Je .lailrg»ng, N° T2 '27 NOVEMBER 1920 l« Année, N° ti'J 27 NOVEMBRE 1920
- - - Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
Beheer Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE
Abonnement tot 31 December 1920 3.50
Voor 't buitenland 5.00
Organe de l'Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
Rédaction, Administration et Pabticité Rue d'Ypres, 21, POPERINGHE
Abonnement jusqu'au 31 décembre 1920. 3.50
Pour l'étranger S.OO
Serait-il vrai
li existó uil livre qui a pour titre Les mensonyes
convenlionmls de la civilisation.
Les joumaux, cos maitres de l'lieure, aiinoncent
que nous voila dotés d'un ministère des regions
dévastées. Serait-il vrai
N'ous étions, depuis deux années, entourés, dans
notre coin perdu ue Ia Flandre, de hauts et de bas
fonctionnaires, royaux et autres, qui semblaient
pousser a la devastation permanente.
Un homilie, un grand homme a-t-il surgi qui
mettra ces petits maitres a leur juste place d'huni-
bles serviteurs des serviteurs de nos trop timides
populations
Serait-il vrai
Nous avoirs eu beau nous retourner jusqu'ores
sur ïious-mèines, regarder terre et cieux La terre.
'restait inerte el les cieux gardaient leur impres-
sionnant silence.
I tie voix s'élève qui nous dit de reprendre nos
courages affaiblis et de nous jeter aux bras de
Vespérance.
Ypres et vous, ses splendides campagnes, sorti-
Tez-voiis, enfin, de cette torpeur qui débilite et qui
actable Allez-vous revivre et reprendre place sur
la carte nouvelle du monde
Ou bien, n'est-ce qu'un nouveau leurre N'est-ce
öuiiii apaisement momentané, un éclair dans le
,ciel sombre
La civilisation a de ces éclaircies au milieu
de lanuit mensongère, dans laquelle elle semblé se
complaire ilavantage que les annees et les siècles
passent.
N'est-ce qu'un mensonge de plus
Oh certes, celui qui est appelé a nous régénérer
•est un caractère. 11 a, dit-on, une grande pondéra-
jjtion d'esprit. C'est un administrateur qui a fait
jiSes preuves.
S'il en est ainsi, que l'espoir renaisse Mais
/qu'avec nos felicitations et nos marques de sym-
Ïjatliie et de confiance, il daigne agréer un vceu
Tout homilie a en lui, au 1'ond de son ame, une
Igitime ambition. Qui ne désire paraitre N'est-il
fes vrai que celui qui semble n'agir que par dés-
intéresseinent et par dévouement, sent en lui ie
piibat que se livreiit, dans son l'or intérieur, l'am-
pion. et ie devoir Gette lutte est fatale elle nait
avec nous et se poursuit au cours des carrières les
jflus brillantes. Et Lhomme, après un certain
pups, disparait l'on s'apergoit, hélas, qu'il n a
Taissé que le vide.
Un moyen existe, pour lui, de se dégager de ces
■öidances qui ünissent par le jeter fatalement dans
ioubli, c'est d'etre un semeur de bonté
La bonté, voila la puissance souveraine. Pour qui
a le cuite, il est impossible qu'il ne réaiise de
pan des choses.
Ua bonté est créatrice l'indifférence tue. Qui
dit bonté, dit activité, charité Qui dit charité, dit
|tïuisme. Et alors, pour peu que eet homme qui
tturque son oeuvre de bonté, soit ce qu'on appelle
un caractère il devient une énergie qui 1 ait
Uer tous les obstacles.
-Ne dit-on pas communément d'un ministre qui
se complait aux devoirs de sa charge c'est un
bon ministre
La Région d'Ypres vous attend, Monsieur le
Ministre, pleine.de sérónité, votre nom nous est
connu. Votre talent, nous avqns pu l'apprécier. 11
vous reste a nous témoigner de la bonté Avec elle,
vous vous inclinerez vers nous vous nous écou-
terez, nous-mèmes, sans intermédiaires, d'homme
a homme, de cceur a cceur. Issu de notre vaillante
race, vous attacherez votre nom a la restauration
COMPLETE et RAPIDE de votre Flaiidre. Quand,
dans un temps rapproché, vous ietterez un regard
sur votre oeuvre, vous pourrez dire JE VOIS
QU'IL'EST BON Et, un jour, nous aurons l'im-
mense j oie de vous acclamer et de chanter, a Tunis-
son de 1'ame de la Flandre
II fut bon; il a passé en faisant le bien.
Cette fois, la civilisation n'aura pas été ülle du
mensonge. Da Redaction.
Laat ons lachen
Ha Ha Ila
Laat ons lachen Het is immers beter dan ons
gram te'maken en ons eigen zeiven daarmede
kwaad te doen.
Uit den brief van den heer De Schoonen, Iloog-
Cornmissaris, volgt dat het de stad Yper is die eene
leening zou moeten aangaan en zich aldus in nieu
we schulden zetten om de belachelijke plannen uit
te voeren, die men haar wil opleggen.
Vóór den oorlog was het gebruiK algemeen dat
hij die iets beveelde ook hij was die moest betalen.
Nu schijnen de hoogere Brusselsche kringen de
zaak omgekeerd op te vatten en te willen doen aan
nemen.... indien de Yperlingen zóó dom willen
zijn het aldus te verstaan.
We hebben alles verloren opdat de andere Bel
gen het .liunne hadden mogen behouden. De een
voudige logiek, het gezond verstand eischten dat
het land alle middelen zou betracht hebben om
ons opnieuw Belgen te maken gelijk al de andere
Belgen. De Brusselsche moeials hebben het anders
gewild: Sedert twee jaren wordt door alle moge
lijke en onmogelijke zotternijen onzen terugkeer,
ons bestaan, ons herleven belet...
En nu drijft men de onbeschaamdheid zóó ver
dat men van ons durft eischen dat wij de gevolgen
dier zotternijen betalen, dat wij ons in schulden
steken om die grillen te voldoen, wij, die den moed
hadden tegen wil en dank van alles naar ons ge
liefd hoekje terug te keeren, wij de grootste slacht
offers van den grooten strijd en voor wien den
oorlog nog steeds voortduurt.
Neen Nooit
Wij zijn Ypersche kinders, maar geene kiekens!
En heeft de oorlog ons geheel gepluimd, wij zijn
.nog niet van zin ons te laten braden en ons door de
Brusselsche kiekenfretters te laten opeten.
Ha Ha Ha
Lachen wij met die klucht en laat ons hopen dat
Minister Vandevyver, die geen kiekènfretter is,
maar een jongen uit West-Vlaanderen, onzen nij
penden toestand zal verstaan en spoedig een einde
zal zetten aan dat treurig komediespel.
Une lacune
Nous rencontrons un invalide, victime civile de
ia guerre, s'en revenant du Tribunal des Domma-
ges de Guerre, les larmes aux yeux. Les juges vien-
nent en effet de lui signifler qu'ils ne peuvent lui
octroyer aueune indemnité, paree que les éclats
d'obus qui l'ont rendu a jamais malheureux, l'ont
atteint, alors que, par suite de l'invaslon des bar-
bares obligé de quitter le territoire de la patrie, il
venait de franchir la frontière, et se trouvait a dix
pas de chez lui, en France.
Le Président de la Ghambre qui devait apprécier
sa demande d'indemnité lui a exprimé tout ses re
grets, mais a-t-il ajouté, que voulez-vous Nous
ne pouvons rien y faire, c'est Ia JeH -H u'y a d'iu-
demnité que pour les Beiges qui ont soul'fert par
un fait de guerre sur territoire beige.
Le malheureux de répondre, mais il y en a des
centaines qui sont dans mon cas presque tous
ceux qui habilaient l'extrênie frontière ont dü, lors
de l'évacuation, chercher un abri dans les com
munes linritrophes en France, pour se retirer en-
suite plus loin grand nornbre ont été blessés sur
le chemin de l'exil et paree que leur malheur en
est d'autant plus amer, toute indemnité doit leur
être refusée
Car, si vous nous repoussez ici, paree que le dom-
mage n'a pas été subi en Belgique; en France on
.nous répond qu'il n'y a d'indemnité que pour les
Francais, et ie Boche pourrait conclure domnrage
que toutes les "victimes civiles de la guerre beiges
n'aient pas été blessées ou tuées en France, ma dette
de guerre s'en serait fortement ressentie
Cette situation ne peut être plus longtemps igno-
rée de nos dirigeants. II faut que la clameur des
centaines de victimes qui sont privées de toute
indemnité paree que leur malheur est survenu sur
territoire francais parvienne jusqu'a eux, il faut
que le nécessaire soit fait pour que toutes les vic
times civiles de la guerre regoivent l'indemnité qui
leur revient. Si une loi est nécessaire, qu'on la vote
sans retard, s'il y a lieu de faire une convention
avec la France qu'on la fasse de suite la France
ne fera aucune dïfficulté mais la lacune doit
être comblée, il ne se peut que par suite de l'im-
prévoyance de notre législateur, des centaines de
victimes civiles de la guerre restent privées de tou
te indemnité.
Een antwoord aan H. B.
nopens de Nationale Maatschappij voor
't bouwen van goedkoope woningen
en hare TWEE... kinders.
1) DE ERKENDE GEWESTELIJKE KREDIET
MAATSCHAPPIJ
2) DE ERKENDE GEWESTELIJKE BOUWMAAT
SCHAPPIJ.
Een bevoegd en hooggeplaatst persoon hoorde ik
over .de stichting van om het even welke van beide
HET
YPERSCHE
Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
Naamlooze artikels geweigerd
LA REGION
D'YPRES
On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
Les articles non signés sont refusés
Ypersch kind
Zissen van 't tloorenwerk.