De Heerschappij van hel Geld
Koopt zuiveren Honing
Zond&g's Cinema in Engeland
n h
Allemande, qui a abusé de l'incroyable naivete
del'Angleterre. Elle est aujourd'hpi insolva-
ble*, complètement incapable de rendre quoi
que ce soit de l'argent qu'elle a emprunté. Et
c'est cette incapacité réelle de faire face a ses
obligations qui a mis aux abois nos braves
Anglais que les charges du chömage avaient
déjfk rendus malades.
Ou'ont fait les Allemands avec l'argent des
Anglais et des Américains D'un cóté ils ont
mo.lemisé toutes Ieurs usines de fagon a
être aujourd'hui les fabricants les mi°ux outil-
lés du moude, et de l'autre ils se sont clan-
destinement armés de fagon a être, après les
Soviets, leurs allies d'ailleurs, une des plus
fortes puissances militaires qui soient, et a
pouvoir sous peu recommencer l'expérience
de 1914.
Le traité de Versailles, on le sait, ne lui
permet d'avoir qu'une armée de 100.000 hom
mes. C'est peu. mais bien suffisant pour un
pays vaincu qui doit renoncer a attaquer
désormais ses voisins. Or que fait elle en
réalité
Officiellement, elle n'a comme armée que la
Reichswehr, de too 000 hommes, c'est vrai.
Mais, a cöté de la Reichswehr, on constate
qu'il y a en Allemagne une schutzpolizei
plus nombreuse que la Reichswehr et en-
casernée aussi, un Stalhelm qui compte
des centaines de mille membres, tous anciens
soldats, et des Hitlériens qui sont tout aussi
nombreux. Tous sont militairement organisés
11 est vrai qu'officiellement, ces organisations
n'ont, en apparence, pas d'armes ni de cadres,
mais les armes et les cadres existent en réalité.
C'est qu'en effet la Reichswehr n'est pas une
armée proprement dite, c'est une formation
destinéa a encadrer une armée aussi forte
qu'en 1914.
En effet, lisez ce qui suit
Cette armée de 100 000 h., a peine le dou
ble de notre armée Beige sur pied de paix,
compte en service actif42 généraux, to5 colo
nels, 191 lieutenants-colonels, 379 chefs de
bataillons, 1122 capitaines, t3. 6 lieutenants,
et 653 sous lieutenants, sans compter les effi
ciers d'a i ministration
Et le nombre des officiers de cette petite
armée augmente chaque année de 1 colonel
ou lieutenant-colonel, 6 chefs de bataillon, 24
capitaines, 5g lieutenants et 16 sous-lieute
nants, alors que le nombre total d'hommes
reste toujours le même. En somme, la Reichs
wehr n'est autre chose qu'une armée de cadre,
destinée a absorber, au moment voulu, les
simples soldats qui n-goivent l'instruction
dans la polizei, le stalhelm et autres institu
tions militaires de ce genre, officielies ou non.
II y a en ce moment, dans l'armée officitlle
Allemande, la Reichswehr 3798 officiers
actifs, et 21.000 scus officiers, soit 24 798
gradés pour 75 000 non gradés
Mais ce n'est 1-de nou/eau, qu'un trompe
l'oeil. Les cadres sont en réalité p'us forts.
Le truc mis en céuvre est bien simple il
suffit de mettre officiers et sous-officiers a la
retraite a un age beaucoup plus jeune que
dans tout autre pays Ainsi, en 1929 et en
ig3o, en deux ans seulement, on a mis a la
pension 41 générabx, 94 colonels et 34 chefs de
bataillon, sans compter lés officiers de grades
inférieurs et'les sous-officiers. En fait done,
a cóté du cadre en service actif il en existe
un second. Et tout cela pour y5 000 hommes
La superch'erie est évidente. Elle ne trompe
aucun des états voisins de l'Allemagne. Les
Anglais et les Américains, trop iraïfs et pas
directement intéressés, peuvent seuls s'y être
laissês prendre.
Et les armerrtents Ils sont en réalité
formidables. L'Allemagne s'est fahriqué
aujourd'hui 2757 canons (elle ne peut en avoir
que 288), 24840 mitrailleuses (elle ne peut en
avoir que 1926), et 343.000 fusils (le traité de
Versailles ne lui erl permet que 102.000) 1
Chaque 6imple soldat allemand a 4 fusils, et
il y a en outre 1 mitrailleuse par 3 soldats
N'est ce pas effarant I
Et tout cela, l'Allemagne se l'est payé avec
l'argent que lui ont avancé les poires anglaises
et américaines 1 On a constaté que, pour cette
armée de 100.000 hommes et une fiotte sque-
lettique de quelques navires seulement, l'Al
lemagne a dépensé en \)27, 4 milliards, en
1928, 3.176 millions, en 1929. 1.816 millions,
et en 1930, 2 milliards et demi, de plus que
ne dépensait la France elle même póur son
armée et pour sa flotte I
Comment une pareille duplicité n'est elle
pas plus universellement désmasquée C'tst
bien simple encore une fois. Les dépenses
de propagande, comprises dans le budget du
Reich, s'élevaient a 56o millions de francs en
1927 disait M. Poincaré. A quoi M. Strese
mann a donné un démenti formel, prétendant
que ces dépenses ne figuraient au budget que
pour i3o millions. S'il était possible de croire
a la parole de Stresemann, il faudrait done
admettre que l'Allemagne paie au moins 21.6
millions de Reichmarks, soit i3o millions par
an, a soudoyer la presse étrangère pour qu'el
le se taise, a payer dans les pays étrangers
des propagandistes de tous genres, et a affai-
blir les pays limitrophes en donnant de l'ar
gent aux partis qui se proposent de les sein
der en fractions ennemies. Nous en voyons
l'efiet en Be'gique.
Mais les réparations de guerre dues en ver-
tu des plans Dawes et Young, ne sont elles pas
un fardeau trop lourd Les hommes d'Etat
Allemands le clament sur tous les toils. C'est
faux de nouveau.
II résulte, en rffet, du rapport de mai 1930
de M. Parker-Gilbert, l'expert officiel améri-
cain, que la proportion de la charge des répa
rations, en regard du total des dépenses publi-
ques allemandes, n'est que de
2.1 pour 100 en 1925-6,
3.3 en 1926 1927, 5 en 1927 1928,
en exécution du plan Dawes et depuis i!
n'est que de 3 35 en exécution du plan Young.
Les dépenses allemandes du chef des répara
tions de guerre ne s'élèvent done pas a plus
de 5 du cent du total du budget annuel. C'est
assez dire que la charge des réparations de
guerre n'a eu aucune influence sur la détresse
allemande.
Les seules causes de la ruine Allemande
sont sa folie dépensière et ses armements.
Les réparations, n'y sont pour rien. L'Alle
magnement effrontément quand elle le pr étend.
N'empêche qu'elle se trouve ruinée de nou
veau aujourd'hui. La iere fois ce fut surtout
aux dépens de ses nationaux, cttte fois-ci c'est
aux dépens de l'Angleterre et des Etais Unis
qui se sont laissés aveugler par leur jalousie.
Voudront-elles voir clair rnaintenant
C'est la confiance qui forme le cré iit. L'Al
lemagne n'en trouve ni en France ni en Bel-
gique. Elle eüt la confiance des Anglais et des
Américains, et eüt le talent d'exploiter ceux ci
sans vergogne et d'en extraire touc ce
qu'elle put.
Epuisées, l'Amériqua et l'Angleterre de
mandent le secours de la France. Ce'le ci,
laborieuse et thésauriseuse comme la fourmi,
sera de nouveau l'instrument du salut du mon
de. Juste retour des choses
Verleden week, hebben de Engelsche Kamers,
met eene groote meerderheid, eene wet ge
stemd waardoor het toegelaten is de cinema's
te openen op Zondagen, en die sedert twintig
jaar hardnekkig betwist was.
Men weet dat op de Zondagen geen spelen ge
oorloofd zijn in Engeland, noch voetbal, noch
velokoersen, noch golf, noch generlei sport-
vergaderingen.
Raar volk
bij den bieënkweeker zelf
A. RIDEY, 194, Rijssèlstraat, Yper.
Het geld regeert als meester over de wereld 1
Gansch het streven van den mensch in den
huidigen tijd wordt beheerscht door het geld.
Het geld was altijd groot in aanzien, maar nu
is het de eenige zaak die nog telt.
Altijd voelden de geslachten eerbied voor
het welslagen, ook voor den rijkdom als
vrucht van een onverpoosd werken. Maar
onze voorouders stelden deugd, talent, ver
nuft ver boven stoffelijken voorspoed. Ge
boorte. afkomst, eerlijke armoede, treffelijk
bestaan hadden den voorsprong op de geld
beurs.
De huidige wereld is veel eenvoudiger. Men
beoordeelt den uitslag niet meer ertoe ge
raken is alles en het geld is het zekerste be
wijs dat men ertoe gekomen is is men rijk,
dan is men meester.
Wilden de rijken in vroegere tijden in aan
zien leven, dan moesten zij, benevens fortuin,
ook eenige zedelijke hoedanigheden bezitten
often minste hoffelijk zijn. Aan de tegen
woordige rijken worden geen eischen meer
gesteld aanzien, macht, invloed is enkel en
alleen aan het fortuin verbonden De rijkdom
is in de huidige wereld gelijk de kracht in den
barbaarschen tijd dan had men ontzag voor
de spieren, nu voor de centen
De heerschappij van het geld strekt zich uit
over-alle gebied.
In de politiek Wanneer vroeger de men-
schen aan politiek deden, dan was het om de
belangen van dtn Staat te behartigen en niet
de hunne en men ging er maar toe over als
de welstand hen vrij had gemaakt van alle
zorgen. Tegenwoordig zijn zij talrijk die de
politiek maar gebruiken als een voetschabel
om in de geldwereld te geraken en om er
door middel van hun ambt, een fortuin op te
bouwen waartoe zij anders onmachtig waren.
Iedereen weet dat de groote banken hun
macht zwaar doen wegen op de politiek. Gaat
men van den ei keling over tot de partijen,
men vindt er dezelfde kenteekens.
Iedere omwentelingsformuul is een bedekte
aanbidding van het gouden kalf. Men spiegelt
aan de massa een Staat voor, die iedereen zal
onderhouden en de algemeene luiheid met
pensioenen zal beloonen. Terwijl zij alles
doen om den rijkdom te vernietigen, vergroo-
ten zij het getal dergenen, aan wie zij de ver
deeling ervan beloven.
De heerschappij van het geld strekt zich
ook uit over de schoone letteren Zoo het
rampzalig is wanneer een schrijver gebrek
lijdt, is het even ongelukkig voor de letteren
zoo hij rijk wordt met boeken te schrijven.
Er is geen verband tnsschen de wezenlijke
waarde van een boi k en de som welke het
opbrengt. De schrijver, die enkel werkt om
zooveel mogelijk boeken te verkoopen wordt
van vrij man een staaf en zoo hij, om zijn
winst te vermeerderen, streeft naar steeds
grooter aantal, gaat hij weg van de hoedanig
heid, dat tot het gebied der kunst behoort, om
te komen tot de hoeveelheid, dat het rijk is
van den handel.
Het geld beheerscht ook de schoone kun
sten. Leest de nieuwsbladen en gij zult zien
voor welke fabelachtige sommen sommige
meesterwerken versjacherd worden. Lieden
die ze zoo aankoopen, doen het meestal niet
om hun innerlijke kunstwaarde, maar met de
hoop dat hun handelsprijs nog zal vergrooten.
Zulke menschen zijn geen liefhebbers, het zijn
banale handelaars en uit dien geest is de
hedendaagsche schilderkunst geboren. Geen
tijd meer voor den schilder om goed werk te
leveren. Neen, eenmaal zijn naam gemaakt,
komt het er slechts op aan de zoogezegde
liefhebbers te gerieven.
Zoo kan men alle klassen en ieder vak der
maatschappij nagaan en telkens uitkomen op
de eenigste drijfveer het geld. Vraagt het
aan oude geneesheeren en advokaten die nog
eergevoel hebben, zij zullen u zeggen welke