Aussi (loit-on regret ter que le système Renkin, qui a donné fie bóns résultats la oil il a été expé- rimentè, ne soit pas generalise. La justice veut qu'il ne soit pas seulement applique dans quel- qucs communes privilégiées. mais dans toutes les communes du pays sinistré. (Applaudissements.) Trattant du nouveau projet de loi. l'orateur signal? les nouveaux principes que. le gouverne ment cherche a faire appliquèr en matière de remploi. Gertaines dispositions ne semblent pas défavo- rables aux sinistrés des régions dévastées, néan- moins nous avons tout a crainclre Si l'on reprend aujourd'hui un droit rëconnu a mon voi- siu, demain ce sera peut-ètre mon tour Ger taines autres dispositions, concernant le 'remploi des meubles constituent une atteinte trés sérieüse a nos droits. II n'est pas davantage admissible que, même en cas de remploi. l'Etat puisse se réserver le droit de fixer par arrêté royal l'époque et le mode du paiément des indemnités. Une loi qui a pour effet de restreindre des droits ireconnus nous devons la combattre de toutes nos forces (applaudissements). et rorateur signale que dé ja a la commission des régions dévastées, il l'a avec ses collègues d'Ypres com- battu efficacement de ce beau projet il ne reste plus grand'chose. Gette même commission viendra aussi procéder a des enquêtes sur place pour veiller a la rapide restauration. sM. Jiaspar se montre décidé, lui aussi, a se préoccuper activement de notre sort. Nous avons tout lieu de cr'oire qu'il tiendra pa role, d'ailleurs,, dit l'orateur en terminant, nous serons la pour faire preuve de vigilance et activer la réalisatiön de vos droits. (Vifs applaudisse ments.) M. Glorie, s'exprimant en flamand, a la parole clai-re, facile et entrainante. Son discours proyoque d'enthousiastes applaudissements. La parole ayant été donnée a M. le sénateur Bruneel, l'orateur signale que d'après lui, la cause principale du retard dans ie redresse-ment des dommages de guerre résulte de l'insul'fisance de nos tribunaux de dommages de guerre. Si ceux- ci avaient été autrement organisé, en pen de temps tous les sinistrés obtiendraient satisfaction. (Applaudissements.) Le système Renkin, indemnisation par compen sation, c'est-a-dire maison pour maison, meuble pour meuble, donnait satisfaction. Temperaire- ment il a été enrayé probablement a raison de certains abus dans son application. Mais le système de la reconstruction par l'Etat n'est pas abandonné. Malgré l'article 4 des contrats passés avec 1 Etat pour la reconstruction (qui porte que les parties pourront renoncer a leurs obligations si les travaux ne sont.' pas commences dans un délai déterminé) qui pourrait donner a l'Etat l'oc- casion de se dérober, celui-ci tiendra parole. M. Jaspar en a donné l'assurance,. et de plus il a donné des instructions aux hauts co-mmissaires royaux de réparer le plus vite possible tout ce qui est réparable et de commencer a bref délai dans chaque commune la reconstruction d'un certain nombre de maisons ouvrières et bour geoises et de fermes. II ne faut pas qu'il soit procédé au nivellement de nombreuses mesures de terres sans que d'autre part il y soit érigé des batiments pour engranger des récoltes et abriter le fermier et sa familie. (Applaudissements.) L'orateur termine en disant qu'il est temps que les sinistrés qui sont les créanciers de l'Etat .obtiennent satisfaction et que, par le fait même, vienne a cesser ce régime de primes de toutes espèces, qui ne sont, que des aumónes dégui- sées. Que 1 Etat s'abstienne en attendant que le pays dévasté soit complètement restauré, de la construction de tous travaux somptuaires. Pour ma part, dit 1 oratenr je ne voterai pas la jonc- tion Nord-Midi (Salves d'applaudissements.) Parole est donnée a M. Glorie qui donne lecture de 1 ordre du jour suivant acclamé par le public. Après examen des mesures réclamées par les besoins de la restauration agricole, la situation créée par la réduction et par la suppression du secours aux évacués et vu les dispositions du projet de loi relatif aux dommages de guerre, Plusieurs milliers de sinistrés, réunis a Ypres, le 1" aoüt 1920, sous les auspices de la Federation des associations des sinistrés de l'arrondisscmenl d'Ypres et des différents clubs yprois', Constatant qu'il a été introduit (lans effrtaines communes des régions dévastées un système ïn- demnisant le travail de la restauration des terres a raison d'une somme déterminée a I'héctare, Expriment le vceu de voir se généraliser dans toutes les. communes des régions dévastées 1 appli cation d'un système aussi encourageant pour l'ini- tiative privée que fócond en lieureux résultats; (fünsiflèrent les coefficients proposés par le gouvernement a l'avis du Con sell supérieur des dommages de guerre co-mme étant insuffisants Rappelent a 1'attention du gouvernement la grande détresse des sinistrés évacués et sollicitant en leur faveur le maintien des secours aux éva cués ou tout au moins l'octroi d'un secours aux vieillards, femmes, enfants, infirmes et généra- lemènt a tous les évacués incapables de se suffice a eux-mêmes; Invitent le gouvernement a prendre toutes me sures utiles en vue d'assurer la loyale execution de la loi du 10 mai 1919 sur la reparation des dommages de guerre et la rapide restauration des régions dévastées; Dép torent vivement les tendances du nouveau projet de loi relatif a la reparation des dommages et décident. dès a présent, de poursuivre par tous les moyens légaux et compatibles avec le maintien de l'ordre public, une campagne de protestation contre toute loi qui serait de nature a porter atteinte aux droits acquis aux sinistrés et créer une inégalité parmi les sinistrés; Rappelleiit les voeux precedents des clubs yprois en faveur d'une meilleure organisation des tribu naux des dommages de guerre. M. Colaert léve la séance en attirant l'attention sur les Travaux qui se poufsuivent au*'sein de la Commission des régions dévastées tendant iau retour de l'autonomie des; communes adoptées et en faisant un appel a la presse auquel a répondu le reporter des Nieuivs van den Dag, nous assu- rant de la sympathie de toute la presse. Trés enthousiastes' les nombreux auditeurs quit- tent la salie et vont rejoindre les milliers de, sinis trés qui n'ont pu trouver place dans la grande salie du Victoria Palace. Un cortège se forme., ban derolles déployées et se (Jirige vers la Grand' Place oü MM. Colaert et Glorie font une dernière allocution. Et ainsi se termine cette grandiose manifesta tion qui, certes, va éclairer nos gouvernants sur les besóins et les désirs des sinistrés de notre region. Persoverzicht Revue de la Presse 1,9°0. Het Laatste Nieuws VERSTOOTELINGEN.- - ONZE GETEISTER- DEN IN WEST-VLAANDEREN. Praten baat niet meer. Al lang verwacht men in het doode land van Vlaanderen daden. Regel zou het moeten zijn, dat een regeering het voorbeeld geeft van wilskracht, en de bevolking daardoor aangemoedigd wordt. Hier is het tegenovergestelde gebeurd: de Vlamingen hebben wilskracht betoond... Ze zijn eerst met enkelen, dan met honderden, thans met duizenden naar hun verwoest gewest teruggekeerd, staken zelf de handen uit de mouwen en wekten nieuw leven in de woestenij. Maar op de aanmoe diging der regeering wachten ze nog steeds. De dagen beginnen reeds te korten, weldra is de zomer voorbij, 't Seizoen spoedt ras heen. Men oogst reeds... Een zwarten datum spookt voor den blik van duizenden ongelukkigen: 15 September Dan houdt het steungeld aan de uitgewekenen op, die men aldus wil dwingen naar hun verwoest land terug te keeren. Ze vragen niet beter. Maar waar moeten ze wo nen. In vochtige blokhuizen, zonder lucht of licht, in holen, in kelders Of kan minister Jaspar wonderen ver wekken en aan 30,000 menschen een woonst bezorgen in enkele weken, waar nu nog duizenden meer dan een jaar op een schamel barakje wachten VGj vreezen er voor, want tot nu toe: 500 mililioen schadevergoeding voor Luik en voor de Vlaamsche verstootelingen nog geen huizeke. La Libre Belgique BILLETS CIRCULAIRES POUR LA FLAN- DRE DEVASTEE. II est mis en distribution aux stations de Bruxelles (Nord)Anvers (Central)Gand, Bruges, Ostende, Co- mines et Courtrai, des billets circulaires a itinera^, des trois classes, comportant le trajet ci-après Bruxelles (Nord)Gand, Bruges, Zeebrugge o Bruges, Ostende, Ypres, Comines, Courtrai, Brij Anvers, Bruxelles. Ces billets ont une durée de validité de 60 j0Urs p mière classe, 87 fr. 00; deuxième, fr. 60; troi'sj.' 36 fr. 20. C'est une idee de génie qu a eue la 1 Etat, de a prix réduits, a tous ceux qui peuvent- s'offrir cette CUt site, ce que les competences bureaucratiques et fr tisme omniscient ont fait, au bout de deux ans, p0ll[ sinistrés des Flandres - c est-a-dire R1EN LES MAISONS DETRUITES. II y avait, avant la guerre, un total de 687,502,,. sons en Belgique. Sur ce nombie 68.90 ont été entièj ment détruites et 1 1,000 partiellement. Cette dóvastat, atteint done plus de I 0 p. c. du total des constructions, notre pays. C'est la F landre occidentale qui, sous ce port, a le plus souffert: elle a perdu 41.301 maisons,) Limbourg arrive en queue avec 332. Les autres provinces ont une moyenne d'environ 4,0 habitations détruites, sauf le Luxembourg qui en comt Que les pouvoirs publics s atteilent d urgence a restauration de la Flandre Assez de pourparlers et tatonnements Des actes. Het Nieuws van den Dag Als inleiding van zijn prachtig artikel over de GROOTSCHE VOLKSBETOOGING TE YPE schrijft de bijzondere afgevaardigde van het Nieuws v( den dag Als er in België menschen zijn, die reden hebt, om misnoegd te wezen en wier hart moet overloopen vj wee en bitterheid, dan zijn het wel de ongelukkige gels sterden onzer verwoeste Vlaamsche gewesten,- die mai al te nijpend aan den lijve moeten gevoelen, dat twee jai vrede weinig of geen leniging hebben gebracht aan hum ellende en miserie. De oorlog is twee jaar achter deii riij en nog steeds heerscht er de grootste besluitenloosheic zake heropbouw, nog steeds ligt Vlaanderen verlatens wcest als eene verre wildenkolonie, nog steeds wonen i daar menschen in Duitsche abris en pestkoten, in ten en barakken. En weer staat er een Winter voor i deur, een Winter met zijnen nasleep van guurheden, vj gebrek aan kolen, van onvoldoende beschutting tegen kot de en natte. Weten de groote oomes wat het is, een V; ter door te brengen in de frontstreek Tijdens onze verschillende frontreizen hebben wij zei kunnen bestatigen in welken erbarmelijken staat van va latenheid de verwoeste gewesten worden gelaten. Wij hel; ben de weeklachten der geteisterden gehoord, hunne mi series gezien en hunne misnoegdheid bestatigd. Herbas- delijk hebben wij in ons blad de zaak der geteisterd», verdedigd, zooals het onze plicht is. En het gaat niet o: ons te beschuldigen, dat WIJ de misnoegdheid onder de geteiterden zaaien. Neen, dat doen ANDEREN. \V bestatigen maar alleen die misnoegdheid en hebben mee dan eens gewaarschuwd zoolang gaat de kruik te walt tot ze breekt. De misnoegdheid in de frontstreek klim met den dag en er dreigt gevaar dat zij weldra tot gewei dige uitbarsting komt. Aan alles komt immers een eindt zelfs aan het engelachtigste geduld. En dan zal er wet potsierlijk verklaard worden: Wij geven niet toe aai geweld, wij beraadslagen niet onder de bedreiging Maar, waarom laat men het zoo ver komen Waar» wordt er niet meer spoed gemaakt in het werk van der i heropbouw, het dringendste en noodzakelijkste werk vooi België's herleving Hoe kan een land herleven wannee een groot deel ervan verwoest blijft, wanneer onze beste werkers naar den vreemde worden gejaagd, omdat hut eigen vaderland hun geen gastvrijheid meer biedt, wan- leer duizenden bannelingen het genadebrood in den vree»; de moeten eten, terwijl er voor de Waalsche nijverheid honderden miljoenen beschikbaar zijn En voor Vlaanderen Daar pas krijgen wij de ant woorden der ministers op de vragen der Kamerleden i handen. Daarin zien wij, dat tot 30 Juni laatst, het totaal uitgekeerde voorschotten en vergoedingen door de Vlaan- ders ontvangen bedraagt; amper 15 miljoen. Vergelijl maar met de 500 miljoenen der Waalsche nijverheid Vermelden wij ter loops een paar stedenDixmui kreeg 68,625 fr.Yper, 266,473 fr. en 60 centiemen! Nieuwpoort, 349,172 fr. 42 centiemen. Genoeg vo« vandaag. Later komen we daar breedvoeriger op terug. In den heropbouw is het al even erg gesteld. Slenter, en lamlendigheid vieren er hoogtij. De geteisterden vragen dringend hulp en redding. He1 is om hunne rechtmatige verlangens luide door heel W land te laten weerklinken, dat zij Zondag te Yper eene grootsche volksbetooging hebben gehouden. Grootsch e» indrukwekkend in den vollen zin des woords was del- betooging en wij drukken den wensch uit, dat zij eindelij! de regeering de noodige schudding zal'hebben geg«ve' en haar de oogen zal hebben geopend op een groot gevaat dat het land bedreigt.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1920 | | pagina 1