I h
Demande. Que ferez-vous avec les fils de
1
1
dépêche a Mon-
1
R. C’est fort embarrassant. Le service ne
sait que faire encore. Il faudra que nous trou-
vions une solution. Jusqu’ici nous avons ras-
semblé ces Hls en tas, et placé ces tas dans
les endroits les moins gênants. Mais personne
ne se soucie 'de transporter ca, et oü les trans
porter et qu’en ferait-on
Demande. Le reglement des indemnités
pour engrais et arrière-engrais, sera-t-il aussi
prévu dans ces nouveaux contrats
établir ces comptes, mais ils ne sauraient suffire
1 a la besogne; Il serait done a souhaiter que le
service de l’agriculture intervienne pour éta-
cussion, trés confuse. Les engrais non encore I
incorporés dans le sol, tels que purin .dans la
losse, pailles, fumiers en tas, etc., sont indu-
bitablement la propriété du fermier lui-mème.
11 doit done en réclamer la valeur au Tribu
nal des dommages, et c’est du reste ce qui se
fait toujours. Ce n’est pas une difficulté.
Pour les arrière-engrais, c’est-a-dire les en
grais incorporés au sol fin de igi3 et commen
cement de 1914, la question se compliqüe.
Dans les communes oü l’usage n’admet pas
les indemnités pour arrière-engrais, il est
clair qu’il n’y a pas droit a reparation pour
dommages. Dans celles oü l’usage existe, le
fermier sortant devaitse faire payer les arrière-
engrais par le propriétaire qui, lui, se faisait
payer par le fermier entrant. Aussi en pratique,
1 cela s’arrangeait-il entre fermiers, et le pro
priétaire n’intervenait que pour soutenir le
procés quand il n’y avait pas entente entre
eux. Il semble done que les fermiers de 1914
devraient présenter leur compte au proprié
taire pour que celui-ci puisse en réclamer a
son tour le montant au Tribunal des domma-
I ges. Les notaires semblent tout indiqués pour
Het is de gewoonte van de verslagen over
onzemaandelijksche vergaderingen beurtelings
in’t fransch en in’t vlaamsch te maken, en dit
maal was het de beurt van een fransch verslag.
Eene week geduld dus voor degene die het
fransch niet genoegzaam machtig zijn.
Ij ;l
Overlijden
Den 7n Januari 1. 1. is godvruchtig Overleden
te Yper, na eene korte ziekte, Mevrouw Marie-
Melanie Beesati, échtgenoote van M. Henri
Sobry, advokaat en schepen te Ypef, in tien
ouderdom van 56 jaren.
Wij jbieden aan de beproefde familie dó uit
drukking onzer rechtzinnige rouwbetuigingen
Une coüteuse expérience
Nos lecteurs savent que l’Etat a entrepris
une expérience en grand, il y a deux ans. II
s’agissait de savoir d’une faqon précise com-
bien il fallait de mois d’exposition en plein air
Cette demande soulève une longue dis- pOur que je ioojs sop- devènu assez ramolli
pour servir de pate a papier ou amöulure.
C’est une question scientifique du plus haut
intérêt.
Comme l’Etat ne fait jamais rien a moitié
(chacun sait ca), les services compétents de
l’Office des Régions dévastées et des Hauts
Commissariats royaux achetèrent des poutres
et des planches de toutes dimensions, les
distribuèrent en immenses entrepots épars pa
et la a Fair ouvert desvastes plaines du. fropt,
et placèrent tout autour de ces dépots quel-
ques centaines de fonctionnaires chargés
d’empêcher qu’on ne vienne dérariger le bois.
Cela fait, il n’y avait plus qu’a attendre. Et
on attendit.
Certes, l’expérience était coüteuse. Quoique
les services compétents n’aient jamais voulp,
par excès de modestie il faut bien Je
reconnaitre faire savoir combien ils dé-
pensèrent pour acheter tout ce bois, il est
bien permis d’évaluer a 20 petits millions,
environ, l’argent déboursé pour les achats a
Anvers et Ostende.. Additionnez y les traitè-
ments des i83 gardes-magasins, concierges,
directeurs, sous-directeurs, surveillants, etc.
etc. N’oubliez pas les lourds autos-camions.
et leurs chauffeurs et l’essence consommée 1
Et vous aurez une idéé de ce que coüte cette
curieuse expérience. Mais 1’Etat fait toujours
toutes ses expériences en grand ce n’est
R.
demaatschappij
Privé,
pour cela composer un comité permanent
d’action. La situation peut devenir grave si
I’Allemagne ne pdie pas. Les Anglais préfè-
rent relever 1’Allemagne et la Russie que nous.
Nous, devrions envoyer une
sieur Théunis a Cannes.
Le Président annonce qu’il enverra cette dé
pêche de protestation aunom de la Fédération.
M. Desmedt appui l’idée de M. Geuten. Nous
ne pouvons pas laisser amoindrir nos droits.
Il est done enten du qu’a la prochaine reu
nion, la' Fédération institüera une commission
permanente pour grouper plus étroitement les
.communes «sinistrées et augmentcr l’efficacité
de son travail.
Da séance est levée a 4 hèures.
Federatie der geteisterden
Vergadering van 8 Januari 1922.
Die vergadering, waarvan eén verslag hier
boven in het fransch verschijnt; is bijzonder
lijk voor de landbouwers zeer belangrijk. Daar
om zullen wij toekomende week hetzelfde
verslag in ’t vlaamsch overdrukken.
jamais une preoccupation d’argent qui doit
l’arrêter. Tont le monde admet qa.
Et oü en est l’expérience aujourd’hui
nous demanderez vous. Eh bien, les savants
en sont tout babas 1 Ils escomptaient que deux
années d’exposition au soleil et a la pluie
auraient ramolli les fibres du bois, auraient
comme liq.uèfié les planches, et qu’il aurait
sulfide mettre cette paté dans des tonnea.ux
pour la vendre, trés cher aux fabriques de
1 papiers ou de mpulures en carton-pierre. C’est
ce qu’on pouvait raisonnablement espérer.',
Mais non. Voyez au contraire ce qui est
arrivé. Le bois de l’Etat a pourri Oui, Mon
sieur, il a pourri, tout juste pourri comme si
c’était du bois d’un vulgaire particulier. Per
sonne n’aurait pu raisonnablement prévoir qa.
Vraiment, l’Etat n’a pas de chance, son bois
est pourri.
Que faire
Nous conseillons a M. Theunis de vendre
ces montagnes de planches pourries. Qa ne
vraimais
Et nous
pivellement, il faut s’adresser a M. Deboeck I
ui Je fera gratuitèment.ronce
Detnande. Les comjnissions qui jugent des
nioins-values np sont pas toujours composées
je competences. Ainsi il y a des jeunes gail-
lardsqui---
Pardon, ne faisons pas de personnali-
tés Les membres de nos commissions sont
choisis parmi des gens qui ont l’habitude de
ceS travaux. II y a eu peude plaintes jusqu’ici.
Ces experts sont tous d’anciens cultivateurs.
On peut remarquer en pratique que lorsqu’ils
ont a travailler dans leur propre commune ils
ont presque tout le monde a dos aussi est-il
preferable qu’ils exercent en dehors de leur
commune. II serait étrange qu’il n’y ait jamais
de mauvaises brebis dans le meilleur trou-
peau, mais ceux qui ont a seplaindre peuvent
me le faire savoir en toute conflance.
Demande. Pourquoi ne pas faire sauter tous
]eS abris, en y accumulant des munitions
R. C’est coüteux et dangereux pour les
gros abris, puis après l’explosion il rested’énor-
mes bloes de béton qui content beaucoup de
peine, beaucoup de temps et beaucoup de frais
aenlever. Mieux vaut les laisser et indemniser
pour le tort qu’ils causent. Peut-ètre serviront-
ils parfois a quelque chöse plus tard. Quant
aux petits abris, on peut les faire disparaitre
plus facilement quand ils sont éloignés de
toute construction. Lorsqu’après avoir requ
une indemnité pour moins value a cause de ces
abris, le propriétaire ou le fermier veut entre-
prendre a ses frais de les démolir, il peut le
faire et n’aura pas a restituer le dédommage- i
ment requ.
Demande. Les contrats de parachèvement
prévoient-ils une indemnité pour l’enlèvement
des arbres morts
R. Non, mais la replantation est prévue.
Le propriétaire a droit a une indemnité pour
la perte de ses arbres. Le bois de chauffage a
retirer des arbres morts peut payer une partie
des frais d’enlèvement. Et puis ces arbres dis-
paraitront vite d’eux-mèmes. On peut aussi
replanter entre les vieilles souches, ou les reti
rer quand on fait un trou pour le nouvel arbre.
Demande. Les prix fixés par les contrats
de parachèvement sont souvent trop bas Les
fermiers ne peuvent les accepter.
R. Les prix seront établis dans chaque
cas par experts. Ceux indiqués dans les cir
culaires ne le sont qu’a titre de simple indi
cation et n’ont rien d’invariable.'
Demande. Vous avez parlé de lenteurs
dans les paiements lenteurs provenant de
ce que les propriétairës ne veulent pas signer
les procurations au profit de leurs tenariciers.
Il y a plusieurs de ces cas chez nous (a Sta-
den). Le service de l’agriculture ne pourrait-il
pas intervenir
R. Déja au congres de Wervicq cette
demande m’a été faite. Je suis déja intervenu,
et j’insisterai encore. Nous avons a faire avec
9000 propriétairës Il y a cependant peu de
refus. Mais quant a forcer d’accepter ce niest
pas possible. Le fermier qui a nivelé peut
réclamer des dommages-intérèts au proprié
taire qui refuse de faire le nécessaire pour
qu’il soit payé, mais ce n’est guère pratique.
II y a la un conflit d’intérêts privés entre fer
mier et propriétaire auquel nous n’avons pas
a nous meier. Nous ne pouvons intervenir
QU’en insistant officieusement.
Demande. Les propriétairës peuvent-ils
sadresser directement aux Tribunaux pour
obtenir l’indemnité pour les travaux de para
chèvement a eftéctuer
R- Parfaitement. Mais en pratique, ces
iribunaux s’informeront aüprès de notre ser-
v'ce, de sorte que le plus rüpide sera de venir
a nous de suite.
Demande. Les propriétairës qui orit traité
avec la Heidemaatschappij pour le nivelle-
"lent de leurs terres, ont-ils encore droit de
I demander un contrat de parachèvement
Oui, t^ut comme les autres. La Hei-
j n’est qu’un entrepreneur
enfin ce sera toujours plus que rien.
terminerions l’expérience. A quoi bon s’e.n-
têter
Il ne.serait toutefois pas dépourvu d’intérêt
de connaitre quel est le savant qui a propose
et dirigé cette opération. Il n’en a éviderament
retiré ni honneuf, ni même profit, mais il n’en
a pas moins été d’une... mettons d’une légè-
reté p.eu ordinaire,
Et en somme quand on fait des expérience^
si coüteuses, il faut réfléchir.
Nous demandons les auteurs responsables,-
et les comptes.
blir et payer les arrière-engrais, puisqu’ici il
n’y a pas de fermier entrant dans le cas
qui nous occupe.
Ilrés'ultedes observations de M. Boereboom
que son service n’a pas encore pris position
dans cette question compliquée mais impor
tante. M. Boereboom annonce qu’il fera im-
médiatement mettre qa a l’étude.
C’est par cette dernière question que se ter
mine la discussion relative a la situation
agricole.
M. le Président remercie M. Boereboom de
l’amabilité avec laquelle il a bien voulü se
mettre a la disposition des délégués présents,
et ceux-ci expriment leur satisfaction par de
vifs applaudissements.
M. le président annonce qu’a 1’avenir 1’ordre
du jout placera la discussion des vceux des
clubs immédiatement après les communica
tions et demande si quelque délégué a des
vceux a exposer.
M. Geuten (Wervicq) estime que, étant affai-
blis dans leur situation parlementaire, les sinis-
trés devraient se grouper plus étroitement, et
rapportera pas beaucoup, c’est
--4t—-i--