- HYPOTHECAIRE - BELEGGINGSBANK mm 19, Arenbergstraat, Antwerpen Grondpandobligatiëa 5,00 °/0 netto 2 brouillés. Les prohlèmes les plus ardus pré sentés par vous se simplifient, se réduisent a rien et se resolvent pour ainsi dire tout seuls, taut le sounre, l'aisance et la bonhomie avec lesquels vous les présentez, ont de force per suasive. Le bon sens, la clarté et la bon homie, voila les caractéristiques de votre talent. Elles en sont comme la parure, une jolie parure qui vous sert a voiler ce que les problèmes du Droit ont de rébarbatif. Mais ce qui donne aux arguments que vous défei.dez un poids tout particulier, ce n'est pas settlement votre fafon de les présenter, c'est surtout la valeur de votre personnalilé. Votre nom est en eftet synonyme de correc tion. de loyaulé, d'intégrité et d'indépendance. A ces qualités, qui sont Ks qualités essen- tielles de 1'Avocat, et qui v; us ont valu l'estime de tous. vous en jo'gnez, et a un degré teut aussi éminent. ó'autres qui vous ont acquis plus s^écialement la sympathie l'aff.-ction, devrais je dire - de vos contrères et de vos clients. Ce sont le dévouement et la confraterr.ité. lamais il n'a été fait en vain appel a votre concou'S Pendant voire exil de la guerre, vous vous êtes mis au service de vos compa triotes au consulat de Sh ffield, et, plus d'une fois. leur avez apporié votre concours comme avocat devant les ju idiciions anglaises Lorsqu'ap ès la tourmente tout etait a refaire ici,.et qu'il importait pour L s sinistrés, c. k d. pour tout le monde, de se détendr.e, de s'otganiser et de se grouper, ce fut, tout naturellement, vers vous que 1 ou se tourna, et sans élections, sans lorraalité?. par la Vox populi vous devintes Président de la Fé lé ation des Sinisirés et l'un des chefs de la' Coo; érative des Dommages de Guerre pour l'Arrondissemtnt d'Ypres. Vous vous êtes corsacré, et vous vous consacrez encore, a ces ceu.ris avcc un dévouement, une abr.égation et U'ie peisévérance qui font l'ad miration de tous. Par la vous n'avez pas défen:!u seulement lts iniérêts particuliers 1è quelques uns, mais ceux de la Cité et mème de 1'Arrondissement tout entier. En contri buant ainsi au relèvcment du Pays, vous avez bien rcérité de la Patiie Et votre confraternilé, qu'en dirais je? Elle est exemplaue et quasi proverbiale. Toujours conciliant, accueiltant pour les jeunes, t ien veillant et serviable pour tous, vous ne con sidérez pas la confraternilé simplement comme une politt sse de la concurrence ainsi que la qualifiait u i sceptique Pour vous, c'est plus et c'est mieux. C'est une délicatesse de procédés et de sentiments qui fait qu'en vos a iversaires vous ne voyez pas des con currents mais des lières d'armes, des amis, avec qui vous poursuivez, loyalement, la recherche de la solution la plas ]uste. Aussi votre nom restera t-il inscrit en lettres d'iir dans les annales judiciaires d'Ypres. Mais c'est surtout dans nos coeurs qu'd sera graié, car. par sa rtc itude et sa perfection, votre vie professionnelle est un modèle pour nous tous Dans ces 5c» années de travail et de luttes que n< us évoquons aujourd'hui, p is la moindre lache, pas même une omhre. C Tout y est ha'm mieux. clair et beau. Aussi est ce avt c une joie bien sincè e, mon cher Maïtre Buiaye, que j"1 vous piéserte a l'oc easion de ce Oei anni versaire- les lélicitations et les hommages rlu Tribunal, et j'y ajoute un souhait c'est qu'apiès d'aussi bell-s noces d'or, U vous soit donr.é de fèter d'encore plus belles noces de diamant Monsieur le Procureur du Roi Van Thoren burgh pronon^a ensuite le discours suivant Au ncm des membres du Parquet, je suis heurtux de pouvoir joindre ma voix aux paroles éloquentes qui viennent d'être adres sées a \laitre Butaye et de lui exprimer, avec nos hommages, toutes nos félicitations les plus chaleu-euses a l'occasion du cirquan tième anniversaire de son entrée au Barreau. 1 En vous, Maitre Butaye, je salue une des figures les plus sympathiques de cette vitille bourgeoisie, dont les robustes qualiiés ont donné des bases solides, a l'essor de la Bel- gique indépendante. Fils de Notaire, vous avez subi, dés l'en far. ce, l'ambiance d'un milieu de sévère disci pline irtellectuelle. C'est dans le droit que vous avez été élevé, que vous vous êtes com- plu l'aimant passionnément, vous y avez consacié votre vie. Fouiilant la doctrine et la jurisprudence, vous avez compris que l'étude du droit ennoblit l'exercice de la pro fession d'avocat. Vous avez été des plus assidus k la Barre, ouissant auprès de nous, du crédit que vous valaient, votre talent, votre science sure, et votre iutégrité parfaite. Vous fütes pleinement a la hauteur de votre tache, et vos notes de plaidoiries, se distin- guaient par la clarté de l'exposé, par le bon sens qui y éclatait, et par le soin qui avait présidé a leur ié laction. Aussi vous avez pu faire au Palais, une brillante carrière. Votre science ai: si que la droiture et l'aménité de votre caractère vous ont valu l'estime et la sympathie de tous. Dans notre siècle d'individualisme effréné, vous êtes, Vie Butaye, un exemple qui peut être proposé a notre imitation a tous. Sans doute ce demi siècle de labeur mérite notre admiration, mais c'est surtout paree que vous avez comj>;is que si le travail est beau, il l'est avant toute chose par le but et par l'idéal auquel il se subordonne. On ouhlie trop souvent en efiet, que D loi de la vie n'est pas d'etre libre et émancipé, mais de servir. Les noms qui désigr.ent !es professions humaines, les plus nobles surtout, désignent aussi les laches dont les hommes ne peuvent être que les sarviteurs: Rois, princes, ministres. mem bres des parlements-. que saisje, il n'est personne qui ne s'appelle le serviteur d'une cause, et dont la vraie gloire ne soit de l'être en eftet. L'homme est grand dans la mesure oü il oublie ses inté'êis pour défendre ceux dont il a la charge. Ce qui fait la valeur d'un homme, ce n'est pas tant la quantité d'éaergie déployée que l'ohjet placé en dehors de lui, l'idéal auquel il en fait l'a plication. Vous êtes, permettez moi de vous le dire, un type d'avocat, de maeurs et manières sim ples, mettant une certaine coquetterie a effa eer votre personnalité, et accomplissant votre mission sans souci des jouissances matérielles et des vaines gloires. Caractère indépendant, plein de droiture, ponctuel et mé hodique, vous n'avez jamais eu qu'un but, faire triompherla vérilé. Vos qualités de juriste, vous les avez mon- t: aussi bien a la Barre, qu'en vous acquit- tant des multiples travaux de'votre charge de juge suppléant au Tribunal de ie Instance. A tous, jeunes et anciens, vous avez tou jours prodigué les marques de votre confra- ternité agissante. Aussi lütes-vousun précieux maitre pour vos collaborateurs et stagiaires, qui recueillent a présent les fruits de vos con S-. ils, de vos exemples et de vos directives. VIais votre activité débordante, s'est dé pluyée dans d'autres domaines encore et avec autant de succès dés avant-guerre, aimant passionnément votre vieille et illustre cité, vous avez édité en collaboration avec M. Véron De leyne, iégent a l'école moyenne, le Gui le illust d'Ypres, qui eut un succès immerse. Ce lut par milliers d'exemplaires, que eet ouvrage lut répindu, tant en Bel gique qu'a 1'étranger. Que vous 2imirz votre ville, c'est certain La guerre impitoyable, avec tout son conège d'horreurs et de misères, n'épargna pas votre chère cité. Au loin, dans l'exd qui vous fut imposé, vous avez souffert de voir souftrir votre ville martyre aussi vous apparut elle plus felle et plus g andecar avec le poète vous vous dites rien ne (nous) rend plus grand qu'une grande douleur...» Loin de vous perdre en sté iles jérémiades, en travail- leur qu'aucun effort ne rebute, vous avez fait connaitre, par la parole et par la plume, ce qu'Ypres avait été, était, mais devait rede- venir D'autres vous ont connu de prés en Angle terre ils sont p us qualifies que moi pour parler de ces choses. Qu'il me soit pourtant permis de dire ici, que parmi les souvenirs de guerre, certains petits écussons brodés aux armes et aux couleurs d'Ypres, et dont je possède quelques exemplaires, sont un té- moignage parlant de votre ir.lassable dévoü ment II y aurait bien des choses a dire encore, sur ce que vous avez fait pour Ypres et pour la régioo, apiès la guerre. J'y renonce, car tout le monde sait que vous avez Fame agissante de l'oeuvre gigantesque de la recon struction. Un des premiers vous êtes revenu ici, vivant conjme les plus humbles dans un baraquement mettant au service des sinistrés vos conseils éclairés. votre activité débordante et votre expérience consommée des affaires. Aussi dans la région vous en gardera t on une reconnaissance qui vous survivra long- temps. Permettez-moi de me résumer en quelques mots votre carrière, M* Butaye, fut noble, paree qu'elle fut tout entière consacrée a servir le Droit et le Pays 1 N. M. Telefoon 254.42 Handelsregister Antwerpen 74 Uitstaande Hypotheken Fr. 120 ooo 000, - Stelt verkri|gbaar voor 5 jaar. Zesmaandelijksche coupons. KASBONS met premie voor hoog stens 5 jaar 3,75 netto, ieder jaar terugbetaalbaar. KASBONS, terugbetaalbaar na 6 maand, 3,25 netto. Kostdooze inschrijvingen bij den Heer M WtilCE 8AERT, te Ypzr Vandenpzereboomplaats, Nr 37. Maitre Sobry, doyen d'age des avocats présents a l'audiecce, prit alors la parole au nom du Barreau M essieurs, En l'absence regretiéede notre doyen d'age, permettez moi, après les magistrates félicita tions, présentées en cette séance solennelle, i par Monsieur le Président du Tribunal et Monsieur le Procureur du Roi, d'ofïrir, au nom du Barreau Yprois, mes confraternelles félicitations au bien aimé Jubilaire. Mon cher Confrère, II y a 5o ans, Vous décochiez, tel un habile tireur a la perche l'oiseau supérieur, le diplome ambitionné de Docteur en droit a Tuniversité de Louvain. Vous Vous couvriez de la toque et de la toge, insignes de l'Ordre des avocats, et solennellement Vous prêiiez le serment piévu par la loi devant la Cour d'Appel de Gand. Monsieur votre'père, qui était notaire a Ypres, et Madame votre mère, nés Eveline Cardinael, étaient heureux de Vous voir pren dre votre inscription au barreau d'Ypres et de Vous voir consacrer vos talents a la défense des droits de vos Concitoyens, a cöté de Maitre Louis Vanheule, qui était Bcurg- mestre, Maiire Hector Bossaert, qui était Premier Échevln Maitre Louis Siebuyck, qui fut promu a la présid.ence du Tribunal d'ip.es. Maitre René Colaert, qui devint Député de l'arrondissemerjt et tiourgmestre de ia Ville. Maicre Justin Berghman, qui avait été Juge de Paix ei devint Echevin. Maiire Juste Courouble, acuellement notre bien aime duyen d'a^e. Maitres Gustave Wyeland et Alfred La heyne, qui lurent nommés Juges de paix. Maitre-Justin Bouquet, qui devint Greffier prèsdece Tribunal,et Maine Emile Iweins.qui éiait le fils du Président du siège, il y a 5o ans. A Tencontre de la plupart d'entre eux, qui passèrent de vie a tiépas, et dont je souhaite, en passant, qua les anes immortelles vivent a jamais en gloire et em paix par la gracieuse nénédiction du Maitre de la vie et de la mort, Vous avez eu le bonheur d'aiteindre le antnvei saire de votre naissance et le 5ome anniversaire de votre vie de Barreau. Nous, les jeunts, qui avons le bonheur de Vous voir jouir encore de la plénitude de vos forces physiques et intelL ciuelles, nous nous réjouissons aujourd'hui, avec les Membres de votre honorable familie et avec lts Magistrats et Employés du Tribunal, de la bonne con servation de votre piécieuse santé nous éle- vons complaisamment nos regards vers votre science et savoir faire, votre éloquence, votre amabilité, votre serviabilité, et l'estime et l'affection qu'ont pour Vous tous les Yprois nous sommes enchantés de la considération que votre présence a apportée et continue d'apporttr au Barreau d'Ypres; nous saluors avec fier;la croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold que Sa Majesté le Roi a voulu épingler sur votre poitrine en reconnaissance de vos mérites nous Vous honorons et apprécions pour la clarté que Vous avez jetée pendant 5o ans sur les aftaires embrouillées qui vous étaient confiées pour les heureuses solutions que Vous avez contribué a trouver aux litiges en apparence insolubles pour les justes jugements que Vous avez aidé a tiltrer d'un examen approfondi, et pour toutes les peines que Vous Vous êtes données pour

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1932 | | pagina 2