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4
Fédération des Sinistrés
de {'Arrondissement d'Ypres
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Nos travaux Publics et nos Monuments
Cercle Yprois
et lepersche Kaartspelers a Bruxelles.
Compte-rcndu d« la Réunion du 15 Octobre 1939.
La réunion est ouverte a 14 h. sous la prési-
dence de M. l'Avocat A. Butaye, qui fait un ex
posé de la question des intéréts.
Plusieurs sinistrés ont de nouveau été sommés
de rembourser des sommes qui, d'après la préten-
tion de l'Etat, leur auraient été payées indüment.
L'Etat s'obstine done encore toujours a revenir,
et cela malgré nos démarches réitérées, sur de
vieux comptes qu'il a établis a lui seul, sans le
concours et sans aucun controle de la part des
sinistrés, et qu'il leur a payés, après que le rem-
ploi en ait été justifié, pour solde de comptes, il
y a 15 ans, sans leur donner de détail de ces
comptes ni >mème une copie.
Plus personne ne se rappelle ces comptes ou
tout au moins n'en a plus que de trés vagues sou
venirs, et au bout de tant d'années n'en a même
pas conservé de papiers.
Le plus souvent aussi ces sinistrés sont décédés,
et leurs enfants ou leurs héritiers sont incapables
d'y comprendre quoique ce soit.
Enfin, personne ne peut dire que son propre
tour ne viendra pas d'être assigné par l'Etat, d'oü
inquiétude et désaffection générale.
II y a des sinistrés qui payent, uniquement par
crainte, mais d'autres, certains de leur bon droit
et suivant en cela le conseil que nous avons déja
si souvent répété, attendant que le Tribunal se
soit prononcé sur leur cas.
De la part de l'Etat, il serait de bonne politique
de cesser ces poursuites. Vqila 20 ans que la
guerre est finie et, maintenant qu'une nouvelle
guerre sévit tout prés de nos frontières, il est
absurde de constater que 1914 n'est pas encore
liquidé.
Si nos démarches échouent, nous nous résigne-
rons a procéder, et nous établirons que la Cour
de Cassation s'est trompée en 1924 et que la loi
de 1921 n'a pas d'effet rétroactif.
Et alors l'Etat se trouvera devant une situation
inextricable. II y aura des centaines de milliers
de comptes a recommencer et des millions de
récupérations a rendre, du fait que l'Etat se verra
alors dans l'obligation de payer les intéréts con-
formément a la première loi sur les dommages de
guerre.
Le mieux pour l'Etat est done de laisser clóturé
tout ce qui est liquidé.
M. le Président annonce qu'une nouvelle dé
marche en ce sens sera faite auprès de M. le Mi-
nistre des Finances et, après examen de quelques
cas particuliere, la séance est levée a 15 heures.
De belastingstermijn van de bijkomende belas
ting van 10 fr. op de rijwielen voor 1939 verstreek
op 20 September 11., doch wegens de omstandig
heden werd die termijn tot den 25 October ver
lengd.
Volgens een mededeeling van het Ministerie
hebben tot op heden meer dan 70 t. h. van de wiel
rijders die bijkomende taks betaald.
Dezen die het nog niet deden, hebben dus nog
kans zich in regel te stellen en hen wordt aange
maand dit onverwijld te doen zoo ze zich aan
geen onaangenaamheden willen blootstellen.
Ook de autovoerders, die het voor 1939 geves
tigd supplement van 10 t. h. nog niet vereffenden,
worden dringend verzocht dit zonder verderen
uitstel te willen doen.
De Regeering moet thans het hoofd bieden aan
uitzonderlijke en zware uitgaven, die voort
vloeien uit de mobilisatie en uit de betaling van
de opeischingen en van de vergoedingen aan de
gezinnen der gemobiliseerden, en ze rekent op de
welwillende medewerking en steun van allen
om, door het tijdig betalen der belastingen, hare
taak te vergemakkelijken en mogelijk te maken.
maar gelijken niet op elkaar.
De kans is uw buurman gunstig geweest
bij de laatste trekking der
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L'Energie
Les physiciens appellent énergie la faculté que
possède un corps de fournir du travail.
Lorsque ce corps est au repos, un ressort tendu
p.ex.,il est capable de fournir un travail,dès qu'on
lui permet de se mouvoiril possède alors de
l'énergie potentielle, c'est-a-dire, prête a agir.
Au sortir du repos celle-ci se transforme en éner
gie cinétique, c.-a-d., active.
Ainsi, nos muscles, quand nous sommes inactifs,
ne sont point dépourvus d'énergie. Elle existe en
eux, a l'état potentiel et il suffit que notre cer-
veau commande les nerfs, qui les actionnent, pour
que nous marchions, soulevions un poids, ou exé-
cutions un travail musculaire quelconque.
Plus nous sommes bien musclés et mieux nous
sommes entrainés, plus longtemps et plus vite
nous marcherons, plus nous serons capables de
soulever des poids lourds, plus intensif sera le tra
vail que nous fournirons, sans éprouver de fa
tigue.
Pour être bien musclés, nous devons avant tout
bien nous nourrir et pour bien manger, nous de
vons être bien portants.
Par conséquent, si nous voulons fournir un
maximum de travail, il est indispensable que
nous suivions méticuleusement tous les préceptes
de l'Hygiène et que nous choisissions une alimen
tation saine.
Mais, il n'y a pas que nos muscles qui travail-
lent. Notre esprit doit, a son tour et peut-être
plus que nos muscles, accomplir sa tache journa-
lière.
II est done absolument nécessaire que nous le
nourrissions autant que notre corps, pour qu'il
possède cette énergie que nous appelons fermeté.
Les aliments de l'ame sont les émotions. Sa-
chons les choisir, car il en est de dangereuses,
capables d'empoisonner notre sens moral.
Les émotions journalières, que nous impose la
vie, nous servent en quelque sorte d'entrainement
et e'est pour cela que nous devons veiller a rem-
placer l'énergie qu'elles consomment, en nous
obligeant a réagir sans cesse, par de l'énergie po
tentielle.
Les émotions, soyons modernes et appelons-les
vitaminées, sont, selon l'expression d'André Mau-
rois, les émotions artificielles que nous puisons
dans les romans, les poèmes, les films et les
ceuvres théatrales, a condition, bien entendu,
qu'ils respectent de la manière la plus com
pléte la hiërarchie de nos facultés (1)
Notre ame, ainsi nourrie, supportera les assauts
les plus violents d'une vie implacable et sortira
victorieuse de la lutte si longue et si acharnée
qu'elle puisse être.
Mais ne croyons pas que l'inactivité repose et
fortifie l'espritbien au contraire elle l'expose
a eet état morbide l'ennui.
GAIRED.
N. B. Notre Bibliothèque communale pos-
sède les meilleurs aliments pour l'ame. Profi-
tez-en.
(1) Dr Francis Devay «Traité spécial d'Hygiène
cité par J. Verrest dans son manuel de Littérature.
Zitting van Maandag 23 October 1939, om 19 uur
DAGORDE
1. Proces-verbaal der zitting van 25 Septem
ber 1939,
2. Commissie van Openbaren Onderstand
Houtgewassen Openbare verkooping.
3. Commissie van Openbaren Onderstand
Leening Aanvraag.
4. Stadsbibliotheek A) Rekening 1938
B) Begrooting 1940.
5. NijverheidsschoolA) Rekening 1938
B) Begrooting 1940.
6. Stedelijke Muziekakademie Begrooting
1940.
7. Stadsbegrooting 1939 Wijzigingen.
8. Buurtweg Yper-Komen Oude zate
Verkoop van grond.
9. Mededeelingen.
Les graves préoccupations du moment semblent
avoir retardé jusqu'a des temps plus calmes l'exé-
cution des travaux publics qui devaient achever
de restituer a notre ville d'Ypres sa physionomie
d'avant-guerre.
Nous restons, toujours encore, une localité en
train de se refaire mais empêchée d'y parvenir.
Une méchante fée semble nous avoir jeté un
mauvais sort.
On ne parle plus et on ne parait plus s'occuper
de la reconstruction de la gare, la grille du Square
Paris-Plage ne se pose pas, le portail du cloitre
St Martin reste une ruine sous un échafaudage
qui pourrit, la reconstruction des Halles est in-
terrompue, le canal Ypres-Comines si impor
tant cependant parait momentanément oublié,
les eaux de la ville restent non filtrées et non
potables. On ne travaille plus qu'aux remparts
et au fronton du marché aux poissons. A toutes
ces stagnations de travaux, il y a sans doute des
causes plausibles dont la connaissance apaiserait
les habitants, ranimerait leur confiance, et sou-
tiendrait leur patience si rudement mise a l'é-
preuve. Mais aucune des hautes sphères officielies
ne semble se douter que les Yprois s'intéressent
a leur ville et qu'ils ont le droit d'être quelque
peu renseignés sur ce qui se passé.
Oü done en sommes-nous
Et la statue de Vanden Peereboom Oü en sont
les projets Y donne-t-on encore suite II existe
une commission, ou du moins il en a existé une.
Si elle travaille, espérons au moins que le public
sera tenu au courant de ce qui se fera. On nous
dit que la tête de l'ancienne statue existe encore,
presqu'intacte. Elle était fort ressembJante. Le
musée d'Ypres possède depuis peu de temps une
belle maquette de l'ancienne statue, oeuvre de
Fiers, sculpteur Yprois renommé qui avait bien
connu le grand ministre. II serait done bien fa
cile, et trés économique en même temps, de re-
faire l'ancienne statue telle qu'elle existait jadis.
Certains la trouvaient un tant soit peu lourde
(on peut y remédier), mais cette statue faisait
partie de la physionomie de notre ville, et c'est
la une considération qui devrait être absolument
décisive.
Nous craignons fort qüe les artistes «modernes».
ne nous infligent un Vanden Peereboom aussi
impersonnel et aussi mal... réussi que ne l'est la
statue, irrespectueuse et en chemise collante, qui
orne depuis un an notre Jardin Public.
A la suite des événements actuels, les comités des
deux cercles ont décidé que leurs fêtes seraient remises,
jusqu'a une date ultérieure.
Les fonds, se trouvant en caisse, seront destinés a
envoyer tous les mois un colis a l'un ou l'autre des
membres mobilisés, ainsi qu'aux fils et beaux-fils des
membres. Cette décision a été prise a l'unanimité des
assemblées tenues séparément par chaaue société.
Les Yprois résidant dans' la capitale font ainsi preuve,
dans les moments critiques que nous vivons, d'une in-
déniable solidarité. En agissant de cette facon, ils n'ont
fait que suivre les traces de leurs anciens et imiter
leurs exemples.
Peut-être y aura-t-il encore des habitants de la re
gion Yproise. qui se souviendront avoir déja bénéficié
de ces sentiments de solidarité. car pendant la guerre
1914-18 le «Cercle Yprois déja cinquantenaire depuis
1936, avait organisé aussi une oeuvre ayant pour but de
faire parvenir des paquets tous les mois a quelques
soldats originaires des environs d'Ypres. prisonniers en
Allemagne.
Et comme l'amusement, la distraction et la bonne hu
meur sont les buts de nos cercles, nous nous employons
aussi de notre mieux a remonter le moral de nos ra'p-
pelés.
La suppression de nos fêtes n'entrainera pas toute
cessation de notre activité. Nos réunions mensuelles se
tiendront comme d'habitude. afin de permettre aux
membres de rester en contact étroit et d'apprendre des
nouvelles de leur contrée natale.
Pour le Comité du Cercle Yprois
Le Secrétaire. Le Président,
R. De Vos. F. Van Acker.
Namens het Comiteit der Iepersche Kaartspelers
De Secretaris, De Voorzitter,
H. Dobbelaere. G. Van Campo.
