2 entamée en 1863 par une société concessionnaire. Le projet a réaliser prévoyait une longueur de canal d'environ 15 i km. avec 14 écluses et un bief de partage a tunnel, ce dernier a établir a Hollebeke, dans la crête de partage des bassins de l'Yser et de la Lys. Le canal n'a jamais été entièrement construit. De grandes difficultés se sont produites lors de l'établisse ment du tunnel, a Hollebeke, a travers un terrain assi milable a celui d'Eygenbilsen (canal Albert). La so ciété concessionnaire. n'ayant pu surmonter ces diffi cultés, a été mise en liquidation. En 1887, un nouvel essai a été tenté (par l'Etat) pour l'établissement du tunnel, noeud gordien de l'entreprise: il n'a pas réussi. En 1909, le projet a été modifié, une tranchée devant remplacer le tunnel. Afin. d'ailleurs, de diminuer la profondeur de cette tranchée, en relevant le bief de partage. deux nouvelles écluses ont été prévues, por- tant le nombre de celles-ci a 16la tranchée a été faite, mais les talus ont cédé et ont pratiquement rem- pli la voie navigable. En fait. le canal d'Ypres a Comines n'a done jamais existé et n'a jamais dü être exploité. Au cours de la guerre, les ouvrages d'art ponts et écluses ont, d'ailleurs, été fortement endommagés. Mon département se trouve done non devant une de- mande de mise en état ou de reconstruction du canal, mais bien devant une demande formelle de l'établisse ment d'un canal entre Ypres et Comines. Le problème ainsi posé a été étudié et plusieurs avant-projets furent établis, prévoyant la réalisation du canal suivant le tracé primitivement admis. L'exécution du projet le moins coüteux. prévoyant encore un bief de partage et 10 écluses a chute (moyenne) d'environ 5 mètres, donnerait lieu une dépense qu'on peut estimer en ce moment a 165 mil lions de francs. L'utilité du canal projeté ne pouvant, pour des rai- sons que j'exposerai ci-après, justifier cette dépense, un autre avant-projet fut étudié au cours des derniers mois. Cet avant-projet prévoit un canal, a bief de par tage, mais établi suivant un autre tracé, évitant les terrains de Hollebeke. L'estimation des travaux pour l'exécution du canal, dans cette hypothèse, est de 105 millions, les frais d'entretien et d'exploitation s'élevant a environ 1.000,000 de francs par an. J'ai chargé une commission d'étudier la question des voies de communication dans la région d'Ypres en gé- néral et la question de la création de la voie d'eau Ypres-Comines en particulier. Cette commission, qui a siégé sous la présidence de M. Van Wetter, directeur général des voies hydrauliques, se composait de fonc- tionnaires de mon département et de représentants des intéréts de la région d'Ypres, en nombre égal. II y a lieu de remarquer, avant tout, que seul un tra- fic suffisamment important, existant ou a créer, pour- rait justifier la construction du canal et les dépenses y afférentes. Au sujet de ce trafic. il faut dire que la ville d'Ypres est reliée, par le nord. au réseau de voies navigables de toute la région nord et est du pays, par l'Yser et par le canal de Plasschendale. Au point de vue des rela tions de la ville avec ces régions, le nouveau canal n'apporterait aucune modification ni amélioration, puis- que la longueur des voies navigables d'Ypres vers ces régions, par Comines et par la Lys, serait plus grande que par la voie du nord (Plasschendale). Le nouveau canal n'assurerait l'amélioration de la navigation que vers le sud des Flandres et vers le Hai- naut. II y a lieu, d'ailleurs, de remarquer que le canal Ypres-Comines ne pourrait amener un tra^c supplé- mentaire du nord de la France et vice versa la con currence du port de Dunkerque avec nos ports de Gand et d'Anvers le prouve a suffisance. Le trafic (par route et par fer) d'Ypres vers le sud des Flandres et vers le Hainaut, et vice versa, se monte actuellement au total, pour les deux sens, quelque 85.000 tonnes. Or. on ne peut pas espérer une augmen tation trés importante de ce trafic par la création de la voie d'eau Ypres-Comines. Pour le prouver a suffisance. il suffit de remarquer que le centre industrie] de Roulers est relié par un canal a la Lys. mettant Roulers pratiquement en com munication avec toutes les voies d'eau importantes de la Belgique. tant celles de la région nord et est que celles de la région sud. Ce canal est, au point de vue des communications fluviales en général, mieux situé que le canal d'Ypres a Comines. Or, le canal de Rou lers a un trafic total, dans les deux sens, qui peut être estimé a 600,000 tonnes, dont qn dixième seulement pour la direction sud des Flandres et Hainaut, soit 60.000 tonnes. On ne peut prétendre que le centre non industriel d'Ypres donnerait au nouveau canal Ypres-Comines un trafic plus important que celui que Roulers tire d'une situation géographique notablement meilleure. Certes. les représentants d'Ypres font valoir que la construction du nouveau canal provoquerait la création de nouvelles industries dans la zone Ypres-Comines. lis ajoutent, toutefois, eux-mêmes, qu'il ne s'agirait pas. en l'occurrence, de grosses industries, les seules pouvant apporter a un canal le trafic lourd et suffi samment important, absolument indispensable pour justifier. dans quelque mesure, les dépenses extraordi- nairement fortes, de l'ordre cité ci-dessus. On espère attirer dans cette région des industries de finissagepetite mécanique, apprët d'étoffes et de filés, teintureries, etc.. qui donnent un trafic générale- ment réservé au camionnage et la voie ferrée. On signale de plus, en faveur du nouveau canal, qu'il formerait la prolongation de la voie de l'Yser vers la Lys et qu'il recevrait un courant de transport en tran sit vers le port de Nieuport et vice versa. II est évident que les espoirs dans ce sens, ont peu de chance de se réaliser. Ce courant de transport ne sau- rait. en effet. être obtenu que par la création, a Nieu port, d'un port en état de concurrencer ceux de Dun kerque. de Gand et d'Anvers, ce qui est tout dire. En conclusion de leurs travaux, les membres de la commission ont voté sur deux motionsa l'unanimité, ils ont reconnu que l'importance actuelle du trafic ne peut justifier la création de la nouvelle voie d'eau. Pour ce qui concerne le trafic d'avenir, dans l'hypothèse oü le canal serait réalisé, cette unanimité n'a pas pu s'établirtrois fonctionnaires plus un représentant d'Ypres se déclarent d'avis que ce trafic ne peut justi fier la création du canal et les dépenses y afférentes, trois représentants d'Ypres plus un fonctionnaire, au teur du projet, étant d'un avis contraire. Je n'ai pas relevé l'argument résorption du chö mage pouvant résulter des travaux du canal facteur important pourtant pour la région d'Ypres paree que je suis d'avis que la resorption du chömage doit être obtenue par l'exécution d'autres travaux publics pré- sentant une utilité suffisante. Or, cette résorption peut être donnée. en grande partie. par l'exécution de tra vaux intéressant la ville et la région d'Ypres et dont plusieurs sont demandés par la ville et par la Chambre de commerce d'Ypres. Je passé ces travaux en revue ci-après a) Approfondissement et élargissement du canal Ypres-Yser. entre Boesinghe et l'Yser. et approfondis sement de l'Yser entre le débouché du canal Ypres- Yser et Nieuport. La navigation sur le canal et l'Yser souffre actuelle ment du manque d'eau. Bien souvent les alleges sont obligées de naviguer en été avec un tirant d'eau ne dé- passant pas 1 mètre. II peut être remédié a la situation en approfondissant le canal Ypres-Yser et l'Yser même et en élargissant ces voies d'eau la oü nécessaire. Ces travaux donneront lieu a une dépense qui peut être estimée a 11,000,000 de francs pour le canal Ypres-Yser et a 5.000.000 de francs pour l'Yser en aval du canal. Ils ont été commencés au canal Ypres-Yser et a l'Yser même et ils seront continués jusqu'a réalisation com pléte du programme. Une partie de la dépense a été engagée sur le budget de 1937 et le budget extraordinaire pour 1938 prévoit les sommes nécessaires pour l'exécution d'une nouvelle tranche. b) Construction d'une station d'épuration pour les eaux d'égouts, a Ypres. L'approfondissement du canal Ypres-Yser (en aval de Boesinghe) et l'Yser (en aval du débouché du canal) est rendu nécessaire par le manque d'eau. Pour assu rer l'alimentation du canal, il est nécessaire de pomper, en été, les eaux aux écluses de Boesinghe (Boesinghe- village et Boesinghe-sas). Afin d'assurer mieux l'ali mentation du canal et de diminuer les pompages. on pourrait se servir des eaux d'égouts d'Ypres, épurées. et les déverser dans le canal. Cet apport est estimé, pour la période d'été. a 1,500 mètres cubes par jour. Eu égard a l'importance de la fourniture de l'eau dans une région oü en été l'eau manque absolument pour l'alimentation de tous les cours d'eau. mon département est prêt a prendre a sa charge la construction de la station d'épuration. c) Aménagement des quais du port d'Ypres, avec rac- cordement aux chemins de fer vicinaux, en vue de per- mettre l'établissement d'installations industrielles. Mon département est prêt k faire tout ce qui est pos sible dans ce sens en travaillant d'accord avec la ville d'Ypres. Mes services s'occupent actuellement de l'établisse ment des plans. d) Construction d'une route directe Ypres-Roulers, qui assurers la communication directe Ypres-Roulers- Thourout-Bruges de même que la communication di recte Y pres-Roulers-Thielt-Deynze-Gand. Ces travaux donneront lieu a une dépense de 15 mil lions. L'étude du projet est en cours. e) Élargissement et redressement de la route Ypres- Warnêton (Lys), avec établissement d'une piste cy- clable. L'exécution de ces travaux, donnant lieu a une dé pense de 9 millions, pourra se faire a la faveur d'un troisième fonds des routes, pour la création duquel mon département fera des propositions au cours de cette année. f) Élargissement et redressement de la route Ypres- Bailleul entre Dickebusch et Bailleul. Les travaux, qui nécessitent une dépense de 5 mil lions, ont été commandés. Ils complètent les travaux déja exécutés entre Ypres et Dickebusch. Au dela de la frontière, la route sera améliorée en France dès que les travaux Dickebusch-frontière seront terminés. g) Reconstruction de la gare d'Ypres. La gare d'Ypres sera reconstruite cette année pro- bablement. Mon département a alloué a la ville un subside important au titre de la résorption du chömage. M. Orban. Combien M. Merlot, ministre des travaux publics et de la ré- sorption du chömage. Enfin, il y a la continuation pied levé. Au surplus, ce n'est pas sur les bancs fla- mands sans doute que l'on voudra me reprocher les efforts que je fais en vue de satisfaire les habitants d'Ypres M. Gillon. Les bons Flamands en seront enchantés. M. Merlot, ministre des travaux publics et de la ré sorption du chömage. Enfin, il y a la continuation des travaux de la reconstruction des halles. Songez que non seulement ces travaux sont économiquement indis- pensables, mais qu'il s'agit également de lutter contre le chömage permanent dans la région d'Ypres, raison pour laquelle est sollicitée la construction d'un canal. J'ai étudié de prés cette question générale des tra vaux dans la région d'Ypres. dont on m'a parlé dès mon arrivée au département. J'ai eu l'honneur d'être recu a Ypres et aussi de rece- voir trés souvent des délégations yproises. Je sais avec quelle apreté on discute la-bas cette question. C'est pourquoi j'ai voulu l'approfondir. Je ne me doutais pas, en aboutissant a une conclusion double négative pour ce qui concerne la création du canal, et ce pour des raisons d'intérêt national, économique et financier, mais affirmative en ce sens que je consacrerai le maxi mum de bonne volonté a la réalisation des travaux que je viens d'énumérerje ne me doutais pas qu'il se trou- verait un élu d'Ypres pour affirmer que le ministre wallon serait totalement incapable de comprendre et de sauvegarder les intéréts de la région yproise. Ma répon'se est, a cet égard, suffisamment claire. Elle me satisfait en conscience, c'est déjè beaucoup, et, en tout cas. cela me suffit. (Violents colloques.) M. le président. Je vous en prie, messieurs, veuil- lez permettre a M. le ministre de poursuivre son ex posé. M. Merlot, ministre des travaux publics et de la ré sorption du chömage. En ce qui concerne les halles d'Ypres, dont la reconstruction est sollicitée, il s'agit de travaux a faire par le département des finances (dommages de guerre). J'ai appuyé la demande de la ville d'Ypres auprès du ministre des financesje suis d'ailleurs personnellement d'avis que les travaux de reconstruction des halles ayant été commencés, il y a lieu de les continuer. La ville d'Ypres insiste également sur: le dédouble- ment du chemin de fer Ypres-Cominesles dégrève- ments fiscaux permettant la création de nouvelles in dustries l'établissement d'une p'.aine d'aviationla mise a sa disposition du Minneplein, en vue d'y créer une plaine de jeux. J'ai signalé ces desiderata aux di vers départements intéressés. J'ai fait tout a l'heure, sans mauvaise humeur, un reproche a M. Vandenbulcke, mais je n'ai pas insisté. Cependant, dans son discours, M. Vandenbulcke a cru devoir récidiver en m'adressant presque une in- sulte... M. Vandenbulcke. Presque M. Merlot, ministre des travaux publics et de la ré sorption du chömage. Oui, paree que l'insulte est une question d'appréciation. (Rires.) M. Jos. De Clercq. Et surtout d'intention. M. Merlot, ministre des travaux publics et de la ré sorption du chömage. Je disais done que M. Van denbulcke a déclaré hier que le ministre aurait fait signe aux membres de la commission, il n'y a pas longtemps. de renoncer définitivement aux travaux Ypres-Comines. Je repousse cette accusation. II est inutile que je dise que quand je crée une commission, je n'ai pas l'habitude de donner des ordres aux mem bres de cette commission. M. Volckaert. Trés bien M. Merlot, ministre des travaux publics et de la ré sorption du chömage. Comment lierait-on, d'ailleurs, une telle affirmation avec la déclaration, exacte, du même membre. qui dit qu'au sein de la commission, l'ingénieur en chef des ponts et chaussées de la Flan- dre occidentale, membre de la commission et auteur du projet, a voté l'exécution du travail A moins que le même membre ne prétende que les fonctionnaires de mon département ont l'habitude de ne pas se sou- mettre au soi-disapt ordre donné par le ministre. Cette constatation faite, je crois ne devoir rien ajou- ter quant a l'intervention du même membre dans cette question. De Oefening van Passief Verweer tegen Luchtaanvallen te Yper In den nacht van Vrijdag op Zaterdag der verleden week had te Yper, evenals in de andere steden van Oost- en West-Vlaanderen, een oefening plaats van passief verweer tegen luchtaanvallen. Omstreeks 10.15 u. werd het alarmteeken door het provinciaal alarmcentrum telefonisch aan den oproep- post van Yper medegedeeld. De sirene werd dadelijk in werking gesteld en zond haar schril geluid over de stad. De pompiers en vrijwilligers van den dienst voor luchtverweer, de verpleegsters van het Roode-Kruis, spoeden zich naar het stadhuis of naar de vergader plaats. welke hen op voorhand aangewezen werd. In de winkels en koffiehuizen worden de lichten uitge daan. De gaslantaarnen worden uitgedoofd. Vrijwilli gers met witten armband loopen de straten door en vragen daar waar nog licht is, dit uit te dooven of van buiten onzichtbaar te maken. In enkele minuten tijd is gansch de stad in de diepste duisternis gewikkeld, een duisternis die vreemd en bang aandoet en beelden uit de droeve oorlogsjaren voor onzen geest roept. Aan vele vensters liggen nieuwsgierigen naar buiten uit te zien. sommigen zijn voorzichtig naar buiten geslopen, velen zijn rustig gaan slapen... Aan het stadhuis waar de diensten, die aan het pas sief verweer moeten meewerken, vergaderd zijn, wacht men met spannende belangstelling naar de gebeurte nissen. Aller oogen richten zich onderzoekend naar den sterrenhemel. Ongeveer een kwartuur na het alarmsein naderen uit Zuid-Oostelijke richting een groep lichtjes onze stad. Het zijn drie vliegtuigen die in groep vliegen met langs voor elk een groen en rood en langs achter een wit lichtje. Zij vliegen tamelijk hoog, ten Zuiden bo ven de stad. werpen één roode en drie witte vuurpijlen uit en verdwijnen dan in Zuidelijke richting. Onze oogen staren hen na. Komen ze nog terug Neen. Zij verwijderen zich voor goed. Dat is alles. Wij keeren terug binnen. Na enkele minuten brengt een bode telefonische berichten aan in het kabinet van den heer burgemeester. Nu zullen de oefeningen voor het schiinverweer aanvangen. De verschillende diens ten worden bijeengeroepen. Een brandstichtende bom is op de Middelbare School gevallen een ploeg pom piers spoedt er zich heen met de autopomp. In de Sta tiestraat is een gekwetste gevallen, een andere op de Maloulaan. nabij de garage Mottrie een ploeg van het Roede Kruis trekt er naartoe en de ambulancewagen gaat de gekwetsten opladen. Even later komt bericht dat de waterleiding en de gasleiding doorbroken zijn in de Dixmudestraatde dienst der stadswerken gaat er heen. Od de fabriek Picanol is een brandstichtende bom gevallen en heeft er vier gekwetsten gemaakt ook in de kleine Pennestraat zijn twee gekwetsten ge vallen een tweede ploeg pomo'ers kriist ODdracht naar de fabriek Picanol te vertrekken, wijl de ambu lancewagen van het Roode Kruis er heen rijdt om de bij schijn gekwetsten op te nemen en deze rfaar het hospitaal te voeren. De diensten van het stadswater en van het gas moeten zich vervolgens respectievelijk naar de Lange Thouroutstraat en de Vandenpeere- boomplaats begeven, waar de leidingen doorbroken zijn. Later wordt er bericht ontvangen dat er een ge kwetste ligt in den Kanonwegde hulppost van het Roode Kruis, die in het Nazareth ingericht is, wordt van uit het stadhuis opgebeld en krijgt bevel den ge kwetste te gaan verzorgen. Oo dezelfde man-er krijgt de hulppost van het Roode Kruis in het hospitaal voor zending zich naar den Bruggesteenweg te begeven waar eveneens een gekwetste moet opgezocht en verpleegd worden. Aldus krijgen al de verschillende diensten op- volgenlijk verschillende opdrachten te vervullen. Omstreeks 11 J uur huilt de sirene voor de tweede maal. Het eind-alarmAlles is geëindigd. Eenieder trekt huiswaarts door de pikdonkere straten. De meeste nieuwsgierigen zijn ontgoocheldzij hadden er meer van verwacht. Nochtans dient opgemerkt dat er hier nooit sprake was van het vertoonen van een massalen luchtaanval, maar wel van een proefneming van pas sief verweer tegen luchtaanvallen, waaraan dus alleen de burgerlijke organismen als politie, pompiers, Roode Kruis en stadsdiensten deelnamen. Het ging er vooral om te zien of al deze verschillende diensten op vol doende wijze waren ingericht om, binnen den gestel den tiid, te beantwoorden aan wat men van hen in voor komend geval zou vergen. In dezen zin*beschouwd heeft de oefening van verleden Vrijdag ongetwijfeld nuttige aanduidingen kunnen verstrekken. Voegen wij hier nog aan toe dat de bevolking op zeer voldoende wijze algemeen bereidwillig aan deze proefneming heeft meegeholpen met alle lichten uit te dooven of van buiten onzichtbaar te maken. Heden, morgen, alle dagen Hoort men kreunen, zuchten, klagen, Maar het kwaad humeur verdwijnt. Als Cichorei PACHA verschijnt.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1938 | | pagina 2