Chez PASCAL
DE KORTRIJKSCHE
ONDERLINGE
4
LES ANCIENNES FAMILLES YPROISES
MAISONS CHEVALERESQUES
ET FAMILLES NOBLES OU ANOBLIES
Deci - dela
TOUS COSTUMES
MARCHAND - TAILLEUR
23, ruc au Beurre YPRES
Afgemeene Opziener OMER ROBYN
Mondstraat, 8, YPER Tel. 159.
Leest en verspreidt HET YPERSCHE
(SUITE)
En guise de hors-d'oeuvre, offrons a nos lecteurs
cette boutade curieuse d'Alfred de Vigny
En ce siècle qu'on dit siècle d'ègalité.
Et que j'appelle moi siècle de vanité,
Chacun pour y pouvoir trouver la particule
Travaille sur son nom et le dé's articule,
Et le vainqueur de Tyr, s'il existait encor,
Signerait, j'en suis sür, Nabucho de Nozor.
.Morin d'Arfeuille. Familie frangaise des en
virons de Limoges. Frangois Morin d'Arfeuille,
chevalier, capitaine de cavalerie, etc., se fixa a
Ypres et y èpousa le 5 octobre 1750, Anne Wal-
wein. Son fils Frangois-Chrétien, chevalier, ob-
tint l'enregistrement au registre du conseil de
Flandre de ses lettres de reconnaissance de baron,
donnèes par le premier roi darmes, dit Toison
d'or, Beydaels, le 29 avril 1789, sur preuves four-
nies par l'intéressé.
Moucheron (de). Familie d'ancienne no
blesse bretonne, probablement chevaleresque,
comptant encore des représentants a Versailles.
Une branche s'établit aux Pays-Bas vers le milieu
du XVI siècle d'abord en Zélande, puis au pays
de Bergues, ensuite aux quartiers de Furnes et
d'Ypres. Pierre de Moucheron, qualifié d'écuyer,
admis ceurfrère de la chatellenie de Furnes, ve-
nant du Franc de Bruges, le 14 septembre 1859,
échevin et ceurheer des ville et chatellenie de
Furnes en 1590.
Mulle de ter Schueren. Familie qui résidait
au XVIP siècle dans les arrondissements de Cour-
trai et de Thielt, puis a Gand, et fut représentée
a Ypres par Emile Mulle de ter Schueren, écuyer
ministre résidant, etc. marié a Vlamertinghe, le
6 février 1875, a Irma Malou, décédée a Ypres le
24 janvier 1876, dont une fille Emilie.
Concession de noblesse, 20 janvier 1843. Auto-
risation de faire suivre le nom patronymique de
celui de de ter Schueren30 novembre 1870.
A cette familie, mais a une branche non anoblie,
appartenait Léon Mulle, ancien membre du Con-
grès national, avocat, puis brasseur a Ypres
y décédé le 3 février 1884, laissant postérité.
N'avigheer de Kemmel (de). Familie ve
nue de Zonnebeke a Ypres en 1481. Gilles Navi-
gheer, brasseur a Ypres, rue de Menin (actuelle)
avant 1495, son frère Georges Navigheer, auteur
de la familie, également brasseur a Ypres en
1494. Robert Navigheer, fils de Georges, mar-
chand de cierges, vérificateur des fruits et de la
cire, commis par la ville en 1513, apothicaire en
1546. Gilles et Michel Navigheer, marchands de
graines 1546. Robert Navigheer, membre du col
lége des bourgeois notables 1517, Josse Navi
gheer, échevin, 1572, etc. Confirmation de no
blesse et octroi de la particule, avec rétroaction
du 30 décembre, 1723, par lettres patentes du 3
mars 1736.
Nuffel d'Heynsbroeck (van). Familie ori
ginate de Malines, ayant été représentée a Ypres
par Edmond van Nuffel d'Heynsbroeck, écuyer,
capitaine de cavalerie, marié a Ypres, le 28 avril
1870, a Anaïse de Codt, tous deux décédés. Ils
avaient obtenu 1° par lettres patentes du 5 dé
cembre 1871, reconnaissance de la noblesse, qui
avait été octroyée a sa familie, le 14 juillet 1771,
en la personne de son bisaïeul, Jean van Nuffel
écuyer, seigneur d'Heynsbroeck 2° par jugement
du tribunal de le instance d'Ypres, en date du
9 avril 1873, rectification de son acte de mariage
du nom de «Van Nuffel en celui de van Nuffel
d'Heynsbroeck
Page (de). (Locre). Le premier qui a mis
en relief sa familie, semble être Pierre de Page,
mort a Bruxelles le 3 aoüt 1843, étant receveur
général du bureau de bienfaisance et père du pre
mier président de la cour d'appel a Bruxelles de
ce nom. Concession du titre de baron a titre per
sonnel, 21 janvier 1868. Extension du méme titre
a tous les descendants, 30 novembre 1870.
Pare (du) (Vlamertinghe). D'après les pièces
produites lors du jugement du tribunal de 1'
instance d'Ypres, rendu le 22 novembre 1889, rela-
tif a la rectification du nom de Duparcen
du Pare cette familie serait issue de Tristan
du Pare, fils de Philippe, chevalier, époux de
Claudine le Bervet, lequel prit le nom de le
Bervetensuite des dispositions testamentaires
du dernier hoir male de cette maison et dont les
descendants reprirent le nom de «du Pare», en
vertu d'une ordonnance de Louis XIV de septem
bre 1613, et de l'aveu des représentants de la che
valeresque maison bretonne des du Pare de
Locmaria dont ils étaient issus. Admission dans
la noblesse de Belgique et concession du titre de
vicomte, 29 février 1888. SERPY.
Nos journaux s'occupent depuis quelque temps
du petit monument a placer au Jardin Public en
souvenir de la douce Reine Astrid. «L'Ypersche»
a donné il y a trois semaines la photo d'un projet
exécuté par le sculpteur Yprois M. Deraedt.
Ce médaillon se présente trés bien, et au pre
mier coup d'oeil chacun y reconnaitra la Reine.
Peut-être le nez est-il un peu puissant et le men
ton un peu pointu, ce sont la de trés petites cho-
ses faciles a corriger, mais c'est bien Elle. Le ges
te de presser contre elle en lui souriant un gentil
bébé est bien le sien. Les Yprois peuvent, sans
pour cela devoir être taxés de chauvins et de
régionalistes, se réjouir de ce que cette oeuvre, si
belle dans sa simplicité, soit düe au talent d'un
de leurs concitoyens, qui de plus est une person-
nalité bien méritante, digne de toute leur sym
pathie.
Néanmoins ce projet n'a pas l'heur de plaire a
notre confrère Le Sud qui va jusqu'a critiquer
de l'avoir reproduit pour le faire connaitre au pu
blic Yprois! Cependant quoi de plus juste et de
plu^ naturel Du fait de cette publication, Le
Sud proclame même que le pro jet Deraedt doit
être écarté a priori
Le Sudpréfère le pro jet exécuté par un
sculpteur de la capitale. Et lui aussi, de repro
duce la photo du médaillon modelé par M. Bija.
Quel maladroit ami que Le Sud Son favori se
trouvera ainsi également écarté a priori, au
même titre que Deraedt.
M. Bija nous présente la Reine sous forme d'une
femme debout, aux cheveux abondants formant
casque au dessus de la tête, et vêtu d'une longue
tunique froncée en plis verticaux, descendant
droits jusqu'a terre elle porte sur le .bras un bébé
vu de dos et placé la main droite sur l'épaule
d'une fillette vêtue d'une demi-crinoline. Vrai-
ment, rien la qui nous rappelle la Reine Astrid.
C'est plutót la reproduction d'une délicieuse dan
seuse genre Tanagra. La Reine portait les che
veux plats, elle ne s'est jamais affublée d'une ri
dicule tunique a plis d'accordéon, et nos enfants
depuis plus d'un demi-siècle ne portent plus de
crinolines. Le Sudcependant s'enthousiasme
devant cette sculpture, paree que c'est du Sty-
lisé
Eh bien, merci pour ce Stylisé Les Yprois
n'en veulent pas. Us n'admettent pas qu'il faille
habiter Bruxelles pour être artiste. Ypres a de
tous temps eu de trés bons peintres et de trés
bons sculpteurs.
Mais, a propos, il y a, si notre mémoire est fi
déle, .une commission officiellement chargée de
l'exécution du monument Astrid.
Que fait-elle A t-elle chargé M. Deraedt de ce
travail En a-t-elle chargé M. Bija Ou a-t-elle
mis le monument au concours
Les Yprois voudraient bien en savoir quelque
chose. C'est eux qui paient...
Un de nos amis s'est présenté il y a 8 jours
accompagné de 2 frangais a l'entrée des casema
tes, porte de Lille. Comme de lui aussi on récla-
La maison enseigne gratuitement a tous les tailleurs et apprentis-tailleurs les principes
généraux de la coupe et du dessin des patrons.
Voor uwe verzekeringen van gelijk welken
aard, wendt U bij voorkeur tot de zoo gunstig
gekende en voordeelige Naamlooze Vennootschap
Gesticht in 1919
Maatschappelijk kapitaal 5.000.000 fr.
Reserven 10.000.000 fr.
Gemachtigd bij Koninklijk Besluit van 23 De
cember 1932, in uitvoering der wet van 25 Juni
1930, betrekkelijk de Levensverzekeringonder
nemingen.
De voordeeligste tarieven. Klare en uitgebreide
Polisvoorwaarden.
Thans uitbetaalde rampen
MEER DAN 15.000.000 FRANK.
Reeds uitgekeerd aan de verzekerden onder
vorm van premievermindering
MEER DAN 2.000.000 FRANK.
MAATSCHAPPELIJKE ZETEL KORTRIJK
Bijkantoren
YPER OOSTENDE VEURNE GENT.
De Maatschappij stelt belang in elke ernstige
aanvraag voor agentschap.
IWWMWWllUWWt
mait le paiement d'une entrée, ils s'en allèrent
tous trois.
Nous avons déja ici protesté contre cette manie
de faire payer des entrées par les Yprois qui amè-
nent des étrangers. Pourquoi cette mesure, n'a-
t-elle pas encore été rapportée
Les commergants avisés remettent une com
mission aux intermédiaires qui leur procurent
des clients. Nous ne demandons pas que la ville
en fasse autant, mais il serait élémentaire de lais
ser entrer gratis nos Yprois qui accompagnent des
visiteurs payants.
La reconstruction des voütes de l'ancien mar-
ché aux légumes avance rapidement.
Nous engageons les passants a jeter un coup
d'ceil a l'intérieur du rez de chaussée de cette
partie des Halles. Les échafaudages qui cachaient
les voütes refaites ont été enlevées.
La magonnerie intéressera les spécialistes. Elle
était particulièrement difficile paree qu'elle se
faisait en dessous d'un plafond bétonné en sorte
que les briques ont dü être mises en place par
en-dessous, que ces voütes n'ont pas de nervures
en pierre de taille, et que certaines voütes ont
des bases trés irrégulières.
II est regrettable que le travail entier n'ait pu
être terminé plus tót et que notre société Royale
d'Horticulture n'ait pu utiliser l'emplacement de
l'ancien marché aux légumes pour la belle expo
sition du mois de septembre prochain.
Cette semaine aussi on a commencé a poser le
crêtage de la toiture. Dans peu de temps, la par
tie reconstruite des Halles aura toute la splen-
deur d'avant-guerre.
L'ascension du beffroi jouit de plus en plus de
la faveur des touristes. Nul doute que pour l'ou-
verture de la saison touristique prochaine, notre
syndicat d'initiative n'aura achevé la mise au
point de cette attraction bancs aux différents
paliers, visite de la grande salie de l'étage des
Halles avec exposition d'objets intéressants
mains courantes en fer aux divers escaliers, ta
bles d'orientation.
Nous avons entendu dire que le produit des
ascensions au beffroi est attribué par la ville au
S. d'In. Celui-ci ne peut rendre de service que
s'il peut disposer d'un crédit suffisant.
L'entrée en ville donne aux touristes venus par
le train une première impression fort avanta-
geuse. Mais pourquoi gater celle-ci par la vue peu
agréable des trois énormes tas de rouille qui sont
censés être des restes d'engins de guerre Nous
protestons au nom de tous les anciens combat-
tants, alliés et ennemisaucun d'eux n'a vu a
l'état de rouille un canon ou un tank quelconque.
Ces machines étaient toutes astiquées, peintes,
fardées et camouflées comme de petites coquettes.
Le Syndicat d'initiative ne pourrait-il d'ici
Paques se charger de donner a ces reliques l'ap-
parence qu'elles avaient réellement pendant la
guerre
Ypersche s'est déja plusieurs fois fait l'écho
de cette demande d'anciens soldats. Nous insis-
terons jusqu'a ce qu'on nous ait entendu.