Charles Hongenae
Groote Carnavalstoet
Jehan Yperman
Père de la Chirurgie Flamande
III. La Glose d'Yperman.
25, Rue du Temple, 25, YPRES
Ordres de Bourse
Comptant Terme
Hollebeke - Yper
op Zondag 13 Maart 1932
I.
li.
23.
OPGEPAST
8. Autobusdienst door M. L. Vandoolaeghe
Elk zegge het voort
1331 ig3i)
par le Dr Tricot-Royer, Anvers
(Suite et fin)
/Au cours de son travail sur le Père de la
Chirurgie flamande, le Dr Carolus insiste sur
le vif intérêt que présente l'étude de la langue
.dont se sert l'auteur La partie philologique
<de ce manuscrit est trés remarquable et prou-
-ve "beaucoup en faveur de l'ancienneté du dia
lecte flamand, ou plutót de l'idiome encore
parlé dans la Flandre Occidentale. Nul doute
que si Kiliaen, l'auteur de 1'Etymologicum
"Teutonicae Linguae, l'eüt connu, il l'eüt mis k
profit, car il renferme une grande quantité de
mots surannés qui ne se trouvent pas dans
,son ouvrage, et dpnt il serait bon d'en faire
ressusciter plusieurs pour leurs qualités. Et
comme conclusion, M. Carolus croit ne pas
se tromper beaucoup en attribuant la copie a
un étudiant brugeois. Notre bon confière
Alexandre de Mets renchéritencoreen établis
santce saisissant parallèle Unvoile d'oubli
.s'est étendu pendant cinq siècles sur l'oeuvre
inédicale d'Yperman, comme sur l'oeuvre poé-
tique de Van Maerlandt, son contemporain.
Afan Maerlandt, le père de notre langue, dont
se réclament aussi les Hollandais, a dü atten
dre c.inq cen's ans pour être lu et apprécié.
La première édition de quelques unes de ses
.ceuvres date de 1834 Yperman le suit de prés
en 1854.
Van Maerlandt a été célébré a l'envi, son
nom a été claironné partout. Yperman n'a pas
eu la même bonne fortune les philologues
font fi de sa prose de savantprose originale,
d'une langue a son berceau dont on a noté la
forme piquante.
Les oeuvres médicales d'Ambroise Paré,
publiées deux cent cinquante ansplustard, ont
.été l'objet des études des philologues qui lui
ont fait une place spéciale a cóté de Bernard
de Palissy.
SouhaitODS que le déni de justice commis a
l'égard d'Yperman soit réparé un jour, qu'un
médecin et un paléographe versés dans la
vieille langue du pays s'unissent pour donner
de l'oeuvre d'Yperman une édition définitive
avec une traduction anglaise ou frangaise et
une glose bien fouillée. Elie fera la joie de
tous ceux qui aiment simplement et pour elle-
même notre vieille langue flamande. Elle con-
tribuera a rallumer le flampeau d'un passé de
gloire assoupie et a donntr a l'oeuvre d'Yper
man la grande, la large publicité qu'elle
mérite Nous ne pouvons qu'applaudir et
nous joignons nos \oeux les plus chaleureux
a ceux des deux auteurs que nous venons de
citer.
IV. Yperman medscin et chirurgien
Outre le grand intérêt linguistique qui se
dégage de la lecture de son oeuvre, elle nous
passionne a plus d'un point de vue par les
caractéristiques qu'elle nous oévoile au sujet
du personnage, de son ambiance etsurtout de
l'état de la inédecine en tielgique a l'époque
oü l'auteur en est Ie représentant le plus com
plet. Nous l'avons vu Yperman est un
homme riche et considéré, sa clientèle est
nombreuse et de qualité sa générosité et son
dévouement sont notoires. 11 habite une
demeure d'assez noble allure pour que le Ma
gistral ne dédaigne pas d'y loger ses délibé-
rations. Sa bibliothèque est d'importance
tous les auteurs y figurent qui ont voix au
chapitre scientifique du temps les Grecs
représentés par Hippocrate et Galien, les
Arabes par Avicenne, Albucasis et Rhazès,
les Salernitains continuateurs des Néo Latins,
tels Archimateus, Platearins, Ferrarius,
Petroncellus et Roger dont les quatre maitres
de Salerne ont pris la substance enfin la
Salerne arabisanteBrunus, Hugo,Théodoric,
son fits, et surtout Lanfranc, dont la venue a
Paris fut saluée d'enthousiasme par le doyen
Passavant et toute l'école.
Parlant de Roger dont les meilleurs chirur-
giens de Salerne sont les héritiers, Charles
Darenberg pose ce jugement II connait la
ligature des artères et use souvent de la suture;
comme la plupart des chirurgiens ses contem
porains, et de ceux qui sont venus après lui, il
a toute la hardiesse que procure l'ignorance
du danger.
Ce reproche ne s'adresse pas a notre com-
patriote qui exige du chirurgien des qualités
exceptionnelles: II faut qu'il soit consciencieux,
instruit et de moeurs irréprochables qu'il ait
l'extérieur agréable et qu'il jouisse du plein
usage de ses membres Yperman n'intervient
avec le couteau que lorsque les moyens plus
cléments ne laissent que peu ou prou d'espoir,
et il cite les trés nombreux cas oü cette
méthode lui a pleinement réussi, alors que
l'intervention radicale n'a donné que des mé-
comptes a ses confrères dont il tance verte-
ment l'ignorance parfois. Rien ne lui est étran
ger de ce que l'on connait a son époque et,
dans beaucoup d'endroits, il préconise des
traiteihents qui lui sont personnels. A ce pro
pos, il est bon de signaler qu'aujourd'hui
encore certains auteurs attribuent l'invention
de la ligature des artères a Ambroise Paré
(XVle siècle), tandis que, dans leur pensée,
la torsion des artères estduea Amussat(i825).
Depuis que l'on connait mieux Yperman, on
a fait reculer jusqu'a lui la paternité des deux
procédés. Nous savons déja qu'il les a puisés
dans l'enseignement de Salerne. II ne s'en
cache d'ailleurs pas, Roger étant précisément
l'auteur qu'il évoquele plus fréquemment après
Galien, Avicenne et Lanfranc.
Ic meester ian Yperman genasser mede
vele lieden dat andere meesters hebbe gesneden
en ic genas sonder sniden (Moi Jean Yper
man j'ai guéri de nombreux cas sans bistouri,
la oü mes confrères avaient eu recours aux
interventions sanglantes), affirme t il en don-
nant l'emplatre de sa composition pour les
traumatismes de la tête.
Ainsi les oeuvres du Père de la Médecine
flamande se ressentent elles fortement de leurs
origines auxquelles il rend d'ailleurs un hom
mage constant car Yperman chirurgien et
médecin est aussi probe qu'habile. II est bon
père de familie e'est pour son fils, jeune
encore, trop jeune pour posséder une culture
étendue, qu'il consigne en sa chère langue
maternelle le fruit de ses études et de son
expérience propre. II y fait montre d'un sens
objectif peu commun a chaque pas, on sent
qu'il désire débroussailler la route de tout
sortilège ou préjugé. II veut être purement
scientifique et le roi de France, guérissant les
écrouelles par simple attouchement, et les
abcès froids réduits par une saignée pratiquée
le long d'une eau courante pendant la nuit de
la Saint-Jean, le laissent sceptique Coinci
dences »pense-t-il.
Est ce a dire qu'il est complètement libéré
de ce que j'appellerai la médecine mystique
Non. A preuve les prièrts a rythme spécial
qu'il emprunte a Lanfranchi et Gillebert, les
racines de noyer qu'il arrache au chant du
Pater Noster et dont les applications lui don-
nent les résultats attendus. II n'en est pas
moins vrai que les oeuvres d'Yperman doivent
nous être précieuses. Elles nous montrent la
Belgique marchant, aux XlII'et XIV'siècles,
a la tê^e de la civilisation, en accord parfait
avec l'Italie et la France, et il nous parait
piquant de constater que e'est grace a deux
manuscrits en vieux flamand que la démon-
stration en soit faite. Yperman était, a son
époque, un homme de premier plan comme il
peut se déduire de ce que nous avons exposé.
Nous avons fait entendre que les manuscrits
dont nous avons trop brièvement décrit l'im-
portance, ne sont en somme que des cahiers
d'étudiants. Si done nous réfléchissons que
l'un d'eux, celui de Cambridge, a été transcrit
au XVe siècle, il y a la un argument d'un poids
singulier en faveur de l'autorité dont jouissait
- 5
leur auteur.
Dans sa trés belle Histoire des Sciences
médicales parue en 1870, Ch. Darenberg ne
cite pas le nom d'Yperman. Nous avons pour-
tant vu que, depuis 1847, il a joué un róle
dans la mise en lumière de ses oeuvres.
D'autre part, notre ami le professeur Casti-
glione, de l'Université de Padoue, a fait
paraitre, cette année même, une copieuse et
méritoire Histoire de la Médecine oh huit lignes
élogieuses rendent justice a l'auteur de deux
oeuvres chirurgicales qu'il dit écrites en
latin.
II est done temps de réagir.
(Extrait des Feuillets Médicaux
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Vaandeldrager.
2.
Amazonen.
3.
Van jong tot oud.
4-
Gaven van 't huwelijk.
5.
Lindbergh met Spirit of Louis.
6.
Licht en Sterk.
7-
Muziek Houthem.
8.
Overlevende van cirkus Sarrasani t
9-
Reizende Kaarters.
10.
Jantje de Lanteereman.
Bruiloft op Kloefen.
12.
Altijd Lachen.
i3.
Ik zie het maar heb het niet.
14.
Chineezen Wytschaete.
i5.
Muziek Wytschaete.
16.
Klucht van Boesinghe.
17-
Vlaamsche Kermis uit den Breughel-
tijd.
18.
Double Patte et Patachon.
19.
Vodden en Beenen.
20.
Jan Komiek en zijn Gevolg.
21.
Ypersche Schotten.
22.
Vereenigd door de Rozen.
Snoeck van Gent.
24.
De Lustige Madelon.
1. De stoet vertrekt aan den Entrepot
te 2 3o uur.
2. Zaterdagavond kanongebulder.
3. Bede uw huizen te bevlaggen.
4. De stoet komt naar de groote markt
waar elke groep afzonderlijk zijn muziek,
zangen, dansen en oefeningen zal uitvoeren,
voor den Voorzitter en het Bestuur.
5. Daarna zullen de groepen uiteengaan.
6. Er zullen 3 stilstanden zijn voor eenige
minuten.
7. Bericht aan de Vreemdelingen
Gewaarborgde standplaats voor velo's
1) In den Vetten Os.
2) In 't örouwershof.
Vertrek Yper-Hollebeke 12-2-4-6-9.
Vertrek Hollebeke-Yper 3.25, 5.25, 8.25.
Speciale Autobus
Komen - Houthem - Cortewilde Hollebeke
Vertrek Komen I.i5 2.
Houthem 1.25 2.10.
Cortewilde i.3o 2.i5.
Vertrek Hollebeke 5.00, 5,3o, 7.00, 9.00.
De autobus doet den gewonen dienst der
Zondaguren Komen-Yper.