Heel de stad spreekt erover 16e JAAR, Nr 50 14 MAART 1936 16e ANNÉE, N° 50 14 MARS 1936 Weekblad - voor het Arrondissement Yper Joarnal hebeis adaire de l'Arrondisseme^t d'Ypres De Dertiende Hendelsfoor WELDADIGHEIDSFEEST Waarover Fédération des Sinistrés de ('Arrondissement d'Ypres HET YPERSCHE ORGAAN DEK VEKEENIG1NG DER GETEISTERDEN Üefieei, Upsi-ei eti AdiiKunüigin^eri i-k, Molerstraat, 34, YPER. Abonnementis Ir. 00 per jaar Buitenland32 fr. Men <ian inscnrijven :n alle Belgische postkantoren lei. 50(1 35 ct. het nummer - Naamlooze artatels geweigerd LA REGION D'YPRES 192g, ORGANE DE L'ASSOCIATION DES S1NISTRÉS Rédaction, Administration et Pubiicue34, rue au Ueurre, Ypres. Abonnement18 fr. 00 par an Etranger 32 fr. On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges 35 ct. Ie numero Tél. 500 Les articles non signés sont refusés De aanstaande Tentoonstelling belooft zeer wel te zullen gelukken. Niettegenstaande het tijdstip van toetreding reeds is overschreden, komen nog immer nieuwe aanvragen tot deel neming bij het Bestuur toe. Zondag aanstaande heeft een eerste algemeene bijeenkomst plaats van de Tentoonstellers en het Bestuur. Voor degene die tentoonstellen in de Middel bare School is de vergadering vastgesteld, om 9 ure, in het lokaal De Sultan en voor deze die in de Hallen tentoonstellen, om 11 ure, aan de zalen der Halle. De plaatsen zullen voorloopig aangewezen worden en daarom dringt het Bestuur aan opdat niemand zoude ontbreken. Verleden week werden de affichen uitgedeeld en aangeplakt, en door het publiek zijn zij met welgevallen bezichtigd geworden. Het Bestuur dringt aan opdat de Heeren Han delaars deze in hunne vitrienen zouden willen uithangen, opdat de talrijke bezoekers, welke deze dagen in onze stad samenstroomen, zouden kunnen beseffen dat de gansche bevolking aan het gelukken der Handelsfoor medewerkt. Aan het publiek weze herinnerd dat de in- gangskaarten uit drie deelen bestaan twee dee- len om in iedere afdeeling der tentoonstelling binnen te gaan en het stamblad dat dienen moet tot deelname aan de Tombola. De opening der Handelsfoor zal vereerd wor den met het bezoek van talrijke hooggeplaatste personen die, door hunne tegenwoordigheid, het hunne zullen bijdragen tot den luister dezer plechtigheid. Wij vernemen nog dat alle tentoonstellers druk in de weer zijn om hunne stands zoo mooi en aantrekkelijk mogelijk te maken. Julien TAHON. I Op Woensdag 18 Maart aanstaande, om 8 ure 's avonds, in het Caroussel Salon Devos, Groote Markt Koning Albert te Yper, wordt door de af- deelingen van het Nationaal Verbond en van het Nationaal Werk der oorlogsinvaliden een groote gala avond ingericht. Prachtige prijzen zullen te winnen zijn. De opbrengst van het feest, die aan de steunkas dér afdeelingen ten goede komt, zal dienen om de in nood verkeerende leden ter hulp te komen. Ongetwijfeld zullen alle weldenkende lieden eraan houden het hunne bij te brengen tot het welgelukken van dit feest, ,'t zij door het koopen van ingangskaarten, 't zij door het aanbrengen van een geschenk als prijs. Alle prijzen zullen met erkentelijkheid ontvan gen worden in het lokaal van het N. V. I., Au Saumon Vischmarkt te Yper, of bij de bestuurs leden van de afdeelingen. Ge zult het weldra weten (O) Compte-rendu de la Réunion du 8 Mars 1936. La réunion, a laquelle assistent M. M. Ie D1' H. Brutsaert, ancien membre de la Chambre des ReprésentantsLemahieu, échevin de la ville d'YpresTrachez, bourgmestre de Messines Geuten, directeur de la Coopérative pour dom- mages de guerre La Vallée de la Lys a Wer- vicq Vandevoorde, directeur de la Coopérative pour dommages de guerre Ypres et les envi rons et nombre d'autres délégués, est ouverte a 14 h. 30 par M. l'avocat A. Butaye, président de la Fédération, qui donne aussitót communication de la correspondance échangée entre le Minis tère, la Coopérative pour dommages de guerre d'Ypres et la Fédération des Sinistrés. M. le Ministre Bovesse, qui a bien voulu ap- puyer la demande d'audience faite par nous, a reQU la réponse suivante de M. le Ministre des Finances Bruxelles, le 24-2-36. Mon eher Collègue, Par ma lettre du 10 courant, n° M. 2157, j'avais répondu la communication que vous m'aviez faite par la vötre du 6, au sujet d'une requête datée du lr février de la Coopérative pour dommages de guerre d'Ypres et de la Fédération des Sinistrés de eet arron dissement. Ainsi que je vous l'avais promis, j'ai fait examiner les griefs dont ces organismes s'étaient faits les inter- prèles. Je pense qu'il serait utile que quelques explications préalabies soient échangées a ce sujet avec M. Ver haeghe, Directeur Général des Dommages de guerre. Celui-ci conVoquera ces Messieurs. Extrêmement absorbé en ce moment par les travaux parlementaires, je les recevrai moi-même, si c'est encore utile, quand l'étude de la question sera achevée. M. Verhaeghe sera autorisé »a faire certaines sug gestions de nature, je pense, a donner quelque satis faction aux intéressés. Votre dévoué. - (signé) Max Léo Gérard. A Monsieur BOVESSË, Ministre de l'Instruction Publique, Bruxelles. M. le directeur général Verhaeghe a bien voulu nous fixer rendez-vous ici a Ypres pour le Jeudi 12 Mars, mais vu qu'il est depuis longtemps déja au courant de nos desi- deratas, c'est même a son interven tion que nous devons la décision prise par le conseil des Ministres, la Coopérative pour dommages de guerre d'Ypres et la Fédération des Sinistrés ont jugé qu'il serait superflu d'avoir cette entrevue préalable et que seul M. le Mi nistre des Finances peut nous donner satisfac tion. II fut idonc décidé de commun accord d'in- sister a nouveau auprès de lui et la lettre sui vante, dont une copie fut adressée également a M. le Directeur général, lui fut envoyée dans ce but Ypres, le 4 Mars 1936. Monsieur Max Léo Gérard, Ministre des Finances a Bruxelles. Monsieur le Ministre, Par votre lettre n° M. 2157, vers fin février der nier, adressée a Monsieur le Ministre BOVESSE et relative a notre requête du ler février au nom de la Coopérative pour Dommages de Guerre d'Ypres et de la Fédération des Sinistrés de eet Arrondissement, vous avez bien voulu exprimer l'avis qu'il serait utile, et peut-être suffisant, que nous ayons encore une enï. revue préalable avec Monsieur VERHAEGHE, Directeur Général des Dommages de Guerre. Nous avons regu en efïet de Monsieur le Directeur Général VERHAEGHE une lettre nous fixant jour pour cette entrevue au 12 mars prochain. Permettez nous la liberté d'insister auprès de vous. Cette entrevue préalable avec Monsieur VERHAE GHE ne serait, nous en sommes convaincus, d'aucune utilité pratique. En effet La lere question exposée dans notre requête concerne un point sur lequel nous sommes déja d'accord, pensons nous, avec lui. II s'agit uniquement de transformer en un décret-loi la décision prise antérieurement a l'unanimité par le Conseil des Ministres le 29 avril 1930, sur la propo sition même de Monsieur le Ministre des Finances d'alors. Aujourd'hui, la #Cour des Comptes et votre département déclarent que cette décision ne les lie pas, et l'ancien conflit renait. Un décret-loi, repro- duisant cette décision du Conseil des Ministres, ré- soudra cette difficulté. Nous demandons simplement que le décret-loi affirme en même temps qu'il n'y a pas lieu de distinguer entre les dommages de guerre des commergants et ceux des non-commergants, ni entre affaires liquidées et affaires non liquidées. Au- cune loi ni aucune considération de justice ne justi- fient ces distinctions. Pour le 2° point, le principe est simple aussi. II s'agit de conventions faites entre l'Etat et les sinistrés, a l'intervention des agents de l'Etat, Com- missaires d'Etat. Inspecteurs du Remploi ou Hauts Commissaires Royaux. Ces transactions ont été faites et exécutées de commun accord, par l'Etat aussi biea que par les sinistrés. II y a de cela souvent pius de 12 ans. Aujourd'hui, votre département Fevient sur ces conventions et les prétend nulles sous pré- texte que ces agents n'avaient pas mandat de les faire. Vous pouvez juger de la stupéfaction des inté ressés. Ces agents étaiert ici les seuls représeniau.s de l'Etat avec lesquels les sinistrés étaiént obliges de traiter, et l'Ëtat connaissait ces accords puisqu'il les a exécutés. II nous semble contraire a toute loyauié que l'Etat lui-même, après tant d'années, vienne re- mettre en question la validité des conventions ainsi conclues. Cela dit, nous nous demandons vainement, Monsieur le Ministre, de quelle utilité seraient de nouveaux pourparlers a ce sujet avec Monsieur le Directeur- Général, qui est d'ailleurs bien au courant de ces questions. Comme il y a extrêmq urgence a porter de l'apaise- ment dans les esprits et ne pas laisser plus long temps péricliter dans l'esprit de notre population sinistrée le prestige de l'Etat et la confiance qu elle doit avoir en Lui, nous nous permettons d'insister en vue d'obtenir de vous l'audience que nous avons, sollicitée. Dans l'espoir d'une réponse favorable, nous vous présentons, Monsieur le Ministre. l'expression de nos sentiments les plus dévoués. Pour la Coopérative d'Ypres et la Fédération des Sinistrés. (s.) Arth. Butaye, Leonee Van Alleynnes. M. le Président expose ensuite longuement la situation et espère que le Ministère ne voudra pas manquer d'aplanir une fois pour toutes ce différend, qui menace trop longtemps déja notre population sinistrée. Pour la question des intéréts il ne peut être fait de distinction entre les dommages indus- triels et les dommages privés ni entre les affaires liquidées ou non-liquidées. II serait également contraire au principe de loyauté de revenir a présent sur des transactions valablement con clues il y a dix ans et plus entre les sinistrés et les agents de l'Etat, approuvées et payées par l'Etat lui-même. S'il devait en être autrement, plus personne ne pourrait avoir confiance dans les agents de l'Etat. M. le Dr Brutsaert fait remarquer qu'il n'est jamais venu a l'idée de l'Etat de contester la validité des transactions au sujet d'amendes infligées par les agents des accises, du fisc ou des douanes, qui sont en somme aussi les agents de l'Etat et qui agissent en son nom tout aussi bien que ne le faisaient dans le temps les Commis saires de l'Etat. M. le Président espère que la réponse ministé- rielle ne tardera pas et, a la demande de l'as- semblée, propose d'envoyer la motion suivante a M. le Ministre des Finances «Les délégués de la Fédération des Sinistrés, réunis en assemblée générale le 8 Mars 1936, après avoir pris connaissance de l'état des pourparlers tendant a obtenir une audience

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1936 | | pagina 1