FOOTBALL C. S. Y. -II- Iseghem 13e Jaar, N° 38 - 24 December - 1932 - 13e Année, N° 38 - 24 Décembre Le Paiement en Titres Amitiés Frangaises Weekblad - bet Arrondissement Yper journal hebdomadaire de I'Arrondissement d Ypres Aan onze Abonnenfen K. B. V. B. C. S. Y. Op Zondag 25 December 1932 HET LA REGION D'VPRES der Getelstarbea she Club*, ens. Or«an« do 1'Association de» Slmwtréa, de» Club» Yproi», t".c. Meheer, Opstel tn Aankondigingen 34. Boter straat, 31. Yper Abonnement 18 far. 00 per jaar Buitenland 32 fr. Htn *J3 lxMArtfvr.1 in alle Bilgtuht totikentertn Tel. 500 35 ct. het nummer fasnioete artikel* gtwelger* Rèdaciton, Administration et Publtclté 34, rue au Beurre, Ypres. Abonnement 18 fr. 00 par an Etranger 32 fr. On f**i t'ubonner dans tout let bureaux de potte Beiges 35 ct. Ie numéro Tél. 500 Let articlet non tlgnit tont refusét Le Président de notre Fédération de Sinistrés a refu de Monsieur le Ministre de Finances la communication suivante Cabinet du /Ainistre des Finances Bruitelles, Ic 16 Déc.1932. D/32686 Monsieur le Président, Dans la requête que vous avez adressée au Roi au nom de la Fédération des Sinistrés de votre arrondissement, vous protestez contre le fait que les indemnités pour dom mages de guerre sont liquidées en titres 1925, 5 "Jo dont le cours est sensiblement inférieur au pair. Je crois devoir rappeler tout d'abord que c'est le moratoire allemand qui a eu pour conséquence inévitable de devoir léglerles indemnités pour dommages de guerre en titres. II n'était en cffet pas possible d'aggra- ver encore davantage les charges de l'Etat, qui, par suite de la dépression économique, dépassent de beaucoup les ressources propres de la nation. II s'agit done d'une mesure imposée par des circonstances cxceptiornelles et dont les conséquerces n'ont pas la gravité qu'on leur attribue. C'est ainsi qu'en 1927, la première cotation en bourse des titres de l'emprunt 1925 fut accueillie par les sinistrés avec un veritable soulagement encore que les premiers cours ne dépassaient pas j5 fr. Du reste, ces titres seront remboursés au pair, en 20 ans, a partir de 1935, par voie de tirages au sort annuels, et ils entrainent done pour l'Etat une prise en charge pour le montant de leur valeur nominale. Aussi ne peut il être question, au voeu des lois sur la comptabililé de l'Etat, de les porter en compte pour une valeur inférieure a leur taux nominal. Cependant, pour accorder dans la mesure du possible de nouvelles facilités de mobilisa tion, il a été convenu avec l'Association Na tionale des Industriels et Commerqants que celle ci accepterait dorénavant d'échanger les titres 5 1925 contre des obligations 6 de l'Association Nationale des Industriels et Commergants, qui sont cotées en bourse a un taux notablement supérieur pour tous les dommages de nature industrielle ou com- merciale, sans limiter eet échange, comme il a été fait jusqu'ici, aux indemnités supérieures a 100.000 francs. D'autre part, j'ai prescrit qu'en cas de réalisation des titres, le remploi ne devra être justifié qu'a concurrence de la valeur de réali sation, et le service compétent prendra en sérieuse considération toute demande de pro longation de délai que solliciteraient les sinistrés intéressés. Je ne puis non plus m'empêcher de vous signaler que bien souvent, par suite de la baisse importante du prix des matériaux et drs sslaires, la reconstitution des biens peut être réalifée a un taux plus avantageux que celui qui a pré vu a l'époque oü le Tribu nal a rendu son jugement. De ce fait, il se prodüit une compensation qui est de nature a diminuer sensiblement et même a suppri- mer la pene que su' it le sinistré en cas de réalisation immédiate des titres. Enfin il ne faut pas perdre de vue qu'a I'h-ure actuelle, un intéiêt de 5 °/o par an depuis le 1 Janvier 1920 vient s'ajouter a l'indemni de réparation, de fagon telle que les sinist'és y trou ent un accroissement s'élevant déja a 60 de l'indemniié de base. Ces diverses raisons vous auront con vaincu, je l'espère, de l'impossibilité absolue dans laquelle se trouve le gouvernement, de modifier la pratique imposée a mon prédé cesseur par les if ments* oe la politique internationale. Nous .subissons les consé quences de ces alternatives comme tous nos alliés de la giande guerre tous les citoyens doivent en supporter le contrecoup ici et ail leuis, sans qu'il soit au pouvoir de personne de léagir contre ce bouleversement imprévi- sible de toutes les contingences économiques et financières. Veullez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération dislinguée. Le Ministre des Finances, (signé) JASPAR. Une letire idertique (d part U premier alinéa) a été adresséi ce mé me 16 décembre d Monsieur Vermeulen. Président de la Chamb>e de Com merce et d'Industrie a Ypres. Monsieur Butaye en a accuse réception comme suit Ypres, le 20 décembre 1932. Monsieur le Ministre, Je viens vous accuser réception de votre lettre, du 16 décembre dernier, D/32686, que j'ai lue avec étonnement. Elle produirait sur le public de notre région une trop iacheuse impression s'il ne res'tait le ferme espoir de voir se modifier votre décision. II ne m'appanient pas de discuter ici les motifs iovoqués dans Cctte lettre qui contient, du reste, l'aveu de l'injustice commise envers toute une catégorie de citoyens. Votre déci sion ne saurait être acceptée que si elle s'appliquait a tous les beiges sans distinction. Permettez nous done de croire que la discussion n'est pas close. M. Le Boulengé, de Dinant, vous demandera, pour lui, et pour M. Houlteaux Visé), et pour moi (Vpres), une audience en L quelle il nous sera peimis de vous entretenir encore de la question. Une solution peut intervenir, sauvegardant les intéréts du Tiésor sans sacrifier les principes qui sont la base a notre vie nationale. Veuillcz, en attendant, recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments bien dévoués. (s Arthur Butaye, Président de la Fédération (fts Sinistrés de l'Arrondissement d'Ypres. II est inutile deconuThnter cette communication ministérielle Ce serait revenir sur ce que nom avons si souvent déja exposé, et les sinistrés sont tous en état de répondre aux divers points rel cv és par Monsieur le Ministre. Con teutons-neus y aujourd'hui de constater que d'un bout a I'autre cette lettre ministérielle n'est qu'une longue reconnaissance de l'injustice qui nous serait faite si la dccision était maintenue. Nous sommes des citoyens beiges tout autant que les autres créan- ciers de l'Etat, fonctionnaires, retraités et four nisseurs, et il serait contraire aux principes fondamentaux de la Constitution de nous payer en une monnaie qui n'a pas sa valeur fa si zie. Pour payer nos t'ournisseurs et nos entrepre neurs, nous faut de l'argent qui ait cours. L'Etat se doit de nous meltre d même de lefair En agir au tremen t, serait pour l'Etat proclamer sa faillite, et tuer le crédit dont il a besotn. De briefdragers zijn aan 't ontvangen vanj de abonnementen voor iq33. Daar die kwijtbrief maar een enkele maal aangeboden wordt, hopen wij dat onze lezers zullen zorg dragen hem seffens te betalen, in dien zij het regelmatig bestellen van het blad. niet willen zien onderbreken. Wij rekenen op een goed onthaal bij al, onze lezers. Het Ypersche ziet derhalve' het getal zijner getrouwe lezers steeds aan groeien. De nieuwe inschrijvers kunnen zich bij hun gewonen briefdrager wenden, of 18 fr. storten op posteheckrekening nr 46.173 van Cam.» Dumortier, of ten bureele dezer, Boterstraatj 34, Yper. Tel. 5oo. op het Ypersch Stadium Om 2 uur namiddag Ingangsprijs 3 Frank. Le Comité a l'honneur d'inviter ses mem bres au GRAND BAL OS RÉVEILLON avec Cótillon gratuit, qui aura lieu le Samedi 31 Dé cembre, a 8 h. 3o, Salie du Vieil Ypres. Les portes ne s'ouvriront qu'a 8 heures.

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1932 | | pagina 1