Le Palais Jansénius A Mie de i'Eglise Si-Martin Le Royal Amer et le Bitter Zigomar 't Komensch Roetje 2 Yper - Proefveld Aan Schoenmaker blijft bij uwe leest Nous avons toujours peine k fcroire que des gens, possédant une réelle culture intellec tuelle, après avoir préconisé la reconstruction integrale des Halles, de St-Martin, et de tous les autres monuments Yprois, soient soudaine ment trap .es d'une telle oblitération du goüt que d'en arriver vouloir remplacer par des constiuctions fausses, n'ayant jamais existé, et, partant de la plus haute fantaisie. les deux imposantes ailes, non encore rebaties, de notre antique ahbaye de St Martin. Ce serait vouloir restreindre et presque détruire le souvenir de cette noble institution que d'en rapetisser a ce point ses construc tions, auxquelles, du reste, aucun nom histo- rique ne pourraii plus êire appliqué par la suite Nous n'avons plus k insister ici sur la gro^sière faute architecturale qui serait com- mise, et nous ne pouvons même croire un seul instant qu'1 existait. au sein de la com mission des monuments, un seul membre capa' le d'approuver ce que nous n'hésiterons pas a a->n Ier une énormilé architectu ale. Un point sur lequel nous nous arrêterons davantage, après avoir publiéun long apergu historique de l'abbave, e'est le souvenir si éiroitement lié a celle ci d^ l'illustre prélat que lut l'évêque Jansénius. Nous n'avons pas a apprendre aux Yprois instruits, et encore motns aux prêtr» s que Jansénius ne fut nullement un hérésiarque, mais que ce furent ses partisans qui s'écartèrent, après sa mor J de 9es doctrines. C'est ce qui a fait dire que. si Jansénius était revenu sur terre, il n'aurait pas été Janséniste. Ce n'est done pas cette question qui doit, le moins du monde, troubler les ames timorées. Pour les rassurer com plètement, il nous suffirait de les renvoyer a Vandenpeereooom et d'autres auteurs. Le nom de palais lansénius avait été, a bon droit, appliqué au corps de batiment jadis occupé par les Pauvrcs Claires, et ce nom glorieux était sur le point d'être insé dans tous 1-s guiles touristiques et d'être pro- noncé par tous les étrangers friands de visi ter les belles collections hélas non sauvées de notre musée ou de consulter les précieux ouvrages de notre bibhothèque et le riche dépot de nos archives, abandonnéa son tris:e sort, on ne le sait que trop, les des bom bardements de 1914. Bien rares sont les villes disposant d'un palais pour y installer leur musée, et, sans chercher a établir une comparaison avec le Louvre, le palais Pitti, l'Ermitage ou le Prado, notre municipalité serait bien mal avisée de ne pas affecter le palais Jansénius reconstruit a l'usage de son futur musée. C'est pour l'avenir que nous parions évidem- ment, gouvernér c'est prévoir, car l'em- bryon des collections que nous pössédons a l'heure actuelle, s'accommode fort bien pro- visoirement de la vaste salie de l'étage de la Boucherie. N'eussions nous rien a installer au futur pa lais Jansénius, puisque, faute de prévoyance, nous avons laissé périr et nos archives et nos collections artistiques, et une partie de notre bibliothèque, ce serait encore un devoir de rebatir ce palais dont le nom seul évoquerait a jamais le souvenir de l'auteur de l'Augustinus. Rien ne saurait mieux nous renseigner sur le génie des grands hommes que les lieux oü ils vécurent et oü ils congurent les ceuvres qui font leur gloire. Toutes les villes comp- tant des hommes illustres dans leur passé, ont eu a coeur d'en consacrer leur souvenir en sauvegardant leurs habitations. Amsterdam a son Rembrandthuis, Nurenberg, son Dürer haus, Bonn, sa maison Beethoven, Stratford sur Avon, son Shakespeare house, Weimar, son Goethe museum, Florence, sa casa Michelangelo Buonarotti, Madrid, sa casa Valasquez, Ajaccio, sa maison Napoléon, et bientöt le Caillou qui bique aura sa maison Verhaeren. Anvers s'occupe, en ce moment même, d'honorer le nom du plus glorieux de ses enfants, en décidant d'expro- prier la maison de Rubens, qui, dès lors, serait classée comme monument public, oü Ton grouperait ses gravures, et ses souvenirs. A Paris, il est une place, sinon la plus belle, du moins la plus poétique, totalement ignorée du touriste pressé ou superficiel c'est l'harmonieuse et tranquille place des Vosges, commencée sous Henri IV et ter minée par Louis XIII. Dans ce vaste quadri lalère formé de maisons du plus pur style Renaissance, il y a la maison de Victor Hugo connue de tous les hommes de lettres. Mais combien savent que, la tout piés, existe également une maison oü vécut le Cardinal Richelieu, le fameux homme d'Etat. II nous fut donné de connaitre la familie quioccupait, pendant la guerre, eet hotel historique, et, chaque fui» que noua en gravissions le grand escalier, il nous semblait voir se dresser devant nous l'altière figure du fondateur de 1'Académie fran^aise. Sauvons, en le reconstiuisant, notre palais Jansénius, pour que l'ombre du grand p.élat continue a flutter en ces lieux empreints de souvenirs et baignés de poésie, et souhaitons que, dans la cour, encadrée de s s vastes batiments aDbatiaux et de sa riche galerie gothique, on execute, un jour, le Cloitre, ce drame poignant de Verhaeren, pour lequel ce cadre unique serait mille fois mieux appro- prié que tous les décors de théatre. PYRÈ3. Nous li*ons dans La Libre Belgique du 4. Février 1'article uivant On se rappellera, nous écrit un abonné, les fêtes qui eurent lieu, a Vpres, l'an passé, quand la collégiale Saint-Martin fut rendue solennellement au culte. Ceux qui ont vu cette belle église remise au total debout auront remarqué, a l'arrière-plan, des amas de dé- combres. Ce sont les ruines de l'abbaye du mème nom. Cet antique monaslère venait en partie d'être restauré, quand éclata la guerre. Perpendiculairement a la cathérrale, s'en dresse une aile de grande allure, en pur style XIIIme siècle. Le rez de chaussée était destiné a servir de sacristie avec dépendance. Une seconde aile avec tourelle, de l'autre cóté place Van den Peereboom, s'amorqait aussi a l'église. Une haute construction les reliait, dénommée Palais de Jansénius. A l'intérieur, régnait une cour, avec une fort belle galerie Xme siècle. Le palais et dépen dances, une fois restaurés, auraient servi de musée a la ville. Cet édifice de tout temps a fait corps avec la cathédrale. Aussi bien y a-t il tout un mou vement k Ypres en faveur de sa reconstruction. C'est une grave lacune, dit on, dans le vaste édifice restauré. L'abbaye a été la raison d'être initiale de l'église, comme Villers, comme a Orval. La remplacer, comme cer tains le préconisent, simplement par deux ailes basses ayant pour visée de donner un sem- blant de raison d'être a la galerie gothique, ce serait détruire un ensemble de haut intérêt, nous semble-t il, et oü s'attache le souvenir de Jansénius, évêque d'Ypres, qui a laissé le grand nom qu'on sait dans l'histoire. Le palais de l'évêque rappelait par son caractère, sa vie austère et sa doctrine rigoureuse. Son histoire est aussi trés intimement liée a celle de la ville, ayant, comme parure architec turale, cette trilogie remarquable, selon ce qu'aimait a rappeler un de ses anciens bourg- mestres Saint-Martin, l'abbaye, les Halles. ont «ou|ours été et rostent les mellleurs des APÉRITIFS Yper's Proefveld Onze geachte lezers zullen met belangstelling 't antwoord lezen aan SCHOENMAKER BLIJFT BIJ UW LEEST van 26 Ja nuari 1924. Zij hebben sedert kunnen bestatigen dat alles op eene verbazende wijze is ajgeloopen zooals onze toevallige schrijver het voorspeld had. Zij zullen ook overtuigd zijn dat de DWA LEN DE GEQ 4CHTEN langs zijnen kant niet te zoeken waren Mijnheer STEYAERTIngenieur bij het Hoog Koninklijk Commissariaat Opsteller van 't projekt der baan Yper-Komen. 'k Had het gewaagd onder de rubriek Y per Proelveld te verklaren dat het spijtig is het Komensch kalsijdje te zien vervangen door eene rhoubénite baan. Ais Yperling en lastenbetaler was het mijn recht en zelfs mijn plicht. Dit was genoegzaam om uwe verontweer- diging te doen ontstaan, en uw misprijzen over mij te trikken. Bij voorbaat bericht ik U dat ik alle per soonlijkheden van kante iaat de zaak alieen heeft belang. Dat ik uwe bevoegdheid niet heb in zake van wegenissen, dat beken ik volgeerne ik ben daartoe noch aangesteld, noch betaald. Maar is het wel noodzakelijk bijzondere kennissen te bezitten over de «meest moderne wegenistechniek om te bestatigen dat die rhoubénite roete der Meenenbaan, slechts twee jaar in uitbating, reeds menigvuldige diepe putten telt, en het overige verre aan 't verslijten is En tenzij groote herstellingen er aan toegebracht worden, in welken staat zal die vermaarde roete haar bevinden nog één jaar verder 't Springt in d'oogen, volgens U, dat de kilometer, in rhoubénite gelegd, alleen nog be rijdbaar is, de macadam, welke nochtans vde herstellingskosten meêoracht, is schier onbe rijdbaar. 't Is waar, de rhoubénite roete is thans nog de beste, maar dat is niet zeer ver bazend zij is nauwelijks gansch nieuw sinds twee jaar. En 't ware daarbij zeer belangsweerdig er den prijs van te kennen. De macadam ten anderen, volgens mijn kennis, gansch vermorzeld gedurende den oorlog werd slechts wat verbeterd naderhand. Ook 't vraagpunt is niet of de rhoubénite, beter is dan macadam, maar wel of de rhou bénite eene kalsiide weerd is Dit punt tracht gij te verdraaien, om zoo 't antwoord te ontgaan. De eensteenige betonbekleeding»kan dus hersteld worden. Wij lastenbetalers zeggen eenstemmig des te beter en hoe eer hoe liever 1 Maar gij voegt er voorzichtig bij dat deze herstelling maar zal geschieden na enkele maanden Laat mij toe U te doen opmerken dat het reeds dubbele maanden is dat wij dobberen door die diepe, rechtingaande en dus gevaar lijke putten 1 Dat lang vertoeven doet mij denken dat die herstelling, indien zij mogelijk is, toch wat moeilijk moet zijn. Misschien wel komt er nog al wat van die moderne techniek tus- schen bijzondere materialen gebreveteer- de waarschijnlijk bijzondere werktuigen, bijzondere vakmannen en ook wel bijzon der veel geld I 't Komensch roetje zal goede fondatiën hebben I Ik begin het te gelooven omdat men mis schien wel de kalsijsteenen die er van voort komen als bedding zal doen dienen, om dan de eensteenige laag er boven op te leggen. Ik zou het tegenovergestelde verkozen hebben. Nochtans alle hoop is niet verloren zoo het gaat zooals op de Meenenbaan in twee jaren steken de kalsijen wederom den kop uit 't Ware misschien eene groote voorzienigheid van ze in goede orde te leggen de breede kant langs boven De oude borduren die nog ter plaatse zijn zullen nuttig wezen. Het bezoek aan de prachtige lanen van Ter- kamerbosch vind ik gansch nutteloos. Gij moet wel weten dat alle menschen niet in even aangename voorwaarden zulke studiereizen

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 2