4 Het- Treinverkeer Yper-Rousselare Antwoord van den heer Marcel-Henri Jaspar op de interpellatie der volksver tegenwoordigers Butaye en Missiaen. Leest en verspreidt HET YPERSCHE O O M. Jaspar, ministre des transports (a la tribune). Mesdames, messieurs, la Chambre a entendu deux in terpellations. l'une de M. Butaye. l'autre de M. Mis siaen, qui portent toutes deux sur le fonctionnement du service d'autobus organise par la Société nationale des Chemins de fer beiges entre Ypres et Roulers. Les deux interpellations posent une série de questions. A diffé- rentes reprises, au sein du parlement, tant a la Cham bre qu'au Sénat. de nombreux membres ont émis le voeu de voir modifier le régime des chemins de fer dans le sens dune exploitation moins coüteuse, notamment par la réorganisation des lignes secondaires et aussi par le remplacement de convois trés lourds par des convois plus légers. Le problème qui a été agité tout a l'heure par M. Butaye et par M. Missiaen vise surtout la question des voies secondaires. L'attention de la So ciété nationale des Chemins de fer a déja été appelée a différentes reprises sur des questions de ce genre, et elle a décidé, en 1932, d'accord avec le département des transports, de faire un essai de substitution d'un ser vice d'autobus au service des trains de voyageurs sur une ligne secondaire elle a choisi la ligne Ypres-Rou- lers. Crcyez bien. monsieur Butaye, que ce n'est pas avec l'esprit que vous indiquiez tout a l'heure, c'est-a- dire la volonté de faire des expériences en pays fla- mand. que la Société nationale a agi. De heer AUewaert. De Vlamingen zijn daar aan gewoon. De Walen hadden het. in elk geval, niet toegelaten. M. Jaspar, ministre des transports. La Société na tionale n a certainement pas été mue par cette con- sidération, mais la ligne Ypres-Roulers présente des caractères particuliers. Au point de vue chemins de fer, le trafic était d'une importance relative les loca- lités sent assez éloignées des gares je citerai notam ment Moorslede, qui ccmpte 6.000 habitants et dont la station de chemin de fer se trouve a 2 kilomètres de la commune. Des cas semblables se retrouvent assez fré- quemment dans nos agglomérations. Enfin, il y a une série de villages qui n'étaient pas desservis par la li gne de chemin de fer. On a estimé qu'un essai pouvait ètre fait pour relier, grace a un système d'autobus. ces villa ges a une voie de grande circulation. Quel a été le système adopté par la Société nationale des Chemins de fer II existait a l'époque, comme M. Missiaen l'a parfaitement rappelé, une exploitation d'autobus qui fonctionnait le long de la ligne de chemin de fer et enlevait une partie du trafic du rail. Vous con- naissez tous le problème de la coordination des trans ports, le grave problème du rail et de la route. C'est pour essayer de le résoudre que la Société se mit en rapport avec la firme privée a laquelle je faisais allu sion tout a l'heure. Celle-ci s'engageait a céder gra- tuitement sa ligne sous la condition de devenir fer- mière des chemins de fer. M. Missiaen a parlé de considérations financières. Voici les renseignements qui m'ont été fournis a ce sujet La dépense d'un service de trains lourds comportant 13 trains dans les deux sens réunis s'élevait a 1,980,000 francs. La dépense d'un service de trains légers comportant 14 trains dans les deux sens réunis, s'élèverait, en ad- mettant la suppression du gardiennage des passages a niveau, a 1,000,000 de francs. Enfin, la dépense actuelle du service d'autobus com portant 33 relations dans les deux sens réunis s'élève a 900.000 francs. La recette du service d'autobus est actuellement de 800.000 francs. Si l'on rétablissait le service des trains, avec maintien d'un service d'autobus réduit, la re cette des trains ne serait plus de 800,000 fr. mais de 585,000 francs, si l'on tient compte d'une recette de 215,000 francs que faisait l'autobus en 1932 et qu'il fera. au moins, dans l'avenir. De sorte que la solution qui consisterait a organiser un service de trains légers entre Ypres et Roulers occasionnerait a la Société nationale une perte, qu'elle fixe a 415.000 francs, tandis qu'avec le système actuel, elle ne perd que 100,000 francs par an. En ce qui concerne le fermier, la Société nationale lui rembourse les frais que lui occasionne son exploitation et, a titre d'exemple, je citerai qu'en rémunération de son appert de 750.000 francs (matériel et installation), il ne regoit qu'une rémunération de 2.5 p. c. l'an. M. Missiaen. Pardon, 5 p. c. M. Jaspar, ministre des transports. D'après mes renseignements la Société des chemins de fer lui paie actuellement 2.5 p. c. En réalité, le gain du fermier cor respond a 25 centimes par voiture-kilomètre, plus une prime de 5 p. c. sur les recettes, mais il faut évidem- ment déduire les aléas. Toujours d'après les renseigne ments que je possède, le parcours annuel est d'environ 3,100 kilomètres, de sorte que le gain de l'exploitant s'élève a la somme de 70.000 francs environ par an, et ce, je le répète. d'après les renseignements que je possèdeje ne puis pas vous en fournir d'autres, vous comprendrez pour quelle raison. M. Dierkens. II faut y ajouter les appointements que touche l'exploitant en sa qualité de directeur. M. Missiaen. - Ainsi que tous les autres bénéfices qu'il réalise. M. Jaspar, ministre des transports. S'il y a lieu de reviser, comme le demande l'honorable M. Missiaen, le contrat dont il s'agit, la chose sera faite dans un délai trés bref. M. AUewaert. C'est plus que nécessaire. M. Jaspar, ministre des transports. Avant de con- clure d'une fagon définitive le contrat avec la firme privée dont vous parlez, la Société nationale avait établi un bilan théorique de l'opération. Uu élément lui était connuc'était le montant des dépenses. Pour les recettes, les calculs furent nécessairement appro- ximatifs puisqu'il n'existe pas de budget pour chaque ligne séparément, et la ligne de chemin de fer d'Ypres-Roulers ne fait pas exception eet égard, de sorte qu'on fut obligé de faire ce que j'appellerai des sondages, une sorte d'enquête verbale faite notam ment par le personnel de la dite ligne, pour évaluer quelle était la recette de la ligne. Voici done, messieurs, les renseignements que je pos sède les recettes des trains atteignaient par an, d'après cette enquête, 1.375.000 francs. Mais les recettes réa- lisées par le service d'autobus. au temps oil son exploi tation était une firme privée, s'élevaieni 215.000 francs, de lelie sorte que le total des receUes s'élevaic a 1.375,000'francs, plus les 215.000 francs réalisés par les autobus, ce qui représente une recette globale de francs l.;>90.000. Pour ce qui concerne les dépenses, celles-ci attei gnaient, compte tenu des frais généraux de la Société nationale, la somme de 1.150.000 francs, de sorte que, théoriquement, I'exercice devait se clóturer par un bé- néfice net de 440.000 francs. Je tiens a ajouter que l'opération paraissait a ce mo ment d'autant plus intéressante que le service des trains coütait a la Société nationale 1.980.000 francs par an. c'est-è-dire 830.000 francs de plus que coütait le service d'autobus projeté, qui devait se substituer a la ligne de chemin de fer existante. M. Dierkens. Vous dites bien, monsieur le ministre, que le coüc du service des trains s'élevait a plus d'un million de francs M. Jaspar, ministre des transports. Oui, a 1.980.000 francs par an, e'est-a-dire 830.000 francs de plus que le service d'autobus projeté, mais tout cela, je le répète, n'était que des prévisions théoriques et je vais arriver dans un instant au chifïre actuel. Les chiffres que je viens de citer ne sont done que des prévisions de la Société nationale, prévisions qui ne se sont pas réali- sées dans la suite. iH. Dierkens. Permettez-moi de vous interrompre un instant, monsieur le ministre. Vous venez de citer des chiffres que nous ne connaissions pas et a propos desqueis nous ne mettons pas en doute votre bonne foi, mais je me permettrai tout de même de vous faire ob server que, lorsqu'en 1932, nous avons interpellé l'ho norable M. Van Isacker, ministre des transports de l'é poque. il nous a été répondu que les pertes réalisées par le service des trains s'élevaient a 200 francs par jour. M. Missiaen. Oui, et cela se trouve ccnsigné dans le rapport. M. Jaspar, ministre des transports. Je vous répon- drai tout a l'heure au sujet du chiffre que vous venez de citer. Êxaminons d'abord comment l'entente entre la Société nationale des Chemins de fer et l'exploitant des ser vices d'autpbus a été matériellement réalisée. Le minis tre des transports de l'époque a subordonné cet accord a deux conditions 1° le matériel en service des autobus serait de fabrication beige 2° la société appliquerait sur le nouveau service d'autobus l'intégralité du régime tarifaire en vigueur sur les chemins de fer. Messieurs, en ce qui concerne le matériel, il est établi par le dossier que certains éléments dirigeants de la Société nationale eussent préféré des autobus de gros tonnage, des autobus de huit tonnes. On n'en fabriquait pas en Belgique et, d'autre part, le département avait, fort logiquement, déclaré qu'il subordonnait son accord a l'usage sur cette ligne d'un matériel beige. Tout natu- rellement, on s'est adressé a la seule firme qui, a cette époque, fabriquait des camions et des autobus de six tonnesla société Minerva. Voila l'historique de cette affaire. D'après les renseignements complémentaires que j'ai reci.eillis, il ne s'agit pas de crédits qui ont été con sents par la société venderesse de ces autobus. En réalité, ce fut une opération portant sur la livraison de 5 chassis d'une valeur totale de 550.000 francs, et l'on poussa même le souci jusqu'a faire carrosser ces chas sis par une firme de Beveren lez-Roulers. Quel est maintenant le rendement financier de l'af- laire Le nouveau service M. Missiaen l'a parfaite ment rappelé a été mis en exploitation en mai 1932. A Ia fin de l'année 1933, done après vingt mois d'exploi- tation, on s'est rendu compte que le bénéfice escompté, celui dont je pariais tout a l'heure, était loin d'etre réalisé. Quelle en était la cause Le bilan de I'exer cice 1933 faisait apparaitre en recettes 870.000 francs et en dépenses 1.415.900 fr., soit done un déficit de 545.900 francs. M. Missiaen. Pour douze mois et pas pour vingt M. Jaspar, ministre des transports. Parfaitement, ces chiffres sont ceux du bilan de I'exercice 1933. Done, au lieu d'avoir un bénéfice de 440.000 francs, comme on I'avait escompté, on aboutissait a un déficit de prés de 550.900 francs. M. Allewaert. Soit une différence d'un million. M. Jaspar, ministre des transports. Parfaitement. J'ai dit que les techniciens de la Société,avaient fixé les dépenses annuelles du nouveau service a 1.150.000 francs. Or, en réalité, elles atteignaient 1.415.900 francs. Ou n'avait cependant pas payé aux entrepreneurs plus que ce qui avait été convenumais on avait mis a charge du service d'autobus une série de dépenses d'administration de la Société nationale, qui n'avaient Das été prévues au projet de bilan au moment oü l'on faisait l'étude des prévisions dont je vous pariais tout a l'heure. Et les recettes Elles n'atteignaient que 870.000 francs, alers que, selon les prévisions, elles eussent dü attein- dre 1.375.000 francs. Quelle est l'explication Ainsi que je l'ai dit tout a l'heure, la recette des trains avait été établie, d'une fagon théorique, par le personnel des trains. II faut conclure que cette recette a été mal éta blie et qu'en réalité elle était de loin inférieure aux éva'uations. Pour se faire une opinion plus ou moins exacte des résultats financiers de l'opération, il faut, a mon avis, tenii compte uniquement des dépenses des deux genres d'exploitation. Or, que constatons-nous Le service des frais coütait a la Société nationale 1.980.000 francs, tandis que les dépenses du service d'autobus se sont élevées en 1933 a 1.415.900 francsen 1934, a 1.111.600 francs et en 1935, a 990.900 francs. En somme, la Société nationale ditj'ai pu réaliser une économie de 500.000 francs en 1933, une économie de prés de 900.000 francs en 1934 et une économie d'un million environ en 1935. Si les chiffres sont exacts et j'ai toute raison de le croire il serait injuste de dire que l'opération s'est affirmée désastreuse pour les finances de la société, si on n'envisage que cet aspect du problème. M. Missiaen l'a traité avec beaucoup d'é- loquence et je crois qu'il tient a ce que je réponde a ^interpellation en donnant les chiffres avancés par la Société nationale. Certes, le service d'autobus organisé par la Société nationale entre Ypres et Roulers est toujours déficitaire. Mais alors que ce déficit atteignait en 1933 prés de 550.000 francs, cette année il n'atteindra pas200.000 francs. C'est a peu prés le chiffre que M. Missiaen a cité tout a l'heure. Vous voyez oü nous en sommes en 1933, 546.000 francs de déficiten 1934, 280.000 francs et on arrive au chiffre de 200.000 francs pour I'exercice 1936 et il ne dépassera guère 100.000 francs en 1937. II es; exact, monsieur Missiaen, comme vous l'avez dé claré tout a l'heure, que les gardes de la Société natio nale ont été rempiacés par du personnel recruté par la firme elle-même et que ce personnel regoit un salaire moins élevé que les gardes appartenant a la Société nationale. A cela cn me rétorque qu'on ne pourrait pas faire de reproche a la Société nationale qui recherche les moyens de réduire ses dépenses d'exploitation, d'au tant plus, ajoute-t-on, que les salaires payés par la firme aux chauffeurs et receveurs sont plus élevés que ceux payés par d'autres entreprises similaires de la région. M. Missiaen. C'est au moins trés douteux. M. Jaspar, ministre des transports. Si c'est in exact, je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'apporter les précisions nécessaires. Alors quel est le problème qui se pose c'est le rétablis- sement d une ligne de chemin de fer reliant Ypres a Rou lers, alors que pour les raisons que je vous ai expo- sées, on a cru d'intérêt général, d'intérêt de bonne gestion de la Société nationale, d'intérêt du public, qu'il convenait de remplacer la ligne secondaire Ypres- Roulers, par une ligne d'autobus. La Société nationale a réexaminé le problème récemmentelle a fait des calculs en envisageant plusieurs hypothèses. La dépense annuelle d'un service de trains lourds avec gardiennage des passages a niveau s'élève a 1.980.000 francs. C'est le chiffre que j'ai eu l'honneur de citer tout a l'heure. La dépense annuelle d'un service de trains légers, en admettant que l'on supprime le gardiennage des pas sages a niveau, serait d'un million et la dépense prévue pour 1937 du service d'autobus est de 900.000 francs. Les recettes s'élèvent a l'heure actuelle a 800.000 francs. On ajoute que le déficit avec un service de trains lé gers serait de 415.000 francs, alors qu'avec le service d'autobus, il n'est que de 100.000 francs. M. Missiaen. Pourquoi la perte serait-elie plus grande maintenant qu'en 1931 En 1931, Ie déficit était de 73.000 francs. Pourquoi serait-il maintenant de 400.000 francs M. Jaspar, ministre des transports. Je n'ai aucune connaissance du chiffre de 73.000 francs. M. Missiaen. II se trouve dans le rapport. M. Jaspar, ministre des transports. Le déficit d'une exploitation par trains lourds aurait atteint en 1933 1.325.000 francs, si l'on considère les recettes exactes qui n'ont pu être déterminées que par la suite. M. Missiaen. De 200 francs par jour. M. Jaspar, ministre des transports. Si vous voulez le rétablissement d'une ligne de chemin de fer entre Ypres et Roulers, il faudrait encore se mettre daccord sur le nombre de voyages. M. Butaye demande la mise en marche de 2 a 3 trains par jour. II parait difficile de soutenirqu'il faille rétablir, a cöté d'une ligne d'autobus, une ligne secondaire de che min de fer. Vous n'ignorez pas que la Société nationale se trouve en déficit. Ce déficit, j'aurai l'honneur de le dire a la Chambre dans quelques jours, est de 162 mil lions, pour I'exercice 1936 et la prévision de pertes est de l'ordre de 237 millions pour I'exercice 1937. Vous savez également qu'en raison des circonstances écono- miques actuelles nous n'avons pu autoriser la Société nationale a élever ses tarifs marchandises et voyageurs. Par conséquent, il me parait assez illogique de lui impo- ser des charges nouvelles en l'obligeant a rétablir une ligne secondaire. Cependant je ne préjuge en rien de la question. Je serais heureux d'avoir de nouveaux entretiens avec MM. Missiaen, Butaye et Dierkens, en vue de rechercher une solution. Les critiques que j'ai entendues déja au sujet du fonctionnement des autobus m'ont frappé et je puis vous assurer que ce service sera sérieusement amélioré. Trois grandes voitures nouvelles viennent d'être com- mandées. Elles sont infiniment mieux aménagées que celles qui sont en service actuellement. C'est vous dire que le département se préoccupe du problème. Celui-ci peut vous apparaitre, a première vue, comme trés simple. II est cependant infiniment complexe. Je regois, d'une part, les protestations des représentants parlementaires de l'arrondissement, mais je regois, d'autre part, les protestations des communes intermédiaires, entre Ypres et Roulers, qui craignent de voir supprimer le service d'autobus actuel. M. Missiaen. Pas du toutCe ne sont que les pro testations des concessionnaires. M. Jaspar, ministre des transports. C'est la diffi- culté. Au moment oü tout le monde demande de faire la coordination du rail et de la route, vous compren drez qu'on ne peut pas créer une concurrence entre le rail et la route. Je ne dis pas que ma réponse dans ce sens soit absolument définitive. Nous allons réexaminer le problème. Vous savez que j'ai envoyé sur place des inspecteurs de mon département, des membres de mon cabinet avec lesquels vous avez eu de nombreuses con férences. J'ai dans mon dossier, deux paquets de protes tations. Je ne veux pas les évaluer au poids, ce serait déplacé, mais si on pouvait le faire, vous verriez qu'on arriverait a peu prés a l'égalité. M. Missiaen. C'est le concessionnaire qui a arrangé cela. M. Jaspar, ministre des transports. La réponse que je désire faire est simple. Nous voulons introduire d'a bord une amélioration du service d'autobus. II en ré- sultera une grande satisfaction pour les usagers. En- suite, nous réexaminerons, avec vous si vous le voulez bien, et avec tous les représentants de l'arrondissement d'Ypres, le problème dans son entier, mais non pas en nous plagant uniquement au point de vue de certaines commodités et de certains avantages, mais au point de vue de l'intérêt général. Vous comprenez que nous n'a vons pas intérêt a aggraver d'une fagon ou de l'autre le déficit de la Société nationale. Ce serait nous mettre dans une situation par trop paradoxale. Nous ne pou- vons pas lui dire vous n'augmenterez pas vos tarifs et, d'autre part, lui imposer des dépenses et des charges nouvelles qu'elle prétend injustifiées. Voila comment j'espère pouvoir résoudre ce problème difficile qui s'est déja trouvé posé devant la Chambre. M. le président. Permettez-moi, monsieur le mi nistre, de vous poser une question qui intéresse toute la Chambre. Le ministre des transports a-t-il encore quelque chose a dire dans l'administration de la Société nationale des Chemins de fer M. Jaspar, ministre des transports. J'aurai l'occa- sion de répondre a cette question a l'occasion du dis cours que je serai appelé a prononcer lors de la dis cussion de mon budget. P. S. In ons aanstaande nummer komen wij op dit antwoord terug.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1937 | | pagina 4