Au Roi du Caoutchouc Eenmaal Cliënt.... Altijd Cliënt Te YPEfi, 4, Tempelstraat. REGENMANTELS - GABARDINES - LODENS LEDEREN KLEEDINGSTUKKEN 3 ECOLE DE MUSIQUL Bal van den O. L. B. der M. S. op 17 Dec. 1938 met de medewerking van Jaak ASAERT en zijn Rhythm Kings. 1 Prijs in den Jazzwedstrijd van 1938. La Fille du Tambour - Major Vermaardheid W aarbor^ I>e selioonste keus van Oiiljei'ispeli jlie Snit Laagste Prij/.en 60 Bjjhuizen in België CINEMA COLISEUM N. V. St Jacobsfraat, 30, leper De kleine Lord FAUN1 LEROY Le petit Lord FAUNTLEROY AU SUD DE LAS PIEDRAS AAN DE OUD-STRIJDERS VAN YPER EN OMLIGGENDE DISTRIBUTION DES PRIX Ce dimanche, 13 Novembre, est un de ces beaux jours, comme il convieAt a St Martin de nous en donner une douzame, chaque année. L'Automne vêtue de sa mante pailletée de vieil or, discrète- ment parfumée, invite chacun de ses amants a lui faire sa courmais, la musique enjöleuse en- lève, a cette dangereuse rivale, de nombreux ad- mirateurs, en leur permettant de venir jouir plei- nement de tous ses charmes, au théatre commu nal. II est exactement 15 h. Sur la scène, l'orchestre I attend patiemment l'arrivée des autorités. Parmi les musiciens on distingue quelques fi gures étrangères. Certaines personnes s'étonnent méme de ne pas voir plus d'élèves de l'écolece- j pendant, a cóté des professeurs, il y a béaucoup d'anciens élèves. D'ailleurs, s'il y a des instrumentistes de ren- fort, c'est tout simplement pour parfaire l'équi- libre de l'orchestre. N'oublions pas. que le but d'un concert donné par une école de musique ou un conservatoire est, avant tout, de faire connaitre la belle musique et de la faire aimer, grace a une exécution im peccable ensuite, de donner aux jeunes élèves le goüt de travailler leur instrument et l'envie d etre bien vite aptes a prendre place au pupitre prés de leurs ainés. Nous l'avons déja souvent répété un cycliste qui sait a peine se maintenir en équilibre sur sa selle, ne participe pas aux compétitions sportives. Serait-il plus raisonnable qu'un jeune violoniste qui dirige encore mal son archet sur les cordes affrontat les embüches de l'orchestre II est quinze heures et dix minutes. Une vi- brante Brabangonne salue les autorités introdui- tes par le secrétaire du bureau administratif, M. Gillioen. Parmi elles nous remarquons les éche- vins MM. Van der Mersch et Delahaye, la con- seillère, M'H' Cornillie, les membres du bureau administratif de l'école, MM. Bouquet, Antony, Dethoor, Versailles et Gaimant, le directeur de l'école moyenne, M. Oorts, le percepteur du télé- graphe, M. Leclercq, M. Schmidt, membre de la commission de l'assistance publique, le docteur, M. Daelemans et le secrétaire communal de Wyt- schaete, M. Rondelez. Voici la voix du cor qui s'élève plaintive et nous transporte en quelque coin champêtre, prés de la fente d'un rocher d'oü jaillit en nappe trans parente, une source limpide et murmurante C'est le prélude de l'Andante de la symphonie inachevée de Fr. Schubert. Tandis que se déve- loppe le thème, nous évoquons ces strophes ex- traites de La source dans le bois de Lamartine: Assis sur un banc de ta mousse Sentant mes jours prés de tarir, Instruit par ta pente si douce Tes flots m'apprendront a mourir. En les voyant fuir .goutte a goutte Et disparaitre flot a fiot, Voila me dirai-je, la route Oü mes jours les suivront bientót. Ne serait-ce pas une vision aussi douce de la mort, qui inspira le compositeur, lorsqu'il écrivit cette partie profondément sentimentale et nostal- gique d'une oeuvre que, hélas il n'allait jamais achever, étant arraché a la vie, a l'age de 31 ans. Sous la direction savante de M. Lionel Blomme, ce chef-d'oeuvre est interprété avec toute la déli catesse qu'exige son style noble et élégant. Mademoiselle Jeanne Leuridon, élève de Mme Van Gheluwe, qui obtint un deuxième prix avec distinction au concours de chant, de cette année, vient, a deux reprises, nous délecter de sa voix de mezzo-soprano, douce et déja trés souple. Tout d'abord, elle nous permet d'apprécier fa- «vorablement sa technique et-ses connaissances musicales, en nous chantant deux oeuvres de grande classe La Vague et la Cloche de H. Duparc, et La Procession a de C. Franck. Puis, elle nous fait trés adroitement subir l'emprise de trois char- mantes mélodies de M. Lionel Blomme O lang :nij H. Rosa van Lima et Leg je hand op mijn hart Nous lui demanderons de soigner spécialement sa diction flamande. Qu'elle ne considère point ceci comme un reproche, car de grands artistes souvent demeurent incompréhensibles, lorsqu'ils chantent en cette langue. Le Carnaval Viennoispour piano, de R. Schumann a trouvé en M. Constant Van Puyvel- de, élève de M""' Debacker, un interprète trés habile. Celui-ci nous a prouvé qu'il a bien mérité un lr prix avec distinction. Trés agile, il jongle avec les diffieultés, et observe consciencieuse- ment les nuances. Toutefois, son jeu parfait sem- 'ole trop mécaniqüe. Ert fermant les yeux, on a l'impression d'entendre se dérouler un rouleau de pianola. Nous sommes persuadés qu'il ne tar- dera pas a joindre a la souplesse de ses doigts celle de son ame. lorsqu'il comprendra qu'une com position musicale est plus qu'une suite de notes soulignée de quelques nuances. Après la remise des diplómes, l'échevin, prési dent du Bureau administratif M. Van der Mersch, fait l'allocution d'usage. félicitant lauréats, pro fesseurs et parents et remerciant les membres du Bureau administratif pour leur collaboration a la bonne marche de l'école a laquelle le Directeur M. Blomme et ses professeurs consacrent leur talent avec le plus grand dévoüment. Ensuite, il remet la médaille de la ville aux élèves les plus méritants et a M. Constant Van- puyvelde celle de l'état. Enfin il félicite les an ciens élèves qui ont obtenu de belles distinctions au conservatoire Royal de Gand. Cette courte et trés intéressante cérémonie se termine par l'exécution brillante de la Marche Solennelle pour orchestre, de Wesly. GAIRED. La Fille du Tambour-Major est née, après le voyage que son père, l'original et tenace Jacques Offenbach fit en Amérique, pour refaire sa for tune engloutie dans la gestion malheureuse du théatre de La Gaité a Paris, a Tissue de la guerre de 1870. Comme ses soeurs ainées, la Belle Hélène et la Grande-Duchesse de Gérolstein, pour n'en citer que deux, elle héritait la bonne humeur légère et spirituelle de son père. Toutefois, moins folie et moins endiablée que ses soeurs, mais animée d'un profond sentiment patriotique, elle s'offre a nous tout aussi charmante qu'elles. Quelle bonne idéé a eue»M. Bonjean de l'ame- ner chez nous, et de nous permettre de passer en sa compagnie quelques moments agréables Lorsqu'on la voit, on croit reconnaitre en elle La Fille du Régiment, dont elle est le sosie, mais d'un caractère plus léger. Done cette opérette bouffe dont Alfred Duru et Henri Chivot ont écrit le libretto est un chef- d'ceuvre, du génie d'Offenbach, dont on ne se lassera jamais. Citons quelques morceaux bien venus de cette Hicr.rr O Zaterdag 19 November Zondag 20 November Maandag 21 November DE GROOTE FRANSCH GESPROKEN FILM O Als tweede groote film JOHN WAYNE, de zoo gunstig gekende Cow-Boy in de gemouvementeerde productie NIEUWSBERICHTEN ECLAIR Kinders altijd toegelaten Prijzen als naar gewoonte. musique alerte la valse de l'ouverture, les couplets du fruit défendu, la chanson de l'ane, les couplets du tailleur amoureux, etc., etc. Cette fois, les artiste? du théatre de Tournai nous ont offert un spectacle nettement supé rieur a tous ceux qu'il nous ont donnés jusqu'a présent. Les applaudissements nourris et les rap pels nombreux en font foi. Le noyau de vedettes composé de MnKS Simone Batz (Stella), Closset (La Duchesse Delia Volta), Yvonne Fredo (Claudine) et Varny (Le Marquis de Bambini) et de MM. Saint Henry (Montha- bor), Jean Colard (Lt Robert), Nick-Lair (Le Due) et Claude Auriol (Griolet) sut mener Tac tion avec beaucoup d'entrain, aidé en cela par de précieux collaborateurs, parmï lesquels nous comptons aussi choristes et danseuses. L'orchestre, habilement dirigé par Maïtre Léon Tart, a mis en relief, avec beaucoup de talent, toute la verve du compositeur. II nous reste encore a signaler la prodigieuse mise en scène de M. Saint-Henry. Nous disons bien prodigieuse, car il faut faire des prodiges, sur notre petite scène, vraiment trop étroite et trop peu profonde, lorsque la figuration est grande, et le décor monumental. Ce fut une belle réussite que l'entrée triom- phale des Frangais a Milan. Comme lors de la première a Paris lorsque le rideau tomba, au dernier acte, ce fut un véritable délire dans la salle. GAIRED. irfrir. DE WET, HET INDIENEN TOELATENDE VAN DE NIEUWE AANVRAGEN VOOR INVALIDITEITSPEN SIOENEN, WERD DOOR DE KAMER GESTEMD. Deze wet is in het Staatsblad verschenen en zal onmiddellijk van toepassing zijn. De commissie van Landsverdediging en de Regee ring hebben verklaard dat die wet slechts een stap was en dat men verder zou moeten gaan en zich heel wat breeder zou moeten toonen ten aanzien van de zieken. Maar zooals zij er is, kunnen wij die wet aanzien als een aanzienlijke en ontegensprekelijke vooruitgang, en .deze stemming bezegelt een groote overwinning van het Nationaal Verbond der Vuurkruisen. 1) De termijnen waren gesloten sedert 31 December 1928, zegge SEDERT TIEN JAAR. De oud-strijders zijn voortaan gemachtigd hunne rechten te doen gelden op een invaliditeitspensioen, zonder bespreking van termijnen. Dit belangrijk voordeel werd bevochten door de aan houdende. ononderbroken en koppige, inspanningen van ons Verbond. DEZE OVERWINNING IS ONZE OVERWINNING en met voldoening herhalen wij dit met klem en een begrijpelijke fierheid en vreugde. 2) De gekwetsten en gegazeerden wien een invali diteit van minimum 10 t. h. zal toegekend worden zullen onmiddellijk het bedrag van het eraan verbon den. pensioen ontvangen. Naar onze meening zal dit ten goe.de komen aan meerdere duizenden onzer makkers. Voor de zieken vereischt men het zeer verheven procent van 75 t. h. en de wet schijnt dus slechts van toepassing te zijn op een zeker aantal zware zieken. Maar het zullen diep erbarmelijke toestanden zijn die zullen verholpen worden en door pensioenen van 80 en 100 t. h. zullen de laatste jaren van Vuurkruisen, die alle gezondheid verloren hebbende, alle inkomen missen, zoodoende verlicht worden. 3) De weduwen van oud-strijders overleden na 31 December 1928 worden eveneens gemachtigd hunne rechten op pensioen te laten gelden. In menig huis gezin waar het heengaan van het gezinshoofd een treurigen toestand tot stand bracht, klaart er hoop op dat morgen een weduwenpensioen wat meer recht zal herstellen en wat welstand in huis brengen. In den ononderbroken en verbeten strijd die wij nu sedert jaren voor het rechtsherstel der vuurmannen voeren, mag de dag van 27 Oktober als een mijlpaal aanzien worden. Daarmede hebben wij een lastige etape achter den rug. op den weg die leiden moet naar een volledig rechtsherstel. Vrienden, die uw aanvraag nag niet gedaan hebt doet ze niet zonder er eerst uw afdeelingssecretaris van de hoogte gesteld te hebben. Aan al degenen die ons bijsprongen en geholpen nebben in den strijd voor al .de vqurkruisers van het land, dank. En voor wat ze reeds gedaan heeft en nog zal weten te verwezenlijken voor de mannen van het front léve het Nationaaal Verbond-der Vuurkruisen. Maakt U lid van den Bond. Inschrijvingen worden opgenomen door makker Théo. ^enenstraat. 6. Yper en door de leden van het Be- 1 <tn wegens den NaüonaJen Vuurkruisenbond, Afdeeling Yper.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1938 | | pagina 3