- HYPOTHECAIRE - BELEGGINGSBANK 19, Arenbergstraat, Antwerpen Grondpandobligatiëü 5,00 °/0 netto KASBONS met premie voor hoog stens 5 jaar 3,75 °/o netto, ieder jaar tei ugbetaalbaar. KASBONS, terugbetaalbaar na 6 maand, 3,25 netto. Verhooging der Posttarieven rail, et ret essai apparait concluant. L'idée de laire circuler des autobus sur rail pour remplacer les trains complets a vapeur d'exploitation terriblement onéreuse eu égard au faible nombre des voyageurs trans portés sur les lignes secondaires n'est pas d'hier, et n'est pas exclusive a la France. Ce qu'il y a de neuf dans les expériences frang uses et ceci est proprement un trait de génie c'est de conserver a ces autobus sur rail le pneu de l'automobile. Faire rouler du caoutchouc sur du fer, cela parait d'abord plus qj'audacieux A la réflexion, on s'aper- <joit que cette audace trouve sa justification premièrement, dans le roulement silencieux deuxièmement, dans l'adhérence parfaite du caoutchouc au rail, qui permet des démar- rages rapides et la conquête aisée des grandes vitesses. Naturellement, des perfectionne ments techniques ont dü ètre introduils dans l'appareillage. Les roues sont munies, sur le cóté du pneumatique, d'un boudin d'acier qui joue le iöle des bourrelets intérieurs adhe rents aux jantes de la roue de chemin de ter classique et les empêche de sortir de la voie. Le pneu est goi.flé dur, a six kilos de pres S'on. Enfin, un dispositit spécial empêche l'écrasement du pneu en cas d'éclatement. Les essais les plus récents entrepris avec un auto-rail construit selon ces principes ont permis d'atteindre entre Paris et Deauville la vitesse moyenne de 107 kilomètres a l'heure. Cette vitesse s'est élevée par instants a 140 kilomètres. Les frais de traction se sont mon- trés extrêmement réduits par comparaison avec la traction a vapeur. Le poids mort par voyageur est minime huit a dix fois moins que dans un convoi a vapeur La Chronique des Transports de Paris apporte en outre les renseignements suivants L'adhérence que l'automobile sur rails doit a ses pneumatiques et sa grande légèreté lui assurent une grande souplesse d'exploita tion la oü le train demande i,5oo mètres pour atteindre une vitesse de régime de 80 kilomètres a l'heure, l'automobile n'en deman de que 600 inversement, il ne lui faut, a 80 kilomèties a l'heure, que 100 mètres pour s'arrêter, alors qu'il en faut normalement 1,000 au train. Cette dernière faculté n'est pas la moins précieuse, car elle fait entrevoir la possibilité d'une marche a vue sans signaux. sans autre personnel de bord que le conducteur, dont la tache parait devoir être encore simplifiée par deux qualités également remarquables la douceur du roulement et le silence de la marche toute allure En France, la formule de l'automobile sur rails est destiné^ a prendre sa place dans le programme général de modernisation de l'ex- ploitation des chemu.s de fer élaboré par le Comité de Dirtction des Grands Réseaux et approuvé par le Conseil Supérieur des Che mins de fer. Ce programme consiste dans l'emploi d'automobiles, en remplacement des trains a vapeur, sur les petites lignes et entre les petites stations des grandes lignes, chaque fois que ce mode de transport présentera des avantages par rapport au mode d'exploitation actuel. Assurément, l'automobile sur railsne présen tera jamais, comme l'automobile sur route, l'avantage de iaire le service des voyageurs et des marchandises en quelque sorte de porte a porte. Oil il rendra de grands services, c'est précisément dans le trafic local auquel il vient d'etre fait allusion. Les cheminsdefer se trou- vent la exactement devant le même problème que nos chemins de fqr vicinaux pour trans porter un nombre restreint de voyageurs sur les lignes secondaires et entre les petites gares des lignes principales, il faut mobiliser actuel- lement de lourds convois a vapeur dont le moindre se compose d'une locomotive, d'un fourgon et de deux ou trois wagons. Comme personnel, il y a toujours au moins trois hommes le mecanicien, le chauffeur et le chef-garde. Cela représente des frais énormes d'exploitation et d'amortissement pour une recette ridiculement petite. Cela représente aussi l'impossibilité d'organiser de nombreux services quotidiens actuellement, toutes les compagnies de chemins de fer, nocamment la société beige, suppriment bon nombre de con vois de voyageurs sur les lignes secondaires, de sorte qu'en bien des circonstancesle trans port du courrier postal en souffre considéra- blement. L'adoption de l'automobile sur rails permettra au contraire d'augmenter le nombre des services quotidiens lout en réduisant les frais de matériel, d'exploitation, a'entretien de la voie, etc. II y a une question capitale qui se pose a la S. N. C. F. B. le remplacement complet du matériel de transport des voyageurs. Le maté riel actuel est usé et démodé au dela de toute expression, et dès maintenant les dirigeants denos chemins de fer ont prévu son rempla cement complet, qui devrait pouvoir se faire dans l'espace de dix ans au maximum et absor- berait environ quatre milliards de francs. Déja viennent d'être mises en service, sur les grandes lignes, de nouvelles voitures entière- ment métalliques. Ce sont des véhicules par faits, d'un roulement trés doux, d'un luxe de bon goüt, aux sièges extrêmement commodes. On n'entend que des éloges a leur propos. Toutefois, il semble que ce programme de renouvellement du matériel pour voyageurs ne puisse pas être mis en oeuvre sans qu'on tienne compte des modifications qui seront nécessairement apportées par l'électrification et par l'emploi d'automobiles sur rails II est impossible de différer plus longtemps la mise en oeuvre des moyens indispensables pour conserver sa clientèle au chemin de fer et il n'y a qu'un moyen de la conserver c'est de la contenter. Un commergant se plie aux désirs, aux goüts, aux fantaisies de sa clientèle. Nos chemins de fer doivent devenir commergants. Ils sont trop restés administration malgré la transformation de l'exploitation d'Etat en société privée. Le travail de modernisation auquel ils doi- venr se livrer compprte ce n'est pas exclu sif a notre pays en premier lieu le renonce ment aux procédés qui font du voyageur ou de l'industriel la chose du chemin de fer, et de l'agent du railway le propriétaire de cette chose L'agent des chemins de fer doit apprendre a être poli et prévenant, et désap- prendre sa manie d'ailleurs consacrée par les ièglements de considérer comme un fraudeur ou un voleur le voyageur qui n'est pas en règle. La modernisation comprend en second lieu la refonte compléte d'un règlement qui per met notamment d'appliquer des surtaxes aux industriels et commergants pour chómage de wagons... dans un moment oü la société dis pose chaque jour de milliersde wagons inuti- lisés a cause de la crise Le règlement des chemins de fer est arrangé de manière a don- ner toujours tort a l'usager. Et puis, que de discussions dans l'application du tarif Que de contestations péhibles en cas d'avaries et de vol Aussi vit-on les maisons de com merce recourir de plus en plus aux transports sur route, même quand les frais sont plus con- sidérables. L'expédition est plus rapide, les formalités sont moins longues, il y a moins de perte de temps, et en cas d'accident ou de disparition le responsable est connu. Dans un de ses derniers numéros, le Bul letin d'Information et de Documentation de la Banque Nationale donnait ce renseigne- ment curieux les deux tiers des légumes cultivés dans la région de Malines s'en vont par camions automobiles il y a même des expéditions pour Paris qui se font par camions I La désertion des voyageurs est moins gra ve, car le transport des voyageurs a toujours été, dans l'ensemble, déficitaire sur le réseau beige. La désertion des marchandises est beau- coup plus sérieuse, car c'est le transport 'des marchandises qui fait le bénéfice. Le chemin de fer ne rencontre pas seulement la concurrence de l'automobile et de l'avion la navigation intérieure tente aussi de lui en- lever sa clientèle, et ses efforts se portent dans une direction tiès sensible le transport des grandes quantités de matières pondé- reuses, charbon, ciment, minerai, produits des carrières, etc. Ici la Société Nationale des Chemins de Fer Relges lutte vigoureusement, au point de provoquer des récriminations dans le monde de la batellerie. Le dernier rapport annuel du Comité National pour la Défense de la Navigation intérieure contient eet égard un chapitre qui montre a quel degré d'acuité cette lutte est arrivée. La lecture de ce rapport nous fournit la prtuve que, dans leur lutte contre la concur rence de la batellerie, nos chemins de fer montrent une certaine vigueur. II est a souhai- ter que cette même vigueur s'emploie dans le travail de modernisation auquel il a été fait allusion plus haut. Lutter a coups de tarifs est une excellente chose pour l'usager. Suivre le prog-ès commercial est une chose non moins excellente. La réforme a accomplir est beau- coup plus profonde qu'on ne croit, car la Société des Chemins de fer Beiges est désa- vantagée par certaines obligations qui lui sont faites par la loi de 1926. Elle doit par exemple conserver a son personnel un traitement au moinségal a celui des fonctionnaires de l'Etat: émoluments, stabilité de l'emploi, pensions, etc. Cette disposition l'empêche decomprimer ses frais généraux, ainsi que toute maison sérieuse le fait maintenant par contre coup, la moindre faveur accordée par l'Etat a ses fonctionnaires se traduit par une augmenta tion des tarifs de transport. Le super divi dende promis aux porteurs d'actions privilé- giées est déso mais remisé dans le magasin aux vieilles lunes, et pardessus le marché ce qui est plus grave la société est inca pable de se constituer les réserves qui lui per- mettraient de s'avancer hardiment dans la voie de l'électrification. Tout cela ne donne qu'une idéé d'ensemble de la réforme a accomplir, qui est a la fois une réforme administrative, technique et com- merciale. Et c'est rendre service a tout le monde, a commencer par les dirigeants de la S. N. C. F. B. que d'en souligner lanécessité. N. M. Telefoon 254.42 Handelsregister Antwerpen 74 Uitstaande Hypotheken Fr. 120.000.0u0, Stelt verkrijgbaar voor 5 jaar. Zesmaandelijksche coupons. Kostelooze inschrijvingen bij den Heer MAURICE BAERT, te Yper Vandenpeereboomplaats, Nr 37. De Ministerraad, die deze week Donderdag onder het voorzitterschap van den Heer eer ste minister Renkin vergaderde, heeft het voor stel tot verhooging der posttarieven bepaald goedgekeurd. Binnen kort dus en misschien wel reeds vanaf 1° December aanstaande, zal het verzen den van een brief 75 centiemen, van een brief kaart 5o centiemen, en een storting op de postchecks 75 centiemen kosten. Men voorziet dat deze verhoogingen 25 millioen meer in de kas zullen opbrengen.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 2