Causerie du lundi
"wij wenschen hem geluk en wjj bedanken hem
bij zijnen naam voegen wij dien van zijnen
helper heer Henri Simoen, die hem krachtdadig
Ltaat, met dezelfde toewijding.
Wij scheppen er behagen in de uitgelezene
betrekkingen aan te halen, welke onze samenwer
kende Vennootschap aanknoopte, in den loop van
't maatschappelijk jaar 1920, met den Bond der
samenwerkende Vennootschappen van Brussel en
met het Staatscommissariaat van den Rechtbank
voor oorlogsschade te Yper.
jn den Bond werden wij immer welwillend
ontvangen en met belang aanhoort. Beurtelings
hebben de heer directeur Kestemont en de heer
opziener Verhaeghen, aan de Ypersche streek ge
hecht, ons bijgestaan met hunnen raad en hunne
bevoegdheid. Telkens het in hunne macht was ons
te helpen, kregen wij voldoening. Wij bidden hun
onze rechtzinnige erkentelijkheid te aanvaarden
en ze te deelen met al de leden van het besturend
personneel.
Dikwijls, zeer dikwijls, zijn wij gaan aanklop
pen aan de deur van 't Staatskommissariaat om
het onderzoek der bundels, ingezonden door onze
samenwerkende Vennootschap, ten voordeele der
geteisterden te doen bespoedigen, om hunne belan
gen te verdedigen, hunneeischen te doenaannemen.
Daar ook ontmoetten wij dienstvaardigheid,
rechtvaardigheid en vriendschap. Wij zijn den
heer Hoofd Staatskommissaris Esquelin zeer dank
baar, alsook de heeren Staatskommissarissen, wel
te willen de medewerking naar waarde schatten,
die wij hun trachten te verleenen en wij hopen
dat zij wel dien geest van santenneiging ons
zullen willen blijven betoonen, die ons toelaat
krachtdadig met hen mede te werken om de schade
door den oorlog aan onze medeburgers veroorzaakt
te herstellen en om onze duurbare stad Ype en de
omliggende dorpen te doen herrijzen.
Wij weten, Mijnheeren, en gij weet het zoowel
als wij, dat leden van onze vennootschap zeer
dikwijls op eenen titel wachten, die niet toekomt
op den dag door het vonnis bepaald, op eenen
postchek, aangekondigd sedert verscheidene weken.
Ten hunnen opzichte laten wij ons toe hun te
herinneren dat een onzer beheerders, de heer
Leonce Van Alleynnes onlangs aangeduid is geweest
als afgevaardigde voor den Yperschen omtrek bij
den Bond der Samenwerkende Vennootschappen
en bij het Ministerie van Huishoudkundige Zaken.
Gij moogt u in volle vertrouwen tot hem wenden
en hij zal er genoegen in vinden iets waarover
wij hem levendig bedanken u te helpen en u
zijne verstandige en verkleefde medewerking te
verleenen.
Wij hebben u eenvoudiglijk maar rechtzinniglijk
uiteengedaan, Mijnheeren, het beheer en het
bestuur van onze Vennootschap. Uwe vergadering
zal ons zeggen, als gij het goedkeurt. Weest ten
minste overtuigd en laat mij het u zeggen
dat wij in den loop van ons eerste maatschappelijk
dienstjaar getracht hebben hulp te brengen in de
breedst mogelijke mate, aan de éllende onzer
leden, allen geteisterden, maar met de bestendige
bekommernis getrouw te blijven aan de beginselen
van Recht, rechtvaardigheid, die elkeen van ons
zich opgelegd heeft op het oogenblik, waarop hij
de zending aanvaardde, die hem toevertrouwd werd.
Yper den 31 Juli 1921.
De Beheerraad.
Verslag van de Kommissarissen
Mijnheeren,
In den loop van het maatschappelijk jaar, heb-
de heeren Kommissarissen, het zij te zamen,
zij afzonderlijk het boekhouden onderzocht en
zulks opgestelde tijdstippen of op het onverwachts.
Zij hebben altijd moeten vaststellen, dat het
öekhouden juist, nauwkeurig en in volledige
overeenstemming was. Zij vervoegen zich ook aan
e welverdiende hulde, welke de bestuurraad ver
ent aan den heer bestuurder Cordenier en zijn
«"•dehulper, heer Simoen.
Indien
Yper
wijten
ons samenwerkend Vennootschap van
feeds op 'den tweeden rang staat onder al
Belgische Coöperatieven, zulks is wel toe te
aan de verkleefdheid onzer beheerders,
alsook aan hunne onverpoosde werkzaamheid,
aan de gewetensplicht en voorzichtigheid, waar
mede het nauwkeurig onderzoek der ingezondene
bundels door hen gedaan wordt.
De Commissarissen,
(get.) Butaye. (get.) Gaimant.
Stratégie parlementaire
Fin de session
La question des paiements
Le sourire de Af. Van de Vyvere
et le toupet de M. Jaspar.
II ne faut pas être passé maitre en stratégie par
lementaire pour savoir que les séances de fin de
session sont particulièrement favorables a la facile
adoption de certains textes de loi. C'est en fin de
session qu'on a discuté leslois relatives aux nou-
veaux impöts c'est en fin de session que, l'an
dernier, M. Jaspar voulait faire discuter sa fameuse
loi sur les dommages de guerre c'est en fin de
session que, dans la fièvre du départ, dans la
bousculade, sous le règne de M. Van de Vyvere,
s'est présenté devant la Chambre le projet maudit.
II est difficile d'admettre que tout cela n'est que
l'effet d'une coincidence.
J'ai eu la curiosité de me rendre compte de ce
que c'est qu'une fin de se.-sion. Une fin de session
c'est toutd'abord l'adoption par appel nominal d'un
nombre considérable de projetsde loic'est l'inces-
sante invitation de la part du président a aboutir,
en finir c'est le va-et-vient de députés las des
vaines discussions et interrompant volontiers les
débats par des appels répétés aux voix »qui son-
nent comme s'ils disaient« en vacances! en vacan-
ces 1 Le mal est général une véritable lassitude
s'est emparée de tous les députés. Si étrange que
cela puisse paraftre, il est fatigant, faut il croire, de
suivre des discussions qui ne sont pas toujours
bien ordonnées et des discours qui ne sont pas
toujours intéressants. C'est le supplice commun
réservé a tous les députés, supplice d'autant plus
cruel que les députés qui se mêlent de parler, ne
sont trés souvent il s'en faut de beaucoup ni
des orateurs, ni des compétences II n'est point
rare de voir un député, habitué de lire ses discours,
s'esseyant dans l'art d'improviser, bredouiller une
phrase, ne plus trouver ses mots et se rassoir sous
le regard moqueur de ses collègues amusés. Ces
divertissements ne se présentent pas tous les jours,
et il suffit de jeter un coup d'ceil surnos parlemen-
taires a la veille d'entrer en vacances pour se
rendre compte que, malgré les discours extrava
gants de M. Demblon, ils sont loin de se divertir
beaucoup. C'est surtout k la fin d'une session
qu'apparaissent les signes de fatigue chez les
mandataires et d'incohérence dans les débats écour-
tés. Aussi, ne faudrait-il pas beaucoup de séances
de fin de session, car, sans cela, dans l'opinion
publique, nos parlementaires prendraient figure de
législateurs de cirque et ce serait trés fücheux.
C'est done, en fin de session, que se discuta le
fameux projet de loi. Dés le matin, après les dis
cours de MM. Buyl et Glorie, on adopta, au galop—
c'est le cas de le dire la plupart des articles du
projet.
II restait a discuter, au cours de la séance de
l'après-midi, certains articles relatifs a la question
du paiement des indemnités. Mais, l'après-midi,
au lieu de continuer la discussion du matin ce
qui eüt été logique—on passa d'abord a l'examen
d'autres questions. On paria même d'un conflit
éventuel entre la Chambre et le Sénat. Rien qu'a
l'annonce de ce conflit éventuel, les ténors de la
politique, se remuèrent tour a tour. MM. Carton
de Wiart, Woeste, Hymans, Janson et d'autres
parlèrent de situation grave de péril et, a
les entendre, on eüt cru que les boches étaient sur
le point de franchir le Rhin et de refaire un nouveau
1914. Les moins distraits écoutaient d'ailleurs d'une
oreille indifférente. Puis vinrent des votes. Puis se
présenta la suite dela discussion sur laloi des impöts,
Puis.Puis.vint une situation, comme celle dont
je pariais k llnstant et qui est caractéristique d'une
fin de session, la situation d'une assemblée délibé-
rante qui, dans le brouhaha, dans l'énervement, se
hate de terminer sa tache. A ce moment, un socia-
liste, qui lance volontiers des tirades contre les
bourgeois (pour faire oublier sans doute ses mil
lions), déclara ne pas vouloir justifier sa manière
de voir par un long discours, sachant que la Cham
bre était devenue incapable d'un effort d'attention.
C'est alors, après l'épuisement de tous les sujets,
c'est alors, mes chers amis, qu'on aborda l'examen
du projet de loi qui nous intéresse au plus haut
point. II s'agissait de régler la question des paie^
ments. La proposition de disjonction faite par
MM. Buyl et Glorie fut rejetée ainsi que le jouf-
nal l'a relaté. Restait l'amendement déposé par
M. Glorie. Une voix se fit entendre celle de
M. Glorie lui même. Malgré quelques murmures
de lassitude, il exposa, en quelques mots, la por-
tée de sa proposition. Vains efforts, du reste. On
l'aurait bien ditla Chambre était incapable d'at-
tention. On yota sans savoir. L'amend ment déposé
par M. Glorie fut rejeté. Et plus, chose a prévoir,
M. Theunis s'était fait, pour la circonstance, l'allié
de M. Van de Vyvere.
On sait que la nouvelle manière de régler le
mode de paiement risque beaucoup de ne pas don-
nersatisfaction. Aussi a-t-elle étésévèrement appré-
ciée par tous les mandataires particulièrement au
courant de la situation-des sinistrés, y compris les
mandataires catholiques assez indépendants pour
oser dire leur pensée même en face de M. Van de
Vyvere. II est dangereux de laisser au Gouverne
ment le soin de régler les paiements a sa con-
venance. J'aime mieux un Gouvernement au ser
vice de la loi qu'un Gouvernement maitre d'agir
selon ses fantaisies. Aussi,j'ai peut être l'esprit
mal fait je me soucie plus de la liberté laissée
au Gouvernement en matière- de paiement des in
demnités que d'un conflit éventuel entre la Cham
bre et le Sénat. Nous avons fait des expériences et
celles-ci nous invitent a une sage méfiance. Qu'on
se souvienne de la question des coefficients.
Aujourd'hui sans doute, nous n'avons rien a
craindre. A la veille des élections, M. Van de Vyvere
se gardera bien d'alarmer ses électeurs par de trop
criantc-s mesures. Mais, après les élections, M. Van
de Vyvere, ou celui qui^sera appelé a lui succéder,
pourrait bien faire sentitr de cruelle fagon que ce
n'est pas la même chose devoir payer a date fixe
ou devoir payer quand on le pourra. On peut done
penser que cette arme, trop facilement accordée
par le Sénat et maintenue par la Chambre, se tour-
nera un jour contre nous.
Et ce n'est pas tout. Le Gouvernement étant
maitre de décider a sa guise, a sa manière, il fau-
dra le prier beau de donner satisfaction. Ce sera
la porte ouverteau favoritisme. Aujourd'hui, nous
avons déja connu de hauts fonctionnaires, des
fonctionnaires des Hauts Commissariats, qui ont
montré irès bien connaitre le proverbe Charité
bienordonnée commence par soi-même Demain,
nous aurons peut être, au département des affaires
économiques, un ministre, qui songera avant tout
a donner satisfaction a sa clientèle et a ses amis.
Je ne dis pas 5a sera. Je dis que cela sera possible
par suite des nouvelles dispositions légales et c'est
cette possibilité qu'il faillait éviter a tout prix.
Et quels sont done les arguments qu'on invoque
pour arracher ces concessions On parle de diffi-
cultés budgétaires. Etle fameux milliard qu'en fait-
on Et après ce milliard ne pouvons nous pas
espérer la souscription d'un autre milliard
Ce petit texte de loi qui permet au Gouvernement
dé fixer le mode de paiement, ce petit texte qui a
l'air si inoffensif, c'est le revolver braiqué sur la
poitrine de nos sinistrés pour lesquels se pose
d'ailleurs toujours le redoutable problème être ou
ne pas être 1
N'en déplaise a ceux qui rèmercient M' Van de
Vyvere du cadeau qu'il nous a fait, comme le chien
paie de ses caresses les coups regus, Ie sourire de
M. Van de Vyvere est aussi k craindre, par les
sinistrés, que le toupet de M. Jaspar. Tl viendra
un moment oü l'on pourra s'en rendre compte.
M. Du Verger.
YPER OP
Om wille der vakantie zal de naaste vergadering
van Yper Op plaatshebben op den laatsten
Zondag van toekomende maand zijnde 25 Sep
tember.