HET fPERSCHE LA REGION D'YPRES ■.«■•gang, Li AUGUST! 1921 2me Année, N° 17 13 AOIJT 1921 - - Weekblad - - voor het Arrondissement Yper Journal hebdomadaire de l'Arrondissement d'Ypres Orgaan rïer Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. lfi Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 1 1 fr. (nieuw port inbegr.) Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Naamlooze artikels geweigerd Organe de l'Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. RèdactionAdministration et Pablicité Rue d'Ypres, 21, POPERINGHE Abonnement 8 fr. par an Etranger 11 fr. (nouveau port compris) On peutls'abonner dans toas les bureaux de poste Beiges Les articles non signés sont refuses ze clubs van geteisterden de nieuwe wet opde 'schadevergoeding' ome ten eerbiedigt, in plaats van zei "te verminken, zooals die ze oorspronkelijk ten dage bracht en zinnens I, is het 'grootendeels'aan' de clubs van geteisterden taken. p schaloI's en volksvertegenwoordigers hadden bekwaam geweest van onze rechten te kennen verdedigen zooals zij het gedaan hebben, waren ooit ingelicht geweest over onzen toestand 'door hun jng bijwonen der vergaderingen door onze bonden jaden. Het zijn deze bonden die aan die Heeren loodige inlichtingen wisten te verschaffen, en die ijB de Kamers dien invloed gaven zonder welken streven ginder te Brussel nutteloos zou gebleven «der onze clubs in elke gemeente, zonder onze ifelijksche vergaderingen te Yper, zonder de Na te Federatie der Bonden van Geteisterden, waren blafferd geweest onder de' hielen van onze on- pè landsgenooten. ïdracht maakt macht, en dat hebben de Ministers in bestatigeri te Yper, te Dinant, te Brussel, te iek, te Oostende, .overal waar de bonden der iterden te samen kwamen. Daar hebben zij ook protesten gehoord. deze luidden tot in het paleis van den Koning se rechten zijn gered, dank zij de bonden der ge- tien iweze eene aanmoediging Elke gemeente moet bond hebben. Vooruit Sénat de BeRgique port fait par M. BRUNEEL au nom la Commission de surveillance dans s regions dévastées, sur la reconstruc- m des maisons détruites par la guerre, la séance du 6 Juillet 1921 (Suite et fin) te statist)que remonte a quelques mois, elle est 'eure la décision d'arrêt dans la recevabilité des Mes; il y a done lieu de tenir compte que le chif- f demandes sera notablement plus élevé pour le l'approche de l'expiration d'un délai, il se toujours une poussée finale. a beu. aussi de tenir compte de ce que les chif- c®cernant. le Haut Commissariat du littoral n'y )as compris, les renseignements n'étant pas arrivés Mement. 'Un renseignement ne' nous est parvenu en ce qui fne 1 importance des engagements pris ou des tra- «écutés. ®°ment de mettre sous presse un document com- mtaire est arrivé a la Commission, il figure en ;e la suite de ce rapport. W frappe tout d'abord k la lecture de ces chif- °7e tTès petit nombre des contrats exécutés; ac^vement des travaux laisse énormément inc^ Kres-oeuvre s'exécute généralement avec raais de trés nombreuses habitations sont et s ?endattt de longs mois inhabitahles, faute de Vltres °k de pavements. Ges retards sont d'autant plus regrettables que c'est I'urgience même des travaux qui, dans une certaine mesure, est la cause et la justification du coëfficiënt élevé consent! pour leur exécution et que par suite de ces retards tout le fruit du sacrifice en est absolüment perdu. Parmi les 2,580 contrats en Voie d'èxécution, il est a présumer quetoon nömbre représentent cette caté- gorie de constructions pour l'habitabilité desquelles il suffirait de quelques travaux d'achèvement et qui vien- dront grossir k bref délai le chïffre dérisoire des 220 contrats exécutés: - Les 7,305 contrats signés, dont la mise en exécution- progresse régulièrement, joints aux 12,926 demande's dont la mise au point est. l'objet du travail actuel des services des hauts-commissariats royaux, constituent une oeuvre suffisamment importante pour que quelqueé mois d'interruption ne causent pas une entrave sérieuse a la permanence du travail de la restauration, notable ment amélioré du reste depuis quelque temps. Est-ce l'effet d'un aboutisSetoe-nt normal, est-ce l'ef- fet de la maturité des fruits d'un travail de longue ha- leine ou bien la crainte d'une liquidation éventuelle Peut-être y a-t-il quelque peu de tout cela, mais il est hors de doute que, depuis quelques mois, le coefficient de l'activité subi un relèvement important, et que de tous les relèvements c'est apparemment le seul dont il y ait lieu pour tout le monde de se féliciter. Certains, se basant sur les maigres résultats obtenus, sur les prix élévés qu'ils ont coütés, prétendent qu'il faut renoncer définïtivement h la reconstruction par l'Etat pour s'en tenir exclusivement k l'initiative pri- vée. On ne peut méconnaitre les avantages de celle-ci, ni mettre en doute sa supériorité sur Paction directe de l'Etat. Lb n'est pas la question. II est aisé de se livrer k des controverses et de faire des essais tendant b établir la supériorité de tel procédé sur tel autre lorsqu'on est soi-même confortablement établi dans une région épargnéemals, lorsque depuis sept ans on est dépossédé de sa maison, dépouillé de ses meublesque depuis plus de deux ans on vit misérable- ment dans une baraque, alors que partout ailleurs on se heurte k un luxe insensé, on ne comprend pas qu'aucune disposition puisse être prise qui soit de na ture k retarder, ne fut-ce que de quelques mois, le moment oü enfin, on pourra renoncer b cette vie de sauvage pour reprendre un peu du confort et de la civilisation pratiqués autrefois. Pour arriver a eet abou- tissement, aucun moyen utilisable n'est de trop, et s'il est désirable que l'initiative privée soit aidée, encou- ragée, développée autant qu'il sera possible de le faire, il serait regrettable de renonéer b la reconstruction par l'Etat, méthode auxiliaire qui commence b donner des résultats appréciahles, sous prétexte que l'autre régime est préférable. Agir ainsi serait aussi peu sage que de se faire couper la main gauche* sous prétexte que la droite est plus habile. II ne peut s'agir uniquement d'une question dè supé riorité ni même d'une simple question d'argent, qui du reste peut s'atténuer par une organisation meilleure, mais bien d'ün dèvoir d'humanité et de justice dont il importe de se libérer au plus tót, et toute mesure dont l'application contribuerait k prolonger le séjour si pé- nible de nos compatriotes dans des installations notoi- mnenf insn fl'isantes, enitrajnerait pour ses auteurs une'- .responsabilité a laquelle ceux qui savent et qui sen tent ne eonsentiront pas a s'associer. Certains abus, certaines défectuosités affeetent l'ceu- vre 'de Ia reconstruction. II ne rebtre pas dans lesattributions du Sénat et - moins encore dans celles d'une de ses commissions de s'ériger en réformateurs, mais il leur appartient néan- moins d'en prendre connaissance, de les apprécler, .de les signaler a l'attention du Gouvernement et sans vou- loir en rien empiótex sur les prérogatives de r-exécutif, de lui suggérer certaines mespres de nature a réprimer les abus et a faciliter l'accomplissement d'une oeuvre de réparation trop lente a s'effectuer. Dans son intéressant rapport, l'honorable M. Nolf a signalé le fonctionnement défectueux des tribunaux de dommages de guerre et dans ses conclusions il in- dique des moyens d'y porter remède. On ne peut assez insister sur la nécessité d'assurer Taction judiciaire une marche rapide, régulière et exempte de variations, d'autant plus qu'a l'avenir l'ac- cord préalable entre le sinistré et le Tribunal des dom mages est devenu indispensable pour toute reconstruc tion qu'el-le se fasse par l'initiative privée ou par l'Etat. Cet accord préalable aura pour effet d'éviter pour l'avenir la reproduction d'exagérations manifestes con- statées dans certaines reconstructions dont l'importance et le caractère n'ont avec les immeubles détruits que des rapports éloignés. On cite quelques exemples de fermes et d'habitations reconstruites au début par l'Entr'aide notamment qui font l'objet de la réprobation publique. II importe que de tels abus ne se reproduisent. plus. Mais s'il faut éviter d'enrichir le sinistré en lui donnant le moyen de remplacer un immeuble détruit par un autre, de plus d'importance, ou d'un accroisse- ment de valeur plus que normal; il faut, avec tout au motos autant de soin, éviter que la réparation consentie ne constitue pour lui un appauvrissément ou l'obliga- tion de réduire les proportions de l'immeuble qu'il cherche a recouvrer. Le Gouvernement semble avoir renoncé Tétablisse- ment d'un coefficient de remploi fixe. II a compris qu'en matière. de reconstruction surtout ce coefficient doit être déterminé par les conditionsdu toarché au moment oü. le remploi s'effectue. C'est sur les conditions du fnarché et non sur les coefficients que son action doit s'exercer. Le Bulletin mensuel de l'Office des régions dévas tées dans son numéro de mars 1921 contient un pro gramme d'ensemble de restauration des immeubles privés ou publics atteints par les faits de guerre. H serait trop long d'en faire une analyse détaillée, mais on peut en retenir quelques indications qui per- mettent de croire que si l'Etat renonce aux coefficients fixes qui eussent abouti pour les sinistrés k une réduc- tion de leurs droits? il tend y suppl'éer b Taide de réductions sur la valeur initiale de 1914 en imposant, par l'intermédiaire des commissaires d'Etat principaux, des prix unitaires et des barèmes qui doivent servir de base a cette évalution. A ces estimations réduites, vient se joindre Une moins-value de vétusté, qui, si elle est réelle et appréciable pour du matériel qui se dété-

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