continuerons a appeler la fureur teutonique, malgré les scrupules régnant en certains milieux louvanistes. L'hospice Broed er lam, communément appelé aujourd'hui hospice St® Godeliève, fut construit vers 1277 par Pierre Broederlam et sa femme Béatrice. L'accord qui fut établi aussitöt avec le prévót, corame pour la fon- dation Belle, évita toutes difficultés. (A suivre). PYRES. (Suite et Fin) Le 3i décembre 1907, le conseil nomme M. Henri Vanden Abeele, de Bruges, en qualité de directeur de l'école de Musique, en rem placement de M. Wittebroodt, admis a la pen sion de retraite. Le 1 septembre 1909, Mr Hector Vander Donckt, candidat en droit, a Bruxelles, lut in- stallé comme secrétaire communal, en rempla cement de Mr Maurice Gorrissen, qui le 23 janvier de cette année avait dü démissionner pour motifs de santé. Depuis de longues années, des négociations trés laborieuses étaient entamées au sujet de l'établissement d'un chemin de fer vicinal d'Ypres a Bailleul. Toutes les données avaient été arrêtées, les parts contributives des com munes fixées, et l'approbation gouvernemen- tale obtenue. Malheureusement, les préten- tions du gouvernement francais, au sujet du bureau des douanes établir a la frontière, et le refu- de certaines communes d'intervenir a sufiisance dans les nécessités financières firent trainer les pourparlers jusqu'en 1914, et alors ce fut trop tard En 1910, une firme d'Anvers vint construire pres de la Porte de Menin, une diamanterie qui vint donner de l'ouvrage k un nombreux personnel ouvrier. En 1909 fut fondéeune société Yproise qui construisit un grand vélodrome Chaussée de Fumes, en face de la station du tram. Cet établissement permit de donner de belles luttes sportives de tout genre. L'Ecole d'Equitation y organisa aussi des fêtes publiques. Ypres, jusque vers cette époque, n'était, malgré la splendeur de ses monuments, guère visitée encore par les touristes. Ses mauvaises communications lui ont toujours fait du tort, dans le passé plus encore qu'aujourd'hui. Jadis, quand un étranger, muni d'un Baedeker rouge, était descendu jusqu'a la Grand'Place, toute la ville en causait pendant une semaine En 1897, MM. Dedeyne Véronet Arth. Butaye éditèrent un Guide Illustré d'Ypres im- primé a Liége. Ils firent paraitre aussi les premières cartes postales illustrées ïeprodui sant des vues d'Ypres. Les 5ooo exemplaires de cette première élition du guide furent rapidement épuisés, et la maison Callewaeit, d'Ypres, en imprima une seconde édition en 1907. En igtÓ, elle en imprima une troisième en anglais, et elle allait en commencer une translation en flamand quand la guerre éclata. Le guide se vendait 1 fr. 25 cs II contribua beaucoup a amener les touristes en ville. Le nombre de ceux-ci était déja tel en 1911, que le conseil vota le 6 Mai un ièglement sur la visite des monuments. Un ticket coütait 5o centimes et donnait entrée a 1'Hotel de Ville, a la grande salie des Halles, et au Mu-ée Communal, tout ensemble. L-s Yprois pouvaient avoir une carte d'entrée perma nente, valable pour une année. au prix de 1 franc. Déja le 5 Acüt de la même anr.ée, la vente de ces cartes avait produit 1147 francs La fleche de St-Jacques fut commencée en 1911. Cette même année, l'Aéroclub de Belgique organisa un Tour de Belgique en aéroplanes, qui se disputa du 5 au 20 Acüt. Le collége, moyennant subside, obtint l'établissement a Ypres d'un controle volant. Le Jeudi 10 Acüt, 5 aéroplanes, se dirigcant de Tournai sur Blankenberghe, passèrent vers 10 heures au dessus d'Ypres et firent le tour des Halles et de St- Martin. Ce fut un événement sensation- nel. semblables appareils n'ayant encore jamais été vus dans no^Yégions. Depuis 1908, on étudiait l'établissement d'un chemin de fer vicinal d'Ypres a Poel- capelle, et de prolonger, de Messines a Armentières et de Warnêton a Quesnoy par Pont Rouge, la ligne de Kemmel Warnêton. Les études en étaient terminées et Us arran gements pris entre les diverses localités inté- ressées. Maiheureusement, on était arrivé a l'été 1914- Les événements ne permirent pas d'y donner suite. Aujourd'hui, les autobus ont enlevé l'utilité qu'il y aurait encore a établir ces lignes. Le 23 Décembre 1912, M. Georges Ver sailles fut nommé secrétaire communal en remplacement de M. Vander Donckt, démis- sionnaiie depuis plus d'un an. Le i3 Octobre 1913, M. Albert Van Egroo fut nommé direc teur de 1'Harmonie communale. Quand commenga la guerre, les travaux a l'étang de Zillebeke étaient terminés, ceux du nettoyage de l'étang de Dickebusch et de l'exhaussement des digues fort avancés. La tour de St-Martin était achevée et on com- mengait la construction de la flêche. Le beffroi était restauré, seules les petites tourelies d'angle restaient a être achevées. On y tra- vailla malgré la guerre le 3i Aoüt 1914, on finissait et on dégageait la tourelle S. O., l'après midi du 16 Septembre ce fut le tour d'une seconde tourelle, le 6 Octobre on ter- minait la troisième, et, tandis que la terrible bataille faisait rage a l'Est de la vilie, Ia der- nière tourelle était a la veille aussi d'être achevée, quand le bombardement vint in- cendier l'échafaudage et tout le monument. L'histoire ne citera guère d'exemple plus frappant d'uue population plus confiante et plus opiniatre au travail. Nous arrêterons ici cette revue du travail de notre Administration communale depuis i83o. Ce qu'elle fit depuis la fin de l'exil est trop dans la mémoire de tous pour qu'il faille le rappeler, et nous sommes trop prés encore de ces années-la pour qu'on puisse émettre a leur sujet des réflexions süres. Les travaux de reconstruction de la ville restèrent en suspens jusqu'en 1921 parceque le gouvernement ne voulait l'autoriser que sur des plans dont la population, elle, ne voulait pas. L'Administration communale ne parvenant pas a lever cet obstacle, une nom- breuse délégation de bourgeois d'Ypres se rendit a la mi Mars 1920 auprès du Roi et, au cours d'une audience assez orageuse, y arracha au ministre l'autorisation de recon- struire la ville telle qu'elle existait avant guerre, sur le même plan. On peut dire que cette reconstruction est quasi achevée depuis 1927. Telle qu'elle se présente aujourd'hui, avec tous ses monuments, ses églises et ses maisons achevées, la ville d' pres est encore une fois un produit de l'opiniatreté de ses bourgeois. Pour refaire cet historique succinct de l'ac- tivité du conseil communal Yprois pendant le siècle écoulé, nous nous sommes basés sur les comptes rendus de ses séances. Mais, il ne peut en résuller qu'une idéé bien insuffisante du développement de la ville. Outie les procés verbaux des séances, il y a deux autres sources beaucoup plus impor- tantes a consulter, pour celui qui voudrait faire un résumé de toute notre histoire locale. Ce sont les rapports administratifs laits chaque année par le bourgntestre sur la situation de la ville, et les informations que l'on pourrait putser dans les journaux de la locaüté. Ces rapports et ces journaux existent a la bibliothèque communale. Mais compul- ser tous ces matériaux seraitune tache trop laborieuse pour que la Région d'Ypres y puisse songer. Elle s'est bornée a mentionner quelques uns des faits les plus saillants de notre histoire administrative, heureuse si elle a pu intéresser ses lecteurs. Ziehier een statistiek waarbij alle commen taar overbodig is Gedurende de zes maanden dat de tentoon stelling van Belgische Kunsten, die slechts om de honderd jaar wordt gehouden, te Brussel open was, heeft men er een totaal van 32.207 ingangskaarten aan 5 fr. en 3.911 aan 2 fr. 5o geboekt. De ontvangsten hebben de 200.000 fr. overtroffen. Er werden 6.265 fr. fransche catalogen, aan 3 fr., verkocht en 2.112 geïllustreerde catalogen, franschen tekst, aan 20 fr. Van de vlaamsche uitgave aan 3 fr. werden slechts 97 exemplaren verkocht, waarvan 45 gedurende de twee laatste dagen der tentoon stelling, alswanneer de fransche uitgave van denzelfden prijs reeds uitgeput was. Dus, op 6.255 bezoekers, die den cataloog van 3 fr. hebben gekocht, zijn er slechts 52 die vrijwillig de vlaamsche uitgave verkozen en, onder hen, waren er naar alle waarschijn lijkheid voorzeker nog een aantal Hollanders. De Koninklijke Tooneelkring vertoont, in de feestzaal Concordia op Zondag 11 Januari om 5 ijur 's avonds en op Maandag 12 Januari om 8 uur 's avonds ie Als de Klokken luiden tooneelspel in drie bedrij ven door A. Monet en 2® Geen rook zon der vuur blijspel met zang door H. Van Peene. Een mooi tooneelfeest, dat voorzeker veel bijval zal genieten en dat alle liefhebbers van gezond tooneel en kunstige vertolking zullen willen bijwonen. POUR "193^1 en vente 15, rue au Beurre, 15, YPRES.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 2