Suggestions Touristiques Het Ypersche - 2de Bijvoegsel - La Région d'Ypres Koninklijke Hof bouwmaatschappij en Werk van den Akker, Yper 1 5 - 1<). 193» M" «St potn- 1937 II faudrait que dès maintenant l'Hötel de Ville s'occupe activement des améliorations a intro- duire dans son service de propagande. II manque ici un local officiel, bien exclusif, oü le touriste puisse obtenir tous les renseigne- ments qu'il désire. II nous faut absolument un local bien accessible, düt-on pour cela sacrifier l'une des deux salles qui sont a droite et a gauche de l'entrée de l'Hötel de Ville. II y faudrait, dès 1937, un employé en permanence, parlant les trois langues, disposant de tout un ensemble de guides, de cartes, de renseignements, de bro chures, d'horaires d'autobus etc. concernant non seulement la ville mais même toute la Flandre et le Nord. Rien n'empêche que eet employé, a ses nombreux moments de loisir, s'occupe d'urie besogne administrative courante dont les exi gences se concilieraient avec cette irrégularité de travail. Bref, le touriste arrivant a la Grand' Place devrait être aiguillé vers ce centre d'in- formations pratiques. Va-t-on aménager ce bu reau II faut aussi mettre a la portée de nos visiteurs, et non plus hors de leur portée, la visite de ïant de belles choses que nous avons chez nous. Que faisons-nous a présent, sous ce rapport Juste ce qu'il faut pour... qu'ils n'aillent rien voir et re- partent au plus tót Nos visiteurs doivent payer 2 francs pour mon ter au Beffroi, 2 francs pour aller a l'Hospice Belle, 2 francs pour entrer au Musée Communal, 4 francs pour descendre au Musée de guerre du Saillant d'Ypres, l'an prochain 2 francs pour voir l'Hötel Merghelynck N'est-ce pas ridicule n'est-ce pas chasser l'étranger Heureusement, nos touristes peuvent voir gra- tuitement la Cathédrale et la Porte de Menin, mais ils ignorent que toutes nos autres Eglises ont également leur originalité. Aussi 75 pour 100 se contentent d'aller a la Cathédrale et au Mémo- rial Britannique, et, cela fait, ils s'en vont au plus vite... Les anglais sont presque les seuls a aller voir davantage. Emerveillés par leur visite a la Cathé drale, ils se décident a aller encore au Musée de guerre, Pourquoi Paree que le propriétaire de cette collection admirable fait, pour y attirer les visiteurs, une propagande incessante a l'étranger, adroite et... fructueuse. A lui seul, M. Murphy regoit 10 fois plus de visiteurs que la Tour du beffroi, le Musée communal et la Belle réunis, et e'est a juste titre puisqu'il se donne plus de peine. Nous devrions imiter son exemple. Nous osons parier que, durant toute l'année écoulée, la Belle n'a pas encaissé 10 francs, que le Musée Communal n'en a pas regu 50. II est cer tain que le Beffroi mériterait de récevoir quatre ou cinq fois plus d'amateurs de belles perspectives qu'il n'en a eus. N'est-ce pas affligeant Nos tarifs sont prohibitifs, il faut les réduire. Nous devrions faire en sorte que les étrangers puissent, pour leur ticket de 2 francs, visiter absolument tout ce qui dépend de la Ville. II faut leur faciliter l'accès de tout ce que nous .avons d'intéressant. Nous avons tant de belles choses a leur montrer Le Musée communal d'Ypres est maintenant déja fort intéressant, mais il n'est pas ouvert II faut aller demander la clef dans un magasin tout proche. Ou bien, on vous confie la tout sim- plement la clef et vous avez l'impression que l'un ou l'autre jour tout aura été volé, ou bien on vous accompagne et vous voyez qu'on aspire a ce que vous ayez au plus tót fini de regarder tout gaCe n'est pas ainsi que la visite du Musée doit être organisée. L'ascension du beffroi a rencontré beaucoup de succès dès la première année. II faut tripier ce succès en 1937. II n'existe nulle part, dans aucune tour d'Eglise ou de beffroi, d'escaliers plus clairs et plus commodes que ceux de notre beffroi. Mais il y manque les cordes qui doivent servir de main- courante et donner de l'aide a ceux qui montent et de la sécurité a ceux qui descendent. II manque aux divers étages des bancs pour se reposer. En fin, il y manque le sens unique Rien de plus salissant et de plus dangereux qu'un croisement dans ces étroits escaliers tournants. Nous avons la change d'avoir 2, 3, même 4 escaliers, suivant les étages. Que les uns soient réservés pour la montée, les autres pour la descente. Notre confrère, Le Sud, a fait récemment une remarque trés juste au sujet de la plaque? de dédicace au S. C. apposée a gauche de l'entrée de la Donker PoortII demande qu'on la dé- place pour la mettre de l'autre cöté de la porte. In effet, on ne dépose pas de couronnes funé- raires au pied de monuments religieux. Ce n'est pas décent, et de plus cela n'a pas de sens. D'ail- leurs, il ne faut pas prêter a l'équivoque. Ces cou ronnes sont des hommages a notre regretté roi Albert, et elles n'ont rien de commun avec le S. C. Ce serait un trés petit travail que de chan ger l'emplacement de cette plaque, et il n'y a personne qui y puisse trouver a redire. Enfin, nous voudrions que l'Edilité encourage les Yprois a connaitre les trésors que possède la ville et a les faire connaitre aux étrangers. Expliquons nous. Que la moitié de la bourgeoisie Yproise n'ait jamais vu les tableaux de Me,le Dehem (nous les citons comme exemple) et ne sache même pas que la ville les possède, il n'y a la rien de sur- prenant. Le même phénomène se constate par- tout, dans toutes les villes d'art. Ce sont les Pari- siens qui connaissent le moins les Musées de Paris, pas deux Bruxeilois sur cent ont jamais mis les pieds dans le Musée Wiertz, et nous avons connu une bonne bourgeoise de Bruges qui ignorait ce qu'était la Cheminée du Franc II faut qu'a Ypres on réagisse contre cette indif- férence apparante. Un Yprois ne doit pas se con- tenter de savoir qu'il peut, quand il veut, aller voir telle ou telle oeuvre artistique au Musée, et remettre d'aller voir jusqu'au jour de son dé- cès. II est nécessaire qu'il ait effectivement tout vu afin de pouvoir tout recommander et, en cas de besoin. de pouvoir, lui-même, en personne, servir de-cicerone. Dans une petite ville, chacun doit coopérer a faire valoir le bien commun, a attirer les touristes et a les retenir. C'est une habitude a adopter, et il appartient a l'Autorité communale d'y contribuer. Pourquoi devons nous, nous habitants d'Ypres, payer 2 francs pour voir ceci, 2 francs pour voir ga Ce n'est pas raisonnable. II faut au contraire engager chacun a aller voir nos curiosités, encou- rager les Directeurs des Ecoles a y mener leurs élèves et a leur donner les explications néces saires. S'imagine-t-on que notre Musée communal est ferme a tous, depuis le 1 Octobre dernier jusqu'au 1 Avril prochain II' en est cependant ainsi. Pourquoi abolir les entrées gratuites du Di- manche pendant tout l'hiver En outre, il faudrait que toujours un Yprois qui accompagne des étrangers ait son entrée libre. On comprend aisément qu'un Yprois perde vite son zèle a faire voir le Musée a ses amis et pa rents venus de l'étranger, lorsqu'il lui faut ch'aque fois y aller, lui aussi, de ses deux francs. Récem ment a Bruges nous allions voir le nouveau Mu sée installé prés du Gruthuuse, et tandis que nous avions a payer une entrée, nous voyions les Bru- geois y entrer gratuitement sur simple présenta- tion de leur carte d'identité. Voila une excellente mesure qui doit être introduite chez nous. Alors, nous emmènerons a toute occasion des clients au Musée et ailleurs. Comme on voit, dans le domaine de l'exploita- tion touristique, toute notre éducation reste en core a faire. Nous nous bornerons pour le moment a ces quelques réflexions que nous soumettons a l'at- tention de M. qui de droit. Nous sommes d'ailleurs jusqu'ici d'avis que la propagande touristique sort de la compétence des employés d'une administration. Elle se fait, pen- sons-nous, d'une fagon plus fructueuse par un comité de particuliers, mais largement subsidié. Nous avons eu, il est vrai, jusqu'ici un syndicat d'Initiative, mais faute de subsides il ne pouvait faire grand chose, malgré tout le dévouement qu'y püt mettre son président. Aujourd'hui, l'Ad- ministration a décidé de s'en charger elle-même. L'essai est certainement trés intéressant a suivre, mais qu'on ne s'imagine pas que ga ira tout seul. Faire un bonne propagande accapare toute l'ac- tivité d'un homme d'expérience et exige la dis position de fonds suffisants. Nous souhaitons ardemment que l'Hötel de Ville y réussisse. II a des employés capables et de bonne volonté. Verslag der Algemeene Vergadering gehouden op Zondag 20 September 1936 De Voorzitter, Heer Hector Casier, opent de vergadering om 15 uur en verleent het woord aan den secretaris, die lezing geeft van het verslag der vorige vergadering. Dit verslag wordt ver volgens zonder opmerkingen goedgekeurd. Mededeelingen. De Heer Voorzitter veront schuldigt de bestuursleden Lauwers Marcel en Soenen Leonard, die belet zijn de vergadering van heden bij te wonen. Hij laat weten dat ons bestuurslid Hebben Henri op de tentoonstelling te Poperinghe 'zes eereprijzen behaald heeft, en weet den Heer Heb ben om dien prachtigen uitslag in gepaste woor den hartelijk geluk te wenschen. Voordracht. De Heer Voorzitter geeft dan een wel uiteengezette les over het plukken en bewaren van fruit, alsook eenige nuttige wenken over de keus der fruitboomen en het aanleggen der beplantingen. Hij wordt gedurende een uur door de talrijke aanwezige leden met aandacht aanhoord en ten slotte luidruchtig toegejuicht. Nieuwe leden. M. Gustave Mahieu wordt als eerelid voorgesteld door Dethoor F. Aanbrengsten. Menigvuldige en prachtige aanbrengsten overdekken de tafels en worden als volgt bekroond 1) Soetaert Désiré, 6 punten voor zijne selder, wortels, suikërboonen, tomaten, ajuin, porei en peren. 2) Depoorter Désiré, 5 punten voor zijne peren. 3) Hebben Henri, 3 punten voor zijn fruit peren Durandeau appels Transparent Croncelen Jacques Lebel 4) Devreker Jerome, 2 punten voor zijne groene kóols Milan en ajuin. 5) Vandenbriele Cyriel, 2 punten voor zijn appels, aalbessen, pruimen, peren en tomaten. 6) Lamont Jules, 2 punten voor zijne wortels en selder. Tombola. Een prachtige tombola, geleverd door het huis Hector Casier en samengesteld uit "Sloem- en sieraadplanten en Jdiesters van tul pen, wordt vervolgens onder de aanwezige le den uitgeloot en de vergadering sluit om 17 uur. Zondag 18 October 1936 om 14 J uur ALGEMEENE VERGADERING DAGORDE 1Lezing van 't verslag der vorige vergadering. 2) Voordracht. 3) Mededeelingen. 4) Voorstelling van nieuwe leden. 5) Beoordeling der aanbrengsten. 6) Tombola. Namens het Bestuur De Secretaris, De Voorzitter, Ferd. Dethoor. Hector Casier. HOFBEZOEKEN 1936. (Maximum 20 punten) 1. Madame Clarysse, Yper, 18 p. 2. Dethoor Ferdinand, Yper, 18 p.3. Madame Merlevede, Yper, 17 J p. 4. Crepeele Gustave, Yper, 17 p. 5. Frimout Henri, Zillebeke, 17 i p.6. Bulcaen Valère, Yper, 17 i p. ;7. Derycke Remi, Yper, 17 p. 8. Defever Ida, Yper, 17 p. 9. Pauwels Alidor, Yper, 17 l p. 10. Leuridan Camille, Yper, 17 p.11. Debruyne Gustave, Yper, 17 p. 12. Durie Camille, Yper, 16 p.13. Mortreu Jules, Yper, 16 p. 14. Claeys Joseph, Yper, 16 p. 15. Claerhout Leon, Yper, 16 p.16. Sohier Hen ri, Ypen, 16 p. 17. Soenen Leonard, Yper, 16 p.; 18. Clarysse Camille,.. Yper, 16 p.19. Papegaey Florent, Yper, 16 p. 20. Kesteloot Petrus, Yper, 16 p. 21. Noliet Albert, Yper, 16 p. 22. Hoornaert Pieter, Yper, 16 p. 23. Wouts Arthur, Yper, 16 p.; 24. Deberdt Nestor, Yper, 16 p. 25. Morel Arthur, Yper, 15 p.; 26. Verhaeghe Gustave, Yper, 15p.;

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1936 | | pagina 9