PIANOS
R. VIAENE
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ECOLE DE MUSIQUE
Concert et Distribution des Prix
GOEDE OCCASIES ALS NIEUW
Merghelynckstraat, 4 - YPER
LA BATAILLE D'YPRES
AGENDAS DE POCHE POUR 1937
HET WILLEMS-FONDS
Een belangrijke Voordracht
in het Merghelynck - Hotel
Les concerts de notre école de musique dirigés
magistralement par M. Lionel Blomme atteignent
une telle valeur artistique, qu'ils seraient dignes
de la critique sévère et impartiale de quelque
maitre autorisé.
Oui, pourquoi le bureau administratif n'invite-
rait-il pas, a l'avenir, un Philippe Mousset ou
quelqu'autre critique musical de renom Nous
lui cèderions volontiers la plume.
II ne proclamerait certes pas la perfection de
l'exécution, mais nous sommes persuadés qu'il
ne manquerait pas de souligner la délicatesse de
l'interprétation.
Notre école de musique n'est pas un conserva
toire, mais elle n'est plus une école primaire.
Chaque année les résultats obtenus par les an
ciens élèves, soit a Bruges, Gand ou Bruxelles,
nous le prouvent suffisamment. Nous en reparle-
rons tout a l'heure.
De plus, les ceuvres figurant au programme
exigent de la part des exécutants un talent de
beaucoup supérieur a celui de l'amateur.
Dans les steppes de l'Asie Centrale de Boro-
dine est un tableau symphonique d'une étonnante
simplicité qui perdrait toute sa valeur, si l'or-
chestre ne lui donnait ni la vie, ni le puissant
coloris qu'y a mis l'auteur.
«L'Adagio Assai(Marcia Funebre), extrait
de la symphonie héroïque de L. Van Beethoven
demande infiniment de grace et de légèreté pour
exprimer la profondeur du sentiment du grand
classique.
Tandis que Robespierreouverture de H.
Litolfï écrit dans un style violent et impétueux
■exige surtout de l'agilité et de l'ardeur.
L'orchestre symphonique composé de profes-
seurs, d'élèves, d'anciens élèves et aussi d'amis
de notre école a mis en évidence toutes les carac-
téristiques des oeuvres précitées.
M'llc Antoinette Dethoor, élève du cours supé
rieur de violoncelle donné par M. Vlaminck a
obtenu un 2° prix avec distinction au concours
de cette année.
Toute jeune encore, elle est done bien prés de
sortir brillamment de notre école de musique.
Nous l'écoutons toujours avec grand plaisir,
d'autant plus qu'elle nous révèle, chaque föis, de
sérieux progrès. Dans Konzertstück de Klen-
gel, elle a surmonté de grosses difficultés. Elle
joue du pouce avec facilité, extrait de son instru
ment des harmoniques limpides et dirige son
archet avec fermeté.
M. Maurice Vermeulen, élève du cours supé
rieur de clarinette donné par M. Andries a obtenu
un lr prix au concours.
Bien que faisant son service militaire et n'ayant
done pas eu l'occasion de beaucoup étudier, il a
exécuté le 12r solo pour clarinette de H. Klosé,
avec beaucoup de talent.
Ce qui fit ressortir toute la valeur de l'enseigne-
ment a notre école de musique, ce fut sans contre-
dit le Trio II en la majeur de J. Hay dn, inter-
prété par Constant Van Puyvelde, pianiste,
Alexandre Huberty, violoniste, et Antoinette
Dethoor, violoncelliste, qui obtinrent chacun un
lr accessit au concours de musique de chambre
dont le professeur est M. Lionel Blomme.
Ces jeunes artistes ont interprété cette oeuvre
avec une grande cohésion et une profonde senti-
.mentalité.
Un tel résultat ne s'obtient qu'après de longues
heures de travail, grace au talent et a la patience
du maitre, grace aussi a la ténacité et a la persé-
vérance des élèves. Quel bel exemple, quel puis
sant stimulant pour les jeunes qui rêvent de se
faire applaudir un jour.
De nombreuses autorités et notabilités de la
ville avaient tenu a rehaussei* de leur présence
la solennité de la remise des diplómes. Parmi
elles nous avons remarqué MM. Vanderghote.
Bourgmestre, Lemahieu, Delahaye et Van der
Mersch, échevins, ce dernier Président du bu
reau administratif, Mcll° Cornillie, conseiller com
munal, MM. Bouquet, Gruwez, Antony, Dethoor
et Gaimant, membres du bureau administratif,
Versailles, secrétaire communal, Tordeur, Inspec
teur des écoles communales, Oorts, Directeur de
l'école moyenne, Sobry, président honoraire du
Bureau administratif de l'école, et d'Huvettere,
Président de la Symphonie Ypriana.
Dans une courte allocution, Monsieur le Bourg
mestre félicita les lauréats des divers concours,
et prodigua ses encouragements aux élèves moins
bien classés.
II rappela quelques succès obtenus par les
anciens élèves au Conservatoire de Bruges,
M°1Ie Béatrice Souvage obtint un 2° prix avec
distinction au concours de Piano.
Au Conservatoire Royal de Gand, M. Jean De-
cadt obtint un 2C prix avec distinction au con
cours d'Harmonie, et Mcllc Alice Blanckaert une
Is mention honorable avec distinction pour la
même branche.
Puis il remit une médaille, récompense de la
ville a M. Maurice Vermeulen.
II fit l'éloge du regretté M. Weekesser, membre
trés dévoué du Bureau administratif de l'école.
Enfin, il félicita le Directeur et les professeurs
ainsi que les exécutants de l'orchestre, et dit un
mot de remerciements aux membres du bureau
administratif.
A notre tour nous disons proficiat a tous.
GAIRED.
ALSOOK ALLE ANDERE INSTRUMENTEN.
VERMAKEN EN ACCORDEEREN.
La bataille d'Ypres fut avec celle de l'Yser,
et après celle d'Arras, un des deux grands actes
tragiques du drame énorme qu'on a dénommé
la course a la mer course oü se jouait le sort
de l'Angleterre autant, et même plus prétendent
d'aucuns que celui de la Belgique et de la France.
A la date du 19 octobre 1914, le maréchal
French espérait encore que son premier corps
d'armée, sous les ordres de Sir Douglas Haig,
pourrait remonter d'Ypres jusqu'a Bruges, chas-
ser l'ennemi vers Gand, isoler ainsi von Beseier
et préparer une base pour un mouvement de
flanc contre les forces allemandes installées sur
l'Aisne.
Gette manoeuvre audacieuse ne pouvait être
menée a bien, reconnaissent des autorités fran-
gaises que par un seul chef de l'armée anglaise,
par Douglas Haig, officier brillant instruit et
encore jeune. On aurait pu lui objecter qu'avant
la grande guerre, il n'avait pu prendre part qu'a
quelques campagnes africaines en Egypte, au
Natalet que les fonctions qu'il avait exercées
de 1909 a 1912 comme chef d'état-major de l'Inde,
n'étaient pas de celles qui désignent un homme
pour commander contre des généraux imbus des
doctrines enseignées a Berlin.
Rappelons plutót ce que le feld-maréchal
Evelyn Wood a écrit de luiII connaissait l'ar
mée allemande mieux que n'importe quel officier
en Angleterre et probablement mieux que la
plupart des allemands. Cette élogieuse décla-
ration n'a pas été infirmée par les faits. N'em-
pêche que l'entreprise rêvée par le maréchal
French dépassait les moyens dont sir Douglas
Haig pouvait disposer, et l'un et l'autre durent
se le confesser presqu'aussitót.
Comme on le sait, la ligne franco-britannique
s'incurvait en un demi-cercle convexe (Bixschote-
Zandvoorde)favorable a une attaque multiple
et pour se précipiter sur le saillant, l'état-major
teuton langait des masses qui pouvaient se flatter
d'être irrésistibles.
Battu sur l'Yser, Guillaume II congut l'idée de
se frayer par Ypres la route que la cöte flamande
lui avait obstinément refusée et l'on peut se de-
mander si ce n'est pas a Ypres qu'il aurait voulu
proclamer l'annexion de la Belgique. Obligés a
la défensive, les franco-anglais connurent des
journées rudes, mais dès le 26, les alliés restèrent
en possession des villages du saillant bien que la
supériorité numérique de l'adversaire füt tou
jours théoriquement écrasante, comme elle le
fut, du reste, jusqu'au bout. On a calculé qu'au
commencement de la bataille d'Ypres, il y avait
déja, contre cent mille anglo-frangais, cinq cent
mille germains environ, et que, vers la fin de
cette lutte colossale, entre Lille et la mer, il n'y
en eut pas moins d'un million.
Le généralissime fit tout le possible pour parer
a une situation des plus critiques et parfois même
désespérée. Ainsi le samedi 31 surtout, la défaite
sembla inévitable. Accouru de l'Yser, l'empereur
animait ses vagues humaines de sa présence im-
pérative. Notre front recula presque tout entier,
et trés sensiblement au sud, jusqu'a Messines,
par oü Ypres, presque tournée, faillit tomber
aux mains des agresseurs. C'est ce jour-la, que le
général de Moussy alla au secours de Douglas
Haig vers Klein-Zillebeke.
Après un duel d'artillerie et une sorte de trève,
un nouveau ras de marée teuton faillit de rechef,
tout emporter. Ce dernier assaut fut brisé malgré
d'incontestables succès des colonnes allemandes,
par l'énergie combinée des corps Dubois et Dou
glas Haig. Le 15, les attaques se ralentirent et
notre position, déja forte, devint inexpugnable.
SERPY.
en vente 34, RUE AU BEURRE, 34.
AFDEELING YPER
(o)
Ons eerste Kunstfeest met Voordracht
Zondag 22 November, te 5 uur, komt in de «Saumon»
de heer O. Van Hauwaert, eere-bestuurder der middel
bare Rijksnormaalschool te Gent, eere-opziener van het
Rijksmiddelbaar Onderwijs, spreken over Het Vlaam-
sche Lied
Deze voortreffelijke voordracht gaat gepaard met
een keuMge uitvoering van Vlaamsche liederen door
den heer Isebaert, lc prijs van het Koninklijk Conser
vatorium te Gent. De heer J. De Cadt is aan den
vleugel.
Het Vlaamsche Lied deed onze eerste kunstgevoelens
ontstaan, en wekte onze eerste vaderlandsliefde op.
Voorgedragen door een groot kunstzanger en toege
licht door een van de meest gezaghebbende ambte
naren van den Staat, zal het een kostbaren indruk
nalaten.
Wij noodigen de bevolking van leper uit tot dezen
puiken avond. Overtuigd dat onze medeburgers ons
onverpoosd pogen tot verspreiding van degelijke cul
tuur waardeeren, hopen we op een talrijke opkomst.
Toegang vrij en kosteloos.
Het Bestuur van het Willems-Fonds.
NEDERLANDSCHE ZANG
Men kan zich als lid van het Comiteit ter bevordering
van den Nederlandschen zang aangeven 22, Vrijdag
markt, Gent (lokaal van 't Willems-Fonds). Lidmaat
schap 15 fr. 's jaars. Daarvoor ontving men dit jaar
liederen ter waarde van 50 fr. Het bestuursjaar ving
aan op 1 November. De inschrijvingen worden steeds
aanvaard.
De Iepersche bevolking moet als deze van de andere
Vlaamsche steden het hare bijdragen tot het behoud
van dezen kunstschat, welke voor de verstandige en
moreele gedragingen van het volk van allerhoogste
belang is.
Wat deedt gij reeds ter bestrijding van het onzedelijke
straatlied of van het overgewaaide dubbelzinnig en
afstompend couplet
Helpt ons ons volk verheffen, en zijn smaak ver
edelen.
Volgt onze voordrachten, die steeds van allereerste
kunstgehalte zijn.
Geeft het goede voorbeeld.
Komt Zondag 22 November, te 5 uur, naar de zaal
van de Saumon
Onze eerste Kunst-Voordracht wordt een succes.
In den loop der maand December houden wij een
avond gewijd aan Koningin Astrid, met film en pro
jectie over Zweden, 't land der middernachtzon en
klare meren.
VoordrachthouderM. Schalckens uit Brussel.
Een kinderfeest is ter studie.
Programma van ons Kunstfeest van 22 dezer
Maria, die zoude naar Bethelem gaan.
Hale wijn.
Het daghet in den Oosten.
Gequetst ben ik van binnen.
Aloëtte.
Van Jesus en St Janneken.
Artevelde geest (Benoit).
Mijn Moederspraak (Benoit).
Het lied van het Willems-Fonds.
De keus der liederen alleen voorspelt bijval.
Allen naar deze voordracht. Ondersteunt onze on
baatzuchtige pogingBlijft niet onverschillig in zake
volksopbeuring.
O
De heer Dr Fr. De Vleeschouwer, leeraar aan het
Atheneum te Kortrijk, beschikt over een prachtig
orgaan, een grondige kunstkennis en een rijken woor
denschat.
Hij wil geen reklaam maken voor schilder Walle-
can. Alleen zal hij zijn kunst trachten te situeeren en
ze toelichten.
Meester Wallecan is geboortig van Meenen. Hij
studeerde te Roubaix, aan de Ecole nationale des Arts
industriels. In 1914 wordt hij soldaat. Aan het front
schetst hij zijn makkers, zichten van vernielde streken.
In 1919 gaat hij naar Parijs waar hij den invloed
ondergaat van Manet. In België terug wordt hij leeraar
aan 't Atheneum. Hij specialiseert zich in de Leiezich-
ten en bezingt deze rivier, slagader der nijverheid.
't Kenmerk zijner kunst is een vage en edele melan-
colie. Zijn tinten zijn grijs. Zijn doeken getuigen van
stevige techniek en forsch ethisch gevoel. Zij werken na
en behouden de aandacht. Hij is door liefde en begrip
een onzer meest belangrijke Leieschilders. Leerling van
Claus, die tuk was op sprankelend licht en zachte
idylle, gaat Wallecan zijn eigen weg. Zijn ethisch ge
voel bekleeft de menschen en 't landschap. Zijn per
soonlijkheid ondergaat de stroeve poëzie der streek.
Zijn portretten zijn stemmig. Zijn werklieden zijn
vol wijding en tevens lenig en krommen den rug niet.
Er ligt harmonie in houding en zieleleven, vol be-
heerscht rustgevoel.
De laatste jaren liet schilder zich bekoren door de
poëzie van stadsgezichtenMeenen en Veurne hebben
hem bekoord en hij deelt ons deze bekoring mede in
zielige hoekjes, vol diepte en genotstreving.
't Is moeilijk dezen meester in een rubriek van school
of tendens te rangschikken. Hij onderging breede in
vloeden. maar bleef zich zelf en schiep misschien
onder den invloed van Laermans een atmosfeer eigen
aan de streek, waarvan hij ons de stroeve doch edele
melancolie meedeelt. De meester zal nog groeien. De
basis zijner werkzaamheid is te breed, zijn studiën
te veelzijdig om niet uit te dijen tot een blijvende
kracht. In onze troebele dagen waarop men de schep
pingskracht gaat misprijzen zijn alle persoonlijke strek
kingen tot grootsche geestdrift en lof der actie te on
derlijnen en te loven. Wallecan schiep een kunst ter
veredeling van den arbeid in de Leiestreek in 't ka
der van cosmische verschijnselen.
Dat is het belang van zijn kunst, die een groote
kunst wil zijn en zal worden.
Het woord van Dr De Vleeschouwer, door de ele
gantie der dictie draagt en overtuigt. Waarlijk leper
wordt een centrum van belang. Wanneer krijgen wij
nog zulke kunst te genieten J. T.