Leest en verspreidt 't YPERSC Ver semen ts directs par i'Etat 3,791,500.00 Total des versements 7,098,000,00 Total des dépenses et .charges 3,352,472.08 A déduire valeur du mobilier et du baraquement 21,988.02 Reste dépenses et charges Existants 1. Mobilier 681.82 2. Baraquement 21,306.80 3. Gaisse 11,612.68 4. Glièques postaux 194,534.07 3,330,483.46 Total des existants228,135.97 228,135.97 fr. 3,558,619.43 Depuis la constitution de notre sdciété deux membres du conseii d'Administration nous ont remis-ieui demission. M. le notaire D'lluvettere, que l'exercice de sa profession retient momentané- ment a Bruges et M. Godefroid Be Jaegliere, qui a quitté la ville. Usant di droit que lui confère Tarticle 23 des statuts, le Gonseil Général les a remplacés par M. Léon Geskière et M. Jules Mon- carez .Au depart de M. Gleskière, nous l'imes appel au concours de M. Albert Ligy. 1 Hélas ce dernier ne deyait pas rester longtemps en fonctions. La mort vint enlever notre nouveau collègue au moment oü il rendait, non seulement a ia Goopérative d'Ypres, mais également a tous les organismes dont il laisait partie, de si pré- cieux services. N oxi s gardons ae M. Albert Ligy le souvenir d'un administrateur zélé, d'un caractère droit et juste, plainement convaincu de Timportance de la mis sion qui lui était confiée, scrupuleux des intéréts des sinistrés, d'un dévouèmènt et d'un désintéres- sément dignes des plus grand éloges. Le Gonseil d'Administration s'est fait un devoir d'assister a ses funérailles et notre Président a rendu, au seuil de la tombe, un hommage ému a celui que tous nous considérons comme l'un de nos plus dignes concitoyens. Le regretté M. Albert Ligy fut remplacé par M. Remi Bouquet qui a bien voulu répondre a Tap- pel du Gonseil Général. Yous serez tantot appeié, Messieurs pour obéir au prescrit de ['article 23 des statuts, a ratifier les différentes nominations du Gonseil Générai, comme aussi a pourvoir a la nomination de deux administrateurs sortants M. Alphonse Masschelein et M. Arthur Gaimant et d'un commissaire sore tant M. Henri Sobry, tous trois rééligibies, et dis posés a accepter le renouvellement de leur man dat. Nu us ne voulons pas, Messieurs, terminer ce rapport de notre gestion sans rendre hommage au travail et a la compétence de'notre directeur, M. Be né Gordonnier,certains d'être ratifiés par vous tous. M. Gordonnier est l'homme que le travail n'effraye pas, qu'aucune difficulté ne rebute, qu'aucun ap pel ne lasse. Le baraquement oü s'abritent les ser vices de notre Goopérative, le voient a la tache dés les premières heures du jour jusque bien tard dans la soiree, donnant tous ses soins a la pré- paration des dossiers, recevant avec affabilité les sinistrés qui se présentent a toute heure de la jour- née, possédant a fond* les secrets d'une comptabi- lité qui atteint le chiffre de 30,360,200 francs, s'ou- bliant lyi-même pour ne songer qu'aux intéréts des membres de notre Goopérative. .Nous le félicitonset nous le remercions et a son nom nous joignons celui de son aide, M. Henri Simoens, qui le seconde trés efficacement, avec le même dévouement. .Nous nous plaisons aussi a relater les excellentes relations que notre Goopérative a entretenues, au cours de Tannée sociale 1900 vingt, avec la Fédé ration des Coopératives de Bruxelles, et avec le Commissariat d'Etat du Tribunal des dommages de guerre d'Ypres. Prés de la Fédération, nous fümes toujours ac- cueillis avec bienveillance et avec intérêt. Tour a tour, son Directeur M. Kestemont, et l'Inspecteur attaché a larégion d'Ypres, M. Verhaeghe qui onH bien voulu honorer de leur présence notre réunion, noüs ont assistès de leurs conseilS et de leur com pétence. Chaque fois qu'il fut en leur pouvoir de npus aider, nous avons toujours obtenu satis faction. Nous les prions de recevoir nos sincères remerciments et de les partager avec tous les mem bres du personnel de la Direction. Souvent, trés souvent, nous sommes allés frap- per a la porte du Commissariat d'Etat pour faire hater l'examen des demandes d'avance introduites par notre Goopérative en faveur des sinistrés, pour défendre leurs intéréts, faire prévaioir leurs re clamations. La aussi nous avons rencontré de la bienveil lance, 'de la sympathie, de l'équité. Nous sommes trés reconuuissants a Monsieur le Commissaire Principal Esquelin que nous sommes heureux de saluer parini nous, et a Mrs les Gomrnissaires d'Etat, d'avoir bUJn voulu apprécier le concours que nous essay ons de leur apporter, et nous es- péróns qu'ils voudront bien nous garder.cet espn t de sympathie qui nous permét de collaborer ef ficacement avec eux a réparer le préjudice causé par ia guerre h nos. concitoyens et a relever notre chère ville d'Ypres et les localilés voisines. Nous savons, Messieurs, et vous ie savez aulant que nous, que des membres de notre Goopérative attendent bien souvent un titre qui n'arrive pas au moment fixé par le jugement, un clièque postal, annoncé depuis plusieurs semaines. A leur inten tion nous nous permettons de leur rappeler, que l'un de nos Administrateurs, M. Léonce Van Ai- leynnes, a été désigné dernièremeut comme déié- gué, poiir ia region d'Ypres, a la Fédération des Coopératives et au Ministère des Affaires Eoono- miques. Vous pouvez en toute oonfiance vous adresser a lui et il se fera un plaisir ce dont nous le remercions bien vivement de vous aider et de vous prêter son concours intelligent et dé- voué. Nous venons de vous exposer, Messieurs, sinre plement mms sincèrement, la gestion et l'admini- tration de notre Goopérative. Votre assemblée nous dira si vous l'approuvez. Soyez au moins per- suadés et pérmettez nous de vous le dire que nous avons essayé au cours de notre premier exercice social, de venir en aide, dans la mesure la plus large possible, a la détresse de nos mem bres, tous sinistrés, mais avec le soupi constant de rester fidèles aux régies de Justice, d'éqüité que chacun .de nous s'est imposées au moment oü il a accepté la mission qui lui a été confiée. Une tournee d'études au front Le Mardi 9 Aoüt, par le train de 11 hs, sont arrivés a Ypres 110 officiers de l'Ecole de guerre et 28 adjudants élèves de 1' année de l'Ecole mili taire. Ils sont partis presque immédiatement par tram spécial pour Kemmel et Wytschaete. Leur journée de Mercredi s'est passée a visiter la région de Zorinebeke et Passchendaele. Jeudi matin, ils sont repartis en tram spécial pour Dixmude, et sont arrivés le soir a Ostende. Ils avaient logé Ypres dans divers hotels de la ville, ainsi que dans certains locaux de la Caserne oü l'Intendance de Bruges leur avait pré paré des lits. Een brief van Sissen Mijnheer de uitgever van 't Ypersche 'k Moeste nog een keer naar Zoetenaaie. 'k Hadde occasie van een goeden pachter voor Eudoxie's vette weitje, 'k Was content van een keer weg te zijn van uit mijnen metro, waar dat het toch zoo eindelijk warme is binst den dag. Bij het afstappen van den trein, zag ik dat er eene nieuwe voorlopige statie opgericht geweest was. Men zegde mij dat men du alzoo alle jare eene nieuwe voor lopige statie zou oprichten en de andere afbreken. Zoo zou men de kosten versparen van op een maal eene be stendige statie te bouwen. Er was een marchandisetrein in de statie en rond Oen wagon van dezen trein stond' er een grooten hoop volk. Curieus gelijk altijd trachte ik mij er door te pressen om te zien wat er gaande was. Een groote majoor in vollen uniform, met groote knevels en nog grootere gebaren, stond er een gedruis te maken, omdat men de weegschalen van vrouw Themis gelost had. Die schalen waren bestemd voor het nieuw tribu naal dat zich in de Kazerne zou hebben willen vestigen. Hij zegde dat hij de Kazerne requisitionneerde om bin nen de vijf en twintig jaren en misschien nog eerder een bataillon van grenadiers te peerde te logeeren. Men werd verplicht de weegschalen wederom op den wagon t, den en ze te verzenden naar Keyerri waar het tribt van Zoetenaaie nu nog zetelt. 4; Na mijne verpachting gesloten te hebben en eej weitje, dat er nu door die droogte niet zeer puik u, bezocht te hebben, ging ik een wandelingsche doen het dorp. Eene bijna ondoordringbare stofwolk b mij haast het statieplein te dweerschefa. Men was aan het bouwen bezig. De huizen schenen uit den te rijzen en de lucht was als doortrokken van he ziek der truweelen in het ronde. Op de marktplaats gekomen, bemerkte ik dat itie hef oprichten was van de barakken voor de kermis nooit hadden de oudste Zoetenaaienaars zulk een vloed van kunstekoten, schietkassen, kramen, peer lens, cirken, enz. gezien. Ik zag dat men ook het zeggerskotje opsloeg waar ik verleden jaar op Tuyndag zulke merkwaardige dingen voorzeid wi ik herinnerde mij hoe ik diep ontroerd en met di van Jean de garde daarna naar huis kwam... Er waren ook veel vreemdelingen, van uit all( ten der wereld, die de puinen van de aloude v( kwamen bezichtigen. Maar de'overheden van Zoet schijnen niet zeer aan die bezoekers te houden, hadden hunne barakken juist zoo geplaatst dat zicht van die puinen gansch afsloten. De neeringd waren daarmede wel niet te straf tevreden, wj weten welk profijt de vreemde bezoekers bijbrt maar met de wenschen van neeringdoeners bekos zich wel geen enkel gemeenteraad in heel Beiges en waarom zou de gemeenteraad van Zoetenaaie uitzondering maken aan dit welbekend gebruik Op de muren waren affichen aangeplakt om de lijkheden der kermis aan te kondigen. Het was i sant om zien hoe die brave Zoetenaaienaars hunne i kermis wisten wederom in eere te brengen. Ik i nochtans dat alles niet zonder moeite bekomen we dat zelfs een der overheden sterk aan zijn gewei leden had toen hij de affiche, waarop er een Balj laire stond, geteekend had. Die brave man kva tegen, zegde men mij. Hij had nog zijn naam i zien pronken op eene affiche die in het Fransct steld was. Sedert dieh werd hij door zijne vriend Fransquillon verweten. Maar zijne liefde voor zij gaf hem den moed om aan dit alles te weersta® Ik zou wel nog een tijdje rondgewandeld^ want het maakt er nu toch zoo interessant in Znfi maar ik moest mij haasten om mijnen trein nietti Terwijl deze voortreed, volgde mij nog een tijdd •van vollaard dat uit alle bakkerijén oprees en ik ld mij van, zoodra de kermis zou begonnen zijn, as Zoetenaaie terug te keeren, ware het maar mijne planète te doen slaan en eens van d Zoetenaaischen vollaard te proeven. Sissen van 't Yper's heropbouw Er wordt gemeenlijk gezegd dat men I 'I werk steil voor den spoedigen lieropl» verwoeste streek. Is dat wel mogelijk, geteisterden Ik zeg vlakaf, neen, als men op dezelfde voortga tot het betalen der toegekende Hebt gij, geteisterden, nog centen ter u« schikking, alsdan is het geoorloofd de» le beginnen, zooniet gaat gij gelieehvaarseli moeilijkheden te gemoet vooraleer hehtl van het werk. Men heeft schoon U alles lelt de voorschotten komen U te laat toe, en-zt» liet dat gij genoodzaakt zijn zult de staken in geval uwe aannemers niet m< tot betaling wachten willen of kunnen. Ten andere, wanneer zult gij uwe liji verkrijgen Vraag die eens, en gij zult uï'! zijn dat, indien er in vele bureelen wel ambtenaren in getal zdnder spoed hun «i vullen kunnen, dat de bediende of bedk U de lijn rich tingen geven moeten niet in getal zijn hun werk aan tijd uit te voeret gij dan op den oogenblik van gen dan pok seffens uwe aannemers aan 4 hebben Moed, geteisterden, moed, zoo zult gij mi» nog lang nu na het eene dan na het andere wachten. Dagen, maanden gaan voorbij, maari kens wordt er niet krachtdadig heropbouw te vergemakkelijken.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 2