VPERSCHE LA RÉGÏON D'YPRES 2» Jaargang, N° 26 15 OCTOBER 1921 - - Weekblad - - voor het Arrondissement Yper 2me Année, 26 - 15 OCTOBRE 1921 Journal hebdomadaire de l'Arrondissement d'Ypres Nofre Sïllon YPER Shet Orgaan der Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. Riteer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPER1NGHE Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 1 1 fr. (nieuw port inbegr.) Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Naamlooze artikels geweigerd Organe de l'Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Rédaction, Administration et Pablicité Rue d'Ypres, 21, POPERINGHE Abonnement 8 fr. par an Etranger 11 fr. (nouveau port compris) On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Les articles non signés sont refuses Federation des Sinistrés de l'arrondissement d'Ypres f La prochaine Reunion Mensueüe des delégués des dubs aura lieu le Dimanche 1 6 Ociobre, a 3 lieures, I la Caserne, a Ypres. Nous comptons sur la presence de MM. les repré- sentants et sénateurs. Ordre DU JOUR: 1) Remerciments a nos défenseurs I 2) Communications I 3) Les oppositions Nécessité de mettre une fin aux pus r 4) Voeux dés Clubs. Federatie der Geteisterden i/an het arrondissement Yper De naaste M aandelijfysche Vergadering der af gevaar- Men der Bonden zal plaats hebben den Zondag 16 jlftober, om 3 uur, in de Kazem, te Yper. i Wij rekenen op de aanwezigheid van onze HH. ienatoren en Volksvertegenwoordigers. Dagorde j I) Hulde en dank aan onze verdedigers; 2) Mededeelingen 3) De oppositiën noodzakelijkheid van een einde e stellen aan een misbruik 4) Wenschen der bonden. 3e Secretaris. - Le Secretaire De Voorz. - Le Pres. H. Verbeke. A. Butaye. Une date dans l'bistoire d'un journalLa Région i'Ypres, née a la vie le 25 avril 1920, oomptera böis setmestres d'existence. Notre journal n'est pas né d'un simple caprice. En 1920, notre malheureuse région off rait toujour» ie pluis lamentable spectacle. La mort refusait de faire place a la vie. Le tribunal des dommages de guerre, encore ridiculement organisé, était sans. force et sans direction devant l'ceuvne immense a féaliser. Les coopératives étaient encore a naitre, ou, si elles étaient déja nées, en étaient encore a faire leurs premiers pas indécis et tremblants. Le Haut commissariat essayait a peine d'être un orga nisme vivant et agissant. G'était la période des Préparati'fs, des tatonnements d'organismes divers, ^umis aux ordres varies de maitres différents. G'était pour nos sinistrés la période des plus cruel- tes incertitudes et des plus grandes hesitations. Qependant, il faliait agir Des plaintes se faisaient «ntendre dans les conversations et ne demandaient W a se fiormuler. G'est alors que nous est venue l'idée dé discerner parmi ces plaintes celles qui Paraissaient fondées, de les publier dans un jour nal et les- fiaire paraitre ainsi au, grand jour. Ce fut Torigine de la Région d'Ypres, modeste jour- né sur la paille, comme on a pa dire1, mais natailleur, décidé ;i défendre les intéréts de la %i'0n, ,avec la dernière énergie. Dans un esprit'de Wnoorde et d'unipn. Avons-nous réussi a atteindre le but tenacement ï°ursuivi Avons-nous réussi a être l'organe des suiistrés? Ce serait manquer de modestie de ré- P°nidre par l'affirmative. Notre journal est né dans conditions de misère, et nos rédacteurs n'ayant nt de rentes rt'ont pas toujours le loisir de lui donner failure que nous lui söuliaitons. On ne con testera pas toutefois que nous avons su défen dre nos droits et nos griefs, sans parti-pris commé sans défaillance, mais toujours avec le haut souci d'éviter toutes les questions personnelles qui ris- queraient de nous diviser et de nous affaiblir. Pas questions personnelles.. Pas de politique! Mais de la franchise et de la sincèrité Ce programme nouis avons èssayé de le réaliser. Nous avons critiqué, loué les uns, blamé les autres, protesté contre les aibus, réclamé des réformes, et, loi'sque dés ministres ont manifeste l'audace gran de de méconnaitre les engagement pris et les droits solennellement reconnus, croyant pouvoir compter sur rindifférence générale, nous avons fait entendre, nous, la grande clameur des sinis trés. Notre brutale franchise a pu hlesSerdes suis>- ceptibiMtés óu atteindre des hauts, fonctionhaires dans leur amour-propre. Si parfois nous avons eu tort, qu'il.s le disent et s'expliquent, nous les écou- terons, mais, en tout cas, qu'ils ne se fachent pas: nous n'agissons pas par anlépsité nersonnelie notre seul ennemi, c'est ia devastation -T Nos efforts n'onfcpas tous étévainS. Des réfor mes sont venues. Des efforts ont été faits. La terre éventrée a porté dés moissons. Des iqa?ons sont a l'ceuvre et, exception faite pour certains villages abandonnés:, dans la plupart de nois villages etsur- tout dans la ville d'Ypres, s'élève une vaste rumeur de travail. II res,te beaucoup a'faire.Qu'on ne se fie pas trop aux promesses ministérielles et surtout lors- qu'elles sont faite,s a la veille d'une élection. Qu'on ne se fie pas trop aux belles "descriptions et aux constatations faites par des journalistes en tour- née au profit de l'un ou l'autre miniistre en appé- tit de flatterie. Au surplus, les flatteries c'est sur tout a l'initiative privée, comme aussi a des Eis- quelin, a des Kestemont, a des Moreau et a leurs collaborateurs, c'est a oeux-la qu'il faudrait les adresser tout" d'abord, comme nous le faisons ici, en passant, en toute isincérité. La vérité, nous le répétons, c'est qu'il reste une immense tache a accomplir. On ne peut nier toutefois les résultats acquis. De ces résultats, nous nous réjoulssons sincèrement. La ffamme rouge des toits neufs, les veris de nos champs et de.nos prés, plaisir des yeux, réveillent chez nos sinistrés toutes les joies de l'es- poar retrouvé. Et nóus, qüand nous voyons, dans la douce clar- té de ce splendide automne, ces premières maisons, édifiées parmi les difficultés, grace a la ténacité de nos robustes et vaillantes populations, il nous vient au cceur une douce et profonde émotion et, malgré toutes les incertitudes de l'avenir, dans le ,so.ir de ce semestre finisisant, pareil au ooq qui chante ses victoires, nous lancons, nous aussi, un timide cooorico. La Rédaction. Inhuldiging van de koel- en vrïes- diensten van het Ministerie van Bevoorrading. Zaterdag 8 October 1.1., rond 5 ure van déb na middag, had di«e inhuldiging plaats. De heer Wauters, minister van Nijverheid, Ar beid en Bevoorrading, elders, weerhouden, had zich door zijn broeder, tevens zijn kabinetsoverste, doen vervangen. De Heer Walter Peereboom, Algemeen Bestuur der, wenscht de uitgenoodigden hartelijk welkom: Wij bemerken onder méér, de aanwezigheid van de Heeren Moreau, Koninklijke Hoog-Gommissa- ris, Clinckemailie, Arrondisseteehts-commissaris, Esquelin, Hoofd-Gommissaris bij dé Rechtbank van Oorlogschade, Colaert, volksvertegenwoordi ger-burgemeester, Sobry, Yannieuwcnboveen Van der Mersch, schèpenen, Dr Brutsaért, toegevoegde Koninkl. Hoog-Commiss., Aug. Pebunne, burgem. van Meenen en volksvertegenwoordiger, Vandevel- de, burgemeester van Moeskroen en volksvertegen woordiger. Mostaert, volksvertegenwoordiger. te Oostcamp, Lab aye, burgemeester van Poperinghe, Zwaenepoel, provinciaal-toezich|er der inlandsche levensmiddelen, Leroux, burgemeesiter van Wer- vick, Verraes, scbepene en Vandamme, gemeente raadslid van Meenen, Nouwynek, scbepene van Diksmude, G. Versailles,, gemeentesecretaris van Yper, M. Couttenier, gemeentesekretaris, van Pope ringhe, Paul Brutsaért, student in de geneeskunde, Gottyn, van het Verbond der Ghristene Vakveree- nigingen, Julien Tahou, ondervoorzitter en Robert Declercq (gemeenteraadslid),,, schrijver v.an den Handel en Nijverbeidsbond van Yper, J. T.as- seel, schrijver van den Onderlingen Bijstand De Oud-Leerlingen der Stadsschool van Yper, Vanwynsberghe, afgevaardigde van het Huis Jules Soete, enz. Dan geeft de heer Peereboom een duidelijk over zicht van de werking, in zake koelnijverheid, door liet ministerie van Bevoorrading sedert den wa penstilstand voltrokken. Wij hopen onze lieve .lezeressen en geachte le zers aangenaam te .zijn die,rede zoo beknopt moge lijk samen te vatten. Hier volgt ze, Heer Kabinetsoverste, Mijne Heer en,r Twee jaren zijn verloopen sinds wij onze wer kingen hebben aangevat; één jaar scheidt ons van het openingshezoek aan het Koelstapelhuis Joseph Wauters, te Antwerpen. In 1919, bezaten wij niets, wat de arbeids- toestellen betreft, en waren wij overgeleverd aan de willekeur van de zeldzame koelnijveraars; in 1920, hadden wij het Stapelhuis te Antwerpen; in 1921hebben wij Aarlen en Bresson x in bedrijf gesteld; heden, openen wij Yper en Audenaarde; vóór bet einde van het jaar zullen wij in gang zetten: eerst Gent, over een paar dagen, daarna Marcinelie, Peruwelz en Verviers. 1922 zal de koelzalen van de opslagplaatsen te Brussel, Namen, Oostende en Saint-Ghislain in be drijf zien nemen. Zoo zullen wij in Belgie eene reeks koelopslag- plaatsen gebouwd hebben van een gezamenlijke ruimte van meer dan 40,000 kubiek meters, die, onder uiterst belangwekkende voorwaarden, ten opzichte van dén kostprijs, alle produkten, en zij zijn talrijk, waarvan de bewaring door de koude kan verzekerd worden, zullen kunnen bevatten. Het vervoer van: die produkten is van nu af verzekerd, door vier koel hij landers, door meer dan 60 warmtevrije wagons die ons toebehooren en door een gelijk getal motorwagens en bijwagens, met warmtevrije bakken. Het land mag met recht rekenen op diensten vanwege het Nationaal werk der Koelinstellingen, diensten welke de bevolking nog niet vermoedt, in

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 1