r C. S. YPER - 111 - MEENEN L2e Jaar, N° 28 - 17 October 1931 12e Année, N° 28 - 17 Octobre Oproep aan de Ypersnhj Bevolking SNOECK'S Almanakken FOOTBRLL Groote Footballmatch Weekblad - - j bet Arrondissement Yper Journal hebdomadaire de I'Arrondissement d'Ypres En l'honneur de M. Coomans Te koop 34, Boterstraat, 34 K. V. B. C. S. Y. La Livre et l'Allemagne HET 4mr Varecnlglng der Geteisterdea \4er Tp«rache Clubs, en& REGION D'VPRES Organe de ('Association des Sinistréa, des Clubs Yprois, etc. Beheer, Opstel en Aankondigingen 15, Boter straat, 15, Yper Abonnement 18 fr. 00 per jaar Buitenland 32 Sr. Men ban inschrijven In alle Belglsthe tottkarrtorea Tel. 500 35 ct. het nummer Neamloote artikel» tavelferi Rédactton, Administration et Pabllclté 15, rue au Beurre, Ypies Abonnement 18 Ir. 00 par an Etranger 32 fr. On rent s'abonner dans tons les bureaux de troste Beiges 35 ct. Ie numéro Tél. 500 Les articles non stgnés sont refusés Wij komen te vernemen dat'het St Lucas ;ild van Gent, zijne vergadering te Yper heeft vastgesteld op Zondag iSden aanstaande, en dat deze uitzonderlijke schikking genomen werd om de talrijke en sierlijke bouwwerken van heer Ingenieur J. Coomans, oud leerling van S' Lucas, te komen bewonderen en hem een welverdiende hulde te brengen. De uitnoodiging van het Bestuur van het St Lucasgild werd bij de leden gunstig ont haald en meer dan 125 toetredingen zijn verzekerd. Geen twijfel of de Ypersche bevolking zal dezen blijk van waardeering voor haar ver- dienstvollen stadgenoot naar waarde weten te schatten, en zich geestdriftig aansluiten bij dit huldebetoog. Daarom verzoeken wij haar, de huizen te willen bevlaggen in een gevoelen van bewondering en welgemeenden dank voor onzen eere Stadsbouwmeester heer Ingenieur j. Coomans, lid der Koninklijke Commissie van Monumenten. Samedi dernier, io Octobre, en l'hötel Skindies, a eu lieu un charmant diner intime, offert a Mr Coomans, ancien architecte de la ville, par tous les fonctionnaires et employés de 1'Hotel de Ville. Le plus grand entrain et une grande cordialité ont régné pendant toute la soirée. Cette marque d'estime et de recon naissance envers un des plus méritants citoyens que la ville ait connus, fera plaisir a tous les Yprois. Les fonctionnaires et employés ont vu a l'oeuvre Mr Coomans, ils apprécient l'énorme travail qu'il a fourni pour la reconstruction de tous nos édifices publics, et plus que n'im- porte qui ils connaissent les innombrables difficultés de tous genres qu'il adü surmonter. Une pareille manifestation fait honneur non seulement au héros de la fête mais aussi a ceux qui l'organisent. Nous apprenons que demain Dimanche, les anciens élèves des Ecoles Beiges de St Luc, fèteront a leur tour, leur ancien condisciple, M. Coomans, a l'occasion de sa retraite. Un diner de no couverts sera servi au Cercle Cathblique. La population Yproise se joindra volontiers a eet hommage en pavoisant. On ne rendra jamais a notre reconstructeur d'Ypres un hommage adéquat a son mérite, mais ces manifestations intimes sont bien plus éloquentes que des cérémonies officielies voor 1932. Zondag 18 Oelobej* 1931 op het Ypersch Stadium Te 2 1/2 uur Trikomprijs 1 fr. 5o. La Livre Sterling et le Dollar furen't jus» qu'ici, de toutes les valeurs du monde, les seules qui eussent échappé aux fluctuations du change La Livre était d'une telle solidité a toute épreuve qu'elle formait la seule valeur de base de toutes les transactions du monde. Tout le commerce du monde se calculait en Livres et reposrit ainsi dans une stabilité incontestable. Et voi'a cependant qu'aujourd'hui, victime a son tour de ces mêmes fluctuations, la Livre ne vaut plus l'or qu'elle représentait. Le cré dit public anglais a sombré comme ont som- bré tant d'autres crédits d'Etat, paree qu'un jour est venu oü l'encaisse-or anglais ne répoi.- da't plus a la valeur des billets émis. Le Dollar reste seul, intact encore en ap- parence, mais il commence lui-même a être discuté paree que l'or déserte le§ caisses des banques Américaines. Ce n'est pas encore la débacle D-bas, es pérons même que le Dollar y échappera. Mais les E. U. souffrent de ces deux mêmes mortel les maladies qui ont entrainé la mort de la Livre, et nul ne saurait dire que le Dollar en guérira. Ces deux maladies sont bien connues. II y a d'abord l'abus de l'indemnité de chómage. Plus de deux millions d'ouvriers sont payés en Angleterre pour ne rier. faire il n'y a pas moyen de traduire le fait autrement. Nul ne songera un instant a dire qu'il ne faille pas secourir les ouvriers momentanément hors d'état de subvenir a leurs besoins quand l'oc casion de travailler leur manque Mais il y a l'abus On est allé en Angleterre jusqu'a payer aux millions d'ouvriers, qui ne travail- lent pas, une indemnité presque équivalente au salaire des ouvriers qui travaillent encore. Dans ces conditions, il va de soi que cette indemnité y est devenue une prime a la pares- se. Mais en même temps, et par la logique même des choses, le nombre des chómeurs- amateurs augmente constamment, et les char ges de l'Etat, obligé de fournir cette indem nité,sont devenues tellement exorbitantes que la Caisse a fini par être vide. Les indemnités payées aux chómeurs s'élèvent a i5 milliards de nos francs par mois, en même temps que la production diminuait évidemment dans une proportion plus forte encore. L'abus en pra tique d'un principe éminemment juste a fini par conduire a la faillite de la Livre. Aucun pays n'eüt pu y résister aussi longtemps que. 1'Angleterre. Aujourd'hui, elle est a bout. Une autre cause, trés grave aussi, a contri- bué a la chute de la Livre les prêts exagérés consentis a un état débiteur de mauvaise foi„ a l'Allemagne. On sait que l'Allemagne, après avoir pra- tiquementannulétoutes les dettes antérieures, s'est mise a emprunter un nombre colossal de milliards-or que lui ont bénévolement avancés 1'Angleterre et les Etats Unis. Ces deux puis sances, dés la fin des hostilités, par crainte de voir la France redevenir aussi florissante qu'avant guerre,ont pratiqué une politique in- sensée d'aide économique et diplomatique a l'Allemagne, la soutenant dans toutes ses récriminations contre le traité de Versailles, lui prêtant de l'argent a toute demande et sans vouloir en contróler l'emploi, et fermant volontairement les yeux aux gaspillages et aux armemtnts clandestins de leurs anciens ennemis. La France et la Belgique qui, elles, connais sent la loyauté de leur voisine et savent ce qui s'y passé, s'abstinrent toujours sagement de lui prêter leur or. Le jour vint, qui devait venir fatalement. L'Angleterre, vidée par son chómage et sa crise industrielle, fut forcée de veiller au retour de son argent, et l'Allemagne, qui a tout follement dépensé et est incapable de rendre quoi que ce soit, leva de nouveau les bras au ciel il y a 3 mois, et se déclara insol- vable a cause, dit elle, de la charge écrasante des réparations de guerre. Ah, le bon apötre On connait l'affolement financier qui s'en suit, et qui serait comique si la situation n'è- tait si pleine de dangers. Les ministres Alle- mands vinrent pleurer successivement dansles grandes capitales de l'Europe. La France, in- vitée a vouloir bien se rendre a Londres, a. Berlin,, a Washington pour conférer sur les mesures a prendre, se prête de bonne giace a. ces déplacements.mais ne dessen e pas lescor- dons de sa bourse au profit de l'Allemagne. C'est de Paris que doit venir le salut, mais Paris n'a comme de juste aucune confiance dans sa voisine de l'Est. L'Angleterre a fini, semble-t il, par ouvrir les yeux et par reconnaitre son erreur. Elle se rapproche enfin de la France. L'«entente cor diale» se refait. Mais la livre n'en reste pas moins frappée a mortLe dollar, lui, n'a en core que la fièvre. Au fond, tout provient de la mauvaise foi

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 1