Déclar ation - Pas$ayant 2 en vents au Bureau de ce Journal que les propriétanes consentent conserver ces abris sans en être dédommagés M. Ie Secrétaire Cómrilu tal dé West- Roo^ebeke déclare qu'il ést déja depuis trois mois en rapportavec le Ministère afin d'obte- nir des subsides. A différentes reprises il a envoyé des projets de contrats, mais le Mi nistère a chaque fois refuse de les approuver, sous prétexte que les prix en étaient trop élevés. II a cependaat .demandé le prix de plusieurs entrepreneurs, qui étaient de 3o fr. 45 fr. et 57 fr. le m3. Derntèreraeitt il a pro posé des accords pour cinq communes a raison de 38 fr le m3. Lé Ministère a de nouveau ïépondu que ce prix était excessif et que seuls les contrats de in a 25 fr. Ie m3 pouvaient ètre approuvés. II se demande comment Ton vèut a^outir dans ces condi tions, puisque les entrepreneurs ne peuvent faire le travail pour ce prix, si on les oblige a employer les explosils que l'Etat leur livre en cartouches et qui crütent trés cher. Afin de pouvoir travailler a un prix plus rédu't, il a demandé ensuite si le Ministère de la Défense Nationale re pourrait livrer aux entrepre neur les explosils provenant du dépót de munitions de West RooseJbeke et qui y sont quand même détruits La réponse int négative pa'ce que le conti öle en est trop difficile et qu'il est dangereux de laisser manipuler des expl'oSifs par n'importe qui. II y a aussi une difference énorme entre les abris les uns sont construits dans de bien meillcures conditions et avtc-des matériaux plus durs que les autres, et leur démolition est de ce i~i. beaucoup plus coüteuse. Les autres, sur le front rr.ème, n'ont pas pu être constru.ts avècle mè.ne soin Quant a la fixation d'un délai dans les cahiers de charges, l'on doic tenir compte du fait que, dans bon nombre d'endroits, l'on r.e peut démolir les atrris que du mois d'Octobre au mois tie Mars. La commune de Vlameitinghe a procédé dern è'ement a u. e a ijud;ca;i jn paur la dé moliuofi de srs abris. Les sousciiptiöns revues vat rent de 34 fr. 3o i g5 fr. le m3, transport non compris. Cette adjudication n'est pis encore approuvée a ce etf plusieurs délegués présents pensent que le Ministère trouvera ces prix de nouveau trop élevés. L'Etat voudrait également ne pas payer les frais de transport poUr les débris de béton qui, d'après lui, devraient être employés par les communes pour !a rélectton de leurs rou'es. Toutefois il est prouvé que ce travail leur coüteraic beaucoup plus cher avec les débris de béton qu'avec les éch ts de carrière, du fait des impui lams sirr>-i s que l'Etat et la province accordent pour le transport des dé cheis provenant des carrières. II parait cepen- <lant que le béton, si 011 le laisse sur place, di-paraitra au fur et a mesure et sera enlevé par les cultivateurs qui l'emploieront pour l'amélioration de leurs chemins d'accès. 11 suffirait done a l'Etat de payer les frais de démolition. M. le représentant Dr Brutsaert dit que l'Etat cherche naturellement a faire exécuter ce travail au prix le plus réduit possible, mais si au Ministèr-eon a une fausse idéé sur ce que la démolition d'un abri doit coüter par m3, il appartient alors a la léunion de déttrminer quel en est le prix réel et equitable II pöur rait ensuite faire les démarches nécessaires avec M. Desmedt pour que ce prix Soit acöeï?- té par le Ministère. Plusieurs délégués font remarqufcr qu'il est impossible de fixer un prix unifórme, du fait que certains abris ont été construits avec de meilleurs matériaux que les autres et'qu'il n'y a pas moyen non plus de les diviser ca^calé- gories. La seule solution pratique possible est celle- de ^adjudication séparee par com-- mime. s - v?; ir t •*- M. le President fait ensuke ?*ppel;aqx délé guég de^ G^pajHupes^qui-ije 6e*afakftMt.«fta£>re' occupés de cette questionpour qu'elles veuillent bien faire le nécessaire et procéder safls plus tarder a une adjudication. Le résultat de ces adjudications convaincra le Ministère qu'il est impossible de démolir les abris pour le prix moyen de 10 a 25 f le m3,et Ton pourra ensuite insister pour obtenir l'approbation un prix plus élevé. Nous devons toutefois attendre d'a1 or 1 le résultat de ces adjudications, e'est pourquoi il importe que les communes-ne tardent plus i s'occuper de la question et que les uncs n'attendent pas le résultat des autres. II faut que toutes se mettent incessamment en règle, si elles veulent être a mé ne de pouvoir entamer les travaux pour l'hiver prochain. On aborde ensuite la question du rembour- sement des expropriations M- Devriendt, géo mètre du cadastre, qui s'occupe de faire les nouveaux plans d'alignement et qui a bien voulu honorer la réunion de sa présence, don ne, a la deuande de M. Ie Président, lecure de la note suivante dans laquelle est détaillé amplement ce que les communes doivent faire pour obtenir les subsides de l'Etat. La loi coordonr.ée du 6 Juillet ig2i ne permet pas aux tribunaux des dommages de guerre dLccorder une indemnite qui n'a pas directement rapport au doinmage occasionné effectivement par la guerre. 11 appartient au département des travaux publics d'indemniser les intéressés pour tous les dégats provenant des expropriations faites le long des grandes routes et aux communes de payer les frais d'expropiiations faites le long' de la voirie vicinale. 11 est recommandé aux administrations communales de s'entendre a l'amiable avec les propriétaires intéressés au sujet du paie- m.ent des terrains expropriés pour l'élargisse ment ou le déplacement de chemins commu naux.(Lesexpropriationsjudiciairesentrainent toujours des frais et du retard). L'Etat accorde aux communes des subsi des pour les travaux a effectuer pour l'amé lioration et l'élargissement de la voirie vici nale Les deniandes de subside sont adressées au VIinistre par l'intermédiaire du Gouverneur de la piovir.ee, et un ariêié royal autoiise les travaux a effectuer et accorde les subsides. lei dans la iégion les travaux ont, dans la plupart des cas, déja été efïectués soit pendant la guerre par les armées, soit après la guerre par les soins du service du Haut Commissariat Royal. Dar.s bjeaucoup de com mu.ies les expropriations ne sgnt pas.encore payées Au temps du Haut Commissariat Royal, aqtorisations dVxpropriation n'é taient pas accordées par ariè rojral les plans étaient vus et approuvés par le conseil communal, proposés par le Ministère de rAgiicubure (Diiecteur VI. Roereboom) et un ar êté fut pris par le Haut Commissaire Royal ou par le directeur-riélégué auprès de l'administration centrale, au nom du Ministre des Affaires Economiques. En vertu des dispositions des lois du 10 Avril 1841 et du 20 Mai i863, le dossier doit u'abord être approu.é par la députation permanente lorsqu'il s'agit d'expropriations d'immeubles nécessaires pour la creation, l'élargissement ou la rectification d'unchemin vicinal. Les pieces concernant les expropriations doivent done être'envoyées en premier lieu au service provincial. En quoi consistent maintenant les dossiers de demandes d'autorisation pour l'expropria- tiöh .de bfens irri m eu bies- *p©4 r -oause d'utilité publique i°) Une copie conforme en triple exe*h!-- 'plaireideda decision «Ju-conséil communal 2") Les pièces justificatives et autres de l'enquete de commödö et. incommodö »-3°) 'Le plan-général'd'établissement ou d'alignement, en triple exemplaire, fait habi- fuellemenfia l'-échelle'dejï-sur 25oo m. v 41) Les plans généraux d'alignement ou d'expropriatron, égateftient: ea triple exem plaire, a l'échelle de 1 5oo ou de I a iootn Hls servent è..l'administration et aux intéressés. se donner une idéé sur l'importance des tra vaux projetés et sur l'utilité au point de vue du trafic général, maïs aussi sur la situation et l'importance des expropriations a faire. lis servent également a définir les limites exactes de la voirie publique telles qu'elles existent ou telles qu'ell.es sont arrêtées pour l'avenir. Ces plans sont rédi^és d'ap.ès un relevé fait sur place et contiennent toutes les indica tions concernant la situation des chemins de fait et de droit au moment de la constatation, ainsi que le nouveau tracé d'alignement. Us indiquent notamment Les limites de toutes les parcelles qui touchent au chemin ou a la rue pour lesquels un alignement est projeté, ainsi que les batiments qui se trou- vent sur ces parcellesles sections cadastrales et les numéros de ces parcelles 1 s rues, che-' m us et sentiers aboutissant au chemin a ali gner les a.lignements avec les nouvelles lar- geurs la flêche indiquant le Nord. Les parcelles de terrain, qui sont a com- prendre dans la voie publique, sont inliquées en jaune, et les parties du chemin public qui doivent être cédées aux propriétaires riverains sont colorées en rose Auprès du plan d'alignement on peut joindre également une description détaillée et exacte, en triple exemplaire, des alignements qui sont acceptés pour chaque cóté. de: la voie publique. Les plans et les renseignements descrip- tifs des alignemepts sont datés du. jour de l'approbatiön par le conseil communal et signés par les Bourgmestre et Secrétaire. Aux plans doit être joint un tableau des expropriations en triple indiquant 1) Le numéro d'ordre du plan. 2) La section et le numéro du cadastre. 3) Le nom, les prénoms et le domicile des propriétaires. 4) La nature du terrain a exproprier. 5) L'Evaluation des terres par hectare. 6) La stipetficie cadastrale de chaque parcelle. 7) La superficiè exacte de l'expropriation. 8) La somme a payer j>our l'expropria tion. g) La somme a payer pour les différëntes indemriiiés. to) La somme totale a payer. Les sommes a payer sont fixées par une expertise ou par un accord entre la commune et les propriétaires intéressés. En ce qui concerne l?s actes de cession a l'amial>le, une circulavre ministerielle du 28 Mai tSgS d'onfie au böür'gineétrè la cómpé- terice de fonc'tiönnairê instrumentant en même temp's 'que de rriandataire de la commune. L'Intervention d'un notaire n'ést done pas exigée et les actts sont enregislrés gra- tuitement. »>'U pèüt être employé une formule imprimée pour la rédaction de ces acteS, Ce qui en faci- Jité èt hate la confection M. B. Vérmeulen dit que la commune de' Sl Jean a déja indemnisé les propriétaires mais qu'elle même n'a pas encore été payee par l'Etat. T - i' 'li M. le Président fait appel aux délégués des communes 'pour que C'elles-ci, rempliSsent sans retard toutes les fórmalités 'réquises, afin de pouvoir alors insister aupfès de l'Etat en faveur'd'ün prompt paiement. Suf fa proposition dè M. le Présiclëfit j'il est décidé dbnviter M. Ié Commissaire principal Es()öè1fri'a'"la*'próchaine réunion'de la Fédé- fation, afin de lui rendre, avant qu'il ne quitte le service deé clóffimagés de guerre, uh hommage public et dé Ie remerciér pour les imrhénses services q'u^il a rëffdus aux'sinistrés. La réunion se sé'pare'a 16 h."25 aprè's avoir fixé la proéh'aine assemblée 'au "2*. Ültrtanche du mois dé Mars. ''VfV ^«T:arr-afiir

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 2