Vandevoorde VV V 31, Boterstraat, Yper Le rappor! de M. Ie Colonel Irembloy - HYPOTHECAIRE - BELEGGINGSBANK Grondpandobligatiën 4,75 °/0 netto Kasbons met Premie 4 °/0 netto De VOLDOENING die eene PELS U geeft uit de Firma GROEIT iedere maal gij ze VERGELIJKT Ziet onze uitgelezene verzameling 19, Arenbergstraat, Antwerpen tation de notre gare monu nentale, car, quoi que plus d'un souverain nous ait rendu visite et que d'autres y viendront encore, nous ne pouvons y découvrir aucune trace d'un salon royal. Mais il en est tout autrement pour notre Musée,.notre Hotel de Ville, notre Cathédrale, nos Eglises paroissiales. Nous avons pleine foi et toute confiance dans les efforts et la persévérance de nos man- dataires sénateurs, représentants, conseil- Iers communaux, membres du comité du M usée, membres des fabriques d'Eglise. Si leurs efforts cependant ne pouvaient pas abou- tir, si Ypres ne pouvait obtenir une part, sa part, en remplacement de tous ses trésors anéantis par 11 puerre mondiale, pour orner a nouveau les murs et les salles de ses monu ments historiques reconstitués, il faudrait que la population entière se range autour de ses autorités et s'adresse au premier citoyen du pays, pour que justice lui soit faite. Zilver - Kruis - Witte - Zwarte - Blauwe - Platina - Isabella Vossen Marters Pékans, enz. (Suite) L'Evacuation des Réfugiés L'évacuation des populations est un des cha- pitres les plus douloureux de Vétat de guerre. Dès iq [4, l'exode de la population de Vest nous avait rappelé les perplexités dramatiques de la Debacle telles que les avait dépeintes le romancier Zola dans ses souvenirs de la guerre francc-allemande précédente. Les mémes détresses, accrues par le nombre et Vacuité des ruines, s'ojjfraient d la pitié angois- sée de Vhumanitê compatissanie. L'Etat- Major beige n'avait su édicter aucune règfe, ni prévoir aucune mesure. Le père Trembloy, un vieux gendarme plein de bon sens et le cccur trés sensible, a su organiser son évacuation des réfugiés de la zone francoanglaise. 11 en fut félicité par les autorité4, mais il fut surtout sensible aux témoignages nombreux de reconnaissance qui lui vinrent des malheureux forcés a l'exil par un impitoyable sort. Le moin dre mot affectueux de leur part déclanchait chez eet homme d l'êcorce un peu rude, une émotion projonde qui se traduisait par des larmes... Le Colonel Trembloy était devenu trop popu laire pour ne pas provoquer des jalousies et des rancunes. On le calomnia, puis son nom fut livré a l'oubli. Mais si nous reprenions, sans autres commen- taires, les iermes mémes de son rapport officiel En raison des nécessités qu'imposaient la salubrité et la moralité publiques, le ravitail- lement de la population et l'intérêt des opéra- tions militaires, l'évacuation des réfugiés de toute la zone des armées alliées fut décidée par le gouvernement beige. Cette délicate et importante opération avait déja été tentée, sans succes, paree que. la règle trop évasive sur laquelle elle érait basée, donnait lieu a des interprétations multiples et que des mesures connexes, de la plus haute valeur, n'avaient pas été pivues ou prescrites pour son exécution. Tenant compte de l'expé: ience infructueuse du passé, il fallait done 1° Etablir une règle comp ète au point que les intéressés puissent, le plus tót possible, juger tux mémes de la cécision qui devait leur être appliquée. Cette règle faisait abstrac tion des inégalités sociales et né tenait compte que de l'intérêt public ou de celui des lamilles. 2° Assurer l'évacuation dans des conditions humanitaires en donnant le maximum de con- fort et de garantie a ceux qui partaient. A. Après la réunion qui eüt lieu a l'Hótel de Ville de Poperinghe. le 3 Avril ïgi5, a l5 heures, et a laquelle assistèrent toutes les autorités administratives de la région le député Maes, ainsi que i. Bluzet, inspec teur au Ministère de l'Intérieur de France, les instructions Turent données aux popula tiors par voie d'affiches. B. Mais avant tout commencement d'exé cution, j'avais obtenu 1° de Monsieur Bluzet a) l'évacuation la plusprache possible, du territoire beige. b) la suppression du transport par bateaux. c) l'organisation de trains spéciaux. d) l'établisseméht facultatif pour certaines personnes dans un endroit de leur choix lors- quelles avaient soit d. s parents oisposés a les rtcevoir, soit du travail assuié. e) le parcours gratuit, par chemin de fer vicinal, jusqu'a Poperinghe, gare a'embarque ment. 2° de Monsieur Lajeot, représentant Monseigneur le üuc de Venuóme L'organisation d'un gite d'étape cü les réfugiés, dès leur arrivée a Calais, trouvaient le logement, la nourriture et tous les soins nécessaires. Je le prévenais télégraphiquement, ainsi que le Commanuant Andriot, Commandant militaire de la gate de Calais, du départ de chaque train d'évacuation. 3U de la Société Friend 's Unit ambu lance Le ravitaillement au moment du départ, en gare de Poperinghe et de l'Abeele. 40 de Monsieur Mendor.ga, sous - préfet d'Haezebrouck L'organisation d'un réfectoire et d'un lieu de repos, depuis l'arrivée en cette ville jusqu'au dépait du train. 5° Un refuge -fut ensuite installé par Miss Fyfe et le soussigné, a l'ancien musée d'Hae zebrouck. 6° Le fonctionnement du service médical, de délégués convoyeurs et de l'aumönerie dont je recevais le rapport après chaque voyage Le but poursuivi fut rapidement et com plètement atteint, sans susciter ni résistance, ni protestations. Plus de quinze mille personnes se réfu gTèrent en France, entourées de soins dévoués et du réconfort de mesures administratives bienveillantes. De Dunkerque, dès le 10 Avril iqi5, Monsieur le Ministre de la Guerre, de Broqueville, adres- sait, sous le n" 4qqó Cabinet la lettre suivante au Colonel Trembloy. Monsieur le Colonel, Les mesures prises pour assurer l'évacuation des réfugiés me paraissent excellentes. Je vous exprime toute ma satisfaction pour L'intelligence et le zèle que vous montrez dans l'exercice du commandement difficile qui vous a été confé. Je compte que Texécution se fera dans les meilleures conditions possibles. (1) (s) BROQUEVILLE. Le Sauvetage de Poperinghe Les combats sur le front de Boesinghe Ypres, oü le premier usage des gaz asphy xiants avait fait décider du reeul de la ligne franpaise, avaient aussi eu, pour conséquence, le bombardement possible de Poperinghe par les Allemands. Divers établissements charitables des com- (1) Malgré ce brillant satisfecit du chef du Gouvernement, certaines autorités tentèrent de saboter les sages moyens mis en oeuvre paf le Colonel Trembloy pour accomplir sa pénible mission. Celui-ci résista énergiquement. - Plus tard, ses adversaires lui firent payer cber son désintéressement, ses bonnes oeuvres et ses succès. munes limiirophes y avaient déji trouvé un refuge, ce qui avait augmenté le nombre d'hospitalisés qu'abiuaient les organisations de la ville même. Les premiers obus furent lancés sur l'agglo- mération et, quelques jours après, les projec tiles faisaient des victimes a l'hospice civil dans la rue de l'Hópital. Le sauvetage hatif des enfants, vieillards et malades fut décidé je l'organisai aussitót. Me mettant en rapport avec Messieurs Empain et Brunet.les généreux philanthropes beiges insrallés a Paris, au service de toutes les oeuvres patriotiques, je pus assurer a tous les établissements une destination conforme a h u s déstrs ou a ltur mission (1) Ce travail s'exécuta par la gare de Pope ringhe (ou celle de l'Abeele en cas de bom bardement) dans les conditions les plus satis fa santes, ce qui me valut de la pait des autorités et des supérieures des communautés, des témoignages écrits dans lesquels ils m'ex- priment leur profonde gratitude. Emue et rrconnaissante, I'administration com munale de Poperinghe adressa, au Colonel Trembloy, l'expression officielle de sa satisfaction pour les hiappréciables services qu'ii avait ren- dus a tous. Poperinghe, le iq Juillet iqi5. Monsieur le Colonel, L'Administration communale tient a s'acquit- ter d'une detté dejreconnaissance d votre égard. C'et pvurquoi le conseil communal, rénni dans sa séance du iq courant, a tenu a vous présenter ses plus vifs remtrcimenis pour les services signalés que vous avez rendus a I'Ad ministration communale jusqu'a la date de ce jour Vous avez été d'une complaisance rare a laquelle nous tenons tous a rendre hommage. C'est pour quoi nous es timons qi'il est de nutre devoir d'adresser I'expression de notre vive sym pathie et cie notre admiration d celui qui a con- tnbué si puissamment a alléger la responsabilité et les charges de I'Administration Communale d celui qui, aux moments les plus critiques, fut toujours l'homme du devoir d celui qui, tou- juurs, a su nous donner I'exemptde Tabvégation, du dévouement et du courage dans la tache ardue qu'it s'est imposée volontairemert dans l'intérêt géné' al des personnes sur lesqutlles son autorité et sa bienvtillance se faisaient ressentir. Vous avez contribué largement a définir les droits et les charges des administrations pu bliques. Lors du bombardement de la ville, vous nous avez rendu les services les plus signalés en soignant pour le transfert de nos chers malades, de nos orphelins el des vitillts personnes recueil- hes a ah s nos hospices En un mot, nous n'avons eu qu'd nous louer de vos bons offices. C'est pour quoi, nous tenons d vous adresser I'expression de notre vive sympathie pour tout ce que vous avez fait pour I'administration com munale et nous vous prions d'agréér I'assurance denos sentiments les meilleurs et les plus dévoués. Le Secrétaire, Le Bourgmestre, (s) Van den Berghe (s) F. van Merris, et scellé. A suivre). (1) Ces trains avaient pour convoyeurs deux religieux attachés au. service du Colonel Trembloy Les R.R. P.P. Beltrand van der Schelden et le regretté P. Bertin. deux types d'homme différents, mais fout fait sembfables en matière d'amabillté et de dévouement. Le brave Trembloy avait pour eux une égale et profonde affection. N. M. Telefoon 254.42 Handelsregister Antwerpen 74 Uitstaande Hypotheken Er. 120.000 000, Stelt verkrijgbaar voor 5 of iojaar. -Zesmaandelijksche coupons. voor 5 jaar maximum. Ieder jaar terugbetaal baar mits 3 maand opzeg. Zesmaand. coup. Kostelooze inschrijvingen bij den Heer ROBERT SOUBRY, Wisselagent Dixmudestraat, YPER.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 3