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Ypres Swimming Club
ZONDAG 17 JULI 1932
om 3 ure,
in de Ypersche Stedelijke Zwemkom
Schoone Water Polo Match
en Snelheldskoersen
tusschen Komen (Fr.) en Yper Swimming Club.
DIMANCHE 17 JUILLET 1932
3
Een kleine 1 erechtwij zing
féodal en une véritable guerre nationale.
Philippe le Bel envoie pour gouverner la
Flandre un noble insolent, brutal et cruel,
Jacques de Chatillon, qui fait peser toute la
charge de l'occupaiion étrangère sur les ro-
turiers sur les vilains», alors qu'il s'amuse
et festoie dans les banquets oü il se rencontre
avec patriciens. Le petit peuple se remue, il
tremble de colère, il est prêt a se soulever, a
bondir sur lessoudards étrangers quicccupent
son sol. Et voici que de cette masse amorphe
et méprisée surgit soudainement un chef, un
petit homme cdétif mais tiès intelligent et
énergique, un vrai tribun, qui fera sonner aux
oreilles de la foule des paroles de haine et de
fureur, mais qui saura la conduire au jour de
la vengeance Pierre De Coninck. Subite
ment, ce sont, par un brumeux aurore d'été,
les malines brugeoises (i3o2) le gouverneur
de Chatillon échappe a peine au massacre, ce
qui reste des soudards étrangers va s'enfermer
en hate dans les villes fortifiées de la Flandre
fracgaise.
Et devant le geste de De Coninck et de ses
Clauwaertstoute la Flandre trcssaille. Com
me il arrive si souvent en des occasions sem-
blables, le courage de quelques uns déchaine
la tempête. Un véritable enthousiasme s'em-
pare de toute la population seuls les Leliaerts,
irréméaiablement compromis, se tiennent a
l'écart et s'arment en silence.
A cette Flandre en révolte, il manque un
chef suprème, un chef de lignée princière. Guy
de Dampierre git en prison, a Paris, et y
pleure la mort de sa chère petite Philippine
de Flandre, morte comme otage et peut être
empoisonnée. Mais il a laissé des fils, Jean et
Guy de Namur, et dans la ville de Maestricht
se morfond de rage, furieux de ne pouvoir
combattre, leur neveu, le bouillant chanoine
Guillaume de Juliers. N'y tenant plus, ce der
nier accourt rejoindre De Coninck Guy et
Jean en font autant. Et autour des jeunes
princes et du tribun populaire se groupent
bientót les milices communales, des cheva
liers qui n'ont pas accompagné leur comte en
prison, des moines, des Templiers, desprêtres.
Car au loin résonne déja le pas des soldats
de Philippe le Bel qui envoie le connétable
Robert d'Artois, a la tête d'une puissante
armée, venger l'affront des matines brugeoises.
On sent que cette fois. il ne s'agit plus d'une
querelle de princes l'existerce de tout un
peuple est en danger.
En guise d'adieu au connétable, Jeanne de
Navarre, l'épouse de Philippe le Bel, lui avait
jeté ces paroles abominables Percez de
vos lances les sangliers et éventrez lestruies
Les troupes flamandes massées dans les
marais de Groeninghesavaient qu'ellesétaient
la pour défendre leurs foyers.
Et pourtant, nationale qu'elle est devenue-,
la lutte ne perdra point son caractère féodal.
La composition respective des armées nous le
montre. Ne voiton pas dans les rangs des
troupes de Robert d'Artois, a cöté de merce-
naires italiens et allemands, des milices com
munales de l'Ile de France, de la Champagne,
de la Normandie, du Poitouet de la Picardie,
a cöté aussi de la chevalerie de l'Artois, de
la Picardie et de la Champagne, ne voit on
pas nos gens de Hainaut, des Hollandais et
des Brabangons Leur présence s'explique
aisément. Les Hennuyers ont comme comte
Jean d'Avesnes, ennemi implacable des Dam
pierre, protégé de Philippe le Bel, et la Hol-
N. M.
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Heer MAURICE BAERT, te Yper
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lande et la Zélande appartiennent au même
d'Avesnes. Quant aux Brabangons ils étaient
présents dans les rangs de l'armée frangaise,
paree que Philippe le Bel leur avait promis
de grands avantages économiques.
Qui ignore, d'autre part, que Jean et Guy
de Namur avaient amené avec eux un contin
gent respectable de chevaliers ramurois et
que, ainsi, dans les rangs des milices flaman
des combattaient aussi des Wallons
Ces gens avaient suivi leur prince leur de
voir d'ostet de chevauchée les faisait ser-
vir sous la bannière que préférait leur sei
gneur.
Qui oserait dés lors parler, a propos de la
bataille des Eperons d'Or, d'une lutte entre
Flamands et Wallons d'un conflit entre
deux races ou deux cultures
Ce qui reste vrai etce qu'on ne saurait assez
répéter, e'est que la bataille des Eperons
d'Or constitue, avec la bataille de Woeringen
(1283) et les Journées de septembre i83o, une
des trois grandes dates de la formation de la
Belgique.
Les Flamands vaincus a Courtrai, c'était
l'absorption définitive de la Flandre par la
France. Se rend on compte des conséquen-
ces de pareil fait C'était tout le cours de
notre histoire changé, c'était la fin de l'exis-
tence indépendante de toutes nos autres prin-
cipautés, c'était l'impossibilité d'une Bel
gique
Le Hainaut et la Hollande, tenus par les
d'Avesnes, étaient prêts a se donner a Philippe
le Bel sous l'oriflamme duquel ils combat
taient. Le Namurois, fief des Dampierre, de
vait suivre la Flandre dans le désastre le
Luxembourg, isolé a l'autre bout du pays, et
séparé du reste par la principauté ecclésiasti-
que de Liége, était uns proie facile pour le
vainqueur l'Empire était trop faible pour le
défendre. Quant a la principauté de Liége,
elle même déja au XIVe siècle, elle était si
frangaise de sympathie qu'elle se serait donnée
sans peine et sans regret ceci, Godefroid
Kurth l'a fort bien montré dans un article
publié peu de temps avant sa mort.
II restait le Brabant, oui, qui avait sauvé
son indépendance contre l'emprise geripa-
nique, a Woeringen, mais aurait-il été capable
de se soustraire, seul et petit comme il était, a
la volonté du plus puissant roi de la chré
tienté
Comme nous le drsons toutes nos princi-
pautés y auraient passé, la Belgique n'aurait
jamais vu le jour.
La victoi:e des Eperons d'Or prépara
l'existence de la Belgique indépendante.
C'est cette vérité que rappela le roi Albert
lorsque, a une des heures les plus sombres de
notre histoire, le 4 aoüt 1914, il langa eet
appel pathétique a son peuple, dressé tout
entier contre l'envahisseur Souvenez vous,
Flamands, de la bataille des Eperons d'Or
a 3 heures,
au Bassin de Natation de la Ville d'Ypres
£eau Match de Water Polo
et Courses de Vitesse
entre Comines (Fr.) et le Ypres Swimming Club.
La fête de natation, que le Y.S.C. organise
annuellement au bassin communal, aura lieu
le Dimanche 24 Juillet 1932. Le succès en
est assuré d'avance, vu la participation de
nos grands champions nationaux, tels que
Guilini, Isselee, D'Hooghe, Mitchell et nom-
breux autres. La lutte pour la victoire, aussi
bien dans les courses de pure vitesse que dans
celles de demi fond, sera grande car le lot de
concurrents ne comprend que des as.
Le match de water-polo, qui met aux prises
le Brugsche Zwemknng et le Gentsche
Zwemvereeniging de forces égales, sera
ardemmertt disputé jusqu'au coup de sifflet
final. Le «GentscheZwemvereeniging» envoie
son équipe de mouvements d'ensemble, la
plus forte du moment.
Le club organisant, voulant montrer les
fruits de son entrainement continu et sévère,
alignera ses meilleurs éléments et escompte
des résultats plus que satislaisants.
La première épreuve sera disputée a 2.3o h.
Op Zondag 24 Juli 1932, wordt door de
Y. S. C., zooals vorige jaren, een groot
Zwemfeest in de stedelijke Zwemkom inge
richt. Het succes ervan is vooraf reeds ver
zekerd. De kampioenen Guilini, Isselee,
D'Hooge, Mitchell en anderen zullen immers
optreden, ieder in zijn specialiteit. Snelheids-
en uithoudingswedstrijden zijn op het pro
gramma voorzien en zullen tot het einde toe
belangwekkend zijn, gezien de internationale
klas der meeste deelnemers.
In water polo krijgen wij een match tus
schen Brugsche Zwemkring en Gentsche
Zwemvereeniging te zien, die, van dezelfde
sterkte zijnde, een hardnekkigen strijd zullen
leveren. De gezamenlijke bewegingen zullen
door de befaamde specialisten van de Gent
sche Zwemvereeniging uitgevoerd worden.
De inrichtende club zal haar beste zwem
mers in lijn stellen, opdat de Ypersche be
volking zou kunnen vaststellen welke groote
vruchten dt strenge oefeningen reeds dragen.
De eerste v/edstrijd begint om 2,3o uur.
Gezien de opwerping tegen ons aangebracht
tijdens de zitting van 4 Juli 11., in den gemeen
teraad, door een achtbaar lid dezer vergade
ring, houden wij er aan het juist verloop der
aangehaalde feiten te geven.
Wanneer het uur, voorbehouden aan onze
club aankomt, is het altijd de bewaker, door
het stadsbestuur aangesteld, die de niet-leden
van de Y. S. C. verzoekt het bad te verlaten,
dit overeenkomstig het reglement ons door
de stad opgelegd en waarin bepaald wordt
dat niemand in de zwemkom mag blijven tenzij
de leden van de club Maar wanneer er per
sonen aangetroffen worden, die weigeren aan
dit verzoek gehoor te geven, dan is het een
der leden van het Comiteit van de Y. S. C.
die deze onaangename taak op zich neemt zulke
lieden aan het stadsreglement te doen ge
hoorzamen.
Ook is het niet het achtbaar gemeenteraads
lid dat door ons verzocht werd het bad te
verlaten, doch wel een zijner kinderen. Want
nooit zouden wij de grove onbeleefdheid be
gaan een stadsoverheid te verzoeken de
zwemkom te verlaten. Integendeel, wij zijn
ten andere heel tevreden telkens een stads
overheid door hare tegenwoordigheid blijk
geeft van genegenheid tegenover ons.
Wij erkennen dus dat geen een onzer leden
de bevoegdheid bezit het publiek de zwemkom
te doen ontruimen vooraleer dit gedaan werd
door dengene die van ambtswege over de
badplaats toezicht houdt. In sommige om
standigheden echter zien wij ons genoodzaakt
zelf het stadsreglement te doen eerbiedigen.
Bijgevolg denken wij hoegenaamd niet mees
ter te maken over den eigendom der stad
Vroeger werd ons ook meer dan eens opge
worpen dat het publiek aan de deur werd
gezet voor een tiental leden van de Zwem-
club. Nu echter mogen wij ons verblijden dat,
bij iedere oefeningmeer dan 5o personen naar
de zwemkom komen. In dit getal zijn er veel
lieden die nooit met het water zouden kennis
gemaakt hebben, had de Y. S. C. niet voor
zwemlessen en zwemapparaten gezorgd.
Dus in stede van ons verwijten toe te sturen,
onderzoeke men wat wij voor de zwemsport,
wat wij voor de Ypersche bevolking gedaan
hebben en nog immer doen.
Het Comiteit van Y. S. C.
BERICHT
De Commissie van Openbaren Onderstand
der stad Yper brengt ter kennis der belang
hebbenden dat een prijskamp uitgeschreven
wordt voor het opmaken eener teekening
voor de bronzen gedenkplaat te plaatsen
in den voorgevel van het Belle Godshuis, ter
herinnering aan den beroemden geneesheer
Jan Yperman.
Eene som van 5oo fr. zal toegekend worden
aan dezen die de beste teekening indient.
Verdere inlichtingen te bekomen in het secre
tariaat der Commissie, Rijsselstraat, 38.
ont tou|ours été
at restant las mail leur a
das APÉRITIFS I
