Madame Vandendriessche Fédèration des Sinistrés de l'Arrondissement d'Ypres Chirurgien - Dentiste De Terugvordering van Ooriogsschadevergoedingen A «.t uw i imw' g— Conpte-Reodu de la Réiiioi da U Décembre La réunion est ouverte a 14 h. 3o. Prennent place au bureau M. l'Avocat Arthur Butaye, président de la Fédération, et M. B. Vermeu len, bourgmestre de S' Jean. M. Ie Président, ayant appris qu'une pre mière avance a déja été payée a la commune de S* Jean pour commencer la démolition de ses abris, demande a VI. Ie bourgmestre Ver meulen de vouloir expliquer devant les dé'é gués^présents quelle marche il a suivi pour obtenir cette avance et comment il compte l'utiliser. M. Vermeulen dit que c'est k la suite de l'entretien, que les délégués de la Fédération ont eu il y a quelque temps avec M. Ie Direc teur Gcnéral Verhaeghe, qu'il a écrit a ce dernter une lettre lui disant qu'il acceptait sa proposition, a condition que les fonds néces saires pour commeDcer les travaux soient mis immédiatement a la disposition de la commune. En suite de cette demande, la com mune de St Jean la seule qui ait encore obtenu une avance - recevaic, quelques jours aptès, une première tra.che de 5o.ooo fr. M. Vermeulen s'est mis aussitöt en rapport avec un entrepreneur qui antérieurement s'était déja occupé de l'enlèvement des abris, et il a conc u avec celui ci un accord pour la démolition d'une première série de cent abris. Cette convention, qui a regu l'entière appro bation de M. Verhaeghe, est libellée comme suit Entre Magissant au nom de la commune ded'une part, et Mhabitant a d'autre part, il a été convenu ce qui suit Ms'engage a faire sauter les abris se trouvant sur la propriété de M et occupée par M Ces abris sont au nombre de et situés section nos ils se ront mesurés contradictoirement les blocs de béton ne pourront peser plus de 5o kgr. maximum. Si des travaux assez importants de drainage doivent être faits pour l'écoulement des e iux, ceux ci seront faits par les soins de l'administration communale. Le bourgmestre indiquera les abris qui de- vront être démolis en premier lieu et donnera par après l'ordre a suivre. Les explosifs seront délivrés par l'adminis tration communale qui les cèdera au prix coü- tant a l'entrepreneur. Dès que les travaux auront commencé, ils devront être poursuivis avec ardeur et sans interruption. Si, au cours de l'exécution des travaux, il est constaté que les entrepreneurs ne prennent pas toutes les précautions nécessaires dans l'emploi des explosifs, l'administration com munale aura la faculté d'annuler immédia tement ce contrat sans devoir allouer une imdemnité aux entrepreneurs. La commune fera le nécessaire pour assurer les entrepreneurs et leur personnel en ce qui concerne les accidents de travail et la res- ponsabilité civile envers les tiers. Le prix est fixé a 10 fr. par m3, métrage fait avant la démolition et vide déduit. Le métrage aura lieu contradictoirement avant d'avoir entamé la démolition. Les frais d'achat des explosifs sont k charge des entrepreneurs. Le fer, provenant de la démolition, est la propriété des entrepreneurs qui devront l'en- lever a leurs frais. Le paiement s'eftectuera par abri après que tout le travail en aura été fait. Pour la bonne exécution de ce contrat la commune retiendra 10 °/0 sur chaque paie ment cette retenue restera comme garantie jusqu'a ce que l'entreprise soit entièrement achevée. Toutes les contestations qui pourraient nai're entre les entrepreneurs et la commune seront soumises au Comité supérieur de Con trole, étibli a Bruxelles, 57, Rue de Trèves, qui décidera sans recours. Fait en double, a leig3 VI. le Bourgmestre Vermeulen fait remarquer que eet accord n'a été conclu qu'en guise d'essai, et que le prix de 10 fr. le m3 s'en- tend uniquement pour la démolition de l'abri. La commune se propose de conclure plus tard un autre accord avec un entrepreneur, pour l'enlèvement et le transport des débris de béton par voie Decauville. Malheureuse- ment, la commune, bien qu'elle possède l'ar gent et que son contrat soit düment approuvé, ne peut encore entamer les travaux paree qu'elle r.'a pas encore regu l'autorisation de tenir un dépot d'explosifs. Ceci présente quelques difficultés et l'autorisation néces saire peut partois se faire attendre longtemps. Mais, en ce moment, le Ministère des Finan ces est en relations avec le Ministère de l'In- duscrie et du Travail aha de réduire au mini mum les formalités requises. Cet exposé clair et précis, pour lequel il y a lieu de remercier M. le Bourgmestre Ver meulen, fut suivi d'une discussion assez longue entre les différents délégués présents. Plu- sieurs émettent l'avis qu'il est impossible de faire* ce travail pour lo frje m3 et qu'il serait préférable de ne faire qtrane seule entreprise englobant la démolition et l'enlèvement des abris; en effet, la démolition entière d'un abri oblige nécessairement l'entrepreneur a déblayer plusieurs fois les débris dt s parties supérieures démolies en premier lieu. D'autres délégués craignent que ce prix de 10 fr. ne soit pris comme base par le Ministère, et que celui ci n'approuve pas les contrats des autres com munes si elles ne peuveet obtenir un prix aussi avantageux les abris ne sont pas partout si avantageusement placésqu'a S'Jean. M. le Président fait remarquer que l'exeftn- ple de la commune de S4 Jean ne peut en au- cune fagon servir de règle générale. Certains abris, et notamment ceux qui se trouvent a proximité de batiments, coüteront plus que les autres. II appartient aux communes a agir au mieux de leurs intéréts et ceux de l'Etat, qui ne peut pas débourser plu^ qu'il n'est be- soin. La démolition des abris est faite sous la surveillance constante de 1'Administration des Domaines, qui délègue un de ses fonctionnaires sur place pour s'assurer si le prix de l'entre prise n'est pas exagéré et si le travail se fait dans de bonnes conditions. Les communes doivent adresser dès a présent leur demande de subside a M. Verhaeghe, Directeur général du service de la liquidation des dommages de guerre, rue des Ursulines, n° 27, a Bruxel les, et conclure un contrat avec un entrepre neur pour la démolition des abris. Ce contrat doit être soumis a l'approbation de M. Ver haeghe et la demande pour obtenir l'autorisa tion d'avoir un dépöt de munitions doit égale- ment être faite a ce moment la. Ces différentes formalités demanderont naturellement quel que temps, et c'est pourquoi il est bon de com mencer dès maintenant afin d'être prêt a en tamer les travaux dès l'automne prochain. II est plus que probable que tout n'ira pas sans quelques difficultés, mais c'est l'unique fagon d'aboutir, et, avec un peu d'initiative, les communes viendront a bout de cette épineuse question des abris. M. le Président aborde ensuite le second point de l'ordre du jourle remboursement des expropriations. Peu de temps après la guerre, l'alignement de beaucoup de rues et de che- mins fut modifié, des routes furent élargies et même l'on en créa de nouvelles. Tout cela s'est fait a une époque oü trés peu d'habitants étaient rentrés au pays, ce qui explique qu'aucune observation ne fut intro duite lors des enquêtes de commodo et incom- modo faites a ce moment la. Maintenant les administrations communales regoivent conti- nuellement des reclamations et les propriétai- res demandent qu'on les indemnise pour les terrains expropriés. A la question posée par un délégué qui tient a sa voir s'il faut payer le terrain exproprié a son prix actuel ou a la valeur d'antan majorée des intéréts, il est répon lu que les communes, une fois pue le plan des expropriations est fait, doivent demander a l'Etat le rembourse ment de ces expropriations et payer le prix que l'État leur accordera. Les délégués décident ensuite de ne pas se réunir au mois de Janvier prochain et de tenir la prochaine assemblée le deuxième dimanche de Février. La réunion est levée a 16 heures. 49, Rue de Dixtnude, 49 - YPRüS. Consultations tous les jours de 8 a 12 h. et de 2 a 5 h. De Heer Volksvertegenwoordiger Verdure heeft, op iin December 11., tot den Heer Minister van Financiën een schrijven gericht waarin hij vraagt of het niet mogelijk ware voor de kleine geteisterden de sommen te verminderen der vergoedingen die zij vroeger in natura ontvangen hebben, die bij vergissing tijdens de eindverefïening niet werden afge trokken en waarvan de Staat nu, 8 of 10 jaar later, de terugbetaling eischt. Daar de Federatie der Geteisterden zich onlangs nog met die kw.estie heeft bezig ge houden, laten wij hier de vraag van den Heer Verdure alsmede het antwoord van den Heer Minister volgen Vraag van den Heer Volksvertegenwoordiger Verdure. Nopens de betaling van de vergoedingen wegens oorlogsschade, verschuldigd aan de landbouwers, tijdens de bezetting in hun goe deren geteisterd, ben ik zoo vrij de aandacht van den minister op het hiernavolgende geval te vestigen Tijdens de uitkeering der vergoedingen, of zelfs vroeger, hebben sommige landbouwers gevraagd om een gedeelte daarvan, 't zij in allerlei landbouwleveringen, 'tzij in landbouw- materieel, op afrekening van de vergoedingen voor oorlogsschade te trekken. Aan te merken valt dat zij aldus handelden op voorstel van den Staat zelf. Velen van hen hebben voldoening bekomen, door bemidde ling van den terugvorderingsdienst, door den Staat ingesteld. Edoch, nu nog dringt de bevoegde dienst bij de geteisterden aan om onmiddellijke terug betaling te bekomen van de sommen die zij te veel getrokken hebben. De kwestie van goede trouw mag ter zake niet uit het oog verloren worden. Het is inderdaad te goeder trouw dat het meerendeel der geteisterden, die hoegenaamd niets af weten van het vraagstuk der oorlogs schade, de sommen betaald door het beheer, aanvaard hebben in de meening dat deze beta lingen regelmatig waren. De aldus opge trokken sommen werden gebruikt om onge veer hunnen toestand van vóór den oorlog te herstellen. Ik zeg ongeveer want de toe gekende vergoedingen waren meestendeels bepaald ontoereikend om de schade, door den bezetter veroorzaakt, te herstellen. Rekeninghoudende met sommige ongeluk kige toestanden, heeft de minister reeds, in het begin van ig3o, de sommen van 5oo frank en minder, om dezelfde reden te veel getrok ken, aan de kleine landbouwers kwijtgeschol den. Acht de minister niet dat thans, nu de

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 4